¹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚄𝚗
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²⁰²¹
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²⁰⁵⁶ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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SES DOIGTS GLISSAIENT AVEC LÉGÈRETÉ sur le bout de papier. Ondulant, tordant, froissant ou pliant cette feuille de teinte basiquement claire. Il gribouille du bout des doigts, suivant la courbe élégante de ses mains fines. Elles ne décidaient pas pour lui -loin de lui cette idée poétique- il réfléchissait puis retranscrivaient. Ses pensées -tordues, mélangées, chaotiques, enfantines ou même idiotes- il les faisaient figurer sur le papier. Avant d'achever son écrit, il griffonna le long de la feuille un mot court, sans signification seule mais qui prend tout son sens avec le cœur et les réflexions. Composé de six lettres brève, il ne fallait savoir de ce mot que ces quelques informations. Cela suffisait à Atsumu pour rendre son écrit spécial.

Il plissa doucement ses paupières jusqu'à tomber dans les abysses de l'obscurité. Il ne voyait plus rien, seulement du noir, parfois d'autre couleur lorsqu'il y mettait de la force, mais le noir y restait dominant. Son souffle se proclama au centre de la pièce des plus silencieuses. Un sourire s'étira avec force et entrain au creux de ses lèvres rosé et douloureusement sèche. Irrité par cette sensation aride, il vint entraîner avec délicatesse son organe charnu jusqu'à celle- ci. Les humidifiant avec difficulté et paisiblement. Son sourire toujours visible, il le dissipa en un moindre instant.

S'entrouvrant lentement, il retrouva la vision, faisant disparaître toute source obscure. Il se releva de sa position, loin d'être confortable -plié au sol jambe entrecroisées- pour se retrouver sur ses deux pieds. Son corps s'étira de lui-même, épuisé il se mit à échapper un soupir vache. Il attrapa avec délicatesse le bout de papier, le plia quelques fois avant de l'entreposer au centre d'une boîte métallique. Un bruit l'interpella -du moins l'intrigua-, une voix s'en dégageait en premier lieu. Qui était-ce ? Il le savait avant même de se retourner. Il le savait sans même le regarder. Il n'était alors pas surpris, lorsqu'il s'annonça d'un ton monotone.

          —          Tsumu, on sort avec Rin.

Le dénommé Tsumu s'était retourné d'une traite, se retrouvant face à son frère jumeau. Lui le regardait, tout sourire, prêt à le charrier sur sa coiffure du jour où simplement sur sa figure. Trop si ou pas assez comme ça, des disputes d'enfant. Atsumu aurait été prêt à renchérir sur l'insulte sarcastique de son frère. Cela aurait duré quelques temps avant que le gris se décide enfin à quitter la maison pour faire ce qu'il venait d'annoncer. Mais cela ne se passa pas ainsi, car le 'on' tenait en compte le faux blond. Et cela, c'était Suna qui allait leur faire remarquer.

         —          T'es prêt pour sortir Atsumu ?

Il souriait avant de provoquer Osamu d'un regard moqueur qu'il comprit dans l'immédiat. Le gris se figea sur l'encadrure de la porte, il n'en revenait pas ses oreilles, lançant un regard noir a son frère il se tourna vers Suna un regard dépité sur la figure.

         —         Mais, Tsumu devait rester là ! Je le prenais pas en compte moi.

Osamu fit la moue et se mit à pleurnicher faussement. Il ne voulait pas partager Suna avec le blond, d'autant plus avec son jumeau. Même si ils étaient pas prêt d'être ensemble tous deux, Osamu considérait déjà Suna comme sa propriété.

         —          Bien sûr Suna ! J'arrive de suite.

Fit il enjoué.

Ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait rendre son frère si jaloux et fou de rage et il en prenait un malin plaisir.

         —         Mais Suna ! J'voulais pas me le coltiner.

         —          Fait pas le gamin, Sam.

Le gris mima l'aberration, d'un genre obstiné il fit la mou au profit d'un sourire resplendissant de son frère jumeau. Vainqueur, Atsumu tira la langue à son frère. Suna le remarqua mais n'en prit pas cas. Ces deux idiots le faisaient bien rire après tout.

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         —         Tu sais très bien que j'aime pas les araignées !

Le blond était à la limite du hurlement, un cri qui aurait été très peu viril mais très communicatif. Suna esquissa un léger sourire amusé mais ne bougea pas pour autant. Quoi qu'il se passerait, le brun était décidé à rester installé sur ce banc a finir sa partie lancé précédemment. Loin de lui l'idée de regarder ce que réalisaient ses deux idiots d'ami, il gardait le regard braqué sur son portable.

