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¦1¦ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎


Ron courrait, encore et encore. Hermione pouvait le voir depuis le dos de ce fichu dragon dont elle aurait volontiers sauté dans l'instant si ça n'avait pas risqué de la conduire à une mort certaine. 

Elle aurait aussi pu essayer de jeter toute sorte de sortilèges aux hommes en noir qui poursuivaient celui qu'elle aimait. Malheureusement, elle n'était pas assez bonne tireuse pour pouvoir faire cela sans prendre le risque de toucher Ron, ce qui se serait révélé fâcheux. 

Harry, quant à lui, avait tantôt les yeux fixés sur ce qu'il se passait en contrebas, tantôt les yeux fixés sur l'horizon qui se déployait à perte de vue, à la chercher d'un ennemi venu du ciel. 

- Il faut qu'on transplane ! lui hurla Harry, le visage déformé par la peur et la concentration. 

Mais elle savait pertinemment qu'ils ne le feraient jamais, parce que cela reviendrait à abandonner Ron et que c'était tout bonnement impensable. 

Le roux, quand à lui, courrait toujours. Il empruntait des rues exiguës qu'il ne connaissait pas, allant où il le pouvait pour échapper à l'ennemi. 

Hermione l'observait toujours alors qu'il passait sous un passage couvert. Elle le vit distinctement lever son visage vers le ciel et sourire quelques micro-secondes. 

Elle vit aussi très distinctement l'éclair vert l'atteindre, aussi. 

- Miss Farrington ! 

Quelqu'un était en train de la secouer par les deux épaules, assez fortement pour que sa tête se balance de tous les côtés. 

- Réveillez-vous, enfin !

Ce qu'elle vit lorsque sa vue s'adapta enfin à la lumière fut ses camarades de dortoir qui regardaient la scène avec des yeux encore endormis et le visage de McGonagall au dessus du sien. 

- Le professeur Dumbledore voulait que je vienne vous chercher, ajouta la professeure de Métamorphose en voyant la mine interloquée de son élève. Il dit que c'est important. Désolée d'écourter votre nuit, miss, mais c'est comme ça. 

Puis toutes les pièces s'imbriquèrent dans l'esprit de la lionne. 

On est le 17 février, n'est-ce pas ? 

- Ça se passe maintenant, murmura t-elle en se levant le plus vite possible et en attrapant un pull dans sa malle ouverte aux pieds de son lit. 

Et en ignorant les regards emplis d'incompréhension de ses amies, elle suivit l'Animagus hors de la pièce, sans pouvoir s'empêcher de ressentir une certaine excitation. 

*.  *.  *

Ils avaient discuté du plan des semaines durant. Dumbledore se chargeait de transmettre au fur et à mesure les informations à Hermione, qui s'occupait d'assimiler tout ce qu'il lui serait demandé de faire le jour J. 

- Tu te sens prête ? 

Le directeur de l'école lui avait tendu une tenue propre et adaptée à la seconde même où elle avait mis les pieds dans le bureau circulaire, qu'elle s'était empressée d'enfiler dans une pièce attenante. Le vieil homme lui avait fait réciter tout ce qu'elle devrait faire une dernière fois, et ils se trouvaient là, devant la cheminée qui allait la conduire au coeur de la bataille qui n'avait pas encore commencé à l'heure actuelle. 

Mais qui éclatera dans exactement une heure et six minutes, pensa t-elle en observant sa montre, angoissée. 

La seconde d'après, elle entrait dans les flammes vertes de la cheminée, le coeur battant. 

Et elle se retrouvait devant un Gideon Prewett à l'air stressé par les évènements, qui l'attendait dans un petit appartement miteux. 

- Il faut qu'on fasse du repérage, Farrington. On y va ? 

*.  *.  *

Ils observaient le terrain depuis une vingtaine de minutes lorsqu'ils sentirent la présence d'un autre couple à leur droite. 

- Vous en avez vu combien pour le moment ? 

Il s'agissait d'Emmeline et de Fol Oeil -qui n'avait d'ailleurs pas encore son oeil de verre- et qui venaient manifestement aux nouvelles. 

- Sept. Ils sont tous dispersés dans le coin Est. On pense qu'il y en a un huitième sur le toit de l'immeuble rouge, là-bas. 

Leurs deux collègues, ou du moins ce qui s'en rapprochait un maximum, hochèrent la tête. 

