⁶ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚂𝚒𝚡
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²⁰⁰⁰ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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AGIR N'EST PAS QUELQUE CHOSE DE SIMPLE, ce n'est pas logique non plus. Peut être est-ce endurant, stressant et agaçant ? Ça se fait autant sur un coup de tête que d'une manière réfléchie. Même si parfois la réflexion est l'une des meilleures solutions, le regret peut vite l'accabler.

Il laissa son doigt glisser sur la plaque en verre, trouvait-il seulement un but à ce qu'il faisait ? Peut être bien pour dépasser l'ennui et l'agacement. Ne pas rester bloqué sur ce qu'il n'avait pas fait mais avancer droit vers ce qu'il fera. C'était si facile à penser ou à imaginer. Ça semblait si éprouvant de passer le cap, il respirait bruyamment, ressassant ses dernières idées, sa dernière volonté qui était bien erronée. Quoi qu'il arrive, qu'importe ce qu'il voulait. Atsumu n'aurait pas réagi. Il peut prétendre être courageux pour de nombreuses choses, lorsque celles-ci le dépassent, il n'est rien de plus qu'une adolescente en extase. Un chien terrifié sachant ce qu'il veut mais pas comment l'atteindre.

Oui, Atsumu ne savait pas quoi faire.

Même s'il savait comment faire, son incompétence face à Sakusa le rattrapait bien vite. Il était inutile de perfectionner son approche s'il perdait tous ses moyens lorsque l'heure arrivait. Quoi qu'il en était, le faux blond ne partait pas avec une malchance immense. Bien qu'il n'ait encore moins d'avantages sous les yeux. Il part de rien et de tout en même temps. Par rapport à d'autres, atsumu semble bien avancé. Kyoomi lui a adressé la parole sans montrer un comportement stipulant un quelconque dégoût. C'était déjà bien, il l'espérait.

         —      'Tsumu !

Il vit face à lui un projectile, d'où sortait-il ? Aucune idée, la seule chose qu'il savait. C'est que celui-ci se dirigeait droit vers son visage. Atsumu se réveilla de sa rêverie, il se décala de justesse. Le ballon chuta à quelques mètres de sa personne. Il soupira, soit c'était un coup foireux d'Osamu pour le réveiller, soit ce n'était vraiment pas fait exprès. Il pencha plus pour la première option lorsqu'il vit Suna rigoler à travers son portable, et, à quelques mètres de lui, son frère jumeau hilare.

         —      Va te faire foutre Osamu !

Atsumu grimaça, les yeux plissés en direction de son agresseur. Par automatisme -et non par crainte, le gris recula de quelques pas, un sourire immense scotché à sa figure. Le faux blond se mit alors à le dévisager d'un regard furieux. Suna recula alors, histoire d'obtenir un meilleur angle pour sa vidéo. Le cadet miya s'était préparé, apte à se jeter sur son frère. Mais il se stoppa quand la porte s'ouvrit en grand dans un grincement insupportable. Tous les joueurs d'Inarizaki se détournaient du spectacle des jumeaux afin de faire face au coach.

Tous se turent et un silence s'imposa. Atsumu rangea le portable qu'il tenait dans ses mains.

          —      J'espère que le jour du match vous ne ferez pas ce genre de gamineries.

Ce même homme qui venait de s'annoncer retint discrètement un sourire moqueur.

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Les ballons fusaient dans toutes les directions, jonchant le sol d'une chute brutale. Ils s'entraînaient au service, quelques autres aux réceptions. La plupart des joueurs n'apprécient pas vraiment les services, se voir progresser est toujours satisfaisant et encourageant mais lorsque la plupart des ballons finissent à l'extérieur du terrain, c'est éreintant.

Peut être qu'il n'était pas absorbé par le volley ce soir-là, qu'il se laissait déconcentrer par ce qui l'entourait. Par tout ce qui l'entourait. Quelques filles idiotes qui venaient observer les entraînements, non pas les matchs, les entraînements. Il n'y a aucun enjeu, personne ne subit la peur constante de perdre face à ses adversaires. Juste des services, des réceptions. Des actions qu'ils devaient embellir selon leur coach.

Alors, pourquoi restaient-elles ici, sur les gradins, à observer les joueurs se dandiner sur le terrain. Atsumu ratant la plupart de ses actions qui plus est. C'était gênant mais tout aussi plaisant. Le faux blond était partagé entre le déshonneur de rater et l'honneur d'être observé. Car oui, selon lui, ici, ils n'ont que lui à regarder. Ce qui n'est pas si faux lorsqu'on aperçoit l'attention qu'elles lui portent sans aucune prétention. Alors, sans doute est ce de leur faute s'il rate ses services à la pelle. Il avait besoin d'une excuse et s'en était trouvé une. Et, dans un soupir se voulant déterminé, Atsumu rata un énième service.