         —         Pose la ! Pose la !

Atsumu reculait au fur et à mesure que son jumeau s'avançait en sa direction. Frileux, il dévisageait la figure tordue de rire du gris. Offusqué et terrorisé, il se débattait du mieux qu'il pouvait. Il agitait avec entrain ses deux grands bras ballants. Sans s'arrêter, Osamu gloussait à la moindre remarque ou geste que réalisait son frère. Tordu de rire, il laissait s'échapper divers sons étranges de ses lèvres mouvant en fonction de ses éclats de rire.

         —          Osamu. __

Le gris s'arrêta net à cette prise de parole docile et neutre.

         —         __ laisse Atsumu avant que l'un de vous deux se retrouve à terre.

Son ton froid fit stopper les gamineries du plus -rarement- idiot des deux frères. Sans pour autant arrêter de s'esclaffer, Osamu déposa la minuscule bestiole sur le sol. Permettant à son frère peureux de soulager ses craintes.

         —          Sale con !

Avait lancé exaspéré le faux blond avant de se jeter au coup du gris feintant l'étranglement. Il ne fallait pas être aveugle pour remarquer qu'Atsumu était loin de porter dans son cœur les araignées et tout autre petite bête d'ailleurs. Qui les aimerait ! Elles sont répugnantes avec leur corps tous plus différents les un que les autres.

Osamu sourit alors d'un léger mouvement de la bouche, un sourire franc et sans détour.

Les deux jeunes garçons se calmèrent finalement les minutes suivantes. Laissant s'étaler entre les trois amis un blanc des plus silencieux. L'un s'amusait sur son portable, a pianoter ici et là, qu'importe l'endroit tant qu'il était capable de lui faire remporter une partie. Il perdait le plus souvent, c'était assez drôle pour les deux jumeaux de le voir s'énerver contre son cellulaire. Il n'était pas un grand frileux des jeux vidéo après tout, il appréciait y jouer de temps à autre. Le second garçon se perdait dans ses contacts puis lorsqu'il jugea bon de cliquer sur l'un d'entre eux, il entamait une conversation comme une autre. C'est qu'il s'emmerde quand son frère ou Suna ne lui procure pas d'attention. Puis nous avions le dernier, Atsumu. Il n'était pas sur son portable comme ses deux autres camarades, lui il était pensif. Ne cherchant pas de rapprochement avec l'électronique, il avait pris soin de ranger avec précaution son appareil dans la poche avant de sa veste. Il ne risquait pas de chuter de cette manière.

Maintenant loin de toute diversion, a quoi pouvait bien penser Atsumu ? Il n'était pas rêveur, pas tant que ça du moins, il préfère ne pas s'imaginer ce qui ne pourrait se réaliser. Il avait peur d'être déçu ou même de se décevoir lui-même à s'imaginer une quelconque chose. Cela dit, il aurait aimé se refaire sa vie comme l'on se fait des films. Il apprécierait se créer lui puis construire une vie qui lui siérait à merveille, une vie qui regroupe chacun de ses désirs. C'était impossible, il le savait alors il se contentait de penser.

Osamu grogna d'insatisfaction, ce qui attira l'attention exclusive de son frère. Suna le dévisagea un instant avant d'à son tour grimaçait. Leur regard était porté vers un endroit similaire. Transportant leur vision au point le plus loin d'eux. Le faux blond, intrigué, fusilla à son tour le point bien précis qu'il fixait. Atsumu perdit alors toute trace de neutralité. Il s'était mis à sourire bien contradictoirement à ses deux acolytes.

Ses pupilles glaciales le transperça, sombrement il le dévisageait. Cet idiot, qui lui destinait un sourire. Qui était-il ? Le connaissait-il seulement ? Lui le regardait simplement, neutralement, sans arrière pensée tout simplement sans but précis. Une de ses longues mèches obscures s'étala sur un tissu présent sur sa figure. Sa vue n'était pas encore obscurcie mais cela ne saurait tarder s'il ne réagissait guère. Alors il se mit à déplacer sa main jusqu'à son visage ou il dégagea sa vue. Désormais c'était bon, il voyait l'entièreté du parc.