- On en a trouvé six. On va continuer de chercher pour savoir si on en voit d'autres. On passe à la phase deux. Quarante minutes pour en éliminer le plus possible sans grabuge. Bonne chance. Et rappelez- vous, vigilance constante !

D'un commun accord, ils se dispersèrent tous dans des rues adjacentes, se mêlant à la foule toujours présente de couples qui sortaient de restaurants ou qui buvaient innocemment un verre en terrasse. 

J'aimerais bien leur dire de tous foutre le camp. La moitié finira morte sous les décombres, ce soir. 

Ils se trouvaient dans la partie sorcière de Londres, alors tous ceux qui mourraient appartiendraient à la communauté sorcière. Parmi eux, il y aurait dix enfants et une bonne trentaine de pré-adolescents. 

Mais ça, ce sont les comptes sans ma présence, n'est-ce pas ? Je devrais changer ce bilan, si tout se passe bien. 

- Allez. Allons voir si il y a vraiment une de ces saletés de mangemorts sur ce toit... 

*.  *.  *

Des cheminées. Au départ, elle pensa que ne se trouvaient autour d'elle que des cheminées. Quelle erreur !

Quelque chose dans cette atmosphère mystérieuse propre aux nuits d'hiver la fit frissonner. 

Un court instant, elle pensa à ne pas faire le tour de ce toit. Elle pensa à rebrousser chemin et à ne pas faire plus attention aux détails. Mais des vies étaient en jeu. Des vies comme celles de Ron ou d'Harry. 

Et je ne peux pas me permettre de perdre plus que tout ce que j'ai déjà perdu. 

Ce ne fut que lorsqu'elle tourna dans l'angle ouest du toit qu'elle vit l'ombre qui se détachait sur l'asphalte. Pour une fois, la lumière des lampadaires se révélait réellement utile. 

La personne qui se trouvait là ne s'était pas encore rendue compte de sa présence. Alors c'était à elle de profiter de son effet de surprise et de récupérer l'avantage. 

Et le rictus de surprise bloqué sur le visage de ce mangemort aux longs cheveux blonds lorsqu'il reçut son sortilège de désarmement valait tous les sacrifices du monde. 

Sa baguette vola simplement jusqu'à elle, et son corps fut projeté en arrière. Elle profita de la surprise occasionnée pour lui ôter son masque d'un simple sortilège de lévitation. 

Et ce fut sans vraiment de surprise qu'elle découvrit le visage dur mais pourtant apeuré de celui qui serait le père de son pire ennemi. 

- Alors Malfoy, on s'amuse en cette magnifique petite soirée ? À ta place, j'aurais sûrement préféré rester chez moi pour lire un livre. C'est vrai, tu ne trouves pas qu'il fait froid, ces derniers temps ? dit-elle sur le ton de la conversation alors qu'elle lui créait  des liens particulièrement forts à l'aide d'un sortilège d'entrave, d'un sortilège de glu et d'un sortilège de givre. 

Une très bonne combinaison, en somme. 

Elle lui jeta un autre sortilège qui le maintiendrait comme qui dirait "au froid" le temps de la bataille, jusqu'à ce que quelqu'un ne le trouve ici. Ce serait sans aucun doute d'un de ses congénères, mais la lionne savait que dans le tumulte de la bataille, personne ne viendrait le chercher et qu'il n'avait aucun moyen de s'échapper - devait-elle préciser qu'elle avait également lancé un sortilège anti-transplannage ?- pour le moment. 

- On se reverra bientôt, je suppose ! lui lança t-elle en se dirigeant vers la cage d'escalier pour rejoindre la rue. 

Alors qu'elle descendait les marches, Hermione jeta un coup d'oeil à sa montre. 

Dix minutes. 

Il ne leur restait que dix minutes avant que le chaos ne s'empare de cet endroit, et elle se sentait enfin prête à l'affronter.

*.  *.  *

 Les premiers signes visibles de l'ennemi se firent sentir: l'atmosphère s'était alourdie et les mangemorts qu'ils avaient tous repérés aux quatre coins de la place s'agitaient de plus en plus. Il commençaient à descendre des toits où ils étaient cachés ou bien réglaient leurs consommations aux cafés où ils s'étaient assis dans l'attente d'un quelconque signal. 

