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³⁹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚃𝚛𝚎𝚗𝚝𝚎-𝙽𝚎𝚞𝚏

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⁶⁰⁷⁵ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|











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NA JAEMIN

30 Avril, 4 Mai














JE ME DEMANDE quand est ce qu'il faut commencer ou arrêter de croire en quelqu'un ou en quelque chose.

Tout est remonté, absolument tout. L'alphabet des émotions, qu'elles soient négatives ou positives. Juste un mélange irrationnel de sensations qui m'étouffent. Tous ces mots, toutes ces phrases, tous ces regards. Tous ces jours, ces centaines de jours à passer mes journées à me taire.

J'ai jamais pleuré aussi excessivement, autant désespérément.

Pourquoi le monde avançait, tout le temps, sans que je ne parvienne à le suivre, à m'y attacher. Il y avait tant de gens sur Terre, pourquoi fallait que je sois l'un de ceux qui diffèrent.

Pourquoi il a été le seul à me dire que ça allait aller si rien n'allait jamais aller.

Tout va mieux puis tout va mal.

Pourquoi c'est une boucle ? Pourquoi, comme au jeu de la roulette, finalement on ne peut pas s'arrêter sur l'un des deux choix.

Le rouge ou le noir.

Le silence est lourd, oppressant, comme si le temps s'était suspendu. La sonnerie qui résonne au beau milieu de la pièce noir, mes reniflement que je camoufle, y'a le son de la télé à côté, j'ai pas envie de les déranger. J'ai pas envie qu'ils me remarquent, qu'ils m'en veuillent, qu'ils me dégagent. J'ai plus d'endroits où aller et ce sont ces mots qui m'attrapent la gorge, cette sensation asphyxiante qui m'empoigne et qui me laisse divaguer dans quelques soubresauts.

Ma gorge me fait mal, autant que mes yeux qui saignent des larmes.

Autant que mes oreilles qui l'entendent, cette sonnerie mesquine, cet appareil qui vibre dans le silence, dans le noir, qui ne se coupe pas, que personne ne décroche.

Je me prépare à fondre en larme une énième fois en m'apprêtais à entendre le son de l'appel se couper. Mais rien ne vient, à la place, par surprise, le micro de l'autre côté s'allume, sa respiration bat dans l'air et c'est cette sensation finalement, qui me prend de cours.

Puis, ma voix s'échappe, tremblante, presque inaudible au début, comme un souffle effleurant l’écouteur.

            —       Jeno...

C'est tout ce que j'arrive à dire. Un simple mot, un mot de quatre lettres qui éjecte toute ma fragilité à ses oreilles. Deux syllabes, pas une de plus, cet air qui me manque entre deux voyelles. Ces éclats de douleur, d'hésitation qui s'échappent d'entre mes respirations haletantes.

              —       Ma mère me déteste... (un sanglot) Elle doit... Elle doit me détester, Jeno. Je... Je lui ai pas répondu, et elle... elle a rien dit. Rien du tout.

J'essaye de calmer ma voix, ma main que je projette à mes lèvres pour retenir un sanglot qui revient plus fort que le précédent. Fallait pas que Lucas m'entende, j'ai pas envie qu'il m'en veuille.

            —       Et mon père... il ne prend même pas de nouvelles. (le ton se brise à nouveau) je pourrais être mort qu'il,... qu'il s'en foutrait complètement !

Ma voix est un enchevêtrement de pleurs et de mots entrecoupés. Un mélange entre un château de carte bancale et une mer, pourtant calme, prête à emporter les corps qui gisent au bord de l'eau.

Le silence de Jeno, bien que compréhensible, me compresse directement. L'image d'un cœur, serrée autour d'un filet. Je me doute qu'il ne sait pas quoi dire. Qu'il n'a, qu'il n'y a rien à me dire.

Mais il a raison, je déteste parler de moi, pourquoi je le fais ? Pour qu'il m'observe comme les autres, un animal en cage et maltraité ? 

Pourtant, ça sort, absolument tout glisse d'entre mes lèvres quand j'entends, que je sens à travers l'haut-parleur les bruits de sa respiration.

Ça me calme, un instant, ce bruit cyclique qui cache un mutisme que, pourtant, j'accepte venant de lui.

            —        Je... Je suis désolé, Jeno. J’aurais voulu que ça soit différent, mais je suis tout seul, encore...

Pas de parents, pas d'amis parce que, égoïstement, je ne veux personne d'autre que lui.

Lui, lui il a tout, pourtant.

Je me tais un instant, comme si j'avais besoin d'attendre sans forcément entendre une réponse. Mais, aucune n'arrive. Pas de "ça va aller", pas de promesses creuses.

Son silence s'éternise. C'est presque insupportable. À travers l'haut-parleur, je perçois pourtant des sons infimes : un léger froissement, sa respiration qui s'interrompt comme s'il retenait un mot.

