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¹¹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎  𝙾𝚗𝚣𝚎

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¹⁹⁷⁹ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|








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NA JAEMIN

5 décembre







JE NE ME FAISAIS PAS FRAPPER par mon père. Je me faisais bousiller par ce sale con.

    —   Il peut pas mieux viser sérieux...

J'ai compris au bout d'un certain moment que mon père n'était pas la personne la plus intelligente que je côtoie.

C'est pas la première fois qu'il le fait comme ça. Qu'il le fait sans réfléchir. Car je me suis mis à penser qu'il fallait réfléchir, normalement, pour le faire.

S'il réfléchissait, ce genre d'erreur n'arriverait pas.

Si je réfléchissais non plus ça n'arriverait pas, mais je n'ai jamais su et n'ai jamais essayé de réfléchir comme une personne normal.

Deux de mes doigts sont imbibés dans une pâte beige à l'intérieur d'un pot. Maladroitement, j'essaye de ne pas faire d'énorme trous dans la solution, de seulement effleurer la pommade du bout de mes doigts.

Puis, quand j'estime en avoir assez dans la main, je laisse mon regard retourner sur le miroir qui me fait face.

Je suis dans la salle de bain, celle à côté de ma chambre, celle où mon père ne se risque pas souvent.

Monter des marches, c'est devenu trop compliqué pour son intelligence pas très aiguisée.

Mon t-shirt noir gît sur les petits carreaux de la salle, le radiateur est allumé donc j'ai pas trop froid pour le moment à être torse nu face à mon reflet.

Il y a quelques bleues qui décorent mon torse, ils sont plus verts que bleus pour la plupart mais ça reste quand même des putains d'ecchymoses.

Je me tourne légèrement sur le côté, essaye de ne pas trop faire pivoter mes côtes qui me font un mal de chien parce que mon père à trouver ça amusant que de me lâcher maladroitement contre un mur.

Le pire, c'est qu'il n'a même pas fait exprès cette fois là.

J'avais juste la tête ailleurs et l'angle du mur m'a accueilli mieux que quiconque sur cette Terre.

Je lui ai immédiatement dit que c'était évidemment pas possible entre nous.

Je sens en même temps que je vois à travers le miroir mon corps se tourner. Ça prend même pas une poignée de secondes avant qu'une tâche noirâtre grimace contre mon reflet, un peu plus bas que mon épaule. En plein milieu de mon biceps.

Ça picote légèrement quand la fraîcheur de ma peau vient répandre avec douceur de la  pommade sur la marque.

Ça me donne un frisson.

Je ne sais pas s'il est dû à la fraîcheur ou à la légère douleur qui dort encore un peu par ici.

J'ai juste envie de dormir.

Et ça, que j'ai autant sommeil, c'est vraiment rare.

Mais je me suis lentement rendu compte qu'en fermant les yeux, la nuit tombée, je n'entendais plus la télévision mitrailler les informations ou des émissions aux présentateurs stupides. Je n'entendais plus non plus mon père passer dans le couloir vers sa chambre et sa porte se fermer dans un claquement bruyant.

Et puis, quand je dors, je ne sors pas pour traîner je ne sais où dans Séoul. Quand je dors, mon père s'énerve moins.

Alors, soit, je dors.

Soit, je fais croire que je dors.

Je crois que ça rassure mon père quand j'suis dans ma chambre car il n'a aucune raison de s'énerver et que ça l'énerve (ironiquement) de s'énerver contre moi.

Dedans, j'ai aucune chance de coucher avec qui que ce soit.

Ramener quelqu'un de dehors chez moi, c'est trop bizarre. C'est beaucoup trop bizarre.

Ça voudrait dire montrer à mon père qu'il a raison. Montrer à ces gars là qui sont là que pour du sexe que j'ai un chez moi, que j'ai bien une maison même si je passe ma vie dehors ou dans la leur.

Donc,

Dans ma chambre, mon père ne rentre pas et personne d'autre n'y rentre.

Je dors dans ma chambre et mon père n'a pas de raison de me faire comprendre que j'ai oublié ce qu'il m'avait demandé de faire.

