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⁹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙽𝚎𝚞𝚏

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¹⁶⁵⁵ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|










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TOORU ROUGISSAIT, il avait les yeux brillants et le regard fuyant. Hajime était gêné, il sentait son cœur se resserrer, s'étirer puis s'activer là où il était. C'était étrange mais pas nouveau, si habituel mais si extravagant. Lorsqu'il ne regardait pas ses yeux noisette, il se plongeait dans l'admiration de ses lèvres. Elles étaient douces, désormais il en avait la certitude. Elles étaient fines et parfumées, ça, il le savait déjà, c'était si évident. Hajime était chanceux, il avait pu y goûter de son propre égoïsme. Et il finissait par en devenir un avare, allait il les chérir d'un regard harmonieux et les désirer comme si elles étaient des pierres précieuses qui n'appartiennent qu'à lui ?

Il ne résista pas bien longtemps en réalité, ses idées étaient accablantes et manifestement nombreuses, bien trop nombreuses. Mais sur lesquels s'était-il penché ? Aucune. Elles venaient tout juste de se manifester.

C'était mal, c'était vraiment mal.

Il n'avait pas fini d'établir ses pensées ni même ses idées qu'il s'était fondu sur les lèvres du plus grand. Que diable avait-il pu comprendre ? Il l'aimait, mais lui ne le savait pas. Ce n'était pas une excuse convenable. Son visage l'avait attiré, ses lèvres plus qu'une quelconque chose.

Oikawa n'avait aucune idée de ce qui l'avait poussé à l'embrasser, il n'avait rien fait non ? Mais s'en inquiétait-il réellement, bien sûr que non. Il ne réfléchit pas, il agit. Et, même s'il ne comprend pas, il sourit. Et là, il souriait franchement.

Ce fut le châtain qui s'était mis à assouvir son désir, effleurer les lèvres d'Iwaizumi d'un baiser qu'il lui destinait depuis des années. Son vœu le plus cher s'était peut-être enfin exaucé, sans doute il n'y pensait pas.

Il dessina sur son visage, passant de sa joue rougit à ses lèvres rosées, se délectant de sa réaction. Iwaizumi ne bougeait pas, il regardait Oikawa dans les yeux. L'avait-il déjà fait auparavant, qui plus est d'une telle sincérité ?

Il fronça les sourcils, on ne perd pas les vieilles habitudes.

         —     Embrasse moi Iwa-chan.

Il répondit sans même y réfléchir.

         —     Ne me dis pas ce que je dois faire Oikawa.

Et soumis à ses ordres, il s'y était attelé non sans un sourire espiègle de son meilleur ami.

S'il ne devait pas mentir, se contenter de dire toute la vérité en une seule poignée de mots. Qu'aurait-il dit ? Qu'aurait-il murmuré à Tooru ? Qu'il l'a toujours aimé même s'il ne le voyait pas, c'est ce à quoi il avait pensé en premier lieu. Mais en réalité, l'a t'il réellement toujours aimé, ou n'a t'il pas simplement appris à le faire. Comme on apprend à écrire. Ce fut juste naturel. Le plus dur, comme s'il devait retirer les roulettes de son vélo lorsqu'il était enfant, était de s'en rendre compte par lui-même. Il ne fallait pas prendre en compte Hanamaki et Takahiro qui lui hurlait à longueur de journée qu'il se voilait la face, sinon le "lui-même" n'aurait plus aucun sens.

Personne n'avait su le moment où tout avait dérapé. Quand la porte avait claqué dans un bruit sourd, entraînant les deux adolescents dans la chambre. Quand Tooru pensait rêver, Iwaizumi commença à murmurer des mots qu'il ne comprenait pas, à caresser, embrasser, suçoter sa peau découverte. Ou, lorsqu'ils avaient fini par se dévêtir inconsciemment, les yeux plongés dans une luxure qui scellait leur vision derrière un mur immense. Le souffle haletant, chevrotant. Et leur corps transpirant d'un désir commun, d'une envie irrésistible.

Ils s'aimaient, ils ne le savaient pas mais c'était le cas.

         —      Merci.

Pourquoi, pourquoi lui adressait cet honneur. Le remercier revient à lui avouer quelque chose, ne pas faire part de ses idées et se contenter d'un mot si fade tel qu'un remerciement. Il y a tellement de façon de dire merci et combien y a-t-il de manière de le faire comprendre. Tellement plus que de simplement le dire.

Et il répondit

         —      Je sais.

Il savait qu'Iwaizumi n'avait rien fait, que c'était lui qui s'était fondu sur son corps. Que c'était lui qui s'était laissé aller à ses désirs. Et si Hajime l'avait remercié, peut-être qu'il avait aimé cette proximité. Et oikawa aimait penser ça, il aimait clamer à sa conscience qu'il était amoureux de son meilleur ami. S'il avait eu le courage, il lui aurait dit « Je t'aimes. »

Peut-être n'aurait-il jamais dû le penser avec une telle aisance. Était-ce trop tôt pour le clamer, ou l'idée n'était pas assez claire. Oikawa aurait simplement dû se taire. Il ne faut pas dire « Je t'aimes » à la légère, c'est le seul moyen de témoigner de n'importe quelle affection, les cadeaux marchent pour dire un simple merci, ils ne marchent pas pour dire à quel point quelqu'un leur est chère. L'idée d'acheter un amour aurait sans doute été ressenti. Faire parler leur corps : une accolade, un baiser, une relation intime. Rien de tout ça ne met en jeu la définition même de l'amour, il le fait pour son corps, il joue de son cœur, il cherche des réponses ou il n'ose pas être plus explicite.

Iwaizumi avait choisi de l'embrasser.
Oikawa s'était laissé tenter et s'en était suivit ce qu'ils auraient dû redouter. On dit que la fuite, c'est minable. C'était vraiment le cas.

Ça n'avait pas été utopique, ça avait réellement était féerique. Le rêve était loin dans ses pensées, le touché avait été bien plus réel qu'il n'aurait jamais imaginé. Ce fut agréable, il s'en était servi comme d'une obsession soudaine et insensée. Le voir si proche bien que ses paupières aient été fermées. Son souffle lui murmurait d'aller plus loin, de se laisser tenter par le courant qu'Hajime promenait. Ce n'était pas si compliqué ? Il aurait dit non, tout se serait arrêté mais peut-être voulait-il réellement lui murmurait un oui, laissait sa peau frissonner par son touché.

         —       Tu ne comprends pas, Oikawa.

Il comprend, il n'a jamais cessé de comprendre ainsi que d'assimiler. Il ne le dit simplement pas à voix haute et ne le garde jamais bien longtemps dans sa tête. Il fait parler ses yeux et son sourire. Il fait rougir ce qui l'écoute et languir ceux qui se délectent de sa personne. Tooru est beau, intelligent et gentil. Iwaizumi le sait et il arrive à lire en lui
Pourtant il n'a pas appris son amour par les yeux du plus grand, et il ne l'apprendra que par une déclaration rapide et farouche. Hajime ne voyait pas par ses yeux, sans doute car Tooru l'a toujours aimé, son regard n'a jamais vraiment changé, et ceci depuis le premier jour.

" Je t'aimes. "

Il s'entêtait à le répéter dans sa tête, sans doute n'écoutait-il pas son cœur qui lui hurlait d'arrêter. C'était une boucle, une sphère inondée de pressentiment et d'appréhension. Il ne devait pas le dire, pas comme ça. Peut être qu'Iwaizumi ne voulait pas scellé leur future d'un simple avis. C'était soudain et ils en étaient tous les deux affectés.

C'était bien tard, ils s'étaient donné corps et âme.

Il faisait nuit, cherchant une excuse, le message de sa mère était arrivé au bon moment. « Que fais- tu ? » Oui, que faisait son fils Hajime ? Il regardait Oikawa, le dévisageant sans doute, prévoyant de capturer une énième fois ses lèvres, ou se voyait-il quitter la demeure des Oikawa tel un voleur. Qu'était il de plus ? Il avait bien volé le cœur du beau châtain, il pouvait bien lui voler quelques baisers supplémentaires.

La porte s'est claquée derrière lui, derrière sa silhouette enivrante. Hajime avait emporté tous les désirs de Tooru en traversant cette porte, mais sans doute laissait-il derrière lui de multiples souvenirs fascinants.

Fuir, c'est pour les lâches et ceux qui n'acceptent pas d'avoir besoin d'une réponse. Les ignorants et ceux qui veulent le rester s'adonnent à cette méthode. Faire face au monde, ce n'était pas pour eux et dieu sait qu'ils s'en veulent d'être décrit ainsi. Mais c'était comme ça.

S'éloigner pour mieux se retrouver. C'était sans doute le but de tout ce cinéma.

La nuit s'était installée avec succès, ils étaient respectivement dans leur lit à penser à cette journée. À cet instant, où ils ne faisaient qu'un. Où oikawa vivait le rêve qui le fascinait habituellement.

Le sommeil avait pointé le bout de son nez, les bras ouverts. Une invitation à se joindre à lui, que demander de plus ? Hajime. Il ne voulait que le beau brun.

Ils ne dormiront pas de la nuit.

Le jour suivant était arrivé, malgré qu'il ait dû se faire désirer.

Ils s'étaient fuis toute la journée, de l'entraînement matinale à celui qui finissait leur journée. Qui aurait cru que ça allait être Iwaizumi qui craquera le premier. Il n'était pas le plus attaché car il n'était pas le plus expressif. Mais il devait bien être le plus affecté, pour ressentir un manque aussitôt le châtain loin de lui.

Il ne le dirait pas par fierté, mais rester loin de lui avait été plus douloureux que de perdre au volley.

Ils ne s'en voulaient pas vraiment, ils ne se détestaient pas pour autant. Peut-être avait-ce été de la gène et des doutes, une once de remords et tout ce qui s'ensuit.

Il était sur un banc en dehors du lycée et assez proche du gymnase pour ne pas se rendre en retard au cours de volley. Tooru avait le regard vide et les pensées absorbées ailleurs, partout où il n'était pas.

         —      Oikawa.

Ses yeux noisettes le transperce. Tooru fut étonné, soulagé plus que tout. Pouvait-il réellement se permettre de lui en vouloir ? Iwaizumi n'était pas détestable et puis s'acharner à le haïr revenait à se blesser inconsciemment. Oikawa aurait fait pareil, il le sait. Si son meilleur ami était un fuyard, lui était un vrai peureux.

         —      Iwa-chan ?
         —      Je suis désolé Tooru.

Ils se connaissent depuis si longtemps, pourquoi utiliser son prénom que maintenant.

         —      J't'aimes tellement Tooru.



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2022: Le prochain chapitre sera sûrement le dernier. Il sera sans doute centré sur les parents de Tooru. Idk. XD

Bonne journée et j'espère que le chapitre vous aura plut.

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