⁸ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙷𝚞𝚒𝚝
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³¹ ⁰¹ ²⁰²²

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¹¹⁸⁰ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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         —     Je suis jaloux.

SON COEUR PALPITAIT PLUS VITE, il tambourinait et murmurait une mélodie désagréable à ses oreilles. Quelque chose qu'il n'entendait pas mais qu'il ressentait avec appréhension. Ça sonnait si faux, ses paroles n'étaient pas concordantes avec sa personne. Iwaizumi ne pouvait pas ressentir ça, il ne pouvait encore moins le faire part. C'était la genre de chose qu'il gardait pour lui et qu'il n'osait pas dire avant d'en être convaincu lui-même. Et Tooru ne pouvait se résoudre à croire qu'il le pensait vraiment.

Il n'y croyait pas, l'entendre dire de telles âneries avait été si dérangeant. Peut-être ne pensait-il pas ses mots. Jaloux, Iwaizumi était jaloux. Ça ne pouvait être qu'une fable sortie de l'imaginaire de Tooru, quelque chose qu'il espère dans son sommeil mais qu'il sait irréel malgré ses propres désirs.

         —     Tu ne peux pas être jaloux. Pas de moi Iwa-chan.

Ce n'est pas comme s'il était quelqu'un de respectable, il avait plus de défaut qu'un enfant n'a de jouet. Et, Iwaizumi avait bien connaissance de la plupart de ceux-ci. Tooru n'est pas quelqu'un à jalouser, il n'était pas quelqu'un qu'on pouvait aimé en le connaissant parfaitement. Surtout si celui qui était susceptible de le faire était Hajime, Oikawa ne pouvait s'y résoudre.

         —     Malheureusement si.

"Malheureusement" n'était pas un mot approprié. Tooru grimaça d'incompréhension ce qui amena Hajime a s'intéresser au sol plus qu'à son ami d'enfance.

Ça pouvait être un jeu, ça pouvait l'être non ? Mais il oublia très vite cette hypothèse. Iwaizumi n'était pas de ceux qui jouaient des sentiments, il ne jouait simplement pas souvent. Toujours accompagné de son expression irritée, les sourcils froncés jusqu'au ciel et son sourire inexistant -sauf quelques fois où il trouvait nécessaire d'exprimer une once de joie de vivre. Le genre de chose qu'il faisait avec Oikawa, peut-être qu'avec lui qui sait. Et le châtain ne s'en plaindrait certainement pas, même s'il était poussé à s'en agacé par la torture.

         —     Il ne te déteste pas toi, et, même moi je ne pense pas que ça ne soit le cas, mais il ne m'apprécie probablement pas. Tout comme moi je ne l'aime pas plus que ça.

Il se tut.

Un silence puis deux peut être en avait il eu un troisième. Ça se compte les silences ?

Personne ne parlait, Tooru cherchait à se remémorer.

Sans même qu'il ne témoigne des faits, qu'il ne cite un tiers nom, Tooru savait déjà de qui il parlait. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre. Mais alors, Iwaizumi était-il resté bloqué, depuis tout de même deux jours, sur les paroles de son ami ? Ça aurait été impensable mais les paroles d'Iwa-chan quelques minutes plus tôt aussi étaient impensables et elles avaient pourtant traversé les barrières de ses lèvres.

         —     Ça n'explique pas pourquoi tu me dis être jaloux. Iwa-chan.

Oikawa a toujours cet air espiègle avec lui, il n'est jamais méchant et tout le monde le considère comme gentil. Lorsqu'il parle, il opte toujours pour un air condescendant qui ne témoigne malgré tout d'aucune méchanceté. Mais il sait piqué au vif celui à qui il cherche des réponses. Et là, il voulait des réponses surtout si elles seraient en capacité de le faire espérer plus qu'avec sa simple vision illusoire. Mais il n'y avait rien de mal à espérer un aveux indirect et purement utopique.

         —     Parce que je le suis, et parce que je n'ai pas de réel raison. Juste des faits stupide et purement puéril.