             —        Tu n’es pas seul.

Il finit par parler d'une voix faussement ferme. Mais je revois l'image du château de carte, des cartes mises bout à bout, rien de réellement droit, en un souffle, tout s'effondrerait. 

Juste des mots dénués de leur force, comme une souffrance partagée mais sans solution immédiate. Personne n'est seul, dans sa tête, devant un miroir, il y a toujours quelqu'un qui murmure mesquinement des maux, des mots mauvais.

Pourquoi mentir ?

Le silence s’éternise entre nous, lourd et implacable. Je regrette, une minuscule seconde de l'avoir appelée. De l'avoir dérangé pour des futilités.

Je respire bruyamment, luttant contre des vagues d'émotions que je ne peux plus contenir.

            —       Jeno... ( Ma voix se brise de nouveau, plus faible cette fois. ) Je pensais que ça irait mieux... Vraiment... Mais ça va jamais mieux.

Les mots s’échappent comme des confessions que je n'ai jamais voulu faire à haute voix. Des mots trop honteux qui me font regretter de les avoir confiés. Je souffre pour mille fois moins que d'autre, est ce qu'il me prenait, me trouver stupide ?

J'ai l'impression de ne rien pouvoir dissimuler.

La souffrance s’étale entre nous, nu, sans fard.

            —        Je suis là, Jaemin.

Sa voix est calme, plus douce que d’habitude, comme s’il essayait de me rassurer autant qu’il se rassurait lui-même. "Tu n'es pas tout seul." Pourtant tout le monde l'est à un moment où à un autre, certains s'en plaignent, d'autres s'en complaisent. Je ne m'en suis jamais alarmé, d'habitude, je ne m'en alarme jamais. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi maintenant ça me blesse de me sentir seul, délaissé ? Pourquoi aujourd'hui, pourquoi ce soir, pourquoi maintenant ?

Est ce que j'avais le droit d'être aussi dramatique ?

"Je suis là." Les mots flottent dans l'air, ils m'accompagnent un instant, prennent réellement tout leur sens, quand je les sens m'entourer de leur bras invisible, cette invitation qu'on me fait;

Que j'ai réellement envie de sentir, de saisir.

            —       Je suis fatigué de toujours être celui qui se cache, celui qu'on oublie.

Je le dis tellement bas, tellement bas, que je ne sais même pas s'il m'a entendue.

            —        C'est comme si... comme si je n'existais que quand ça les arrangeait.

Quand ça vous arrange, vous tous, lui aussi, toi aussi.

            —         Tu existeras toujours, Jaemin, même sans eux tu existes.

Je ne l'écoute pas, je ne l'écoute plus. Silencieux, mon souffle encore saccadé. Réfléchissant à chaque mots quand je parle, j'ai pourtant l'impression de les jeter aux silences. Tous ces mots, toutes ces lettres.

            —       Tu sais... (J'essaye de dire, ma voix encore tremblante. ) Je me demande si ça aurait été plus simple si j'avais été différent. Si j'avais juste obéi. Si j'avais... ( Je m'arrête, une nouvelle vague de sanglots m'envahissant.) Si j'avais été normal...  Il, il se serait rien passé.

Je sais que Jeno n'est rien d'autre qu'une voix au bout d'un fil, qu'il n'y a pas son regard, ni ses expressions qui se reflètent, qui nagent dans ses yeux face à moi. Je sais que je n'ai aucune réaction directe de son corps, que je me confie à un mur, celui de cette pièce, vide de tout. Moi, accroché au dos du lit, les jambes repliées contre mon torse, un froid morbide qui m'empoigne quand il y a trop de silence.

Jeno n'est pas là, s'il avait été là, je me serais tu, jamais. Jamais je n'aurais osé parler.

Je n'aurais pas osé affronter son regard, ses billes noires, ces éclats de surprise, de jugement même infime, cette peine saccadée qui s'y serait lu en brouillon d'un joli dessin.

              —        Tu es toi, Jaemin. C’est tout ce que tu es, et tu n'as pas à t'excuser pour ça.

Moi ?

Qu'y a-t-il de bien à être soit ? À être moi ?

Peut-être qu'il a raison, je ne suis que moi.

Il n'y a rien de mal à être moi, mais faire ce que je fais, Qu'est-ce-qu'il y a de bien dans ça ?

Jeno et Hye-sun. Pour eux, le monde serait tellement beau si je n'avais jamais été là.

Mark et Donghyuk. Mark m'a détesté au début, tout comme Chenle, pour être arrivé dans leur lycée.

Mes parents, ils ne se sont pas séparés à cause de moi, mais si demain ils finissent par se détester l'un l'autre, ce sera peut être de ma faute.

              —       Je suis là, Jaemin. Toujours.

