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⁹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙽𝚎𝚞𝚏

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¹⁶¹⁸ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|










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ATSUMU ÉTAIT LÀ, le visage paniqué, pressé par le temps et par les circonstances. Il regarde autour de lui, prétextant chercher une solution, qu'importe était-elle, il en avait besoin. Sa chemise glisse le long de son buste, il l'enfile rapidement et avec quelques difficultés. Les boutons de son uniforme se rencontrent automatiquement bien que ce soit maladroitement. Il a toujours eu cette habitude de commencer par clore sa chemise par le haut, à laisser ses doigts glisser plusieurs fois sur le bouton, se reprendre à deux fois avant de réussir à fermer correctement l'ouverture.

Ce n'était pas dans ses habitudes de sortir en dernier du gymnase, d'avoir la responsabilité de fermer les vestiaires et les locaux. Ce jour-là, c'était différent, Kita était absent et donner les responsabilités à Atsumu semblait être une bonne idée. Laisser les obligations à quelqu'un d'autre que soi-même n'était pas une mauvaise idée entre autres, sauf quand cette personne était le faux blond et, que trouver la bonne clé ou bien trouver les clés tout court, était un supplice pour sa personne.

Dans un premier temps, il avait laissé tomber les clés dans la poche de son survêtement, les enfouissant dans son sac de sport avec ce dernier. Il s'était pointé devant la porte du gymnase, les mains cramponnées sur les sangles de son sac et les pensées ailleurs. La porte fermée, il avait fait défiler ses actions précédentes dans sa mémoire avant de comprendre, de se rappeler plus précisément, qu'il n'avait pas perdu les clés mais les avait simplement rangées. Atsumu avait perdu pas mal de temps sur ce désagrément idiot. C'est peut être même simplement à cause de ça qu'il avait fini par courir jusqu'à son lycée, les cheveux désordonnés et le visage habité d'un rose vif.

Ce n'était pas la journée la plus chaude, il ressentait pourtant tout comme.

Atsumu avait ralenti à la vue du portail, par chance il était encore ouvert -presque fermée pourtant. Il n'était plus à un retard près, mais cette fois-ci il était plutôt agacé si l'on mettait de côté son aspect enjoué et enthousiaste.

Il tilta au regard de l'agent d'entretien, les cheveux grisonnant et quelques rides creusées sur son visage fatigué. Le vieil homme bougonna, il ne connaissait pas tous les élèves, en réalité il n'en connaissait pas un seul et pourtant, il semblait bien concerné à la vue du faux blond. Si atsumu était plus ou moins habitué à être en retard, le cinquantenaire avait l'habitude de le voir se presser devant l'établissement.

         —      Bonne journée !

Il n'avait fait que s'enfoncer dans les reproches du regard critique de l'homme. Peut être qu'il aurait dû se taire, ce fut bien la première fois qu'il se faisait cette remarque. 

Il avait continué sa marche, un peu moins rapidement et plus concentré sur l'image qu'il rendait aux gens qui l'entouraient. Car bien qu'il semblait le seul retardataire, Atsumu n'était pas le seul occupant de la grande cour. Et si quelqu'un devait le voir se ridiculiser ainsi, il préférerait autant que ça ne soit pas au lycée.

Les minutes suivantes, il parcourait déjà les couloirs du bâtiment où il avait cours. Et, c'est ainsi qu'il arrivait face à sa salle, le poing tendu vers le bois de la porte. Sans plus de cérémonie, Atsumu se manifestait de quelques petits coups brut.

Lorsqu'il entend l'autorisation de pénétrer le cours, il visite la salle du regard, se perd quelque part dans un coin de la pièce. Quand il se rend compte que cette situation ne le rend pas vraiment confiant, son faciès se cambre et il finit par cacher sa gêne en fixant le sol décidé.

Atsumu quitte le devant du tableau pour se rendre vers l'arrière accompagné de pas calme, peu serein. Il s'est pris un regard exaspéré de l'instituteur, rien de bien alarmant. De toute manière, ce jour-là, le faux blond était bien trop heureux pour noter ces quelques difficultés rencontrées.

Se frayer un chemin à travers tous ces corps munit d'un repas n'avait pas été synonymes de faciliter. Entre ces gens qui gloussaient à la moindre remarque et ces adolescents qui se nourrissaient pour quatre, ça n'avait pas été aisé de se repérer dans le grand bâtiment.

Atsumu traînait des pieds derrière ses trois amis, semblait il toujours vexé par sa mission foireuse du matin même. Il n'avait pas trouvé plus ridicule que d'en vouloir à ses coéquipiers, au lieu de se questionner lui-même sur son incompétence. Il aimait bien agir de cette manière de toute façon, être un enfant capricieux.

Alors il cherche une raison pour fuir leur compagnie, continuer à bouder l'heure durant. Et puis, peut être que ce soir il retrouvera un semblant de rationalité, il n'en voudra plus à personne

Et c'est dans ces moments-là, qu'il se remercie d'observer ce qui l'entoure, ou juste Sakusa.

Même si Atsumu sait qu'il va déranger, il ne se gêne pas pour commencer à se déplacer. Il a quand même tenu à sourire à son groupe d'amis.

