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¹³| 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚝𝚛𝚎𝚒𝚣𝚎

²⁷ ¹² ²⁰²²

²⁷²⁵ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|





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Il y a eu un moment étrange entre une réalité fade et un mensonge bien tissé.

Un baiser de plus sur la piste, une caresse en trop sur sa liste.

Atsumu a toujours pensé que l'on pouvait avoir tout ce que l'on désirait du moment que l'argent ne manquait pas et que la volonté de l'avoir dépassait celle d'en être lassé. Ce n'est pas une paire de basket neuve qui l'aurait fait douter ou une console hors de prix pour les revenus modestes de ses parents. ( Après tout, s'il ne pouvait se le faire offrir, il n'avait qu'à aider au près de n'importe qui le voudrait bien et finir rémunéré ne serait-ce que d'une pièce )

Non. Ça, c'était ses idéaux du collège ou de la primaire si l'on citait son envie d'avoir une toupie toute neuve.

Mais il y a eu un moment, un moment grinçant qui a brusqué ses acquis.

Même avec de l'argent, même avec une beauté époustouflante et un corps grandiose, il n'aura jamais ce qu'il veut réellement.

Il y a un gémissement, peut être deux ou une infinité qui sait ?

Atsumu est contre le matelas de son lit, son visage est plaqué au dessus d'un coussin bleu. Il pense un instant à la couleur de ses yeux, à l'odeur de sa nuque.

Sa peau couine alors qu'il est plaqué plus fort, que sa peau se fait brusquer et son bassin malmené.

Il sent un frisson, il sent ses mains et ses doigts. Il sent son corps aussi, son corps tout près du sien.  Un souffle chaud, brûlant, asphyxiant s'écrase au niveau de sa nuque où Atsumu essaye de s'y concentrer sans s'y consacrer entièrement. Il sait qu'il s'y perd qu'il est heureux de ça alors que le reste s'enfuis.

Il y a un cri, un mouvement plus profond, des murmures soudainement plus fréquents. Il sent un touché, quelque chose d'agréable qui ne l'est pas réellement. Son cou se plie à cette présence, il se moule à la forme de cette main. Ses lèvres crissent contre le tissus et le bleu du lit s'entache un peu.

Il y a dix secondes de battements. Dix précisément, celles que Kiyoomi utilise pour s'enlever d'Atsumu, qu'il utilise aussi pour s'éloigner vers le bureau et jeter dans la petite corbeille en acier le préservatif usagé.

Dix secondes nécessaire à ce qu'Atsumu puisse rester là, allongé sur le ventre et sur le matelas. Il n'a pas la désagréable impression de coller durant ces quelques secondes. Non, cette impression elle apparaît suite à ce délais, après que Kiyoomi a ouvert la porte de la petite salle de bain pour s'y loger.

Atsumu se retourne, il roule sur son dos en éloignant cette douleur qu'il ressent. Un soupir puis un sourire. Il fixe le plafond un instant.

Il y a une tâche. Cette tâche, elle doit avoir quelques années, -enfin, si l'âge des tâches se comptent en année- et toujours cette même couleur morne au fond cendré. Atsumu se souvient de cette tâche comme d'un cadeau indésirable d'un voisin indésiré. Une fuite, un drap trempé ou une flaque non essoré. Peut être un peu des trois au final et l'humidité s'en était chargé. Cette tâche, elle est dans un angle, dans l'angle de son armoire tout proche de son rangement à chaussures luxueuse. Elle a une forme bizarre et un aspect translucide.

Et puis, translucide, ça veut dire quoi au juste ?

Puis Atsumu observe le sol. Ça a pris un certain temps pour qu'il détourne son regarde de cette tâche, un temps suffisant pour qu'il entende le son de la douche s'allumer. Autant les murs des pièces de son appartement que ceux qui le lie aux voisins sont fins. Atsumu souriait à l'idée qu'on l'ait entendu, qu'on les ait entendu.

Son sol est en carrelage, gris comme la tâche et gris comme ce sous-vêtements qui gît ici.

À peine Atsumu a-t-il le temps de s'amuser de cette coïncidence que la sonnerie de son téléphone résonne. Sur sa table de chevet, il y a une pièce métallique qui fait tinter le tout, c'est en piochant l'appareil que le bruit s'arrête.

L'écran s'allume et Atsumu voit que c'est Tooru qui appelle. Sans trop réfléchir, il décroche. De l'autre côté, de celui du châtain, c'est silencieux. Certe, l'apareil grésille imperceptiblement mais aucune voix n'intervient.

   —  Allo ?

Atsumu s'installe sur son lit, ses pieds touchent le sol alors qu'il est toujours nu sur ses draps. Il allonge son bras et d'un tiroir il récupère un sous-vêtements.