J'essaye de le voir à travers l'appareil, ce "toujours" qu'il me promet si éhonté. Je ne vois que mon reflet sur l'écran, ce visage ternes et ces plis abîmés, les larmes, celles qui sèchent et celles qui s'échappent. Ce silence, ce temps que j'ai laissé s'installer avant qu'il ne dise ces cinq mots. J'avais pensé peut être un peu trop longtemps mais il a tout coupé, une carte de plus sur ce fragile château.

Je repars en sanglot, triste pour ne pas être trop longtemps heureux de ses mots.








































Jeno est en face de moi, il se retient de me jeter de légers regards. Je garde un sourire sur le bout de mes lèvres. En essayant de l'ignorer je ne finis que par plus y penser. Ça fait quelques jours depuis que je l'ai appelé, en pleure, la veille de la rentrée. Depuis, ses yeux ne me quittent plus. Il semble aussi terrifié à l'idée que je ne revienne pas au lycée qu'à celle de deviner la moindre faiblesse sur mon visage.

Ça se voit. Je le vois.

Et c'est aussi pour ça, que je me déteste, je déteste cette impulsivité qui me gagne quand je me sens mal. J'aurais juste eu à me taire, à forcer mes paupières à se fermer et à attendre. Attendre le lendemain sans avoir besoin de composer son numéro.

Maintenant, il est inquiet pour moi et je déteste cette inquiétude quand elle se lis dans ses yeux à lui.

Je suis donc face à Jeno.

Pour faire un rapide plan, Mark et Donghyuk sont à ma droite alors que Jisung, Chenle et Renjun sont à côté de Jeno.

Et pourtant, cette surprise qui se lis sur chacun de leur visage, je la vois qu'importe ma place.

              —        Mark et moi, on sort ensemble.

Chenle s'est presque levé de sa place, un air instable au visage, excité plus qu'étonné par la nouvelle.

             —         Mais nan ???

Jisung réagit à peu près de la même manière, ses joues qui deviennent légèrement rouge et sa main qu'il place jusqu'à ses lèvres pour y cacher son sourire autant heureux que gêné.

Y'a que moi qui ne suis pas étonné. Personne n'y fait réellement attention mais au moins, je peux observer comme bon me semble le visage des autres. Renjun et sa mimique silencieuse, Jeno avec la sienne qui s'en rapproche presque.

Mark m'a prévenu, un jour plus tôt. Il m'a demandé ce que j'en pense, si c'était mieux qu'il nous le dise ou qu'ils le gardent en secret pour eux. Je lui ai dit que ça ne me concernait pas, que s'il le faisait c'était courageux et que, dans le cas contraire, ce n'était pas la fin du monde non plus. Visiblement, ils en avaient discuté le soir même et Donghyuk avait décidé de se jeter la tête la première.

J'arrive à attraper son regard, celui de Mark. Il est gêné, ses mains qu'il frotte constamment sur son jeans. Mark n'est jamais sorti avec personne et la première personne avec qui il sort, en plus d'être un homme, c'est Donghyuk.

            —          Depuis quand, genre, c'est inattendu mais tellement pas choquant ?!

Chenle renchérit, la gueule grande ouverte, plus choqué et intéressé que quiconque autour cette table.

J'arrive difficilement à contenir mon ricanement :

            —        Je vois exactement ce que tu veux dire !

Jeno m'a lancé un regard, j'en ai pas pris cas.

               —       Depuis un peu plus d'un mois...

Donghyuk rougit à ses propres mots, même s'il semble en être fière y'a toujours ce côté réticent qui doit l'accrocher par derrière, il se retient de trop parler, de trop en raconter.

            —          Félicitations Hyung !

Jisung libère sa bouche de ses mains, il est autant heureux que gêné d'accaparer l'attention une minuscule seconde sur lui.

Finalement, au lieu de m'intéresser aux principaux concernés, ma tête posée sur ma main, je la détourne en biais en direction de Jeno.

Jeno ne parle pas, il les regarde l'un après l'autre.

Un léger froncement de sourcils, comme tous les autres, il semblait s'y attendre autant qu'il en était étonné. Mais chez lui, ça se joue plus dans la légèreté. Ce regard presque envieux qu'il leur lance sans le vouloir. Cette main que Donghyuk a déposé sur l'épaule à Mark, leur corps qu'il colle imperceptiblement ensemble mais qu'il colle quand-même. Il les regarde presque comme Mark regarde Taeyong et Jaehyun.

Avec une admiration tout juste dissimulée. Peut-être qu'il y avait aussi un peu de jalousie, je ne sais pas. C'est vrai que j'aurais pu aussi être jaloux si je ne me rendais pas compte que la vie, elle allait autant être merdique pour eux deux que pour n'importe qui d'autre.

Ça ne me surprend même pas quand, finalement, son regard croise le mien.

Je lui adresse un léger sourire, satisfait de son expression désarmée. Il fallait se rendre compte de ce qu'on voulait pour réellement le vouloir. Il y répond, sans faire attention au monde qui nous entoure.