         —      J'vais manger avec un ami.

Il le disait d'une telle aisance qu'Osamu s'était surpris à se tourner vers son jumeau, concerné par sa situation. Atsumu n'avait su comprendre cet air intéressé, il l'avait simplement rangé du côté de la surprise.

C'est donc avec une conviction mal dissimulée qu'il s'était approché de la terre promise, de cette table mise de côté occupée par le noiraud.

Par Sakusa.

Cette révélation le pousse à réagir. Il soupire mais se force tout de même à garder un semblant de sourire confiant.

Finalement, atsumu n'a pas gardé sa volonté bien longtemps. Et c'est amusant, c'est amusant car il s'en rend compte trop tard.

         —      Je peux ?

Sans trop avoir à patienter, Kiyoomi s'était déjà manifesté d'un hochement de tête.

Atsumu s'était alors assis, respectant tout de même une légère distance. Même si Sakusa ne lui avait pas fait la demande directement, il savait que c'était préférable pour le germaphobe.

Sakusa avait repris ses couverts afin de reprendre le cours de son repas, Atsumu en fit de même, peut-être un peu plus réservé que son vis-à-vis. S'il devait marquer quelque chose dans son esprit de ce midi, c'était bien la vue du visage du noiraud sans barrière de protection. C'était pas la première fois qu'il le voyait sous cette angle là, mais pour la première fois, il se sentait étrangé à cette vision, de trop par rapport à ce que Sakusa conviait dans son intimité, de son cercle privilégié.

Lui qui était souvent vu comme un enfant insouciant, c'était bien la première fois qu'il surveillait tous ses agissements. Pas par peur de le contrarier mais plus par respect. S'il voyait un de ses postillons s'envoler jusqu'au visage découvert du plus grand, Atsumu s'en voudrait à tout jamais.

Alors, il préférait ne pas y penser. Si Kiyoomi l'avait invité à s'asseoir -ou plutôt, lui avait accordé une place- c'est qu'il ne devait pas être aussi réticent à la présence du faux blond.

         —      Tu reprends avec quoi ?

Il s'étouffa un peu, du moins trop pour si peu. Sakusa portait déjà son masque, atsumu n'avait pas encore ouvert son repas que le noiraud avait rangé le sien. Peut être qu'il mangeait vite, peut être qu'il n'était pas à l'aise.

         —      Maths, quatre heures en ressenti mais qu'une en réalité. C'est déjà trop pour mon cerveau trop peu développé.

Son masque s'était plié légèrement.

         —      Pareil, avec un ressenti moins ennuyant.

Atsumu renchérit aussitôt, il ne s'est jamais senti aussi léger. Parler avec Sakusa était un exploit, alors lui parlait aussi naturellement avait quelque chose d'encore plus plaisant.

         —      Tu vas me dire que t'es en kiff sur les maths !? Cette matière démoniaque !

Il rit, c'était plus un souffle amusé qu'une quelconque autre réaction, mais Atsumu l'interprète comme tel.

         —       J'me débrouille pas mal on va dire, et je sais combien font sept fois quatre.

         —      Dit que je sais pas aussi.

Il renchérit, aussitôt :

         —      Tu ne sais pas.

Atsumu sembla aussitôt frustré, bien que ça ne soit que pour de faux. Le faux blond déposa ses couverts contre son sandwich entamé, il positionna ses doigts stratégiquement devant son visage. Puis après quelques mouvements inutiles à faire danser ses doigts du bout de sa paume, il vint à l'évidence que sept fois quatre faisait vingt-huit.

          —             Vingt-huit ! 

Il clama, fier de lui même s'il n'était pas réellement sûr de son résultat.

Sakusa doubla son sourire, ses yeux se plissèrent légèrement et ses joues s'étaient relevées.

Peut être qu'avant ça, Atsumu mentait sans le savoir. Si, aujourd'hui on lui demandait depuis quand il était amoureux de Kiyoomi, il aurait répondu sans réfléchir "depuis pas si longtemps".





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2022: Bonjour ! Bonsoir !

Alors euh... j'suis en vacances ( youpi )

J'ai vraiment galéré sévère à écrire ce chapitre. Sûrement car j'ai pas pris de plaisir à l'écrire lol mais faut bien finir l'histoire ! 👌
Dans deux chapitres je l'aurais fini et je pourrais la laisser bien loin de ma tête. 😂

Il est court ... je sais. 💀
Je suis en train de l'écrire depuis 13h30, il est 16h15 🥳 ... le décès...

Dans chacune de mes histoires j'me sens obligé de critiquer les maths alors que c'est clairement ma matière préférée mdrrr mais j'vois bien atsumu galérer à comprendre, même Pythagore j'suis sûre il sait pas faire

Bon courage à ceux qui passent le brevet !
Bon courage à ceux qui passent l'épreuve de français et à ceux qui passent celle de philo ou l'oral. 🤓👌

J'repars écrire ( histoire de finir lol 💀 )
Un p'tit date SakuAtsu, j'refuse pas ! Même si j'sais même pas comment ça va se passer mdr ( j'me répète peut être... mais... le décès 💀 )

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