J'ai fermé le pot de pommade et l'ai rangé dans un tiroir de la salle de bain. Au milieu de dizaines d'autres produits.

Quand je referme le tiroir, les quelques récipients se cognent contre le bois du meuble ou contre eux même.

Ça fait un bruit satisfaisant, comme si tout n'était pas en ordre, que ça se mélange et que ça se cogne.

J'ai rapidement ramassé mon vêtement qui trainait au sol pour le revêtir avant d'enclencher le loquet de la pièce, d'y éteindre l'interrupteur et de rejoindre ma chambre.

Je sais, que de dos, quand je marche parfois, la manche de mon t-shirt se déplace et qu'il est facile d'y voir l'ombre d'un bleu.

Mon père n'est pas malin.

En empoignant comme un malade mon bras il n'a pas pensé qu'il y laisserait une trace.

Si j'suis heureux d'une chose, c'est que ce bleu ne prenne pas la forme de sa foutu main.

J'aurais eu l'air malin moi, si quelqu'un le voyait.

Ici, j'avais juste à ne rien dire ou à faire croire une maladresse si on me demandais.

Même si je sais.

Si je sais pertinemment que personne n'allait me demander.

Même pas lui.




























Jeno, c'est quelqu'un de bizarre.

Il a ce visage parfait du type d'un autre monde. Du type qui vit une vie sous les projecteurs alors qu'il aimerait juste éteindre toutes les lumières.

Qu'il est trop ébloui, trop agacé, trop admiré.

Alors qu'il aimerait juste être oublié.

Ça se voit à sa tête. Au timbre de sa voix qu'on n'entend juste jamais.

Je crois que ça se voit aussi à ses yeux.

Ça fait deux jours que je traîne avec eux.

Et ça fait deux jours qu'il ne me parle pas. Il ne parle pas beaucoup en fait. À personne

Mais il me regarde tout le temps.

Il regarde tout le monde très souvent en fait.

Il regarde tout ce qui l'entoure alors que dans sa tête ça doit être un gros foutoir comme ce tiroir dans la salle de bain qui fait du bruit quand je le ferme.

Il regarde tout quand il y a plein de gens autour de lui.

Mais quand il n'y a personne, Jeno parle encore moins mais il regarde carrément plus du tout.

Mes mains sont dans mes poches. Il fait froid dehors alors j'essaye de traîner sous le préau du lycée. Chenle est avec Renjun et Jisung pour bosser sur un travail au CDI alors que j'ai laissé Donghyuk et Mark finir de manger à la cafet'.

Jisung et Renjun.

Ils sont silencieux tous les deux. Jisung l'est plus surtout car il a été gêné quand j'étais apparu un beau matin au beau milieu de leur bande de potes.

Et pourtant, j'ai surtout parlé avec Jisung.

Il avait plus l'air intéressé par moi que tous les autres.

Je sais pas pourquoi d'ailleurs.

Il me regardait juste avec des gros yeux de quelqu'un qui rencontre une célébrité.

Je n'en étais pas une.

Ça au moins c'est quelque chose de certain.

J'essaye de marcher lentement pour ne pas réveiller les quelques étudiants qui travaillent sur des bancs sous le préau. Pour ne pas montrer à Jeno qu'actuellement, j'existe.

Il a les yeux fermé sur un banc avec sa doudoune grise qui lui donne vingt kilos de plus.

Ses oreilles sont bouchées par des écouteurs dont les fils coulent de son torse jusqu'à son portable éteint sur ses cuisses.

Ici encore plus que n'importe quand, même s'il est avachis sur ce stupide banc et que ses mèches brunes tombent sur son visage fermé, Jeno est plus chimérique que n'importe qui.

J'ai compris pourquoi les gens l'aimaient bien, ne parlaient jamais de lui même si lui restait beaucoup trop souvent stoïque, c'est parce qu'il est utopique.

Son corps l'est, je ne sais pas si à l'intérieur c'est pareil par contre.

Encore faudrait-il qu'il se mette à parler en ma présence.

Pourtant, je sais qu'il parle, je sais qu'il n'est pas muet car quand les profs lui demandent quelque chose en classe, il répond toujours dans l'immédiat.

Et même avec ses amis, il n'a aucun problème.

