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⁷| 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚂𝚎𝚙𝚝

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¹⁹³⁹ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|




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Les examens sont finis.

Tooru pouvait le proclamer au vu des tas de copies qui reposent sur le bureau de leur instituteur, au pied des pupitres.

Son stress est dégagé et ses humeurs restaurées. Même si Atsumu lui faisait la pire des crasses, il lui sourira idiotement. Après tout, qui dit fin des examens, dit début d'un semblant de repos. Enfin... cela pour les plus courageux, les plus concernés par les résultats ne deviennent que plus impatient d'attendre réception des notes. On ne peut pas dire que Tooru fait parti de cette case là, il est quelqu'un de patient. Les examens passés, il préférait ne plus en entendre parler.

Et là, s'il voulait bien une chose, ce serait de dormir.

Et peut être qu'il aurait pû être ravi s'il n'avait pas reçu un appel juste après sa fuite de l'université. Il ne faut pas oublier, Oikawa, il est vraiment malchanceux.

Enfin, réellement, il avait reçu deux appels. L'un dont l'expéditeur était Kuroo et dont le second était Monsieur Oikawa.

Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu'à l'un, il n'avait même pas répondu et qu'à l'autre, il s'était empressé de décrocher malgré la mauvaise humeur qui pointait le bout de son nez.

Pour Kuroo, il devait s'agir d'une fête de fin d'examen, de décompression. Autant vous dire que Tooru avait tout sauf envie de décompresser à la manière de Kuroo.

Surtout que s'il y avait Tetsurō, il y avait des risques pour qu'il y ait Semi aussi. Et, qui dit Semi, dit Sakusa et le bel inconnu, donc pour finir : situation indésirable. Il voulait bien être défini comme stupides mais suicidaire, c'était autre chose.

   —  Nous allons installer des caméras.

Là, c'était la voix légèrement forte de son père. Le visage fermé et les traits tirés. Définitivement, il était encore préoccupé par l'histoire des trois voyous. Enfin, Tooru comprend le point de vue de son paternel, si trois cascous inexpérimentés parviennent à franchir il ne sait trop comment le haut grillage de la demeure, qu'en serait-il pour des cambrioleurs dont il est question de leur "métier".

De toute manière, Tooru ne vivait plus là bas et en conséquent, ça n'allait pas être ses fesses qui s'afficheront sur l'écran. Durant son adolescence, il pouvait bien se plaindre d'avoir un manque de vie privé en vue de toutes les femmes de ménages qui courraient de partout dans les couloirs, mais, aujourd'hui, il n'avait clairement plus son mot à dire.

Et sa mère qui n'habitait plus ici non plus n'avait plus rien à dire, plus aucune raison de contester. Précédemment, elle était bien la seule à refuser l'installation de caméra de surveillance. Pourquoi ? Tooru n'en a aucune foutus idée.

De toute manière, la seule chose qui l'étonne encore sur cette affaire, c'était comment bon dieu, étaient ils parvenu à passer par-dessus le grillage. Quand le châtain avait raconté l'histoire à Atsumu, lui aussi s'était ébahi face à cette information étrange.

   —  Tiens, regarde.

Et ça, c'était la deuxième information. Monsieur Oikawa avait déposé son portable face à son fils, sa galerie ouverte et une photo sélectionnée. Toujours aussi peu emballé, Tooru s'était penché négligemment vers l'écran tendu. Rapidement, il y discerna le mur impeccablement blanc de son ancienne bâtisse. Mais il y avait aussi une tâche étrange qui scindait ce décor épuré en quelque chose de plus sauvage. De moins ordinaire.

Tooru senti un semblant de tremblement quelque part dans son corps. Était-ce ça ? Se sentir impressionné ? Admiratif face à un rien qui devait représenter énormément pour d'autres. Il était fasciné, étonné par la grandiosité des traits, par l'effervescence des couleurs et des formes.

Même si le dessin ne semblait pas finit sur la photo, il était incroyablement beau.

Alors pourquoi, à travers toute cette effervescence de sentiments illusoire, ressentait-il un frisson glacial à l'arrière de son dos ?

Au bout d'un moment, il plisse les yeux, fronce les sourcils et relis à plusieurs reprises les quelques maigres mots qui figuraient il y a à peine quelques semaines sur le mur.

