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  Bonjour les gens ! On se retrouve dans une nouvelle histoire qui, j'espère, vous plaira ! Voici le premier chapitre !

  Je n'ai qu'une chose à dire : bonne lecture !
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  Emma, une jolie jeune femme de 19 ans, cheveux courts, brune comme on peut l'être, de beaux yeux bleus semblables à l'océan, se préparait à aller travailler. Levée à 4h du matin, elle parcourait péniblement les quelques mètres séparant son domicile de son lieu de travail. Arrivée à celui ci, elle remarqua que la pancarte où était écrit le nom de son pub avait quelque peu changé :

☕︎𝑨𝒖 𝑾𝒆𝒆𝒌-𝑬𝒏𝒅☕︎
«𝐿'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙'𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙, 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑙, 𝑒𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑒𝑡 𝑚𝑎𝑙𝑖𝑛, 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑠. 𝑃𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙, 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑎𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑙𝑦𝑟𝑒𝑠, 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑚𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟. 𝐷𝑒𝑢𝑥 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒 𝑐𝑎𝑐ℎ𝑒𝑟 : 𝑙'𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑙'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟. »

         Bar dirigé par Emma Duchêne

  Elle souffla à cause de la dernière ligne. Elle n'appréciait pas tant être affichée... et elle n'aimait pas trop son nom de famille.

  Avec un soupir, elle poussa la porte de l'établissement, alluma les lumières et souri, retrouvant la chaleur de son lieu de travail. Il faisait encore nuit dehors et les lampes vintage donnaient un sentiment de sécurité. Les tables de bois étaient alignées contre les fenêtres dont on ne voyait rien de l'extérieur à cause du rideau métallique et du rideau, lui de tissus qui recouvrait la vitre. Les murs de briques et le parquet de bois brut rendaient l'atmosphère plus chaleureuse et conviviale. Devant le comptoir se trouvait des tabourets de la même matière que les chaises, les tables et le parquet et derrière étaient étalés le nécessaire de travail d'Emma ainsi que des décorations florales accrochées aux murs. Il y avait également un tableau accompagné d'une craie pour écrire les menus du jour. Menus qu'Emma s'appliquait toujours à écrire, évidemment. A côté de ce tableau se trouvait une porte, derrière laquelle les vestiaires se tenaient.

  Emma se dirigea d'ailleurs vers ceux ci et en ressortit un instant après avec son uniforme de serveuse : une chemise blanche, son jean, un tablier marron avec un poche pour mettre son carnet de commandes.

  Il était 6h30 du matin lorsque, ayant relevé les rideaux métalliques et fait le ménage dans son magasin, Emma, assise sur une table sur la terrasse, observait le soleil levant filtrer à travers les branches des arbres accompagnée d'un café. Après un quart d'heure, elle se leva, détendue et prête à croquer la journée à pleine dents. Elle alla tourner le panneau de sa porte qui affichait désormais aux clients : ᴏᴜᴠᴇʀᴛ

  A présent, elle attendait les clients. Enfin, une cliente en particulier. En effet, cette cliente particulière était une habituée qui venait tous les jours depuis un an. Elle allait à la fac de médecine à côté du pub, c'était d'ailleurs sa première année. Elle venait le matin à 7h précise et repartais à 9h pour aller en cours. Puis, le soir, elle revenait, à 18h et repartais à 22h.

  Oh, Emma n'étais pas une psychopathe, comme vous pouvez sûrement le penser. Mais c'est à dire qu'après un an, la serveuse avait bien vu qu'elle venait souvent —ce n'est pas comme si il y avait beaucoup de clients dans son pub— et la jeune femme s'était amusée à détecter ses horaires et s'était rendue compte qu'en effet, l'étudiante était très ponctuelle.

  Ainsi, l'heure approchait et Emma attendait sa cliente prochaine. L'horloge derrière elle sonna 7h quand la porte s'ouvrit sur une jeune adulte. Celle ci fit un sourire fatigué à la serveuse et alla s'asseoir à sa table habituelle, c'est à dire la table devant le comptoir, dans l'angle du mur des plantes et de celui des fenêtres (NDA : voir média). Elle sortit son ordinateur, son cahier, sa trousse, ses écouteurs qu'elle mit dans ses oreilles ainsi que son téléphone et ses lunettes, qu'elle plaça sur son nez, prenant aussitôt un air sérieux.

  Emma s'avança comme à son habitude vers la jeune étudiante et lui pris sa commande. À vrai dire, il n'y avait plus vraiment besoin de demander car c'était toujours la même chose : "un café avec un peu de lait et une bonne dose de sucre s'il vous plaît".

  La serveuse revint un instant après avec le café qu'elle posa sur la table —«loin de l'ordinateur, s'il vous plaît» lui avait elle précisé la première fois.— .

  La brune se rassit sur son tabouret, derrière le comptoir et fit mine de nettoyer une tasse de café —qui était en fait propre— tout en regardant la jeune femme aux lunettes. En y regardant bien, on pouvait y voir des cernes très visibles sous ses yeux et elle baillait toutes les trois minutes environ. Il faut dire que les études de médecine ont la réputation d'être difficiles.

  Emma n'avait jamais vraiment osé lui parler, de peur de la déranger dans son travail. Elle se contentait de la regarder et ne s'en lassait jamais. Il faut dire qu'elle n'était pas désagréable à regarder : ses longs cheveux roux ondulés s'étalaient en cascade sur ses fines épaules et ses yeux verts éclatants était en amande et ses joues étaient parsemées de tâches de rousseur. Elle ne portait pas de maquillage et c'était la plus naturelle des filles jolies qu'elle n'avait jamais vu, c'était d'ailleurs peut être ça qu'Emma aimait le plus chez elle, son naturel.

  Le temps passa sans que la serveuse aux cheveux courts ne s'en rende compte. L'horloge sonna 9h et elle en lâcha sa tasse qui se fracassa au sol. Elle laissa échapper un juron et se baissa pour balayer les morceaux, le rouge aux joues.

-Je peux vous aider ? lui demanda l'étudiante

-Oh euh non non ne vous inquiétez pas, lui répondit son interlocutrice, gênée.

-Oh, eh bien si vous êtes sûre, je vais devoir y aller.

-Oh, oui oui très bien allez y, passez une bonne journée !

  Elle hésita à rajouter "à ce soir !" et ne lui fit qu'un unique geste de la main, comme signe d'au revoir.

-A ce soir ! dit la jeune étudiante

-Oui ! A ce soir ! lui répondit la jeune serveuse, soulagée de pouvoir lui dire.

  La journée passa, ainsi que le soir, la rousse était passée et Emma était rentrée chez elle après avoir vu la jeune étudiante tourner l'angle de la rue, exténuée.

  Après avoir déjeuné, prit sa douche et s'être brossé les dents, la brune, allongée dans son lit se dit :

-Demain, je lui parlerais.

  Et c'est sur cette certitude qu'elle s'endormit.

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  Alors les gens, qu'est ce que vous en dites ? N'hésitez pas à me donner vos avis en commentaires et je vous dit à plus tard !
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