C'est juste avec moi.

Jeno n'a pas bougé d'un millimètre alors que je m'installe rapidement sur le même banc que lui, un de ses écouteurs que je tire par le fil.

J'ai regardé son visage à quelques trentaine de centimètres du mien.

Je ne sais pas si c'est le mouvement que j'ai entraîné en m'asseyant à côté de lui ou si c'est cet écouteur que je tiens actuellement entre mes doigts qui lui a redonné un aspect du monde extérieur.

Les gens parlaient tout autour de nous. Le vent soufflait lentement comme pendant un mois banal d'hiver.

De son calme olympien, Jeno s'est juste tourné vers moi, ses yeux que je devinais quand même être surpris, en ma direction.

Je lui ai lancé un sourire qu'il ne m'a pas immédiatement rendu.

J'ai pas attendu dix minutes pour glisser l'oreillette dans mon oreille.

J'entendais, d'un côté de mon visage ( le même que Jeno regardait actuellement) l'ambiance de la cours qui criait qu'on était en pause. Et de l'autre, le son que Jeno écoutait aussi.

Je ne connaissais pas ce son mais je sens que j'allais bien l'aimer.

Je me suis retourné pour la millième fois en sa direction, il me regardait si intensément que j'avais l'impression de fondre derrière son passage.

Jeno, il regardait tout le monde comme ça.

C'est pour ça qu'il était quelqu'un d'utopique.

C'est quand il a brutalement détourné ses deux billes noires de mon visage que j'ai essayé de parler de manière contenancé.

Alors que j'avais juste l'impression de mourir d'une manière encore jamais expérimentée.

    —   T'as pas des goûts éclatés comme je l'aurais cru...

J'ai ricanné à la fin, Jeno s'est suffit à me regarder.

J'ai vu ses lèvres bouger avec minutie, je jure que j'ai vu ses lèvres faire un mouvement comme s'il allait dire quelque chose.

Il allait répondre.

Je jure que cette tombe qu'est Jeno allait répondre si sa meuf ne s'était pas pointée en face de nous.

Et putain je comprend même pas pourquoi j'ai été déçu de me rendre compte qu'il n'allait finalement pas le faire.

Sa copine s'est installé à sa gauche alors qu'elle nous souriait à tous les deux gentiment, j'ai rendu l'écouteur à son mec.

    —   Ça va ?

Sa voix était douce à elle. Ça allait avec perfection à son visage parfait de meuf parfaite au corps parfait.

Elle s'adressait à Jeno d'un murmure qu'elle a dirigé vers son épaule.

Moi j'étais à côté mais j'étais juste une décoration visiblement.

    —   Ouais et toi ?

Il avait parlé.

Mais vraiment, c'était différent.

C'était comme en classe, comme avec ses amis.

Rien de bien pétillent. Jeno n'est pas quelqu'un de pétillent, ça, j'ai bien remarqué.

Je me suis décalé d'eux deux, du coin de l'œil je voyais que Hye-sun ( la copine à Jeno ) essayait de câliner con copain.

J'avais la sensation d'être en trop sur ce banc.

Ça me faisait rire.

Comme cette vision là qui se présentait à moi.

Donghyuk qui marchait joyeusement en simple uniforme alors qu'il fait assez froid pour re-geler la banquise.

Mark était derrière lui.

Ça n'a pris que quelques secondes pour que je sente Donghyuk s'installer sur moi, de tout son poids et il pesait pas deux ou trois kilos.

Un rire s'est barré de ses lèvres et des miennes aussi. Même si je sentais quelques endroit de mon corps me tirailler.

Je précise que Donghyuk ne m'a jamais prévenu qu'il allait s'assoir sur moi.

S'il avait prévenu, je jure que j'aurais refusé en vu du regard noir que mark m'a adressé par la suite.

Je sais pas si c'est parce que c'est son meilleur ami ou pour une toute autre raison farfelue mais, il n'est pas très discret.













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Le comeback de TXT ? 😭 incroyable, ils sont incroyables izifjzoa

Petite préférence pour Dreamer et DeapDown !!!

Passez une bonne journée/ soirée !!!!

Prochain chapitre du pdv de Mark :)

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