Ҝ|ㄥㄥ  ㄒ卄乇   尺|匚卄   千乇

Un arrière goût amère s'agrippe méchamment à sa gorge. Alors c'était ça. Alors, ils n'étaient que ça.

[. . .]

Il dévisage chaque allée du magasin, son sac en tissu à la main. Faute de goût ou de choix, cette petite sacoche ornait en lettre noir : "Ne mangez plus de thon, l'espèce disparaît. Mangez du con, c'est surpeuplé."

Qui avait ri à cette blague ?

Vous avez cinq secondes pour trouver.

Vous ne savez pas ? Très bien, voici la réponse : Atsumu.

Évidemment. Il était la personne destinée à cette blague, sans les gens comme lui comment pouvait elle fonctionner ? En tout cas, Tooru se le demande bien.

Il tourne au niveau du rayon des nouilles instantanées, en choisit quelques-unes et les éjectent dans sa fameuse sacoche. En passant devant l'allée des boissons, il intercepte une des dernières canettes de Fanta et quitte enfin le rayonnage pour installer ses courses sur le tapis roulant.

Il jette un sourire à la caissière qui lui répond en retour les joues légèrement rougies.

Le tout est emballé et les pièces chutent contre la paume de la demoiselle. Quelques pas vers la sortie et il entreprend son retour à son appartement.

Tooru a les idées en vrac. Il sait qu'il ne devrait pas s'inquiéter, qu'il devrait simplement ranger cette image dans un coin de sa tête comme lui avait suggéré son père. Mais rien n'y faisait. Et si ces trois adolescents à la recherche de liberté retournaient chez son paternel pour des raisons plus poussées, moins gentillettes.

Il expire une bouffée d'air et serre plus fort encore ses achats contre ses côtes.

S'il était désireux de quelque chose à ce moment-là, ce serait d'appeler Atsumu autour d'une pâtisserie afin d'entendre son avis sur l'histoire. Lui qui trouvait son père incroyablement sympathique pour quelqu'un de son âge et de son milieu avait été affreusement choqué que ce n'était pas réellement partagé de tout le monde. Il ne fallait pas être aveugle non plus, le monde n'est pas tout rose.

Et même si sa belle-mère lui avait dit que le message n'était pas à destination directe de son père mais plus destiné à son milieu social en général, il n'arrivait pas à faire disparaître cette pensée.

Et si, quelqu'un n'avait pas Monsieur Oikawa à la bonne ? Qu'il le détestait d'une telle manière qu'espérer sa mort n'était pas quelque chose d'anormal.

Égoïstement, il était tout de même heureux de ne plus vivre dans ce repaire de Bourges.

Son regard est soudainement happé dans une direction opposée à son appartement. Lui qui se faisait un plaisir d'enfin parvenir à sa porte d'entrée se retrouvait bien vite intéressé par tout autre chose.

Il tombe sur une ruelle, une ruelle assez semblable à-celle du petit café. Bien que celle-ci n'ait rien de marchande. Il y a juste un long mur granuleux coupé par quelques portes en bois dépeint. Des demeures délabrées, juste des murs abandonnés au passant. Si cet endroit empestait l'urine de chien, Tooru en serait le dernier étonné.

Quelques silhouettes sont éparpillées sur le sol, adossées au mur délabré à rire et parler. Quelques autres sont occupés ailleurs, collés à la surface rugueuse et à y graver des tâches de peinture.

Tooru s'arrête un instant, les yeux écarquillés face au spectacle qui s'offre à lui. Rien d'exceptionnel en soit, juste des adolescents pour la plupart paumés dans leur vie qui cherchent à combler leur journée.

Alors pourquoi sentait il son t-shirt trop serré et sa peau trop tendue ?

Son cœur rate un battement alors qu'il croit discerner cette silhouette inespérée. Était-ce une illusion d'optique ou voyait-il très clairement le visage à la peau tanné de l'inconnu.

Perturbé au possible, il reste ici, un long moment à fixer machinalement l'ensemble du groupe d'adolescents. Il y avait quelques filles mais surtout des garçons. Des cheveux en pagaille et souvent teint, des habits beaucoup trop larges et colorés, parfois fondu dans un panel d'obscurité.

Mais de ça, il s'en fiche. Il ne se sent pas concerné, pas intéressé.

Était-ce vraiment ce qu'il croyait ?