   —   Joyeux réveillon de Noël. Tooru annonce d'une voix calme.

Une jambe après l'autre, entre deux grimaces, Atsumu enfile le caleçon.

   —   Merci Kawa! Joyeux réveillon à toi aussi ! ( Sans réponse, il enchaîne : ) Ça se passe bien ?

Tooru ne répond pas, pas de suite en tout cas, peut être fait il tourner des mots dans sa tête à la même allure que le décoloré fait bouger sa jambe.

   —   Humm. Et toi ?

De son côté, il aimerai dire que ça se passe. Ni plus ni moins. Peut être même qu'il y a un peu plus de moins que de plus s'il demandait avis à sa tête. Mais ailleurs, vers son corps, il est aux anges.

Alors il se contente de répondre d'un rire gêné. Ce rire qu'il fait à sa mère quand elle parle d'une supposé liaison ou à son père lorsqu'il fait référence à son lui du lycée.

Il est partagé mais s'en amuse.

   —   Amène une serviette s'te plaît !

Sa tête pivote vers la salle d'eau où il prie que la voix s'y soit isolée. L'eau ne coule plus et il entend quelques placard s'ouvrir. Atsumu râle, il soupire une bouffée d'air en imaginant Kiyoomi fouillé les quelques rangement vide de sa salle de bain, le corps dénudé.

   —   T'es avec quelqu'un ?

Il se rapproche soudainement de la conversation, délaisse ses fantasmes et revient à Tooru.

   —   N-non... ( Il hésite, il hésite à parler mais une absence de réponse ne satisfera pas le châtain) Enfin oui mais non.

Sa voix haché se fait moins imposante alors qu'il se lève du lit le téléphone en main. Il a l'impression d'emporter Tooru dans sa maison, qu'ils partagent un moment brusque alors qu'une troisième personne se cache dans la conversation. Atsumu ouvre une armoire d'où il extirpe une serviette de bain rouge.

À peine fait il quelques pas , qu'au même moment, la porte s'ouvre sur un Kiyoomi ruisselant, et Tooru demande :

   —   Comment c'est possible d'être avec quelqu'un sans l'être ?

Il ne sait pas. Nous non plus.

Sakusa s'avance en dehors de la salle, toujours proche de la porte. Il porte un jogging noir et Atsumu se surprend à se demander comment il a bien pu faire pour se sécher. Mais aucune question ne sort, il n'y a qu'une main qui se tend. Celle du noiraud qui barre la vision qu'Atsumu avait des lignes de Kiyoomi.

D'un regard entendu, il réclame la serviette qu'Atsumu ne tarde pas à tendre.

Miya reste ainsi, les yeux dans le vague à fixer son aîné alors que lui, dévisage son expression et son corps découvert. La serviette s'enroule autour de son cou, il la frotte contre sa nuque, contre sa poitrine.

   —   Tu fous quoi ?

Perdu dans ses pensées, Atsumu ne sait pas trop si c'est son invité ou Tooru qui demande.  L'un devait le penser et l'autre avait sans doute osé.

Atsumu panique avant de bafouiller au portable :

    —   Attends attends j'te raconte plus tard.

Et il raccroche sans être vraiment sûr de son affirmation. L'appareil chute avec son bras, il maintient à peine la pression qu'il a sur ce dernier trop obnubilé à fixer le visage agacé d'un Kiyoomi torse nu.

Sans qu'il ne s'en soit réellement rendu compte avant, Atsumu bloque sur les quelques dizaines de grains de beauté parsemant les bras et le torse de son vis-à-vis. C'est drôlement beau, c'est drôlement différents, c'est drôlement attirant. 

Kiyoomi se retourne, il offre son dos à Miya et des jurons à profusion jusqu'à ce qu'il récupère deux trois vêtements retournés et éparpillés dans la pièce.

Atsumu ne comprends que quand il les lui jette au visage. C'est finalement en rassemblant ses mains qu'il parvient à tout réceptionner. Kiyoomi délaisse rapidement la serviette sur une armoire. Et c'est un râle enfantin qui quitte les lèvres du blond lorsqu'un haut bordeaux recouvre le torse de Sakusa.

Des pas, quatres pas et Kiyoomi se retrouve tout proche de la porte.

   —   Pourquoi tu paaaars ?

Il pleurniche d'un long soupir.

Il n'avait bu qu'un verre non ?

Bon. Peut être un peu plus.

Kiyoomi grimace en disant simplement :

   —   Bonne soirée.

Son regard se détourne vers l'horloge, alors qu'Atsumu ne comprend pas vraiment, l'autre dit juste :

   —   Joyeux Noël,

puis claque la porte.





