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Minho soupira pour la quatrième fois depuis cinq minutes. Hyunjin, Chan et lui étaient arrivés au camping la veille pour leur semaine de vacances entre potes et la canicule les avait surpris ce matin même.

Chan était parti surfer de bonne heure, profitant de l'eau encore fraîche de l'océan, mais Minho avait refusé, il était effrayé par les vagues et il était hors de question de jouer la maman qui reste sous un parasol sur le sable brûlant à surveiller les enfants. Alors Hyunjin lui avait proposé de passer manger une glace en début d'après midi puis de l'accompagner à la piscine du camping ensuite.

Mais ce traître de brun l'avait lâchement abandonné pour aller batifoler avec le temps partiel du stand de glaces, qui ressemblait un renard mignon — avouons-le, dans le camion climatisé.

Alors Minho était revenu au camping en trainant les pieds. Il grommelait car ses deux amis se trouvaient au frais pendant que lui se tapait à contre coeur les 41°C à l'ombre sans le moindre vent à l'horizon. Et pour couronner le tout, au moins l'un d'eux allait conclure avant la fin de la journée.

Il shoota dans une pierre sur son chemin, en l'accompagnant d'un « journée de merde ! » puis s'était avachi en soupirant dans la chaise longue disposée sous l'ombre du pin qu'arborait leur emplacement de camping.

Il soupirait donc pour la quatrième fois lorsqu'un bras tenant une canette de thé glacé toute dégoulinante de condensation passa dans son champ de vision. La vue de la boisson fraîche lui donna la bouche sèche tout à coup. Il retira ses lunettes de soleil qu'il posa à coté de lui sur le siège et il accepta gracieusement l'offrande à deux mains en levant les yeux vers la personne qui lui faisait ce cadeau.

Son regard croisa celui d'une jeune fille élancée au joues rougies. Ses longs cheveux bruns retombaient en cascade ondulée sur sa poitrine menue mais bien formée, aucun doute qu'elle avait choisi ce haut de bikini bleu pour une bonne raison. Minho la remercia avec un léger sourire :

— Pour quel motif ? ajouta-t-il simplement en arquant un sourcil et en pointant la canette dans sa main.
— Il faut une raison pour offrir à boire à un mec canon ? demanda-t-elle.

Minho esquissa un sourire en coin. Non pas qu'il était touché par le compliment, il savait parfaitement l'image qu'il renvoyait : ses abdominaux bien définis, son short de bain couleur menthe à l'eau qui dévoilait des cuisses musclées et athlétiques, sans compter son visage bien dessiné et ses cheveux châtains et soyeux dans un savant coiffé-décoiffé décontracté.

Non, ce n'était définitivement pas le compliment qui l'avait fait sourire, mais le cran dont la jeune fille avait fait preuve à l'instant.

— Merci, mais non merci alors. Je n'ai pas envie d'être redevable à qui que ce soit, fit-il en lui redonnant simplement la canette.

La fille tourna les talons, un peu vexée de s'être fait éconduire si rapidement, et Minho remit ses lunettes de soleil sur son nez comme si rien ne venait de se passer. Il fallait être drôlement culotté de penser pouvoir s'offrir une partie de jambe en l'air avec lui en échange d'une boisson sucrée, aussi fraîche soit-elle.

Il alla chercher une bouteille d'eau fraîche dans la glacière sous sa tente et se réinstalla à sa place. Son attention se porta ensuite vaguement sur un garçon roux aux cheveux bouclés et aux yeux clairs entrain de jouer au volleyball sur le terrain non loin de là, il bougeait avec élégance et semblait plutôt bon à ce jeu. Le rouquin remarqua le regard que Minho portait sur lui par dessus ses lunettes et lui lança un clin d'œil avant de commencer à en faire des caisses, faisant rouler ses muscles à des moments où cela n'était pas nécessaire, ce qui agaça bien vite le châtain.

— Et allez, encore un kéké pour moi... chuchotait-il alors que le garçon approchait dans sa direction.
— J'ai vu que tu m'observais, et ma meuf et moi on te trouve stylé...
— Je t'arrête tout de suite ! le coupa Minho. Je vois ou tu veux en venir, n'y pense même pas ! gronda-t-il en fronçant les sourcils.
— Tant pis ! fit le garçon en repartant.
— Ouais c'est ça... Il y a pas une seule personne normale ici ou quoi ? dit Minho pour lui-même.

Il s'installa plus confortablement, profitant d'une très légère brise passagère pour essayer de se reposer.

Une vingtaine de minutes plus tard, une autre fille qui passait dans le coin un éventail à la main tenta sa chance. Elle était blonde, le teint halé, étrangère. Bikini noir à motifs léopards sur opulente poitrine, et paréo en voile noué à la taille, elle vint s'assoir sur le rebord de la chaise longue, le dérangeant dans son moment de détente. Sûrement californienne, pensa Minho quand elle s'adressa à lui en anglais. Elle parlait beaucoup.

