Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

⁸| ♔︎

⁸| 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚑𝚞𝚒𝚝

²⁰²²

¹⁶⁵⁰ ᵐᵒᵗˢ
___



|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|



___
Tooru se repére en voyant le grand bâtiment blanc et la croix coloré qui le différencie du reste. Ça à l'air d'une tâche uniforme de peinture, un pinceau non désiré qui s'abat sur la toile. Une tâche qui rend tout différent, qui ajoute quelque chose ou qui en retire une autre. Il n'est jamais rentré dans la bâtisse, il l'a déjà vu de loin ou en photo mais n'y a jamais mis les pieds.

Artistiquement, il trouve la façade trop épurée, trop simple, trop synonymes de ce qu'elle est.

La rue est immense et tous les bâtiments qui s'y croisent font tourner la tête aux voyageurs. Parfois, les prix sont exorbitants ou les portes fermées pour cause de travaux. Quoi qu'il en soit, il y a trop de choses à voir et par conséquent, assez d'endroits à visiter pour la capitale entière.

Ils ont dû prendre le bus puis traverser quelques lieux à pied pour parvenir ici. C'est loin de leur faculté et loin de l'appartement du châtain. Mais c'est beau, c'est vraiment beau. Et pourtant, ce n'est qu'une rue marchande qui écrase d'autres petites boutiques plus mineures.

Atsumu voulait vraiment y amener Tooru. Il voulait lui montrer des boutiques de vêtements en passant par un salon de coiffure et quelques magasins qui vendent de tout.

La fête de Noël approchant à grand pas, il n'avait pas caché son idée de faire ses emplettes le même jour.

Leurs corps se perdent au milieu d'une centaine d'autres. Certains sont pressés, d'autres plus apaisés. Et peut-être qu'ils sont les seuls à être entre les deux. Parce qu'Atsumu est attendu et qu'Oikawa n'a pas vraiment envie de se dépêcher.

Leurs prunelles se perdent au milieu de plein de couleurs, de plein de néons et d'une trentaine de magasins. Tooru est persuadé de n'en avoir visité qu'une maigre poignée. Peut être un fast-food et deux-trois magasins de vêtements. Et pourtant, il n'en a jamais fait autant en une si courte mâtiné.

Tooru manque de bousculer quelqu'un alors qu'il essaye de se retourner afin de faire face au décoloré. Atsumu se place sur le côté, il colle leur épaules et entraîne un Tooru rêveur dans le mouvement. Atsumu le dévisage en biais, il louche sur les lèvres asséchées de son aîné. L'existence du baume à lèvres lui était-il inconnu ?

Et puis, qu'avait-il bien pu faire pour mériter un Tooru inerte ? Déjà qu'habituellement il n'est pas très bavard si en plus de ça, il finissait par devenir une sorte de zombie muet.

Ça fait un certain moment déjà que Tooru pense à quelque chose les yeux fermés. Réveillé, il est ailleurs. Les résultats de leur second examen du second semestre approchent à grand pas et Atsumu met l'absence de son meilleur ami dans cette case là. Le stress ? Oui, c'est sûrement ça.

Ou sans doute pas.

   —  T'es bloqué sur quoi cette fois-ci ?

Atsumu force le passage à sa question en obligeant le châtain à le regarder. Ils s'arrêtent alors, au milieu d'un peu tout et un peu tout le monde. De son côté, Tooru garde un air indécis. Il regarde un peu partout, les couleurs, les magasins et leurs néons. Pendant un instant, il ne fournit aucun mot et se contente d'être celui qui reprend la marche. Ralentit par Atsumu qui soupire à l'arrière.

Tooru pense aux semaines qui défilent à tout allure, au premier semestre qui s'est volatilisé sous leur doigts. À cette rencontre étrange.

   —  Il m'a dit que j'étais bizarre.

Oikawa accélère et ils dépassent quelques boutiques potentiellement intéressantes.

Il y a tellement de gens qui lui font face, tellement de visages inconnus. Et pourtant, dans tout ce beau monde qui arpente les rues de cette allée commerçante, Tooru est certain d'y avoir croisé quelques connaissances ou silhouette de la fac. Des têtes qu'il reconnaît de loin, qu'elles soient dans sa filière ou dans celle d'un autre.

Ça lui rappelle qu'il n'a rien à faire là, qu'il devrait plutôt être chez lui à enfourner un tas de vêtements dans l'un de ses sacs de sport.

Et ? ( Atsumu fait une pause, l'air interrogatif )  C'est pas nouveau ça.

C'est drôle car Oikawa il n'attendait plus une réponse, en fait, il n'en attendait pas du tout. Il préférait se limiter à ses propres réflexions, à sa propre façon de penser. Ainsi, le problème ne serait qu'irréel. 

Dans son coin, il avait grimacé en murmurant acerbe :

   —  Je sais. C'est ça le problème.

   —  De ? Que tu sois obnubilé par un inconnu ? En mode coup de foudre non partagé entre un dealer et un riche homme de justice.

Atsumu rit à sa propre allusion. Oikawa, plus réticent, ne répond rien, reste en retrait.

   —  Bref, tu comptes faire quoi maintenant ? Il ose demander.

Tooru range sa langue et ses mains dans ses poches. Quelques sacs ornés de diverses marques pendent le long de ses bras et lui, il s'amuse à les faire balancer. Face à son mutisme, Atsumu ajoute d'un sourire moqueur :

   —  Rien. Tu ne vas rien faire quelle question.

Ses yeux roulent d'eux même.  S'il savait ce qu'il devait faire, il l'aurait objectivement déjà fait.