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Tooru marche le long du mur, il suit la trace d'Atsumu qui sautille d'une dalle à une autre, drôlement de bonne humeur. Son examen dans la poche il sourit à tous les passants. Il a eu douze et par conséquent mille et une raison de s'en réjouir. Tooru se demande même s'il n'est pas plus heureux encore que Tetsuro et son dix-sept virgule soixante-quinze.

Il y a un monde où Atsumu aurait pu avoir plus, un monde où il aurait mis plus de temps à réviser ses cours et non pas à pratiquer la partie physique. ( Laquelle ? )

   —   La prochaine fois j'ai plus que toi !

Il sourit d'un sourire criard et bruyant.
Si ça lui tenait à coeur.

   —   La prochaine fois t'as même pas neuf.

Une tape sur l'épaule et l'idiot heureux repart aux galops, son sac rouge  sur le dos dandinant de droite à gauche. 

Atsumu s'arrête à cent mètres de là, piochant de sa poche une clé qu'il fait teinter de l'intérieur de la serrure. D'un déclic, il pousse la porte et invite Tooru à entrer. L'hall de l'immeuble n'est pas très grand, en tout cas, il est différent de celui de chez Oikawa. Les murs sont noirs et un mur de boîtes aux lettres menace de s'effondrer face à un ascenseur métallique.

La rambarde de l'escalier semble d'un bois neuf et invite Tooru à monter. Elle a été changé, son ancêtre, un bout de bois grinçant et vieillot, menaçait de se décrocher à tout instant. Pour l'avoir essayer et s'y être appuyé, Tooru conclue qu'ils ont pris la bonne décision en le changeant.

M'enfin ce n'était pas pour le décor que Tooru venait visiter l'appartement de son cadet

Puis, c'est pas comme s'il avait réellement une raison de se pointer ici non plus.

Atsumu passe sa semaine ici, il rentre parfois le weekend chez ses parents et d'autre fois les passent tout ailleurs. Il partage l'endroit avec son frère qui passe de temps à autre lorsqu'il n'est pas avec sa copine, dans l'appartement de cette dernière. Autant dire qu'il passe une grande partie de son temps seul, ici.

C'est pourquoi il a été surpris, Tooru, je veux dire.

La porte claquée derrière lui, il était restait quelques secondes sur le pas de la porte alors que l'autre s'était enfui dans le «salon» s'enfonçant sur ce qu'il estimait comme un fauteuil, écrasant un peu plus le quatrième pieds à moitié décédé du canapé.

Tooru s'avance dans la pièce, il longe les murs d'un regard et refait la déco d'un autre. Quatres pièces : deux chambres, une pièce commune et une salle de bain. Les murs sont écrasés par des tableaux en tout genre et par quelques posters. Atsumu a le même plan de travail que lui a chez lui, sauf qu'ici, il à l'air constamment habité.

Deux assiettes certainement sales, un cendrier décoratif et un bol fourre-tout où ses clés ont été jeté précédemment. Il y a aussi un sac en plastique transparent, gonflé par quelques vêtements proprement pliés.

Tooru s'approche, pointe du doigt le sac et interpèlle Atsumu :

   —   C'est à qui ?

Atsumu tourne sur le fauteuil, il le fait grincer sous son poids et adresse son visage à Tooru. C'est lorsqu'il repère de quoi il s'agit qu'il répond bruyamment :

   —   Le gars du tél.

Il y a un instant où Tooru cherche à comprendre.
Il fait des allés retour incessant entre le visage d'Atsumu et ses jambes qu'il étire en dehors du canapé.

Il avait l'air idiot ou c'était lui ?

   —   De Noël !

Il y a une ampoule qui scintille dans sa tête et une autre qui lui rappelle que, justement, Atsumu, il ne s'était toujours pas expliquer.

   —   C'était qui ? Il demande en s'avançant vers le canapé.

   —   Un gars.

Ça, il le savait. Tooru agrippe la jambe du décoloré qu'il dégage habillement de sur le siège.

   —   Vous faisiez quoi ?

Atsumu est tenté de ne pas répondre, de simplement rire de la question et pourquoi pas même de dire deux ou trois détails inutiles

Mais en vu de l'air gêné mais bizarrement intéressé de l'autre, il grimace simplement dans un sourire complaisant.

   —   Vous avez... Genre...