            —         Ça vous dérange pas qu'on soit... Fin, genre que j'aime pas les filles ? 

Je détourne immédiatement mon regard de Jeno, la remarque de Mark qui me fait ricaner dans mon coin.

              —        Pour être honnête, Hyuk ça m'étonne mais toi pas du tout !

Avant que l'un des deux ne puisse répondre, c'est Renjun qui s'est levé de sa place, un sourire triste aux lèvres bien camouflé sous son expression pas trop intéressé.

              —          Je reviens, je vais aux toilettes.

Dans un sifflement du vent, il s'est éloigné.

Je ne connais pas trop Renjun mais si là son comportement n'était pas louche, alors j'ai aucune idée de ce qu'il était.

Surtout qu'à peine quelques minutes plus tard, alors que la sonnerie résonnait, Renjun n'avait toujours pas eu le temps de revenir.

Et pour être parfaitement honnête, je n'y ai plus trop fait attention quand Jeno s'est levé en premier de la table. Que j'allais le rejoindre, de quelques pas en arrière mais que la silhouette d'Hye-sun s'est ramenée d'un bout de la cour. Elle venait de quitter son groupe d'amis, deux filles qui lui pendent constamment au bras et une poignée de garçons construits comme des armoires à glaces. Ils me regardent de temps à autre quand je passe dans les couloirs, quand ils me sourient et que je ne leur répond pas forcément, ça les fait ricaner dans leur coin. Ces rires de hyènes, de vautours qui observent de tout là haut.

Hye-sun traîne Jeno par le bras jusqu'à un endroit plus calme, Mark et Donghyuk sont passés à côté de moi Chenle à leur trousse et Jisung qui est partie de l'autre sens.

Je me laisse volontairement en retrait, reculant de quelques pas pour les laisser seuls. J'essaye d'écouter, quand même, le regard tourné vers les bâtiments mais mon attention braquée sur eux.

J'ai du louper le début de leur interaction : quand ils se saluent, qu'elle se plaint de ne pas assez le voir, le baiser qu'elle dépose plus rarement qu'avant sur ses lèvres. Elle a dû se rendre compte que ça le dérangeait, qu'il n'a jamais aimé les contacts physique mais que là c'était devenu pire.

             —        Tu peux venir manger à la maison ce soir ?

Jeno s'arrête, il s'est tourné vers moi d'un léger coup d'œil. Je lui ai souris malgré tout, malgré Hye-sun qui me dévisageait, malgré cette discussion qui ne me concernait pas réellement.  Il se tourne vers elle, quand ils ne me regardent plus, aucun des deux, comme un mauvais voleur je me tourne vers eux, à dessiner leur silhouette de mon regard.

             —        Je suis désolé... Mais j'ai promis à Jaemin de le raccompagner chez lui. Tu sais qu'il...

Ironiquement, je déteste qu'il parle de moi à Hye-sun. Elle a toujours ce regard piteux qu'elle me jette la seconde d'après ou dès qu'elle me recroise. Après, je la comprends. Elle sait que Jeno et moi on est proche maintenant, peut être pas autant qu'on l'est réellement, mais elle sait que Jeno m'aide. En excuse pour rester avec moi, je l'ai laissé lui raconter ce qu'il se passe dans ma vie. Elle pose moins de questions comme ça, elle aime me prendre par pitié mais pas s'introduire de trop dans ma vie.

            —         Qu'il a des problèmes avec ses parents, qu'il s'est fait virer de chez lui, oui, je sais.

Elle soupire. Je me demande qui des deux a le plus envie de finir cette conversation.

             —       T'es disponible quand dans la semaine alors ? Mon père veut te voir, ça fait longtemps.

Il se retient de soupirer à son tour, ses yeux qu'il pose sur son portable entre ses mains comme s'il allait lui souffler une date.

Et elle, elle s'impatiente. Jeno la fuit du regard et elle, elle ne le quitte pas.

              —       Samedi ? Samedi c'est bon ? T'as besoin de le passer avec Jaemin ton samedi ?

Il fait un signe de tête, simplement. S'il disait non, je me demande ce qu'elle aurait pu dire de plus. Est ce qu'elle se serait énervée, en plein milieu de la cours contre lui ? Ou elle se serait tu, résigné à l'idée que son mec me préfère à elle.

Puis elle part, comme une fleur. On va vers la même salle de cours donc elle passe devant moi, un sourire qu'elle se force malgré tout à me donner. Je pense, qu'en plus, si elle et moi on ne voulait pas tous les deux Jeno, j'aurais pu bien m'entendre avec elle.

Jeno se tourne vers moi, son regard, triste, il me l'adresse à moi. Je fais mine d'être désintéressé quand il arrive jusqu'à moi, mon sac que je tiens par ma sangle.

             —       Elle t'a dis quoi ?

