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¦2¦ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟐

- Qu'est-ce que tu fais ici ? demanda Regulus agressivement. Tu cherches à te faire tuer, peut-être ? Ça te semble être une bonne idée ?

Sirius se releva brusquement, renversant presque la chaise sur laquelle il était assis précédemment.

- Et toi, alors ? Tu penses que c'est judicieux de cacher des morceaux de l'âme de ton précieux «maître» dans cette maison ? Je ne serais pas là si il ne confiait pas tout ça, d'accord ?

Le frère du jeune homme serra les poings.

- Je... Je me tue en essayant de trouver un moyen de détruire ces fichus trucs pour vous aider, bon sang ! Tu es invivable, Sirius. Tu as déjà tenté de te mettre à ma place ? Non, jamais ? Tu prétends pouvoir critiquer mes actions alors que les tiennes ne sont pas meilleures !

Ils étaient tous les deux franchement en colère, maintenant.

Venir ici était la pire idée du siècle. Ce n'était pas du tout comme ça que je voulais que ça se déroule.

Hermione était presque tentée de fermer les yeux le plus possible et de voir si la scène qui se déroulait devant elle disparaîtrait.

Peut-être qu'elle reviendrait au soir précédent, quand Sirius était rentré de sa mission. Et elle ne lui dirait rien. Elle irait seule, et ça réglerait tous ses problèmes.

Si seulement c'était si simple.

- Parce que j'ai déjà fait quelque chose de pire que ce que toi tu fais, c'est à dire travailler pour face de serpent ? Je ne crois pas, non !

Il hurlait, maintenant. Jamais Hermione n'avait vu Sirius comme ça. Il pouvait être violent, d'accord, mais jamais de cette façon. Il ne s'agissait pas de son état normal.

- TU M'AS ABANDONNÉ, ET TU OSES DIRE QUE TU N'AS JAMAIS RIEN FAIT DE MAL ? NON MAIS JE RÊVE !

Un long moment de silence s'écoula, la respiration de Regulus se faisant entendre dans la pièce.

Voyons le côté positif: si il se permet de hurler comme ça c'est qu'il y a des sortilèges d'Insonorisation sur cette pièce. Ça me fait quelque chose de moins dont je doive me soucier.

- LE MOMENT DE MA VIE OÙ J'AVAIS LE PLUS BESOIN DE QUELQU'UN, TU ES PARTI COMME UN LÂCHE. RIEN DE TOUT CA NE SERAIT ARRIVÉ SI TU ÉTAIS RESTÉ, ET TU LE SAIS TOI AUSSI.

Les cheveux de Regulus semblaient pratiquement s'hérisser sur sa tête.

On dirait presque une Gorgone, comme ça...

Il fallait pour la lionne mieux qu'elle se concentre sur quelque chose d'autre: le Serpentard frappait chez Sirius là où ça faisait le plus mal, et la dispute commençait à rendre Hermione presque malade.

- JE NE SERAIS PAS L'UN DES LEURS SI TU ÉTAIS RESTÉ. Tu ne m'as même pas dit que tu partais, Sirius, continua t-il plus doucement. Tu as disparu au beau milieu de la nuit en espérant que tu serais toujours mon frère le lendemain matin, or ce n'est pas comme ça que ça marche. Tu te souviens ? Des frères, ça reste ensemble pour toujours. On dirait plus que c'est avec Potter que tu as décidé de faire ça.

Les derniers mots avaient été crachés avec le plus de méchanceté possible, et cela se voyait.

- Tiens, lança Regulus à Hermione relativement méchamment, après s'être avancé vers la bibliothèque et en avoir tiré un livre vert foncé, qui se métamorphosa dans ses mains dans le fameux journal. C'est ce que tu cherche.

- Reg-

- Non.

Le regard du jeune Black était dur, comme résolu à ne pas parler à Sirius pour une seconde de plus.

- Je vais redescendre avec vous deux, pour vous éviter de vous faire prendre si vous faites du bruit. Ensuite, je veux que vous sortiez de ma vie et je ne veux plus jamais vous revoir.

Silence.

- Bien.

Qui ne dit mot consent.

*. *. *

En se laissant tomber sur le canapé du salon du QG de l'Ordre, Sirius semblait totalement vaincu.

On dirait presque qu'il va abandonner.

En entendant la plainte qui s'échappa d'entre ses lèvres, ça ne semblait même plus être une impression.

- Tu sais que la dernière fois que j'ai discuté seul à seul avec Dumbledore, il m'a dit qu'il avait hésité avant de me parler de l'Ordre ?

Un rire vide le secoua.

- Il pense que je suis encore trop incliné du côté de ma famille. Je n'arrive pas à comprendre comment il peut croire ça. Est-ce que les gens vont me voir comme ça toute ma vie ? Est-ce qu'il vont sans arrêt tous se demander si je suis encore un Black ?

Il passa une main lasse sur son visage.

- On est trop jeunes pour faire ce genre de choses, Hermione.

Elle l'observa quelques secondes avant d'acquiescer.