Il devient rouge, ne veux plus vraiment savoir. L'idée d'imaginer Atsumu s'adonner à des activités nocturnes sur ce même canapé ne l'enchante pas vraiment. ( Ne l'enchante même pas du tout )

   —   Oui, on a couché ensemble. ( Tooru ne répond rien, il s'accroche aux paroles du blond, attends une suite qui vient d'ailleurs plus brusquement que prévu ) Et c'était un très bon coup, du genre bien construit. Mec, il était vraiment bon. J'ai surtout aimé la partie où on réfléchissais plus à l'endroit. Qu'il me prenne dans n'importe quelle position, et n'importe quelle endroit.

Oikawa roule des yeux, fait semblant de vomir et l'insulte d'abrutis.

   —   Le jour de Noël ?

Atsumu paraît surpris et Tooru a soudainement l'impression d'être l'abruti à poser des questions d'abrutis.

   —   Oui Tooru, le jour de Noël. Atsumu acquiesce d'un sourire amusé.

   —   Mais pourquoi ?

Le décoloré ne trouve rien de mieux à répondre qu'un "pourquoi pas ?" balancé. Son aîné renchéri, presque à court de questions.

   —   C'etait le serveur ?

Un onomatopé lui répond.

   —   Mais j'croyais que tu l'aimais bien ?

Atsumu bloque sur la question. C'était facile non, d'aimer bien quelqu'un ou de bien le détester ? Ce ne sont que des mots, et là, ce n'était qu'une soirée.

   —   Bah oui du coup.

L'autre fronce les sourcils, sa jambe droite se plie sous la gauche alors qu'il se dresse vers le blond légèrement plus confortablement sur le côté.

   —    Nan mais plus que bien.

   —    Tooru, quand je disais que je voulais fonder une famille avec lui, c'était de l'humour. Je ne vais pas me poser avec quelqu'un juste parcequ'il a de beaux yeux.  Ptêtre qu'on va se revoir -j'espère qu'on va se revoir-. Mais si c'est pas le cas, c'est pas sencé être la fin du monde.

Au delà d'Atsumu, il y avait quelque chose qui mentait dans son regard et dans sa façon de le dire. Peut être était-ce le fait qu'il déblatérait des mots à la suite, qu'il ne regardait pas tout à fait droit et pas tout à fait à droite non plus. Que même sans réfléchi, il avait donné une réponse préconçu et précousu.

   —   Mais... Enfin...

Sa voix se coupe, il n'avait rien à dire mais n'a pu rien dire non plus :

   —   Tu devrais essayer aussi.

Sanq trop réfléchi, Tooru comprenait à quoi il faisait allusion. Deux corps et un lit, dans les grandes lignes.

   —   Tais toi.

Atsumu ricane, maintenant que Tooru allait se braquer, il suffisait d'en faire de l'humour.

   —   Si on n'était pas meilleur ami, j't'aurais déjà fait la proposition ! Mais maintenant que je sais que tu révises même dans les chiottes ce s'rait un peu bizarre.

Tooru grimace, ses mains, d'elles même, se glisse sous ses cuisses.

   —   T'es bizarre.

Un énième rire.

   —   Et toi ?

Il le dévisage, lui et ses transitions, ça se voyait qu'il voulait changer de sujet, de conversation, ne plus être au centre de tout ça.

   —   Moi quoi ? Tooru demande, crédule.

   —   Iwaizumi.

Le mot -le nom- s'écrase en lui, quelque part il ne sait trop où.

   —   Iwaizumi ?

   —   Hajime, l'ami à Kiyoomi. Dit il en ricanant, comme s'il s'agissait de l'information la plus logique qui puisse.

Il y a un pic comme il y a eu des regards et des échanges.

Il y a un pic comme un grincement ou une compression.

Rapide. Volatile.

Il y a eu un pic.

Iwaizumi Hajime, il s'appelle Iwaizumi Hajime. Atsumu le savait et, lui, ne connaissait que son prénom.

   —   Bah quoi ?

Ici aussi, il y a eu une pic.

   —   Rien, rien, t'es plus intéressé ?

   —   Hein ?! J'lai jamais été !

Mensonge.






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Salllllluuuuuttttttt !
Ça fait longtemps ! ( J'ai l'impression de dire ça tous les quatres matins ça m'fume mdr )

J'ai relu tooouttte l'histoire pour me motiver à continuer donc me voilà !
Un chapitre sur le SakuAtsu que j'avais la flemme d'écrire mais que j'ai finalement écrit XD

Il est trop sympa Omi nan ?

Il a dit joyeux Noël c'est déjà bien !!!

En tout cas j'espère que vous allez bien et que les cours se passent bien, l'année est passé si vite et j'ai si peu écrit ( lol pas lol )

Il me reste une semaine de vacances donc j'espère que je vais réussir à trouver le courage de continuer XD ( c'est parti pour réviser l'oral de français les derniers jours et de regretter après )

Bonne journée / Soirée !

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