C'est pas si rare que ça qu'il soupire. Mais dernièrement, je sens qu'il le fera plus qu'avant.

              —         Que sa famille voulait me voir.

Ça me rend heureux qu'il ne m'ait pas menti.

            —       Rien de grave ?

Il m'adresse un sourire rassurant, ceux qu'on voudrait photographier, pas pour l’accrocher au mur, mais pour s’assurer qu’il a vraiment existé.

Ceux de Jeno.

            —         Nan, juste ça fait longtemps.

Je me détourne de lui pour commencer à marcher. Il me suit, les mains dans les poches pour éviter de les poser sur ma taille pendant qu'on marche. Il m'a dit qu'il faisait ça un jour, en rigolant, depuis, à chaque fois qu'il range ses mains dans ses poches, j'y pense et ça me fait sourire.

             —         Hummm.

Si seulement ça pouvait juste durer encore plus longtemps...


















































LEE JENO

7 Mai












J'AI ÉTÉ CHEZ HYE-SUN, le soir précédent. Il y avait sa grande sœur et son petit frère à la table du dîner. Sa sœur restait en retrait, pas trop intéressée par les sujets que ses parents avaient évoqués. Elle est dans une fac de commerce, si tout se passe bien, c'est elle qui récupérera l'entreprise de ses parents. Hye-sun veut être médecin, ça l'a toujours rassuré qu'elle n'ait pas à suivre une route déjà tracée par son père. Même si techniquement, dans l'idéal, la route qu'elle devait prendre avec moi, elle, elle était forcée.

Ses parents n'ont rien dit de particulier. Ils ont étalés quelques sujets sur la table et c'était à nous de choisir vers lesquels se lancer. Ils se sont intéressés à mes parents pour savoir si tout se passait bien au travail. Ils demandaient si les cours se passaient bien, si, en tant que bon étudiants, on était stressé pour les examens finaux.

Son petit frère n'a parlé qu'une seule fois, le regard penché sur son assiette de légumes il faisait le tri discrètement. Il m'a lancé un regard, à un moment, quand j'ai dis que l'école c'était fatiguant. Puis il s'est concentré sur son plat, son t-shirt Marvel sur le dos, de toute manière, chez eux, il ne fait jamais froid. Y'a toujours la cheminée qu'est allumée et toutes les pièces qui sont chauffées.

Quant à Hye-sun, elle souriait.

Pendant tout le repas, elle était souriante. Ces regards qu'elle échangeait avec sa mère, des compliments qu'elle jetait au plat sans forcément toujours les finir. Elle a toujours été très proche de sa mère mais je ne l'ai jamais vue collée à son père. Ils ne s'ignorent pas mutuellement mais c'est tout comme. Il n'y a pas de fille à papa. Pourtant tout le monde sait que son père lui a toujours donné tout ce qu'elle voulait depuis qu'elle est gosse.

Absolument tout ce qu'elle voulait. Il l'aimait visiblement plus qu'elle ne le faisait. Peut être car il a toujours eu une éducation stricte sur ses gosses. Je suis sûr, et ça je le garde dans un coin de la tête, que si c'est elle qui en parle à son père, l'idée d'annuler notre mariage déjà planifié dans leur tête, ça ne le dérangerait pas.

            —        Tu dors ici ce soir ?

Jaemin s'est posé sur son lit, une serviette autour de ses épaules dénudées, il porte un jogging et ses cheveux sont mouillés. Ils ruissellent déjà le long de ses côtes.

Je tourne mon buste vers lui, les quatres pieds de la chaise du bureau qui restent statique sur le parquet.

              —          Oui, dans tous les cas je serais venu te chercher demain matin.

Je me suis lavé avant de venir, j'ai regretté quand il m'a dit qu'il allait prendre sa douche en arrivant.

J'ai donc pu rester une bonne dizaine de minutes, seul, à observer cette pièce où Jaemin logeait. Ça fait une semaine qu'il est ici, c'est pas très spacieux mais certainement pas à plaindre. Le seul bémol qu'il peut y avoir c'est qu'il n'y a pas de salle de bain accolée à la chambre. Il n'y en a qu'une dans tout l'appartement, celle face à la chambre à Lucas où j'ai cru comprendre que Jungwoo dormait de temps à autre.

Le bureau non plus n'est pas très grand, ses cours à peine éparpillés qu'il n'y avait déjà plus de place pour autre chose. Mais son lit est grand, plus grand que celui de chez son père. Mais le plus important, c'est qu'il y a cette intimité qu'il peut retrouver, personne ne vient fouiller ici. Jungwoo a tenu à y faire le ménage avant que Jaemin ne s'y installe mais maintenant, c'était à Jaemin de le faire.

Évidemment qu'il ne s'en était pas plaint, il a même proposé de verser un loyer s'il le pouvait, mais Lucas a immédiatement refusé.