         —      Sérieux mec, t'es devenue aveugle ?

Son frère demanda sous un regard noir de la part du faux blond. Atsumu eut un rictus amer, quelque chose de désagréable qui permettait de prouver à Osamu avoir raison. À défaut d'être devenu aveugle lors de ses actions, il était et restera toujours un tireur d'élite lorsque ça concernait son frère. Et ce fut le cas, sans trop de difficulté qu'il écrasa son ballon dans l'abdomen du grisé. Un sourire sournois décora aussitôt ses lèvres.

Bien vite, il déchanta.

Kita le dévisageait d'un air indifférent, pas moqueur, pas jugeur juste indifféremment vide. Presque, lui donnait il de la pitié, tout ça pour dire qu'Atsumu s'était retrouvé bien stupide d'être accablé par ce regard -on ne sait quoi, de leur capitaine. Kita pouvait autant être son ange gardien que celui qui le remettait à l'ordre. Suna se risque à lui murmurer :

         —      Heureusement que ton Sakusa n'est pas là pour voir ton égo s'envoler.

•

Son souffle s'étouffa dans la pièce, se mélangeant à ses homologues. Dans le gymnase, il fait toujours assez chaud. Entre les efforts physiques qui y sont accumulés et la température qui ne fait qu'y augmenter. Une différence assez grande avec le climat extérieur. Étrangement, ce jour-là il s'était mit à pleuvoir plus tôt que la météo l'avait prévu. Ce n'était pas si rare, mais personne dans leur équipe n'avait le mérite d'être prévoyant. Même kita n'avait pas soupçonné cette possibilité, il s'en était prestement voulu. Déclarant au coach qu'achever le cours ici n'était pas une mauvaise idée. En tant qu'ange gardien, il ne souhaitait pas rendre malade ses coéquipiers. Le vieil homme avait accepté. Ils pourraient toujours rattraper ce cours ci un autre jour.

Atsumu ne savait pas trop si c'était une bonne nouvelle pour lui, sans doute que non. Il finit par rester sur son portable jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Et ça ne l'amusait pas de s'ennuyer.

Il soupira.

Et puis, ne pas s'entraîner revenait à fuir la perfection -bien qu'il n'aime toujours pas rater des services. Il avait certes foi en leur équipe, mais il ne nageait pas dans des rêves illusoires. En face d'eux, c'était Itachiyama. Même si ce n'était qu'un match amical, franchement perdre ne lui donnait que rarement un sourire resplendissant.

         —      Dépêches-toi 'Tsumu. On va rentrer avant qu'il ne pleuve trop.

Aussitôt dit, le faux blond pressa le pas plongé dans une mine ennuyée.

         —      Rin rentre avec nous.

Ce fut un sourire espiègle qu'il lui adressa. Même si Osamu ne lui avait pas dit, il savait que ce n'était pas de simple sensation amicale qui se dégageait de ces deux là. À défaut d'avoir été blessé par le silence qu'ils lui donnaient, atsumu s'était senti amusé. «Que maintenant ?» s'était il dit. Il le pense toujours malgré tout. Et puis, pouvoir se moquer de leur relation sans détour est beaucoup plus plaisant qu'avant, lorsqu'ils n'étaient pas ensemble et aveugle.

La seule chose qui l'agace, sûrement à cause de son égo, c'est qu'Osamu s'était trouvé quelqu'un bien avant lui. Alors que lui, qu'Atsumu, était obnubilé par le grand ténébreux depuis plus de temps qu'il ne le voudrait. Mais abandonner n'était pas dans ses plans, pas maintenant, pas après tout ce temps.

          —      On ne t'attend pas si tu ne te grouilles pas, Ratsumu.

Outré, Atsumu grimaça à l'appellation mais prit tout de même le temps de les rattraper à l'extérieur du gymnase. Il salua posément les derniers retardataires qui stagnaient dans le gymnase. Sûrement s'occupaient-ils de faire sortir les supporters des gradins.

Il avança, son sac posé sur le dos et un pull sur la tête en guise de parapluie. Habituellement il n'était pas très crédible, là c'était pire. Même Suna qui se trimballait son sac sur la tête avait toujours un plus grand charisme, peut-être car il tenait la main du grisé. Atsumu retint un rictus, pourquoi les trouvaient-il mignon d'ailleurs ? Se convaincant d'être devenu fou, il mimait d'avoir des nausées. Non sans un regard critique de son frère jumeau.