"Juste te voir là, à côté de lui. Juste de t'entendre ici, parler avec lui. Juste parce que tu l'apprécie et, parce que bon sang je n'aime pas quand tu te prends d'affection pour une autre personne. "

Finalement, qu'y avait-il de bien différent à d'habitude. Chaque fois c'était pareil et quand pouvait-il dire que ça ne l'était pas ? Et quoi qu'il dirait, qui de purement humain prouverait la véracité de ses pensées. Si même lui n'en est pas sûr qui serait apte à le faire.

Il n'aimait pas ces filles qui n'avait de cerveau que le nom, comme s'il était possible d'acquérir des connaissances et un parcours à suivre en ne voyant que les belles mirettes de Tooru. Allait-il mener par sa simple présence à un futur rayonnant. Il ne serait pas l'avocat d'un avenir radieux et n'était que de passage dans leur vie. Une image floue, une apparence grotesque, un sourire bien fictif et une présence façonnée par elles même. Tooru n'avait rien de plus à leur donner en supplément.

Et Iwaizumi ne pouvait s'empêcher de mépriser ces dernières. Peut être ne voulait il pas qu'il ne soit qu'une chimère, car pour lui il était bien plus. Il ne valait pas chacune de leurs éloges, il surpassait tous leurs dires.

Il n'aimait pas ces adolescents condescendants qui ne parlaient que pour le faire. Le dire à voix haute et essayer de le clamer n'était pas pour eux. Ils se contentent de chuchotait leur haine avec une touche de mépris. Il ne l'aimait pas mais ne le détestait pas pour autant. Tooru était quelque chose qu'ils ne pouvaient atteindre. Leurs ailes étaient brisées et lui s'envolait, sans les attendre au risque de sentir chacune de ses plumes arraché sans une seule once de compassion.

Ils étaient là, à vouloir briller et à ne pas comprendre pourquoi ce n'était pas le cas. En retrait derrière la tignasse châtaigne cherchant l'opportunité de le faire trébucher.

Il n'aimait pas beaucoup de personnes et il savait s'en contenter. Il n'aimait pas lister et finir par mettre en avant ceux dont il ne chérissait pas l'existence. Mais il y avait bien quelqu'un qu'il essayait d' aimer bien qu'il devait être l'un de ceux qu'il aime le moins.

Iwaizumi n'aimait pas ce pauvre garçon. Ce garçon qui se cachait derrière des excuses, ce même enfant qui grimaçait lorsqu'on lui posait la question qu'il redoutait. Il ne l'aimait pas, il en était sûr malgré ces voix qui lui hurlaient qu'il se trompait. Ce petit enfant qui n'arrivait jamais à contrôler ses pensées lorsqu'elles crapahuter autour de Tooru. Ce pauvre garçon qui voulait protéger celui qu'il s'émerveille à garder près de lui.

Il l'aimait comme un frère, comme le meilleur ami qu'on rêve d'avoir.
Mais inconsciemment, ce petit garçon n'a jamais cessé de tomber pour le garçon qu'il s'époumonait à protéger.

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         —      Tu l'aimes, Iwaizumi. 

Il l'avait dit avec automatisme, qui pouvait douter de toute manière ?

Lui, lui il le pouvait et peut être qu'avec inadvertance il avait commencé à le vouloir.
Car, non. Il ne l'aimait pas.

Il était foutrement amoureux de Tooru. 

✮

         —     Je suis un idiot Oikawa.

Il parut surpris, plongé dans une incompréhension déconcertante. Il le savait, il s'en doutait, il ne comprenait pas mais il savait qu'il comprendrait.

C'était doux. C'était passionnel. Ce n'était pas juste un baiser, cette action était bien plus. Elle était une réponse.

         —     Je t'avais dit que j'étais un idiot.

         —     Tu ne l'es pas.

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2022: 

💅✨ cRiSe De FaNgIrL ✨💅

J'suis clairement en kiffe sur ce chapitre.
C'est réellement mon préféré même s'il est archi mais genre vraiment court.
Je voulais vraiment qu'il se finisse sur ça.
Je ne sais pas comment je vais pouvoir continuer l'histoire.
Et j'espère qu'il vous aura plu autant que j'ai aimé l'écrire. X)