Et, ce qu'il faut noter par-dessus tout, c'est que sa porte a un verrou, et que fermée, le bruit est filtré de l'intérieur vers l'extérieur.

             —        Ils rentrent ce soir ?

Jaemin se redresse sur son lit, il se tourne d'un coup vers moi, intéressé.

              —         Pourquoi ? Tu veux faire quelque chose en particulier ?

Il se lève de sa place, ses pas félins jusqu'à moi me font déchanter. Cet air tout sauf timide qui traverse ses deux billes noires. Et cette voix, cette voix qu'il force sans difficulté à rendre un peu plus grave, un peu plus attirante.

Il place ses jambes l'une après l'autre par delà mes cuisses, son derrière qu'il place au même endroit.

Ses mains, posées au niveau de l'os de mes hanches, il fait en sorte de m'affaiser légèrement pour finir assis sur mon entre jambe à laquelle il fait frotter son bassin. De ses petites mains, il vient récupérer un préservatif dans la poche de son vêtement qu'il dépose sur mon torse d'un simple touché. Ça ne prend que quelques secondes avant que son bas ne tombe en même temps que mon haut. Des baisers qu'il vient poser sur ma peau alors qu'il se surélève légèrement, son dos qu'il cambre avec légèreté pour que je puisse laisser ma main passer derrière lui, jusqu'à lui.

Il approche son visage du mien, ses lèvres qui viennent chuchoter tout proche de mon oreille.

             —        J'suis déjà prêt.

Ça me fait rougir, une milliseconde puis ça m'excite un peu plus. L'image qui se visualise partout dans ma tête : lui dans la salle de main, sous la douche à se toucher. Il savait avant même de mettre un pied dans cette pièce qu'il allait finir déshabiller autant par mes yeux que par mes mains.

Il ouvre le bout de plastique qu'il vient faire glisser sur mon sexe qu'il ose à peine toucher trop longtemps. Il se place de lui-même sur la continuité de mon corps, nos bouches qui se collent quand il me fait entrer en lui dans un gémissement. Ses lèvres contre les miennes, notre baiser mal ficelé. Juste des lèvres qui se collent, qui se lèchent, qui se libèrent et qui se recollent.

Il se lève légèrement, s'abaisse immédiatement. Sa peau qui frotte contre la mienne, un soupir exquis qui glisse de ma gorge à ses bouts de chair. Collé à sa bouche les mots que j'essaye de sortir partent dans n'importe quels sens, ils glissent contre son sourire, s'écrase au sol.

                —        Tu veux rester comme ça ?

Tout est brouillé, tout est brouillon.

La position que Jaemin tente tant bien que mal de maintenir, mes mains qui enserrent sa taille, sa peau qui se plie, qui se tord sous mon toucher.

Les bruits de battements, de frottements. Les bruits de succion, sa peau rosé, pâle, rougit par endroit.

Le fait qu'il soit pris d'un gémissements quand je le libère, ses pieds qui tombent au sol quand je me lève, son corps que je soutiens toujours contre moi.

Il s'agrippe à moi, j'en profite pour faire descendre mon pantalon jusqu'à mes chevilles puis l'enlève. Quand je prends possession de ses lèvres avec envie, au-delà du fait que la pièce se fasse combler par des bruissements de succion, il y a la vibration de mon portable qui commence à s'allumer. Posé sur la table de chevet en bois, ça fait légèrement vibrer les quelques affaires de Jaemin.

J'ai le temps de m'y concentrer qu'un infime moment, Jaemin qui prenait déjà possession de mes lèvres une seconde fois. Les sourcils légèrement froncés face à ma subite inattention.

Le bruit s'estompe au bout d'un moment.

Un pas derrière l'autre, en marche arrière, je l'emmène jusqu'au lit. Son dos fini sur le matelas, juste au bord du lit, je re-rentre en lui d'un mouvement fluide, sa peau qui claque et ses lèvres, muettes, qu'il colle entre elles pour ne pas gémir trop fort quand ça tape à l'intérieur de lui.

            —        Tu fais chier...

Sa voix faible me fait rire, ses bras qu'il tend jusqu'à mes épaules qu'il essaye de tenir fébrilement.

            —         Pourquoi ?
 
Il grogne quand je bouge en lui.

            —          Je voulais... pas changer les draps...

Jaemin s'est retrouvé à devoir changer les draps. En réalité, c'est moi qui l'ai fait pendant qu'il était retourné se rincer. Il y avait des draps bruns qui traînaient dans une armoire de sa chambre, tout en haut, sur une étagère à côté de ses vêtements. Jaemin était désormais couché sur les draps frais, à moitié nu, juste un boxer tout juste monté jusqu'à ses hanches. Je portais simplement un survêt, les yeux de Jaemin qui se perdait de temps à autre sur les traits de mon torse.