         —      J't'avais dit que j'ai parlé à Sakusa ?

Il s'intéressa bien vite à la conversation. Car non, Suna ne lui avait pas dit. Il se plongea dans un visage outragé avant de le dévisager non sans excès.

         —      Tu as parlé à Sakusa !

         —      Oui Atsumu, j'ai parlé à Sakusa.

Il grimaça légèrement, c'est honteux et malsain de jalouser quelqu'un sans raison. Sauf que là, Atsumu trouvait de bonnes raisons pour le faire.

         —     Ne fais pas le gamin.

S'ajouta Osamu tout en lâchant momentanément la main de Suna, replaçant minutieusement sa capuche.

         —      Il voulait te remercier pour l'autre soir et s'excuser d'avoir parlé méchamment.

De ne pas avoir parler du tout, voulait-il dire.

Atsumu ne lui en voulait pas vraiment, peut-être est-ce lui qui aurait dû être plus attachant, plus abordable et sympathique. Pourtant, il semblait qu'Atsumu l'avait été. Il s'était annoncé calmement pensant n'avoir fait aucune réel faute avec le noiraud. S'était il trompé ? Sa voix était trop dure, pas assez posée. Son comportement trop intrusif pas assez distant. Quoi qu'il en était, il ne lui en voulait pas. Même s'il aurait désiré s'en éloigner avec cette excuse, il n'en aurait rien été. Déjà, s'éloigner était bien trop compliqué, Atsumu et Sakusa n'étant que deux individus au bord d'une route dont la rencontre n'est due qu'au hasard. Mais surtout, ses sentiments lui dictait de faire tout le contraire. Lui criant qu'il avait bien une chance. Même si infime, bien existante.

         —      Oh ça ! C'est déjà oublié.

Osamu le dévisagea d'un regard accusateur. Était-ce le temps qu'il avait pris à répondre qui l'avait mis dans l'incompréhension ou son désir personnel de croire que Kyoomi n'est en rien une bonne personne, en tout cas, pour son frère.

         —      Il t'a parlé sur les réseaux alors !? Il n'est quand même pas venu te le dire en face à face ?

Suna soupira, il n'était pas habitué à tout cet enthousiasme. C'était étrangement le cas d'ailleurs. Lui qui vivait de la fougue des deux jumeaux, le penser était étonnant.

         —      Insta.

          —     Heinn !

Osamu ne put retenir un rire moqueur.

        —      Insta.

Son copain avait répété.

         —      Sérieusement !?

        —      Oui.

Son visage désarçonné laissa ses iris rencontrer le sol décoré de gouttes de pluie.

         —      T'auras cas lui dire de rien en face.

Osamu ricana à cette phrase. Suna l'avait dit comme ça, ironisant sur la situation. Sakusa ne comprendrait pas grand-chose, si le faux blond se pointait face à lui pour lui dire simplement «de rien». Ce serait juste étrange venant de lui. Surtout si le faux blond se laissait envahir par une couche de rose dès qu'il approcherait le périmètre de sécurité de Kyoomi.

Mais en réalité, ce n'était pas une si mauvaise idée.

XX/XX/20XX

𝐴𝑡𝑠𝑢𝑚𝑢 𝑀𝑖𝑦𝑎

J'commence de plus en plus à croire que je deviens fou. Sérieusement...

Je me suis décidé à venir te voir ! J'espère ne pas me prendre un immense stop d'ailleurs.

Après, j'crois que Suna avait fait cette proposition en rigolant... mais si ça me donne une raison pour venir te voir. Je ne dis pas non.

𝑆𝑎𝑘𝑢𝑠𝑎 𝐾𝑦𝑜𝑚𝑖

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2022: Hey, hey, hey !

Tout d'abord, excusez-moi pour mon absence, juste gigantesque !

J'avais dit que le prochain chapitre arriverait avant Noël... haha haha ha.

Breffffff.

J'ai repris chacune de mes histoires Haikyuu une à une afin de les finir et j'arrive enfin à celle-ci. La dernière, celle que je préférai écrire avant. Et je pense que c'est toujours le cas étant donné que je viens de finir ce chapitre avec presque deux mille mots. XDD

J'espère que l'histoire vous plaira toujours et que mon absence n'aura pas été extrêmement dérangeante pour la comprendre. Mdr.

Bon... après ça tombe mal car je recommence cette ff le jour juste avant la fin des vacances. Trop drôle ! Haha. Mais ce qui est sûr, c'est que dès que j'aurais le temps d'écrire ce sera pour cette histoire !

Bonne journée / après-midi / soirée / nuit !

( Je ne compte pas faire de note de fin aussi longue à chaque fois, rassurez vous ! )