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¹⁰ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙳𝚒𝚡

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²³⁵⁵ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|









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IL AVAIT UNE IDÉE EN TÊTE.

Elle n'était pas la meilleure, elle n'était pas la pire.

Il avait des solutions à chacune des issues et c'est ce qui l'avait rendu certain de l'aboutissement de son plan.

Il savait qu'il allait aggraver la situation plus qu'autre chose, il connaissait pertinemment les répercussions que son action aurait sur le châtain. Il se doutait que ce n'était pas la meilleure solution ni même la seule. Faire semblant, fuir les questions, fuir leur regard et se cacher là où ils se retrouvaient seuls. Mais, il y avait toujours des gens. Parfois devant leur salle de cours ils pouvaient retrouver quelques prétendantes. Derrière une murette ,où ils avaient cherché l'intimité, il y avait toujours des paires d'yeux indiscrets. Quelque chose de dérangeant, ils se sentaient épiés bien que ce n'était pas le cas, même si la cause était le hasard ce n'était pas plaisant. Ils n'étaient jamais réellement seuls.

Et, quand ils l'étaient, c'était le téléphone de Tooru qui devenait intrusif : des notifications, des appels, des messages.

Même s'ils pouvaient en faire abstraction, c'était réellement agaçant. Lorsque ce n'était guère une déclaration pour le châtain, on pouvait voir des messages farfelus à l'intention du plus grand. C'était intrusif, vraiment intrusif. Et Iwaizumi n'aimait vraiment pas ça.

Lui qui était habituellement une vraie tombe à garder tout ce qu'il pensait pour soit même. S'était plain au châtain, après tout, ils étaient ensemble désormais.

Ensemble ?

Ils l'ont toujours été, ils se sont toujours côtoyés. Même dans le ventre de leur mère respective, Tooru a toujours été sûr qu'il parlait par télépathie à son meilleur ami. Ils étaient liés par quelque chose d'invisible -qui ne l'était pas tellement lorsqu'on voyait que leur relation était palpable tellement le lien était fort. Et Tooru avait décidé de chérir cet attache qui le liait à Hajime. Alors, il n'avait pas dit non. Mais avait-il seulement dit oui ? Certainement pas, oikawa avait dû se contenter de regarder son petit ami et se perdre dans son regard sans vraiment répondre. Et Iwaizumi avait intercepté une réponse positive, c'est ce que c'était de toute manière.

Il savait que ça plairait à Tooru et, franchement ça allait lui permettre d'arrêter de fulminer dans son coin lorsqu'une de ces donzelles lui lançait un regard de travers -regard de travers qui ne devait guère lui être destiné, il était obnubilé au possible par ce très cher Tooru pour s'imaginer les pires scénario.

Mais il l'aimait, et se ridiculisait devant quiconque ne pouvait entraver son attirance pour le châtain -bien qu'il se soupçonne de le haïr de temps à autre. Non mais sérieux, cette mimique enfantine qui se faufile à la moindre occasion sur le visage du plus grand avait le don pour l'agacer. Iwaizumi était très vite et très souvent agacé.

Ils s'échangèrent un regard complice puis Tooru s'était permis de se fondre sur les lèvres de son ami d'enfance. Il sourit franchement contre les lèvres de celui-ci. Peut être que lui aussi voulait que tout ça avance. Se cacher ? Ce n'était définitivement pas pour lui, si pétillant et si jovial. Feinter être caché lui faisait croire être un délinquant, un malfrat qui souhaitait dissimuler ses actions sous une ombre épaisse qui lui était procurée par n'importe quel mur. Simplement, ne pas être vu.

Et oikawa, lui, détestait ça. Il aimait se pavaner dans la cour sous une apparence d'adolescent bienheureux. Il aimait faire croire à tout le monde que rien ne lui venait en manque, et si pour une fois il le ressentait vraiment alors il était de ceux qui détestaient se priver de le montrer. Tout le monde le connaît comme quelqu'un de populaire et assorti à tous les clichés qui s'y attachent. Une vie en couleurs et pleine de rebondissements. Une vie banale et bien uniforme. Cette vie coloré qu'il n'a pas et que, franchement, il ne désire pas avoir plus que ça.

Lui accrocher des étiquettes semblait être quelque chose de plaisant et si Oikawa finissait par s'inquiéter du regard qu'on lui portait. Iwaizumi était là pour lui remonter les bretelles avec l'aide d'une légère tape à l'arrière de son crâne. Le châtain finissait toujours par sourire amusé, amusé d'Hajime qui s'inquiétait pour lui, c'est ce qu'il désirait penser tout du moins.

Et c'était vrai, Iwaizumi Hajime s'inquiétait pour Oikawa Tooru lors de ces moments là.

Le brun n'était pas connu pour être quelqu'un de vantard ni de bien ouvert à la discussion. Possessif ? Il le semblait encore moins. Il n'était pas de ceux qui brusquaient les choses d'une phrase déplacée ou non estimée. Le temps s'écoulait d'une vitesse lente ou modérée et rien ne mettait en doute ses habitudes. Les jours s'écoulent, c'était absurde de le dire et Hajime le savait.

Mais il avait vraiment besoin de ça, et il supposait qu'oikawa aussi.

Et puis, quelles en seront les conséquences ? Il avait réponse à tout pour ce coup ci, il ne doutait pas de ses capacités. Le temps passé à tergiverser sur le sujet lui avait permis de visiter et revisiter chacune des issues imaginables.

Iwaizumi n'avait pas le temps d'y penser de toute manière.

         —      Bon, Trashikawa je t'abandonne ici. 

C'était aujourd'hui où jamais.

Oikawa grimaça à son appellation faisant la moue d'un air dépité. Ce à quoi, Hajime ricana. Légèrement, il vint lui embrasser le front. Ses joues s'habillaient de divers rouge souriant niaisement.

C'est définitif, si ça tournait mal, le brun allait définitivement s'en vouloir. Seulement, ça ne pouvait se dérouler à la perfection, Iwaizumi n'avait jamais réellement fait face aux parents Oikawa avant ce jour-là.

Ça passe ou ça casse.

Et franchement, si ça «casse» ce n'était pas plus mal non plus. Il était persuadé que la pire situation se serait plus penchée vers la destruction, quelque chose du genre.

Les parents de Tooru étaient basés sur l'absolu destruction.


Il y avait quelques chose de spécial dans cette boutique, les murs étaient coloré d'un léger jaune pâle laissant les visiteurs subjugué par ce mélange de couleurs. La devanture du petit bâtiment n'était pas bien différente de celle présente dans cette rue. Il y avait l'enseigne, écrite en lettre lumineuse mais si légère qu'on aurait cru le support être en papier. De grande ouverture laissait entrevoir l'intérieur, des palettes de couleurs s'en dégagent. De la verdure, des pots suspendus par quelques ficelles et parfois des inscriptions qui définissait chacune des fleurs. Du rouge, du bleu, du rose, du violet. Iwaizumi soupçonnait même avoir remarqué des pétales couleurs arc-en-ciel. C'était vraiment somptueux et les couleurs -bien que trop verdoyantes au yeux du brun, s'étaient vues assorties d'un hasard illogique.

Mais la décoration de cette jolie petite boutique n'avait rien à voir sur son arrivée ici même.

Les nombreuses fleurs attirèrent son regard dubitatif, Iwaizumi n'avait pas arrêté de douter depuis qu'il avait laissé Oikawa là où ils étaient. Il soupira. Ce n'était rien, ça ne faisait rien.

Le fleuriste lui offrit un large sourire se dévoilant de derrière l'un des grands arbustes verdoyants. Sans plus attendre, il avait accueilli le visiteur. Iwaizumi tiqua. Il était bien celui qui achèterait la fleur, le vendeur n'en restait pas moins celui qui le conseillait.

         —     Que puis-je pour vous ?

Devait-il réellement répondre quelque chose à ça ? Finalement, peut-être aurait-il dû préparer un discours, une question à répondre spontanément tout du moins. Au lieu de ça, Hajime était resté hébété face au jeune homme. Le regard livide et perdu dans ses pensées, dans ses idées. Souhaitait-il acheter une fleur rouge ? Ou bien rose ? Il faut dire que le bleu lui avait fait bonne impression. Désirait-il acquérir une fleur quelconque ou en envisageait-il une qui avait de lourdes significations. En vérité, qu'en avait-il à faire. Iwaizumi ne comprenait jamais ces choses et, trouver une belle fleur le contentait amplement. Le brun n'était pas de ceux qui s'extasie face à l'une d'entre elles. Elles ne sont qu'éphémère après tout, même si un message se trouve imprégné dans leurs pétales. Si elles fanent, à quoi bon espérer garder le message sur une longue période.

Non, il était très terre à terre. Hajime aimait ce qui était simple à comprendre et Tooru n'aimait pas réfléchir un long moment. Il sourira, admirera, et se souviendra. Du moins, c'était la meilleure issue. Il ne fallait pas trop espérer.

Si Tooru allait être le plus heureux,

Ce ne serait pas le cas de ses parents.

Iwaizumi marmonna une certaine chose, ça n'avait pas semblé si important. Même lui avait oublié son murmure en quelques millisecondes, le laissant derrière lui.

Acheter quelque chose de vert ferait ressortir l'apparence alien que Tooru aimait tant. Mais, de vert il y avait tout. Les tiges sont bien souvent vertes et ne parlons pas des feuilles qui y étaient attachées. Le vert était trop banal, cela dit une rose verte pouvait être bien jolie. Il s'imagina la représentation de cette dernière, soupira, cette idée était bien laid finalement. Iwaizumi retomba bien vite vers son désir principal, le bleu. Ce n'était pas plus mal en réalité, si ce n'était l'apparence qui ferait allusion au alien ça allait être la couleur atypique qui attendrait le plus grand.

Oui, le bleu c'était bien.

         —      Quelque chose de bleu. »

Il ne demanda que ça, rien de plus et rien de moins. Et c'était suffisant, le vendeur s'était dirigé vers l'arrière de la boutique. Par delà la caisse et quelques ornements floraux. Ça ressemblait plus à une exposition de décoration en tout genre, juste des fleurs reliées entre elles. Et il finit par revenir, divers bouquets décorant ses deux bras.

Il y avait des hortensias enrobés dans un plastique transparent, un fin nœud rose permettait de les scellait entre elles.
Un peu plus loin, assorties à quelques fleurs de couleur neige, il y avait des pervenche. Elles étaient belles, encore et toujours bleues.
Puis, Iwaizumi repéra un bouquet de roses bleues emballées par un tissu couleur nuit et un ruban ciel.

Ça devait être le bleu profond qui avait convaincu le brun de prendre celles-ci. Il ne regretta pas son achat, suite au sourire harmonieux du vendeur. Sans doute le remerciait-il. Hajime n'en avait que faire, il n'avait rien fait de spécial si ce n'est d'avoir pénétré le magasin.

Ce n'était rien, si en échange il avait Tooru pour lui tout seul il pouvait faire des milliers d'efforts.


         —      Tooru Oikawa. 

Sa voix s'était mise à résonner dans un lourd éco. Comme un courant doux qui balayait l'air, tout bruit superflu s'en était allé. Il ne semblait ne plus rien y avoir. Comme un vide assourdissant, un bourdonnement incessant. Juste un fond qui couvrait d'un calme étonnant les moments de silence.

Il ne savait plus vraiment si on l'observait, il ne savait plus vraiment si on l'écoutait.

Ses prunelles noisettes étaient belles et bien là. Transperçant la foule d'un regard intéressé, étonné qu'on lui adresse tant d'attention. Il immisça ses prunelles sur la silhouette décorée d'un panel de bleu.

Les gens qui l'entouraient l'avaient dévisagé comme s'il n'était qu'un malfaiteurs bruyant et turbulent. Ils aimaient marquer les esprits, mais pas de cette manière. Pas devant leur maison ni même en plein mille de leur rue pavillonnaire. Pas lorsqu'il y avait autour d'eux que de vieux riches assoiffés de potins calomnieux.

Les rideaux étaient ouverts, leur paires d'yeux à l'affût. Les enfants étaient dehors, les vieilles dames promenaient leur chiens. La voiture des Oikawa était sortie, face au portail et prête à ronronner. Des valises dans les mains, des sourires dans leur poches.

Tooru était sur le pas de la porte, le visage livide et perdu sur cette présence qu'il n'aurait imaginé si tôt. Qu'il n'aurait imaginé tout court, pas ici tout du moins. Était-il normal de sourire si grandement pour quelque chose d'aussi stupéfiants alors qu'il était clairement méfiant.

Hajime était réticent à quelques mètres du véhicule, la main serrée sur son présent. Une mine gêné accolé au visage, des rougeurs accablantes tout le long de son faciès. S'il regrettait, s'en était fini de lui et d'Oikawa. S'en était finie de son honneur même.

Les parents du plus grand s'étaient pressés jusqu'à la portière entrouverte de leur transport. Les mains vides après s'être débarrassés de leur affaire. L'homme s'était alors permis de dévisager incongru le visiteur indésirable. Une mine affreuse sur le visage, un pressentiment qui l'agaçait au plus haut point siégeant quelque part dans son corps. S'était il fait avoir en beauté par son fils ?

         —      Que fait il là, Tooru ? 

Sa mère demanda.

Il ne savait pas. Il la regarda, paniquée. Puis déviant très vite vers le brun, Iwaizumi le regarda prévenant. Il y avait une chose spéciale dans son regard, une chose rassurante.

        —     J'aime Hajime, je l'aime de tout mon être. Et l'avis d'une tierce personne m'est indifférent. 

Ils furent outrés presque dégoûtés. Mais qu'est-ce qu'il s'en fichait.

Être dégouté, le dégoût n'est il pas donné à ceux qui paralysent par des actes répugnants. En quoi l'était Tooru ? Il ne faisait qu'aimer.

Son père fulminait, animé d'une haine illogique il voulut se lancer vers le brun, les coups n'étaient rien, les reproches étaient bien plus. Plus affligeant qu'une parole bien placée n'existait pas. Et le vieil homme avait voulu lui faire comprendre, lui dire le fin fond de ses pensées. A défaut de faire parler ses poings, il ne se serait pas arrêté à une simple insulte. Son seul fils lui semblait répugnant, un monologue insultant était quelque chose que monsieur Oikawa aurait apprécié.

Une main s'affaisse sur son épaule.

Un regard compatissant.

Ils pénétrèrent la voiture non sans un regard en arrière. Tooru ne put savoir s'il était critique ou indifférent. Il ne put savoir si tout ça était bien, si tout ça était mal. Il ne comprit rien, le portail s'était ouvert et loin derrière une maison le véhicule s'en était allé.

Il savait une chose, à leur retour, il se devait de s'expliquer. "Iwa-chan" à ses côtés.

Sa vie n'est que routine, elle n'est que journée et semaine.

Des heures, des minutes, des secondes.
Il aimait lorsqu'on le comprenait, lorsqu'on l'observait.
Des jours, des mois, des années.
Elle était si facile à changer.




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2022:

Est ce que j'aime ce dernier chapitre ?
Je ne sais pas, je ne crois pas.
Trop de mots pour une conclusion assez pitoyable. XDD keski se passe après ? Idk. Faut juste savoir que c'est une happy end. XD
Je ne devrais pas être contente d'avoir fini cette histoire d'une manière aussi bâclée mais c'est pourtant le cas

Elle n'avait pas de sens. Ce qui me donnait la sensation de tourner en rond ou d'aller beaucoup trop vite.

Je vous remercie vraiment ( mais vraiment, vraiment ) de l'avoir lu jusqu'au bout !

Merci beaucoup à ceux qui ont voté ! <3

J'espère vraiment vous retrouver sur une autre de mes histoires, les nouvelles que je publierai. Parce que... les dernières que j'ai posté, comment dire. Ptdr Elles sont si illogique, mais je ne regrette pas de les avoir écrites ! ( Plus que trois à finir et je pourrais me concentrer pleinement sur les prochaine que j'apprécie plus écrire. )

L'épilogue viendra sûrement dans un long moment. Because je pense faire les épilogues en même temps.

Bonne soirée, journée ou même nuit !




2024

mdr l'épilogue qui n'a toujours pas vu le jour... Un jour peut être (il y a très peu de chance bahahah si ça ne tenait qu'a moi je les aurais déjà supprimées. Mais ça me rends trop heureuse que même si la qualité n'y est pas forcément il y a toujours des gens qui s'y perdent et qui y laissent des étoiles haha)

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