J'avais presque oublié avoir reçu un appel avant que je ne vois Jaemin se pencher vers la commode, ou nos deux téléphones sont posés. Il vérifie le sien, ce maigre air peiné qui s'affiche quand il se rend compte que l'appel n'était pas pour lui. Il se penche alors vers le mien, l'écran qu'il allume.

            —        C'était qui ?

À la grimace qu'il fait, je deviné que ça ne lui plaît pas trop.

             —       Hye-sun, elle t'as laissé un message.

Un soupir me prend, cette mine agacée qui se reflète en miroir du visage de Jaemin au mien.

              —          Il dit quoi ?

Il relit le message qu'elle a laissé puis imbrique nos regards.

              —           Qu'elle est passée chez toi mais que t'y étais pas...

Je fronce les sourcils et soupire sans le faire trop bruyamment. Mes mains se glissent jusqu'à mes cheveux que je plaque en arrière par agacement.

               —          Pourquoi elle... Pourquoi elle fait ça alors qu'elle a jamais fait ça avant ?

Il quitte mon regard, dépose mon portable sur le côté et se cale dans un coin du lit.

              —          Je sais pas.

Il ne savait pas. Évidemment qu'il ne savait pas. Jaemin ne peut pas savoir, ça ne le concerne pas réellement, lui, sa relation elle est avec moi pas avec elle.

Hye-sun n'a jamais été trop collante avec moi, elle a toujours su que c'était pas le genre de chose à m'intéresser, être tactile ou autre. J'aimais qu'on se parle, qu'elle parle, c'était divertissant, intéressant. J'aimais, avant, quand ses lèvres se déposaient chastement sur les miennes sans jamais aller plus loin.

Je ne pense pas être gay.

Mais je n'ai jamais été attiré par son corps, je la qualifiait de jolie et ça s'arrêtait là.

Et pourtant, elle n'a jamais rien dit sur ça, parfois elle voulait aller plus loin que de simples baisers mais elle se rappelait son père et c'est peut être aussi moi, d'un autre côté, qui lui disait gentiment non sans jamais avoir essayé.

Quand je me pose à côté de Jaemin sur le lit, je sens ses yeux passer par dessus mon épaule pour lire le message que j'y écris.


| Désolé je passe la soirée chez un ami


Un ami. Ça m'agace pourtant je sais que je ne peux utiliser aucune autre tournure avec elle.

Mais putain, ouais, ça m'agace. Et lui aussi, sûrement même plus, ça l'agace.

            —          On va continuer comme ça ?

Il s'est caché sous la couette, mon portable que j'ai éteint puis déposé sur le bord du lit.

               —          Comment ça ?

Il s'est redressé, comme un peu plus tôt, il était pressé par ses mots, pressé par toutes ces idées qui passaient de manière peu discrète dans sa tête.

               —          Avec Hye-sun ? Tu vas continuer à la tromper avec moi ?

"Tromper"

Ça fait longtemps que je ne réfléchis plus trop quand je lui parle. Je le sais que je peux le blesser d'un simple et stupide mot, d'une tournure de phrase maladroite ou d'un silence. Mais je n'arrête pas pour autant de le faire.

              —        Faut que je vois comment faire, avec elle, avec mes parents et les siens aussi... Même au lycée, je sais pas, c'est compliqué...

              —        Humm...

Et quand je vois qu'il retourne sur son portable, loin d'être satisfait de ma réponse, je sais que j'ai peut-être employé les mauvais mots.

Mais je ne comprends pas ce qu'il veut que je lui dise de plus ? Des promesses que je ne sais même pas comment tenir ?

J'ai jamais voulu quelque chose autant que je veux être avec Jaemin. Être avec lui, officiellement et pas en secret. Ça me ronge de me rendre compte que c'est plus compliqué que prévue, mais,

Si Mark et Donghyuk ont réussi, pourquoi pas nous ?

Pourtant, tout est différent dans nos deux relations, Mark et Donghyuk se connaissent depuis tellement longtemps, leurs parents se côtoient, ils se connaissent mutuellement. Les parents de Jaemin, je ne les ai jamais rencontré et même lui, c'est compliqué avec eux. Mon père ne m'a jamais rien demandé de trop dans la vie, il m'a juste proposé un jour de rencontrer la famille à Hye-sun et je me suis senti obligé d'accepter. 

Il sera déçu, si du jour au lendemain, je change d'avis. Il sera encore plus déçu d'apprendre que son seul fils, unique fils, est attiré par un homme. Un homme qui vit difficilement, qui n'a jamais vécu facilement.

              —          Tu crois vraiment qu'on pourra être ensemble un jour ? Genre vraiment tous les deux, juste tous les deux ?

Ça me prend de cours, sa tête qu'il dépose sur mon épaule. Ce regard timide, apeuré qu'il me jette. Ce Jaemin là, qui passe d'un énervement factice à la chose la plus agréable présente sur Terre. C'est le Jaemin que je préfère, celui conscient d'être envahi par ses pensées mais qui ne se laisse guider que par ses émotions.