- On a une occasion que ça se termine, après tout. C'est pour ça qu'on se bat, non ? Pour ce qu'il restera après.

Elle ferma les yeux quelques instants, et se laissa tomber à coté de son petit ami sur le canapé.

- Dans mon cas, pas sûre qu'il reste quelque chose après.

Sirius l'observa quelques instants, le regard interrogateur.

- Je ne me souviens plus de la dernière fois de ma vie où j'ai vraiment été heureuse sans que la pensée que c'était la guerre ne me passe par la tête. Je ne sais même pas si je suis capable de survivre dans un monde où ce n'est pas la guerre, en fait. C'est un élément permanent de ma vie depuis des années. C'est comme si, tout d'un coup... On te disait de survivre sans que le sol soit sous tes pieds. Tu arriverais à voler soudainement dans ce cas là ?

Elle pouffa.

- C'est pathétique, dans un sens. Je sais vivre avec la guerre, mais je ne suis pas sûre de pouvoir survivre à la paix.

Et ils laissèrent le silence s'installer entre eux deux.

*. *. *

Au bout d'un certain moment qu'ils ne pourraient pas quantifier, néanmoins, ils cessèrent d'apprécier ce silence et se rendirent compte de son étrangeté.

Ce n'était pas un silence normal, non.

Parce qu'un silence total, dans une maison qui servait de quartier général à l'Ordre du Phénix, n'était pas coutume.

On était peut-être au milieu de la nuit, mais ce n'était pas normal.

En habitant dans cette même maison, on se rendait rapidement compte que l'on était pas la seule personne réveillée. Jamais.

Sirius et Hermione échangèrent un regard avant de se lever d'un même mouvement et de partir chacun dans une direction différente.

La jeune femme se chargea d'appeler des gens, criant des noms au hasard total.

- Emmeline ? Alice ? Remus ?

Elle avança jusqu'à la cuisine, où elle trouva la pièce telle qu'elle la connaissait.

Les mêmes rideaux à moitié tirés qui laissaient maintenant filtrer de pâles lueurs du jour, la grande table en bois, le journal posé sur le buffet,plié en deux.

Ce qui frappa Hermione, ce fut le fait que se trouvaient encore sur la massive table les assiettes et les couverts de ceux qui y avaient mangé.

Ou plutôt de ceux qui y avaient à moitié mangé, si l'on en jugeait le contenu des assiettes.

Des gens étaient partis dans un genre de mouvement précipité, apparemment.

Il y a eu une attaque.

C'était une certitude; la voyageuse du temps savait reconnaître ce genre de scènes quant elle en voyait une.

Elle se souvenait de ce repas, pendant l'été qu'elle avait passé au Square Grimmauld, durant lequel tous les adultes s'étaient levés de concert lorsqu'un Patronus avait été reçu. Ne restaient autour de la table que les enfants, Molly Wealsey et Sirius Black.

Quelle ironie.

Si on lui avait dit ce qu'il se produirait plus tard dans sa vie, à l'époque, elle aurait pensé à une vaste blague.

Elle aurait ri pendant quelques secondes avant de se demander pendant quelques secondes si c'était réel et de conclure que non, puisque c'était tout bonnement invraisemblable.

La lionne secoua la tête.

Pour en revenir à elle assise autour de cette table ce midi là, le fait était qu'elle avait été impuissante, à l'époque.

Mais pas aujourd'hui. Ce n'était plus le cas depuis un moment, d'ailleurs.

Et ne pas savoir où étaient tous les occupants de la maison l'enrageait, parce qu'elle avait aujourd'hui l'occasion de se battre.

- Sirius !

Ils devaient tous les deux avoir fait le sens inverse depuis où ils étaient, parce qu'ils se rencontrèrent à nouveau à l'endroit où ils s'étaient séparés dans le couloir.

- Personne n'est là, j'ai fait le tour.

- Je pense que tout le monde est parti parce qu'il y a eu une attaque. Il faut juste qu'on comprenne où.

Elle put pratiquement voir les engrenages se mettre à tourner dans le cerveau de son petit ami.

- Quelque part où tout le monde serait allé...

Ils relevèrent les yeux exactement au même moment, la même idée germant dans chacun de leurs esprits.

- Le Ministère !

Je n'ose même pas imaginer tous les problèmes dont cette attaque va être la cause.

Au même moment, ils virent un Patronus arriver.

- Attaque au Ministère, disait la voix de Fabian, sans aucune émotion, à travers un renard. Tuerie. Ne sert à rien que vous veniez.

Hermione et Sirius se regardaient déjà alors que le dernier mot n'était même pas achevé, la même idée en tête.

Et en même temps, ils s'élancèrent vers la cheminée.

*. *. *

"Wisdom begins in wonder."

-Socrate

"La sagesse commence dans l'émerveillement."

-Socrate

*.  *.  *

Comment ça, on est mercredi ?

C'est une vision de l'esprit, enfin 🙄

Faites comme si vous n'aviez rien vu 😂

A.

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