— Aish, je comprends rien à ce qu'elle baragouine celle aux gros seins, bougonna-t-il en arborant néanmoins un sourire courtois pour la blonde. Sorry, no english ! dit-il quand il pu enfin en placer une, avec un haussement d'épaules.

La blonde se releva en rejetant ses cheveux derrière son épaule et Minho parvint a esquiver les mèches tant bien que mal lorsqu'il entendit rigoler de l'autre côté de l'allée.

Il abaissa légèrement les lunettes sur son nez pour observer celui qui avait osé rire. Installé également dans une chaise longue sur le terrain de camping en face du sien, à vue de nez pas bien plus grand que lui, les cheveux bruns un peu longs coiffés à l'arrière, la peau dorée par le soleil, un rire qui faisait disparaître ses yeux mais dévoilait des dents très blanches derrière un sourire en forme de coeur, faisant ressortir de petites joues rebondies dont l'une était ornée d'un petit grain de beauté.

Minho reconnût en son fort intérieur qu'il était bien foutu aussi dans son short de bain rouge : des épaules larges, des bras musclés, des abdominaux discrets mais présents, une taille fine au possible...

— Ça te fait marrer ? feula Minho.
— Plutôt ouais. On dirait bien que tu vas pécho personne vu comme t'es difficile ! rigola le brun.
— Occupe-toi de gérer quelqu'un avant de faire la leçon aux autres, se renfrogna Minho en croisant les bras sur son torse sous le rire du brun qui redoubla.
— Mais je peux avoir absolument qui je veux sans problème, t'inquiètes pas pour moi !
— Ah ouais ? Je serais curieux de voir ça, ricana le châtain plein de mauvaise foi avant de remonter ses lunettes de l'index.

Il fit celui qui ne s'intéressait plus, mais le brun dans sa chaise longue voyait le regard du châtain derrière les verres teintés.

Si seulement l'autre savait que ses lunettes ne lui permettaient absolument pas de mater en toute discrétion, aucun doute qu'il se serait abstenu. Le garçon dut se concentrer pour ne pas laisser un sourire en coin lui échapper quand le châtain détourna les yeux.

Après quelques minutes, le garçon s'étira en poussant un petit gémissement, attirant de nouveau le regard de son voisin sur lui, et s'éventant d'une main il se releva pour se diriger vers le point d'eau de la parcelle et passer ses cheveux sous le jet pour se rafraîchir. Pour cela il du se pencher légèrement en avant offrant ainsi une vue adéquate sur son fessier rebondi à Minho.

Ce dernier haussa vaguement les sourcils derrière ses lunettes en détaillant le dos musclé qui se présentait à lui, et son regard eu à peine le temps de glisser jusqu'à la chute de reins que le garçon se redressa complètement. Minho commençait à être jaloux que son voisin soit non seulement beau de face mais également de dos, et il pensa qu'effectivement il ne devait pas avoir de mal à séduire qui il voulait.

Le brun rentra vaguement dans sa tente pour y chercher quelque chose et, quand il en ressortit, il fit signe a une fille qui se trouvait sur le terrain a coté du sien de venir.

— Excuse-moi, mon pote est pas rentré encore, tu pourrais m'aider à mettre de la crème solaire dans le dos s'il te plait ? fit-il en montrant le tube a la fille qui s'était approchée.
— Bien sur ! répondit la jeune fille d'une voix enjouée.

Il versa de la crème dans l'une de ses mains avant de donner le contenant à la petite brune. Et il s'en étala sur le devant du corps pendant qu'elle lui en mettait dans le dos.

Minho plissa les yeux et ses mains se crispèrent sur les rebords de sa chaise. Il lui semblait qu'elle prenait bien son temps pour étaler de la fichue crème anti-UV sur le dos, et il trouvait qu'elle insistait beaucoup sur les épaules et les omoplates du garçon également...

Les mains de la fille étalèrent le produit jusque sur les flans du brun, tentant subrepticement d'aller effleurer la naissance des obliques en V du garçon par la même occasion.

Minho se retenait de se lever pour aller péter les ongles manucurés de la fille lorsque le brun se retourna et remercia la jeune brune, qui papillonnait des cils et arborait un sourire béat en retournant auprès de ses amies.

Le garçon retourna déposer son tube à l'intérieur de l'habitation de toile et ressortit avec une bouteille d'eau fraîche et un brumisateur qu'il déposa à l'ombre avant de tirer sa chaise longue au soleil et de s'installer dessus à plat ventre pour exposer son dos sous le regard de son voisin. Minho se dit qu'il fallait être complètement fou, inconscient ou un peu des deux à la fois pour s'exposer en plein soleil en début d'après midi, et d'autant plus sous cette chaleur.

C'est pourquoi il garda un œil sur le garçon, pour s'assurer qu'il allait bien s'hydrater. Enfin c'est ce qu'il dirait si on le lui demandait.

La vérité était qu'il avait tout le loisir d'étudier le coté pile du garçon sans avoir à s'en cacher, et qu'il n'allait sûrement pas s'en priver. Le ratio des proportions épaules-taille du brun était exceptionnel. Certes il devait sans aucun doute fournir des efforts pour maintenir sa forme, mais il allait sans dire que la génétique avait été particulièrement généreuse avec le garçon, comme son teint pouvait également en témoigner.

Sa peau était agréablement dorée et paraissait très douce, Minho aurait voulu toucher pour vérifier, ce qui le fit claquer de la langue contre son palais quand il réalisa sa pensée.

Il secoua brièvement la tête pour la chasser en fronçant les sourcils quand le brun remua et se remit en position assise en soufflant et en agitant une main devant son visage en lançant un « putain il fait vraiment trop chaud » et attrapant sa bouteille de l'autre. Il ferma les yeux en portant le goulot à ses lèvres, et Minho n'en rata pas une miette. Le brun renversa la tête pour boire de longues gorgées, faisant monter et descendre sa pomme d'Adam dans ses mouvements de déglutition.

Et Minho dut déglutir lui aussi, la scène lui donnant chaud au point de lui assécher brutalement la gorge. Les longs cils du brun qui frôlaient ses joues rebondies quand il fermait les yeux, sa gorge offerte et vulnérable...

Le châtain, les yeux écarquillés, fut contraint de se lécher les lèvres pour les humidifier, avant de détourner le regard pour chercher sa propre bouteille et en descendre brutalement la moitié d'une traite sous le regard plein d'incompréhension de son voisin.

Il s'étouffa dans une gorgée en remarquant que le brun le regardait et se mit à tousser, en faisant tomber ses lunettes par la même occasion.

— Ça va ? s'inquiéta le garçon.
— Hm hm ça va ! toussota Minho en se tapant la poitrine du poing pour tenter de calmer sa toux.

Le garçon haussa les épaules et referma sa bouteille pour la reposer à côté de lui. Puis il attrapa le brumisateur et se vaporisa de l'eau sur le visage en souriant, puis dans sa nuque et dans son cou en renversant encore la tête en arrière. La brume d'eau fut ensuite vaporisée avec lenteur sur chacun de ses bras musclés. Minho serra les dents devant le spectacle.

Le brun vaporisa rapidement sur ses pectoraux et ses abdominaux, pendant qu'il voyait du coin de l'œil le regard du châtain suivre la bonbonne des yeux et sa mâchoire se contracter. Puis, dans un gémissement de contentement, il revint déposer de la brume fraîche sur son visage, où il insista au point où quelques gouttes commencèrent à perler sur son front et ses joues.

Le regard de Minho s'accrocha à l'une d'entre elles qui glissa le long du nez du garçon en face lui. La goutte tomba jusque sur les lèvres rosées et charnues du brun en en rencontrant d'autres sur son chemin, la faisant grandir. Elle resta quelques instants suspendue au menton du garçon avant de chuter dans le creux entre les pectoraux et de continuer sa course descendante et sinueuse sur les abdominaux.

Minho avait du mal à respirer, son coeur s'était emballé en suivant la course de cette petite goutte sans réussir à cligner des yeux. Comment on devient une goutte d'eau ? Il se le demanda vaguement, puis secoua la tête pour remettre de l'ordre dans ses pensées.

Quand il reprit ses esprits, il comprit qu'il avait été surpris, les joues rouges et la bouche entrouverte, en train d'allègrement regarder son homologue. Ce dernier regardait Minho droit dans les yeux, le regard malicieux, avant de doucement regarder plus bas avant de sourire en coin.

Le châtain baissa lui aussi les yeux, et remarqua avec effroi qu'une légère bosse commençait à déformer son short de bain. Ses joues devinrent rouges carmin alors qu'il tentait maladroitement de cacher son érection naissante de ses mains en se levant précipitamment.

Le garçon l'avait bien eu, il était tombé dedans comme un débutant, et il s'en serait giflé si ses mains n'étaient pas occupées à dissimuler son émoi. Il couru dans la tente attraper sa grande serviette de bain qu'il plaça sur son épaule, et dieu merci cette dernière était assez longue pour retomber et cacher la proéminence qui commençait à le gêner, puis il ressortit dans la précipitation et emprunta le chemin des sanitaires les plus proches.

En arrivant dans la zone dédiée, il se dirigea dans la partie réservée aux cabines de douches. C'était un petit camping, les différents sanitaires disponibles se composaient de cabines individuelles à usage mixte carrelées aux murs et au sol recouvert de lattes de bois, aussi il ne réfléchit pas bien longtemps avant de se diriger vers l'alcôve la plus au fond.

Dieu merci, son début d'érection s'était évanoui, mais il avait grand besoin d'une douche froide pour se calmer l'esprit. Il se dépêcha de tirer la porte derrière lui pour pouvoir la verrouiller, mais une main retint le battant et quelqu'un s'engouffra à sa suite.

Minho recula de quelques pas dans la cabine exiguë, jusqu'à ce que son dos rencontre le carrelage du mur. Le brun le fixait appuyé nonchalamment contre la porte qu'il avait fermée à clef. Le châtain ne savait pas quoi faire, ni que dire. Il se contenta de cligner des yeux, la bouche entrouverte et dévoilant ses incisives sous la surprise.

— On fait le timide maintenant ?

Le brun avait brisé le silence en croisant les bras, ses doigts pianotant à un rythme régulier sur son bras opposé. Minho déglutit bruyamment.

— Qu'est-ce que tu fous là ? dit-il d'une voix légèrement cassée.
— On m'a toujours dit qu'il fallait que je poursuive mes rêves, so here I am... répondit le brun d'une voix amusée dans un sourire malicieux.
— Ah. Ah. Ah. Voilà, maintenant que j'ai ri tu sera aimable de sortir.

Minho, qui s'était rapproché et avait déverrouillé la porte précipitamment, tenta de pousser le plus petit à l'extérieur, mais ce dernier vacilla à peine. En lieu et place il referma la porte et plaqua le châtain d'une main sur le torse contre le mur carrelé, l'autre allant se poser près du visage du plus grand. Ce fut comme une décharge électrique dans le corps de Minho.

— J'étais sérieux tout à l'heure... quand je disais pouvoir avoir qui je veux.

Il avait dit ça d'une voix trainante en regardant Minho droit dans les yeux, sans ciller. Et le châtain cru y voir briller une petite flamme. Le brun sentit le cœur de son homologue s'accélérer sous sa paume mais ne fit aucune remarque.

A la place il laissa retomber sa main, profitant pour déposer au passage une caresse sur le ventre clair sous ses doigts, et la mit dans la poche de son short rouge. Il n'avait pas quitté le visage de Minho des yeux, étudiant chacune de ses réactions avec mesure.

Le châtain avait écarquillé légèrement les yeux et son souffle s'était coupé brièvement, un frisson brûlant avait parcouru ses abdominaux là où l'autre l'avait effleuré. Minho se figea, tendu, lorsque brun s'approcha dangereusement pour lui murmurer à l'oreille :

— Un mot, une action de ta part et je suis complètement à toi.

Il se recula légèrement et releva la main qui était auparavant dans sa poche à hauteur de son visage en inclinant la tête. Entre son index et son majeur il tenait un emballage carré en aluminium.

Le regard de Minho fit plusieurs allers et retours entre le visage du brun et le préservatif pendant qu'il paniquait intérieurement. Il était incapable de bouger et de réagir alors que ses pensées criaient et défilaient dans sa tête.

Au bout de quelques secondes sans réaction de la part du châtain, le brun haussa légèrement les épaules et retira sa main qui était toujours en appui sur le carrelage blanc derrière Minho pour se redresser, de l'autre il rangea promptement l'emballage dans sa poche.

Il recula d'un pas avant de se retourner vers la porte et sa main allait se poser sur le loquet quand son épaule fut agrippée avec force pour le faire pivoter brusquement.

Et le corps du châtain se pressa avidement contre le sien, brusquement, violemment, presque désespérément. Le corps de Minho avait agit de lui-même en voyant le garçon lui échapper, alors la raison s'était mise en sommeil, ne restait plus que le désir que le plus petit avait réveillé chez lui. Le brun fut plaqué dos contre la porte et le bruit qui en résulta résonna dans les lieux, ce qui lui arracha un gloussement amusé qui fut bien vite étouffé quand les lèvres du châtain vinrent s'écraser sur les siennes.

Le brun attrapa la lèvre inférieure de son homologue entre ses dents et la mordilla avant de passer sa langue dessus pendant que ses doigts allèrent s'agripper aux cheveux dans la nuque du châtain. La main de Minho, toujours sur l'épaule du brun, glissa le long de sa clavicule puis sur son cou, son index frôla le lobe de l'oreille du garçon tandis que son pouce caressait sa mâchoire.

Et leurs langues se rencontrèrent dans un duel avide mais sensuel quand la deuxième main de Minho alla fermement s'ancrer sur la hanche du brun qui se cambra, rapprochant encore plus leurs deux corps.

Dans leur baiser, aucun ne cherchait à dominer l'autre, bien au contraire, leurs muscles se caressaient dans un tango enflammé. Le plus petit fut celui qui rompit l'échange en premier, reculant son visage de quelques centimètres à peine pour qu'ils puissent reprendre leurs souffles, un mince filet de salive les reliait encore.

— Ton prénom ? haleta le brun.
— Pour quoi faire ?

Le châtain avait parlé sur le même ton avant de reprendre avec avidité possession des lèvres charnues sans attendre la réponse. Il était affamé de cette bouche contre la sienne, de la chaleur du brasier que les baisers du brun attisaient dans son corps entier. Il mordit la lèvre du plus petit, lui arrachant un gémissement de surprise.

— Pour savoir quoi crier... répondit-il contre la bouche du plus grand.
— Minho... il l'embrassa à nouveau. Toi ? Il déposa un bref baiser papillon sur les lèvres du brun. Que je sache au moins qui je vais faire crier, dit-il en se séparant complètement de lui avec un sourire en coin.
— Jisung.

Le garçon avait donné son prénom dans un geignement plaintif en regardant Minho s'éloigner de lui, et quand il vit qu'il ne revenait pas, ce fut à lui d'aller plaquer son corps contre l'autre pour retrouver le contact.

Il tendit les lèvres pour pouvoir l'embrasser mais le plus grand se déroba, il voulu caresser la peau claire et douce du corps contre le sien mais les mains de Minho attrapèrent ses poignets pour les maintenir fermement le long de ses flans et l'en priver. Il poussa un gémissement et une larme de frustration perla au coin de ses yeux alors qu'il essayait à nouveau de l'embrasser sans succès.

Maintenant toujours les poignets du garçon, Minho plongea la tête dans son cou pour y poser les lèvres à plusieurs reprises. Jisung ferma les yeux et bascula la tête en arrière dans un soupir de contentement et le châtain s'écarta de nouveau avec une moue satisfaite.

— Min-ho.. s-s'il te plait...
— Qu'est-ce que tu veux Jisung ? répondit-il à la supplique.
— T-toi... que t-tu couches avec m-moi... avait-il gémit en se mordant la lèvre.

Et les yeux implorants du garçon en face de lui avaient électrisé et hypnotisé Minho, tellement qu'il en lâcha les mains du brun par inadvertance. Jisung profita de ce moment de faiblesse pour saisir le visage de son homologue entre ses paumes pour l'attirer à lui et, joueur, il donna un coup de langue de bas en haut sur la bouche à sa merci avant de l'embrasser à nouveau, si fort que leurs dents s'entrechoquèrent un instant.

Minho sentit les mains du petit brun glisser sur ses épaules et venir y planter brièvement ses ongles courts. Lui, agrippa l'une des siennes sur la taille menue tandis que l'autre alla saisir les cheveux dans la nuque du brun. Dans le baiser, Jisung fit voyager le bout de ses doigts le long des clavicules pour descendre sur les pectoraux de Minho, griffant un des tétons que ses doigts rencontrèrent au passage en souriant contre les lèvres du plus grand. Le grondement sourd qui échappa alors à Minho fut plus ressenti qu'entendu par le brun, les seuls sons qui voulaient bien leur parvenir étaient les bruissements mouillés de leurs langues l'une contre l'autre et le bruit de leurs lèvres qui s'aspiraient avec envie.

Lorsque les doigts délicats du plus petit vinrent tracer avec une lenteur délibérée le contour de ses abdominaux, les muscles de Minho se contractèrent sans qu'il ne puisse le contrôler, jusque dans les aines. Et il se sentit durcir dans son short. Une main baladeuse se pressa sur son érection encore recouverte, lui arrachant un gémissement.

Il rompit le baiser à contre cœur, haletant, et plaqua Jisung contre le mur le plus proche puis, d'une main, il attrapa les poignets du brun pour les coincer au dessus de sa tête. Jisung était lui aussi à bout de souffle, les pommettes rosées, il regardait Minho qui le maintenait fermement, les yeux presque clos et assombris de désir, ses lèvres entrouvertes étaient gonflées et humides de leurs échanges.

Une véritable ode à la luxure et au vice. Minho sentit son cœur palpiter de façon anarchique à cette vision, ce qui eu pour effet de le faire se sentir encore plus douloureusement à l'étroit dans son vêtement. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau jusqu'à présent.

Au diable les couchers de soleils rougeoyants sur la mer, la brume matinale dans les montagnes. Au diable tout les autres paysages, si fades en comparaison de la vue qu'il avait maintenant sous les yeux.

Avide il glissa son genou entre ceux du garçon, faisant se rapprocher leurs corps et combler ce vide douloureux entre eux. Ils étaient si proches que la cuisse du plus grand fit pression sur l'entrejambe de Jisung et un feulement de plaisir résonna dans l'air moite qui les enveloppait. Le brun se mordit la lèvre, mais Minho avait cru défaillir un instant à ce son, et tandis qu'il réitérait son geste, il s'enorgueillit des vagues de volupté qui déferlaient sur Jisung.

La main libre du châtain voguait librement sur le corps à sa merci, tantôt ferme, tantôt aussi légère qu'une plume. Une oeuvre d'art prenait vie sous son regard et sous ses doigts. Les yeux du brun chaviraient sous ses paupières papillonnantes, son souffle devint erratique et entrecoupé de gémissements incontrôlés tandis que sa tête se renversait, suppliante. Minho sentit dans sa main les poignets du garçon se contracter, trop faiblement pour se dégager de son emprise, et contre sa jambe la virilité érigée du brun en écho à la sienne.

— J'aime la vue en ce moment... alla souffler le châtain contre l'oreille du garçon.

Et Jisung se sentit défaillir, ses jambes se dérobèrent sous lui, ne faisant qu'amplifier la friction contre son sexe. Il ne put retenir un cri de plaisir. C'était à la fois trop et pas assez, trop de plaisir pour pas assez de contact à cause de son short encore présent.

— Plus... s'il te pl-ait, sa voix se cassa quand Minho ondula entre ses cuisses juste une fois. Pitié, donne-moi... donne-moi plus... Minho !

Les bras de Jisung tombèrent mollement sur les épaules du châtain quand ce dernier relâcha ses poignets pour plaquer sa main sur sa bouche, étouffant ses supplications. Les mains du brun s'accrochèrent à la nuque de Minho, unique point d'ancrage l'empêchant de sombrer dans le plaisir qui le ravageait. La paume contre ses lèvres était chaude, l'autre main qui caressait ses côtes le faisait frissonner, il ne pouvait plus réclamer, juste gémir son plaisir au bon vouloir de ce que Minho voulait bien lui accorder. Mais les attentions du châtain ne se portaient pas là où il en avait le besoin irrépressible.

— Montre-moi Jisung... souffla le plus grand, montre-moi ce que tu veux.

Cette impression de soumission, d'en être remis complètement au bon vouloir de son partenaire, se sentir défaillir sous le regard de l'autre... et pour autant il ne s'était jamais senti aussi considéré qu'en cet instant. Jisung trouvait cela terriblement excitant. Minho était un monstre d'érotisme, qui trouvait son plaisir en attisant et en accédant aux désirs de son partenaire. Alors, comme il le lui avait demandé, il s'exécuta.

Ondulant son bassin, il frotta langoureusement son érection toujours recouverte sur la jambe du châtain tout en gémissant contre sa paume, implorant de tout son corps pour qu'il s'occupe de lui. Jisung aperçu un sourire se former sur les lèvres du plus grand avant qu'il ne plonge son visage dans son cou, venant maltraiter, marquer et embrasser sa peau où il le pouvait. La main libre de Minho vint tirer sur les cheveux dans sa nuque pour le forcer à donner un plus grand accès à sa gorge, l'autre le privant toujours de la parole. Le brun lécha doucement la paume contre sa bouche et ressentit le gout salé de l'épiderme sur sa langue, et Minho délaissa son cou pour revenir l'embrasser impérieusement, jusqu'à en perdre haleine.

En cet instant, la langue mutine du brun qui dansait contre la sienne lui semblait un besoin tout aussi vital que l'oxygène, et Jisung aussi voulait que Minho devienne l'air qu'il respirait. Les doigts du brun s'accrochaient désespérément au châtain, le maintenant contre lui, ne pouvant souffrir de le voir s'écarter une nouvelle fois. Et s'il sentit jusqu'aux tréfonds de son âme une des mains du plus grand remonter son corps, laissant un sillage brûlant derrière elle, pour aller se poser sur sa gorge, il se cambra comme un forcené quand la seconde se glissa dans son short.

Minho caressa le sexe du brun sur toute sa longueur du bout de ses doigts et avala le cri de plaisir que le brun ne put retenir lorsqu'il enroula finalement sa main à la base de sa virilité tendue pour le masturber dans une lenteur toute contrôlée. Après quelques mouvement de vas et viens, quelques douces caresses, Minho sentit Jisung commencer à se contracter de tout son corps contre lui, alors il relâcha son érection tout en continuant de l'embrasser tout entier de son regard enflammé.

La main sur la gorge du brun glissa jusqu'à l'élastique de son short, avec lequel elle joua quelques secondes avant de retomber. Jisung sentit le souffle chaud de Minho contre son oreille.

— Déshabille-toi, l'encouragea-t-il dans un murmure, ses doigts se refermant discrètement sur l'emballage dans la poche du brun avant de se reculer.

Et quand le brun se hâta pour enlever son vêtement, Minho gloussa légèrement, grisé par l'impatience du plus petit alors que lui-même prenait son temps, observant à loisir le corps nu qui lui était présenté. La peau qui était auparavant dissimulée sous le short était plus claire, elle n'avait pas été exposée au soleil, mais elle n'en était pas moins resplendissante.

— Charmant... murmura Minho en effleurant les démarcations du bronzage du bout de ses doigts.

Jisung ne répondit rien. A la place il tendit un bras pour attraper l'un des poignets de Minho pour l'attirer à lui, leur regards se verrouillèrent l'un à l'autre, et les braises qui luisaient dans leurs yeux se rejoignirent pour alimenter une tempête enflammée.

Fixant toujours les yeux chocolats du châtain, le brun porta la main de Minho à sa bouche et l'embrassa brièvement avant de darder sa langue contre ses doigts. Timidement d'abord, puis quand Minho alla passer sa langue dans son cou, il prit plus franchement trois doigts en bouche, faisant rouler sa langue autour d'eux, les aspirant entièrement, les caressant.

Il poussa un gémissement quand Minho donna un coup de langue mutin sur l'un de ses tétons avant de souffler dessus. Jisung agrippa fermement les cheveux châtains pour maintenir la tête contre son torse et un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Minho quand il sentit le mamelon durcir contre sa langue alors qu'il reproduisait les mêmes mouvements que ceux que Jisung créait autour de ses doigts. Lorsqu'il mordilla le petit bouton de chair, le brun poussa un long gémissement en renversant sa tête en arrière.

Minho en profita pour retirer sa main et retourner l'embrasser à pleine bouche alors que ses doigts enduits de salive se frayaient un chemin vers le fessier du brun. Il caressa un instant l'entrée avant de faire pénétrer un premier doigt avec douceur pour commencer à préparer le garçon. Les mains de Jisung s'accrochèrent à son dos lorsqu'il ajouta son majeur et qu'il commença a effectuer des mouvements de ciseaux. La chair autour de ses doigts se détendit quand il commença à pénétrer plus profond sous les gémissements du brun contre sa bouche, et quand le bout de ses doigt rencontrèrent ce qu'ils cherchaient, Jisung écarquilla les yeux dans un cri d'extase.

— Encore... réclama-t-il. Aaa-ah o-oui ici ! Plus... Minho plus !

Dans ses suppliques, ses doigts griffèrent la peau à sa portée lorsque le troisième doigt de Minho rejoignit les autres. Les lèvres du châtain mordillant sa clavicule, il lui fit relever la tête d'une main pour lui attraper la lèvre entre ses dents et tirer légèrement dessus, pendant que l'autre glissait le long du bras du plus grand pour aller rejoindre sa main. Le brun se saisit de l'objet dans la paume de Minho et déchira l'emballage pour l'ouvrir et en sortir le préservatif.

Sa langue, bataillant toujours avec celle de Minho, glissa le long de ses gencives une dernière fois avant qu'il ne rompe le baiser. Les mains tremblantes, sous l'effet de l'excitation, Jisung déroula le morceau de latex sur l'érection de Minho avant d'en enserrer la base de ses doigts. Ses yeux voilés rencontrèrent ceux du garçon qui lui faisait face, teintés de la même envie.

— Viens... j't'en supplie... Minho c'est ça que je veux ! gémit-il en cajolant son entrejambe. Maintenant...

Sans aucune retenue, le châtain se jeta sur l'homme qui le réclamait, les désirs du brun résonnaient en lui comme des commandements. Il pressa à pleines mains les fesses rebondies au passage lorsqu'il glissa ses doigts jusqu'à l'arrière de ses cuisses pour le soulever et le plaquer entre lui et le mur.

Dans la manœuvre, l'un des genoux de Jisung se cogna dans le mitigeur, ce qui déclencha l'eau de la douche, mais l'un comme l'autre étaient bien trop  pris dans le tumulte de leurs envies pour s'en soucier.

L'une des mains de Jisung trouva naturellement appui sur l'épaule du châtain, et de l'autre, il guida le sexe jusqu'en lui. Minho dut se mordre la lèvre pour se retenir de bouger, les chairs étroites et chaudes autour de sa virilité le rendaient fou, mais la crispation sur le visage de Jisung lui était insupportable. Il alla embrasser chaque centimètre de la peau du brun disponible à sa portée pour l'aider à se sentir mieux : son menton, sa gorge douce, les marques qu'il avait laissé dans son cou, ses clavicules saillantes, ses épaules... puis il leva les yeux et rencontra le regard de l'autre, derrière quelques mèches de cheveux mouillés qui lui retombaient sur le front.

Jisung baissa la tête pour l'embrasser et enserra ses bras autour de la nuque du châtain, et lorsqu'il se sentit plus confortable, détendu grâce au baiser qu'ils échangeaient et aux caresses des pouces de Minho sur ses cuisses, il commença à onduler doucement son bassin. Et quand ce ne fut plus suffisant, il verrouilla ses jambes autour du plus grand, permettant ainsi à ce dernier de prendre appui sur le mur d'une main afin de donner plus d'amplitude et de force à la pénétration. Quand l'angle permettant d'aller stimuler la prostate du brun fut trouvé, Jisung ne fut plus capable que de crier son plaisir, il n'était plus possible pour lui de dire où son corps s'arrêtait et où celui de Minho commençait. Les chairs du brun se contractèrent autour de Minho, qui poussa des râles de plaisir sous les sensations que cela lui procurait, il sentit l'orgasme poindre.

— Ji-Jisung, je vais...
— Ensemble, le coupa simplement le brun.

Jisung s'empara des lèvres malmenées de Minho dans un baiser torride, mais moins violent que les précédents et il porta une main jusqu'à son entrejambe pour se masturber au rythme des coups de reins du châtain. Le baiser fut rompu quand ils se trouvèrent trop essoufflés.

Jisung, les yeux clos, rejeta sa tête en arrière, offrant son visage à la pluie artificielle qui tombait sur eux dans un feulement de plaisir. Minho fut le premier à venir dans un gémissement sonore, et quand la jouissance rattrapa Jisung, le garçon planta ses dents à la jonction du cou et de l'épaule du châtain pour retenir son cri pendant qu'il se répandait entre leur deux corps.

Minho se retira délicatement et reposa son amant au sol avant que ses jambes ne chancellent légèrement. Jisung toujours dans ses bras l'aida à se soutenir quelques instants. Quand Minho se redressa, il retira le préservatif et le jeta dans la petite poubelle à côté de la porte.

Jisung lui attrapa doucement le poignet et le plaça plus franchement sous le jet de la douche pour pouvoir le nettoyer. Les mains du brun frottaient les dernières traces de son plaisir sur le ventre du châtain pour les faire partir avec l'eau quand ce dernier rompit le silence.

— Est-ce que je peux encore t'embrasser ? demanda-t-il simplement.

La main du brun se stoppa dans son geste, puis il leva les yeux vers Minho.

— Tu viens littéralement de me retourner dans les douches et maintenant tu me poses sincèrement la question ? gloussa Jisung.
— J'avais peur que tu trouve ça déplacé, trop engageant où je sais pas mais...

Et les lèvres du brun contre les siennes mangèrent la fin de sa phrase.

— Merci Minho, dit simplement Jisung. Il n'avait pas besoin d'en dire plus, son regard et son sourire parlaient pour lui.

Ils s'embrassèrent un moment sous la douche puis Minho le repoussa doucement quand il sentit son corps s'embraser à nouveau.

— On ferait mieux d'arrêter... vu qu'on a plus de protections ! ajouta le plus grand quand il vit l'incompréhension dans le regard de l'autre, lui déclenchant un rire franc.
— Oh si c'est que ça... j'en ai d'autres dans ma tente.

Minho pouffa de rire mais ne répondit rien de plus, il laissa Jisung se nettoyer pendant qu'il renfilait son short de bain après s'être essuyé. Puis quand le brun eut coupé l'eau il lui tendit sa serviette pour qu'il puisse l'utiliser à son tour avant de se rhabiller. Quand ce fut fait, Minho ouvrit discrètement la porte et jeta un œil pour vérifier qu'il n'y avait personne avant de sortir, serviette à la main, suivit par Jisung.

Ils rigolaient tout les deux en arrivant vers leurs emplacements quand Jisung fit un signe de la main à un garçon, il indiqua que c'était l'un des amis avec qui il était venu.

— Attends ! Le mec du stand de glaces c'est ton pote ?? Pourquoi il bosse en vacances ?
— Ahahah ! Le patron c'est son père, il est juste allé l'aider une heure ou deux, tu le connais ? demanda Jisung.
— Moi non, mais mon pote Hyunjin oui... Oh ça va être gênant tout à l'heure tu verras ! rigola Minho sous le regard curieux du brun.

Minho aperçu Chan dans la chaise longue, et les deux garçons pressèrent un peu le pas. Quand il arrivèrent, Chan se leva pour saluer et demander si Minho ne s'était pas trop ennuyé tout seul, mais il tiqua en regardant son ami et l'inconnu à ses côtés.

— Ah ! Oh ! Je vois que... c'est bien les enfants... Mais oubliez pas que vous êtes torses nus, toussa-t-il en détournant le regard avec un sourire en coin. Suçons, morsures, griffures... les p'tits coquins quoi.

Minho devint écarlate et s'empressa d'enrouler sa serviette autour de lui, et Jisung porta les mains à son cou pour tenter de cacher les marques de leur rencontre, qu'ils avaient légèrement oubliées, avouons-le.

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Attention les ami.e.s, on oublie pas de se protéger quand on fait mumuse avec des inconnu.e.s et/ou qu'on est pas dépisté.e.s
(et/ou si on a pas de contraception pour éviter une grossesse non désirée quand on a un utérus).

Enfin, on met le petit bout de latex AVANT de batifoler dans/sous l'eau et on est prudent.e.s qu'il reste bien en place !

C'était l'instant prévention de Peony
Stay safe et n'oubliez pas : consent is sexy :)