Et même s'il devait se mettre à pleurer, je l'accueillerais sans rechigner.

Je laisse ma main tomber dans ses cheveux, ils sont encore humides et pratiquement emmêlés.

            —           J'espère vraiment. Il faudrait juste qu'on ait nos diplômes et après... Après on avisera.

Il a ce regard de chaton apeuré quand il quitte son mur pour me regarder. Il a ce sourire moqueur, aussi, celui qui se moque de lui même.

                 —           Tu crois que je vais avoir mon diplôme ?

Sa voix, pourtant faible, résonne en boucle dans ma tête.

                —          Je pense que tu mets tout ton possible pour que ça soit le cas, tu crois pas ?

C'est à mon tour de sourire, un sourire léger qui le fait oublier le sien moqueur.

               —          Hmmm.

J'enchaîne presque, avec plus d'enthousiasme :

                —          T'aimerais travailler dans quoi si on est obligé de se démerder tout seul ? Genre juste pour payer un appart' le temps qu'on fasse nos études ?

Et ça se lit sur son visage à lui aussi, que l'idée bien que bancale ne lui déplaise pas.

                —          Je sais pas... Je pourrais demander à Jungwoo de m'aider à trouver quelque chose au bar où il est.

Il ricane, ça réchauffe la pièce. Son sourire qui se fige dans mes rétines, j'aime le voir heureux même si ce n'est que pour quelques instants.

               —           Moi j'aimerais bien bosser dans une grande surface, juste faire passer les articles sur le tapis, ça a pas l'air très dur et je pense que ça suffirait. Mais je sais même pas comment ça marche, comment on fait pour trouver un boulot.

Il s'est éloigné de mon épaules, dressé sur ses genoux pour affronter mon regard rieur de plus haut. Comme un enfant, ses yeux étaient devenus plus grands, plus lumineux.

                —           C'est vrai que tu ferais un caissier bien sexy, un t-shirt bien serré qui mettrait bien tes heures de sports en valeur...

Pour appuyer ses dires il a posé ses mains à même ma peau, sur ma poitrine comme si j'étais un bout de viande fraîche.

Et encore une fois, il passe du début à la fin de l'histoire, du coq à l'âne. Sa tête qu'il pose sur mon cœur qu'il a sans doute senti plus tôt sous sa main, les battements qu'il écoute comme une comptine. Puis il se recule, ma main qu'il attrape du bout de ses doigts et qu'il vient placer sur son torse, au niveau de son cœur là aussi.

Boum. Boum. Boum.

Ça tremble au-dessous de ma main, une mélodie agréable qui sonne en symétrie à la mienne. Il remonte son regard dans le mien, il n'est pas stressé d'affronter mon regard, mais ça le prend par surprise, l'intensité qui m'écrase lui et moi.

               —         Y'a des choses que t'aimerais essayer ?

Je le regarde avec franchise, un air sérieux mais plus rêveur que certain.

                —          Du genre sexuelle ouuuu ?

Offusqué, je dégage ma main d'entre les siennes. Et c'est ma réaction qui le fait rire comme un abrutis.

                —           Mais non ! Genre visiter un autre pays, un autre continent. Je sais pas moi, quelque chose qui fait normalement rêver.

"Rêver. On y est encore." Je sais que ce sont ses mots quand il m'entend parler.
 
               —          J'aimerais, surtout, dormir dans une chambre qui m'appartient et ne pas changer de maison tous les quatres matins.

Il le dit avec humour mais quelque part, il le prend au sérieux.

               —           Moi j'aimerais t'offrir une maison où tu te sentiras chez toi.

Cette fois-ci, c'est lui qui finit offusqué, ses yeux qu'il roule, et ma main qu'il laisse tomber d'entre la sienne.

              —        Putain mais qu'est-ce-que t'es niais...

               —          T'aimes pas ?

Je le colle à moi par sa taille. Des baisers que je dépose ça et là dans son cou.

               —           Si mais je fais juste une constatation...








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Hahaha profitez... Profitez... C'est bientôt la fin de  toute cette niaiserie


D'ailleurs c'est normal si le markhyuk il est juste évoqué rapidement c'est pcq pour eux tout se passera au présent

Avec beaucoup de pauses pcq j'arrivais pas à rester concentrée : je dirais 5h  d'écriture grosso modo
Ce qui est pas tant que ça pour 6k mots mdr



J'aime trop faire des chapitres longs. Je crois que ça fait chier certaines personnes quand les chapitres sont trop long mais moi j'aime trop

Plus t'as de mots et plus t'as de chapitre : plus t'as de contenu donc bcp de temps à passer avec des persos que tu découvres et que t'apprends à aimer avant de les quitter quand tu finis l'histoire !

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