Ne rien faire et ne pas agir, c'est différent.

Tooru est persuadé de faire des choses. Certes, il n'agit pas mais il fait des choses. Quand il se réveille le matin, ça en est une. Qu'il ne prenne aucune initiative pour retrouver cette personne, c'est une histoire différente.

Il avait peur de le croiser et de se rendre compte qu'il était le seul à être torturé par l'existence de l'autre. Mais peut-être qu'il le voulait vraiment au final. Que le rencontrer, c'est ce que Tooru voulait.

Il voulait arrêter de penser à lui sans arrêt sans pour autant pouvoir le nommer. Treize jours, presque deux semaines s'il comptait le jour d'aujourd'hui, qu'il n'avait ni vu Sakusa ni le brun. Comme si jamais leur altercation n'avait eu lieu.

Et si une chose était sûre, c'est qu'il devait bien être le seul à se tracasser l'esprit à penser sans arrêt à lui. Ses yeux verts. Sa peau tannée. Sa voix grave aussi, c'est vrai, maintenant qu'il l'avait entendu il pouvait allonger légèrement plus la liste d'infos qu'il avait sur cet homme.

Tooru relève son visage qu'il braquait jusqu'alors au niveau de ses godasses. En regardant Atsumu, le châtain remarque qu'il a perdu cet aspect sérieux qu'il revêtait assez mal, pour le remplacer par un plus enthousiasmé. Désormais, son sourire est immense lorsqu'il traverse l'entrée par l'une des portes vitrées des nombreuses boutiques.

Une cloche résonne quand le blond englobe la poignée pour la pousser. Tooru, lui, reste derrière, il le regarde entrer dans le salon de coiffure. La dernière chose qu'Oikawa voit de l'intérieur du magasin, c'est le sourire de l'un des employés.

___


Le chauffeur appuie sur l'un des boutons. D'un mécanisme abîmé, la porte du bus coulisse vers l'extérieur. Tooru redresse ses lunettes sur le bout de son nez en descendant l'unique marche qui le séparait du trottoir. Un sourire amical en guise de salutation et le véhicule repart aussitôt.

Il cherche une clé dans sa poche. La trouvant, il l'insère dans la serrure et parvient à ouvrir la porte en métal. Tooru gravit les escaliers rapidement, il ne croise personne sur aucun des paliers mais entend pourtant l'ascenseur être appelé.

La chaleur de son appartement l'accueil et d'un soupir satisfait l'écharpe qu'il revêt chute sur le bois du bar. Rapidement, sa doudoune suit le mouvement. Les lumières s'allument sur le petit salon et Tooru laisse un nombre restreint de sacs en carton s'écraser contre l'accoudoir de son canapé.
Des vêtements et quelques broutilles faisant guise de cadeau.

Est-ce-qu'il allait vraiment leur donner ça ? Machinalement, il hausse les épaules.

Tooru passe devant la petite plante, plus si verte que ça, exposée sur sa table à manger. Il ne sait même pas s'il peut nommer la pâte argileuse de la "terre". Elle est si ancienne et si peu arrosée que l'appellation "fossile" serait mieux adaptée. Il devrait penser à acheter une vraie verdure, un cactus ferait l'affaire. Il n'aurait pas à toujours penser à l'arroser.

Il enjambe les planches de son parquet puis arrive dans sa chambre.

Les tiroirs de la commode sont bien fermés, les rideaux bien tirés. Tooru enclenche l'un des interrupteurs et une lumière vive glisse contre les meubles de sa chambre.

Le fameux sac de sport reste en veille sur les draps de son lit. Il est entrouvert et seuls quelques t-shirts dorment à l'intérieur. Si ça ne tenait qu'à lui, une tenue aurait suffit pour les deux jours à venir. Celle qu'il porte et celle qu'il changera sur place. Mais non, il était nécessaire, selon son père qui d'ailleurs, ne sera même pas présent, d'emporter une tenue habillé. Dans un cas contraire, il aurait été le seul idiot mal âpreté pour un réveillon de Noël.

Il soupire. De toute manière, qui diable pourrait juger s'il est bien ou mal habillé.

Dans un sac à part, il regroupe quelques paquets qu'il glisse à l'intérieur. Depuis quand avait-il à acheter autant de présent ? L'année passée, première année d'université et par conséquent, en dehors de son cocon familial, il n'avait que deux cadeaux à acheter. Respectivement pour son père et sa belle mère.

Là, ça allait être différent en plus d'être particulièrement étrange et embarrassant.

Tooru s'avance dans la pièce, il s'arrête en face de la commode et y ouvre l'un des tiroirs.

Il trouve, derrière un vêtement mal plié, deux trois figurines mal emballées. On peut encore y voir quelques couleurs flashys ou encore un torse musclé digne d'un super-héros. Sans y jeter un regard de plus, oikawa les récupère et les entrepose dans l'une des poches décorées qui reposait sur son bureau. D'un bout de scotche, il ferme l'ouverture et jette le paquet sur les autres.

Ça allait définitivement être son pire Noël.

(Quoi que…?)




___☀︎︎___

Ça fait quoi ?
Un mois ? 💀
J'ai pas d'excuse haha

Bref...

Euh... Bonsoir !
Le chapitre n'est pas corrigé désolé XD

J'ai un chapitre d'avance mais je préfère le garder car je sais pas encore si je vais le modifier ou pas XD

En espérant que le chapitre vous ait plu, je vous souhaite une bonne soirée !





( Allez écouter birthday de Ten ! )

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro