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² | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙳𝚎𝚞𝚡
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²⁷ ⁰¹ ²⁰²²
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¹⁷⁵⁰ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|
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— Iwa Chan ! Pourquoi tu m'attends pas ?
SA MAIN S'INSTALLA DE FORCE SUR LE BRAS D'IWAIZUMI, s'adossant délicatement sur le creux de son coude. Caressant insouciamment ses côtes d'une douceur non dissimulé. Il pénétrait d'une certaine manière son intimité. Ce fut sans doute pour cette raison qu'il n'avait pas hésité à le repousser. Il l'avait fait gentiment, bien que le geste ne le soit pas. Tooru s'était peut être vu trop poussé des ailes, il croyait sans doute avoir tous les droits sur Hajime. Il savait pourtant que ce n'était pas le cas, les bénéfices d'être intitulé comme son meilleur ami sont peu, selon le châtain. Mais ils semblent assez intéressants pour qu'il soit heureux de l'être.
Hajime souffla d'exaspération mais ne répondit rien. Tooru a bien dû comprendre pourquoi il ne l'attendait pas désormais ? Il ne semblait pas d'humeur. Peut-être en avait t'il marre de moi ? Quoi qu'il puisse pensé, Oikawa ne pouvait s'empêcher d'envisager le pire scénario, du moins la pire hypothèse. Quoi qu'il pouvait arriver, il ne se consacrerait pas à la meilleure issue. Était-ce son complexe d'infériorité ou simplement cette issue qu'il trouverait irréel ? Les deux étaient liés, d'une manière ou d'une autre, si l'issue était improbable n'était ce car il ne pouvait espérer le meilleur pour lui ?
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Hajime pénétra dans la pièce, le cours était sur le point de commencer. Même si les élèves n'étaient pas tous présents, l'instituteur restait à la vue de tous, installé sur son bureau et attendant patiemment que la classe se remplisse. Il s'était dirigé vers les premières places, entre la sortie et le tableau de craie. Oikawa -peut être- par contradiction s'était mis à son opposé, il aurait plutôt dit que c'était pour l'admirer en étant discret, plutôt sans être remarqué.
Son sac argenté sur le dos, un ami à eux s'interposa entre leur table. Il n'était pas seul, tout proche de lui faisait place son double. Non pas son jumeaux, le double de son cœur. En couple depuis maintenant plusieurs années, ils étaient devenus inséparables, peut -être même inaccessibles. Matsukawa Issei et Hanamaki Takahiro, des élèves de troisième année tout comme Hajime et Tooru. Ces quatre jeunes étaient devenus amis au fil du temps, regrettant parfois la nostalgie de leur première année.
Takahiro salua Tooru qui était rêveur ou bien penseur. Il pouffa dans l'immédiat en visualisant sa vision, son regard qui s'étalait sous plusieurs mètre de vide -ou est ce lui, qui ne visualisait que ce qu'il voulait ?- jusqu'à s'abattre avec envie sur le dos musclé d'Iwaizumi. Sur ses mèches rebelles tombantes au niveau de sa nuque. Visitant et revisitant les courbes enchanteresses ou encore enivrantes d'un dos sculpté au désir des mirettes de Tooru.
Ses doigts se joignirent dans un bruit sourd et crispant. Il s'était levé d'un bond avant de débuter le cours qui risquait d'agacer une grande partie des étudiants. Il faut dire que les maths étaient une matière demandant une concentration exaspèrente, certain dise être trop idiot pour parvenir à accomplir le louange de comprendre des formules anarchique. Les autres, ceux qui parviennent à en décrypter les résolutions sont donc des génies tout droit sortis d'un conte de fée.
Oikawa Tooru est donc un génie. Un génie sortit de l'imagination d'autrui, un génie qui n'en est pas un. Pour simple raison qu'il n'est guère né ainsi, il l'est devenu sous l'ordre de ses parents. Un génie qui ne cesse de plonger sa concentration dans les bouquins avant de finir par l'obscurcir. S'il ne comprend pas dans l'immédiat, il devra y consacrer quelques heures supplémentaires. Il est un élève studieux, ce qui alourdit d'autant plus sa popularité. Décrit comme un jeune homme beau et intelligent. Mais vaut-il réellement cette légende, cette étiquette ?
— Je sais pas monsieur, je n'écoutais pas.
Les mots se mélangèrent au creux de ses tempes, était-ce sa voix qui lui faisait cet effet ? Ou simplement le mal de tête qui prenait de l'ampleur dans son crâne ? Le rire homérique de Matsukawa lui stoppa toute pensée. Sa réponse n'était pourtant aucunement drôle, alors pourquoi s'était-il mit à rire à gorge déployée ?
La classe cessa d'être dissipée au détour d'un quart d'heure. Retrouvant le calme d'antan.
Un avion s'était envolé de ses prunelles noisettes, s'envolant à vive allure à travers la pièce bien silencieuse. Il semblait infini, peut-être même indestructible. Il ne l'était pas, il était bien plus désirant que tout autre sensation. Il se stoppa net. Un mur immense s'était bâti, il avait fait interruption dans sa vision. Alors il s'étouffa comme un sanglot et s'évapora comme si jamais il n'avait fait présence dans cette pièce.
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Hajime était là, adossé au mur du couloir. Il ne pensait à rien et se contentait de patienter et d'attendre son meilleur ami. Lui avait rangé ses affaires en seulement quelques minutes, oikawa mettait toujours le double du temps, si ce n'était le triple. Alors le plus petit était habitué à l'attendre entre les quatre murs de l'établissement.
C'est sans surprise, quelques minutes plus tard que la frimousse du plus grand faisait apparition. Par derrière la porte, comme arrivé de nulle part.
— J'suis là Iwa-Chan~
— Enfin.
Fit il plaintif.
— Méchant Iwa-chan !
— Aller, dépêche toi Shitikawa.
Le plus grand se mit a baillé, il était pourtant bien tôt dans la journée, sa voix suppliante se mit à vaciller et son ventre à murmurer avec disgrâce.
— J'ai faim !
— C'est pour ça qu'ils ont mis des horaires spéciaux pour manger.
Il le disait par ironie peut-être pour mettre à mal son ami. En quelques mots pouvant être malsains, il se foutait ouvertement de sa gueule. Alors Tooru comme l'enfant qu'il est ne répondit rien, laissant son visage à l'abandon face à son côté enfantin. Sa mimique n'était pas désagréable à l'oeil d'Iwaizumi, il faisait tout bonnement la moue.
Alors lorsque Hajime s'était saisi du bras de Tooru afin de l'amener où il le désirait, le châtain cru rêver. C'était une petite affection qui ne sortait pas d'un compte de fée mais elle semblait lourde d'accusation pour le plus grand. Oikawa le suivit sans broncher, après tout il n'avait pas un mot à témoigner.
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Les deux dernières années étaient arrivés sur le toit où ils prévoyaient leur repas, un repas assez rapide qui ne serait composé que de quelques accompagnements préparés par des membres de leur famille ou achetés la veille à une quelconque supérette. Ils avaient repéré - lorsqu'ils avaient fait leur entrée- quelques silhouettes installées sur les voisinage des bancs extérieurs. Ils étaient peu nombreux, je veux dire par là, qu'ils étaient moins d'une dizaine. Le hasard n'était pas responsable de ce regroupement anodin, du moins, chacun d'entre eux semblait être mis au courant de leur mise en relation.
Hajime -pour le plus grand bonheur du plus grand- n'avait pas lâcher son emprise, semblant seulement l'avoir atténuée. C'est quand Iwaizumi avait tenté de s'éloigner qu'il l'avait finalement libéré. Le brun avait repéré assidûment un de ses amis, trouvait-il cette raison suffisante pour laisser de côté son meilleur ami ? Quoi qu'il en soit, Tooru s'en était vu blessé.
Alors que tous deux s'étaient rendus à deux endroits différents. Iwaizumi s'était placé sur le sol rugueux à quelques mètres d'Oikawa, qui envisageait de s'installer sur le banc. Il n'allait tout de même pas déposer son pantalon de marque sur du goudron sinistre et peuplé par endroit d'une matière visqueuse rose.
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Assis sur un banc et pianotant avec liberté sur son portable, il trouvait bien plus intéressant le bento de son ami que le sien. Il était habillé négligemment d'un simple jean ample et kaki ainsi qu'un sweat noir emprunter gentiment à l'un de ses meilleurs amis. Suna -car oui cela était son nom- s'avachit nonchalamment sur l'avant bras dénudé d'un certain Osamu. Un peu plus loin, Atsumu était pensif -quand ne l'est il pas d'ailleurs ? -. Agenouillé, jambes croisées, légèrement vacillant. Sur le sol extérieur du toit, s'étaient attablés trois autres individus : Bokuto, Kuroo et un certain Tendou. Puis il en restait deux, un peu plus éloignés, peut-être voulaient-ils rester dans leur intimité ? Quoi qu'il en soit, leur présence ne passait pas inaperçue, l'un faisait la taille d'un immeuble et le second d'une fleur.
— J'me suis encore retrouvé derrière un géant en classe !
C'était Atsumu qui avait pris la parole, Oikawa qui dégustait son bento, s'esclaffa sous son air si sérieux et plaintif. Lev qui n'était pas bien loin, étouffa son rire, l'empêchant de fendre le silence.
— Aone ?
Avait demandé son frère, qui lui répondit d'un mouvement de la tête, les joues garni de nourriture.
— Ça change pas de chaque année.
Ce fut la voix d'Iwaizumi qui résonna, comblant l'air.
— Moi c'est tout le contraire.
C'était la phrase de trop, il reçut aussitôt un coup dans le bassin.
— Mais Yaku, c'est vrai. Et j'ai jamais dit que c'était négatif.
Le dénommé Yaku parvint à faire taire le plus grand d'un juron bien placé. Ce sera finalement Atsumu qui reprit la parole.
— Et vous, Iwaizumi et 'kawa ?
Oikawa ne pouvant parler -du a son trop grand appétit qui bloque sa prise de parole- lança un regard de détresse à son acolyte de toujours.
— Devant et Shitikawa au fond.
Iwaizumi s'est installé au premier rang suite aux accusations de ses propres parents. Peut être est il distrait en compagnie de Matsun, Maki et Oikawa. Du moins, ses parents ont envisagé cette possibilité. Cela dit, ça ne lui déplaît pas pour autant. Tooru l'avait pensé du moins. Bien que ça ne soit qu'une de ses basique hypothèse -dévalorisant son point de vue, le châtain s'était dit qu'il l'avait fait de son propre chef, préférant la gente féminine, et il semblerait que la plupart d'entre elles se situerait au devant de la classe. C'était foutrement stupide, mais Oikawa peinait à l'imaginer.
— Des mesures drastiques pour être sûr de ne pas parler ?
S'était moqué Tetsurō.
— Pas spécialement.
Dit-il platement.
— Il voulait pas de moi.
Mima maussade le second concerné.
— Drama queen so much, 'Kawa.
Se moquait le jumeau teint en blond.
Leur discussion s'était achevée de cette manière, non pas qu'ils ne parlaient plus mais certains s'en étaient allé par la suite. Oikawa et Iwaizumi en faisait partie, sortant par la porte de derrière le bâtiment, par la cage d'escalier exigu. Dans laquelle, auparavant, jamais ils n'avaient croisé personne. Personne -du moins- dont l'identité ne leur revenait pas. C'était alors la première fois ? Quelle drôle de situation, gênante pour la plupart.
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