Ce n'était pas possible. La vie n'était pas assez une garce pour que tout se retourne contre lui.
Si ?
Ah merde.

Un nuage rouge s'éjecte de la bombe et s'écrase sur le mur à la même vitesse que la main du brun fait des vagues sur le mur. Une flamme s'y dessine comme si la bombe de peinture n'était qu'un briquet cherchant à s'envenimer. S'il ne pensait pas à autre chose au même moment, il aurait trouvé ce tableau d'une beauté écrasante.

Mais, il repense au mur délabré et dépeint de chez son paternel. Aux mots insultants, menaçants qui l'avaient degeulassés.
Un frisson désagréable le traverse alors.

D'un pas chancelant, il s'approche de cette silhouette qu'il estime avoir trop vu ces derniers temps. Et au lieu de s'en ravir, ses sens étaient en alerte.

Personne ne le voit alors qu'il semble être le seul à déclencher des mouvements. Peut-être qu'ils avaient l'habitude de voir des gens passés en plein milieu de la ruelle alors qu'eux, restaient concentrés sur leur tâche.

Tooru sent sa détermination amplifiée par la situation.

Quand il est à portée du brun, sans trop réfléchir, il lui assène une légère tape sur le bras. À la vue de son corps crispé, du sursaut de son bras, Tooru recule d'un minuscule pas. La bombe de couleur rouge chute au sol d'une surprise exagéré.

L'homme le dévisage, sans trop comprendre. Sans doute même ne l'avait-il pas reconnu.

   —  C'est toi ? Oikawa demande, les bras ballants, le cœur qui pulse.

L'autre fronce les sourcils. Maintenant qu'il était sûr de ne pas comprendre la situation, désormais, il ne comprenait pas Tooru non plus. Tooru et ses yeux alertes, ses lèvres fermés qu'il mordillait par moment.

Lui, le châtain, il se perdait dans les yeux remplis de stupeur du plus petit.

   —  Tu veux quoi ?! Il grogne, son front fendillé de quelques ridules.

Le châtain se sent aspiré dans un tourbillon mixant la peur, l'inconfort et la faiblesse.

La tête braquée sur le sol, Tooru parvient tout juste à murmurer :

   —  Pourquoi vous faites ça ?

Avait-il perdu toute sa détermination ? Ce sentiment d'appréhension qui l'asphyxiait depuis qu'il avait vu la photo s'était-il volatilisé ?

   —  Je vois pas de quoi tu parles, je sais même pas qui t'es !

Pourquoi était-ce si désagréable d'entendre cette réalité être formulée ? Tooru ferme cette découverte dans un coin de sa tête à double tour.

Surpris de parvenir à élever sa voix, il proclame :

   —  C'est vous !

Sa menace chute comme une pierre au sol de cette ruelle, la tête prête à exploser.

Le brun se rapproche, il réduit en miette le mètre que Tooru avait instauré par peur du contact. Ses mains trouvent subitement une place sur les épaules du châtain. Il y émet une certaine pression, l'incitant à baisser le volume. Pris de panique, tous les plies de son visage avaient disparu pour laisser place à un visage rassurant. Cherchait il un moyen de faire taire cet idiot qui l'assaillait d'accusation ?

   —  Pourquoi tu cries ? ( Le matte regarde aux alentours en même temps que Tooru dévisage les nouveaux visages posés en sa direction. Ainsi, il avait la désagréable impression d'être une bête de foire. Perdu au milieu d'une même espèce.) Calme toi. ( Ses yeux bleuté cherchent ceux plus foncés d'Oikawa.) Hé, on t'as rien fait. J'te jure que je ne sais pas de quoi tu parles.

Quand il voit enfin le regard du châtain changer, il semble lancer un regard à l'un de ses amis avant de lâcher dans un soupire :

   —  T'es vraiment bizarre toi.




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Bonjour / Bonsoir !

Comment allez-vous ?
Perso j'ai un peu la flemme de ne pas manger une semaine sur deux 💀
J'ai changé d'edt et mtn j'ai zéro pause le vdr en semaine A lol
En plus d'avoir un proviseur de mrd mtn on a une administration éclaté ptdr

Breffff j'espère que le chapitre vous a plu et qu'iwa vous a fait bonne impression haha

Bonne journée / soirée !

<33

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