- On suit le plan, Farrington. C'est d'accord ? Pas de bavures, cette fois !

Hermione ne savait pas à quoi il faisait référence avec son dernier ordre, mais elle hocha silencieusement la tête tout de même. 

Alors qu'elle se sentait de plus en plus stressée, elle vit un premier sortilège fuser et eut tout juste de le temps de se jeter au sol, entraînant son camarade avec elle avant que les débris d'un café qu'un mangemort venait de réduire en poussière à l'aide d'un sortilège d'explosion ne les atteigne tous les deux. 

- Ça va ? lui demanda Gideon en se relevant. 

- Oui. 

Ce fut sa seule réponse avant qu'elle n'utilise un sortilège de protection pour parer le sort de mort qui filait droit sur elle. Elle riposta du mieux qu'elle le put avec un sortilège d'entrave, avant de jeter un sortilège de Pétrification à ce mangemort qui s'immobilisa dans l'instant. 

Ce n'est en aucun cas l'un des plus expérimentés. 

La suite des évènements le lui montra bien, puisqu'elle se fit attaquer, alors qu'elle était encore de dos, par un sortilège de découpe assez puissant. 

La douleur la fit chanceler avant qu'elle ne se retourne vivement et qu'elle ne lance, pratiquement à l'aveuglette, un sortilège de désarmement qui n'atteint évidemment pas sa cible. Ce ne fut que lorsqu'elle reprit le possession de ses moyens qu'elle se mit à courir en remarquant que celui ou celle qui se trouvait derrière le masque d'argnet se mettait à lui courir après. 

Ensuite, tout devint plutôt flou. 

La voyageuse du temps n'avait aucune idée de depuis combien de temps elle se battait. Elle ne savait même plus réellement quel mangemort en particulier était sa cible, elle cherchait simplement à en atteindre ne serais-ce qu'un pour permettre à ce carnage de cesser. Le temps aussi était devenu une notion abstraite: elle ne savait plus combien cela faisait qu'elle se trouvait là, à Trafalgar Square, ni pourquoi elle se battait. 

La seule chose qu'elle perçut à peu près fut la fin des combats. Elle entendit de nouveaux cris du côté de l'ennemi, et ce fut sans grande surprise qu'elle les vit quelques secondes plus tard transplanner dans des gerbes de fumée noires.

- C'est fini, Farrington, la rassura Gideon en, à sa plus grande surprise, la prenant dans ses bras. 

L'étreinte fut très brève mais rassurante, et ce fut lorsque l'homme la lâcha qu'il remarqua le sang qui maculait ses mains. 

- Ah ouais, toi, quand tu te bats, tu ne fais pas semblant, n'est-ce pas ! Viens par ici, je vais soigner ça, dit-il en la faisant assoir sur un banc. 

Quelques secondes plus tard, son dos ne la faisait plus autant souffrir, et elle remercia chaudement celui qui s'était au départ opposé à son intégration dans l'Ordre. 

Le flash d'un appareil photo le fit se retourner de moitié vers le jeune homme qui se trouvait derrière eux, sûrement un journaliste, qui prenait la scène en photo. 

- On y va, l'avertit t-elle en lui tendant un bras. 

Bras qu'elle accepta sans se poser plus de questions, et qui la conduit au QG de l'Ordre, où elle retrouva tous les autres membres de l'organisation. 

Ils étaient amochés, mais heureux. 

C'est bon signe, non ?

*.  *.  *

"The strongest people are not the ones who show strength in front of us, but those who fight battles we know nothing about."

- unknown

"Les personnes les plus fortes ne sont pas celles qui montrent leur force devant nous, mais celles qui combattent des choses dont on ne sait rien."

- inconnu

*.  *.  *

Faites comme si on était dimanche et que vous n'avez rien vu, s'il vous plaît :)

Je n'ai pas pu publier hier parce que je devais aller à l'appartement de mon frère pour aider au grand ménage avant qu'il y emménage, et le samedi, j'ai passé grosso-modo une journée à Ikea pour ne personnellement repartir... qu'avec une paire de cintres 😅

Sinon, vous allez bien ? Les vacances étaient cool ? Vous avez hâte de reprendre les cours ?

J'espère que vous avez aimé ce chapitre, et à dans deux semaines (un peu moins du coup 😂)

La bise, 

A. 

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