Le faux blond ne le lâchait pas du regard, il voulait une chose. Que cet homme à l'autre bout du parc le reconnaisse. Il ne demandait que cela, rien de plus, rien de moins. Mais son désir ne réalisa pas, il ne le reconnaissait pas, il ne le connaissait tout bonnement pas. Alors il ne fit plus attention aux trois jeunes hommes placés sur le banc proche des installations pour enfant, il continue sa route sans même les saluer, sans même les regarder. Il fit comme en arrivant, il marchait sans but.

Les deux jeunes grimaçant lancèrent un soupir au blond. Il le comprit comme de la compassion.

« Il ne te connaît pas, ça saute aux yeux. Il ne sait même pas qui t'es.

Ça, le blond le savait à la perfection, pourquoi lui répétait alors ? Pourquoi Osamu tenait tant à lui faire part de ses pensées. Il n'en avait pas besoin, lui-même le savait. Mais le simple fait qu'il lui ai lancé un regard lui avait extirpé un sourire. Suna n'était pas de cet avis, son frère non plus d'ailleurs.

         —          Il ne semble pas s'intéresser à toi Tsumu.

         —          Je sais, ne vous en faites pas .

A la surprise générale il continuait à sourire. Ne voulant pas quitter cet humeur qu'il appréciait tant.

         —          Même s' il ne me remarque pas, le voir de loin me suffit.

Osamu était rêveur, il appréciait quand son frère pensait comme ça. Même s' il aimait de tout son cœur Suna, lui ne voyait que de l'amitié. Du moins il le croit dur comme fer. Alors il comprend son frère, même très bien. Ce n'est pas pour autant qu'il apprécie cet individu. Après tout, il est responsable des humeurs moroses de son frère jumeau et cela suffisait à le rendre agacé.

•

Atsumu aimait le monde qui l'entourait et les personnes qui le peuplaient. Il aimait sa vie et ne s'en plaignait que rarement. Après tout, il avait eu la chance ou le malheur d'avoir un frère jumeau qui le comprenait et qui l'aimait, le surprotège aussi d'ailleurs. Il n'avait qu'une chose à redire de sa vie et de son environnement. Sakusa. Voilà le nom qui lui torturait l'esprit, il en était épris. Qui ne le remarquerait pas ? Vous l'avez tous compris n'est ce pas ? Seulement, l'amour est horrible mais il faut vivre avec. Ce Sakusa, lui, ne connait même pas son nom alors son prénom encore moins. Kiyoomi était introverti, il ne connaissait rien au relation humaine après tout, il ne les appréciait pas, mais Atsumu voulait changer tout ça. En commençant par sa relation -inexistante- avec le noiraud.

XX/XX/20XX

𝐴𝑡𝑠𝑢𝑚𝑢 𝑀𝑖𝑦𝑎

Hey, euh... comment vas-tu ?
Ah... tu ne me connais pas, je ne le prends pas mal ne t'en fait pas ! Je ne te connaissais pas non plus avant de te connaître.

J'ai appris que tu t'appelais Kyomi ? L'orthographe n'est pas bonne, j'en suis confus je n'ai entendu ton prénom que oralement. Permets moi de douter de son écriture.

Ou peut-être que tu préfères que je te nomme Sakusa ? Tout me va tu sais ! :)

J'ai un frère jumeau au fait ! Ne t'avise pas de dire qu'on se ressemble. :(
Je suis le plus beau après tout. ;)
Et bien, il m'a dit que je ne devrais rien espérer de toi. Tu ne me vois même pas m'avait il dit. J't'avouerai l'avoir mal pris sur le moment.

Mais j'espère que tout changera, ou du moins que tu déposes une fois ton regard sur moi. Que tu me vois ( même si c'est de trèssss loin ).

Je dois conclure avec quoi d'ailleurs ? Aurevoir ou à bientôt.

Arg, je sais pas. Ce serait drôle que tu lis ces lettres, ce serait assez glauque d'ailleurs. Mais moi j'trouve ça romantique !

𝑆𝑎𝑘𝑢𝑠𝑎 𝐾𝑦𝑜𝑚𝑖

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2024: Woooahh le nombre phénoménal de fautes mdrrrr

dites vous tellement je supporte pas de relire mes textes d'avant 2023 au lieu de corriger en me relisant j'utilise la correction de google Doc

d'ailleurs comme je l'ai dis sur toutes mes autres histoires, je ne modifierai rien ni n'ajouterais rien à ces histoires. Je les laisse publiées seulement car ça me rends infiniment heureuse de voir que des gens se perdent encore dans ces textes assez douteux pour y laisser quelques étoiles ! Je ne fais que modifier la présentation pour que ces histoires soient "assorties" aux autres