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¦1¦ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 9

 - JE VAIS y aller, du coup...

La jeune femme avait l'air totalement perdue et désorientée. Ce qui semblait plutôt étrange, vu que ce dortoir était le sien depuis sept années.

- Non ! 

Hermione s'était levée d'un seul coup, comme si elle était montée sur un ressort.

- Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? demanda t-elle tout en approchant sa main vers l'une des toutes petites coupures qui présentes sur son visage.

Son geste fut vite suspendu par Docras qui lui attrapa vivement le poignet droit.

- Je- Rien. J'ai juste fait une mauvaise chute.

Elle n'était toujours pas convaincue. Une mauvaise chute ne pouvait pas être la cause de ces si petites coupures, c'était tout bonnement impossible. C'étaient les traces d'un...

- Sortilège de découpe.

La voyageuse du temps laissa retomber son bras le long de son corps.

- Ça ne te re- regarde pas, rétorqua son interlocutrice.

La deuxième Gryffondor bégayait, et dans ses prunelles grises, on ne voyait qu'une seule émotion: la peur.

- C'est vrai. Ce ne sont pas mes affaires.

Hermione récupéra ses affaires.

Je ne dois pas m'occuper de ce qui ne me regarde pas. Ça ne m'apporte que des ennuis.

- Mais, juste au cas où, le contre-sort est Vehemens Sana.

Sur ces mots, elle ferma lentement la porte, quelques questions la taraudant encore.

Cette histoire ne va m'apporter que des ennuis... 

*. *. *

La jeune femme s'était rendue à la bibliothèque et avait mené ses recherches. Elle comptait récupérer les horcruxes un à un, mais la tâche allait s'avérer plus compliquée que prévu: elle n'avait rien pour les détruire. En effet, à cette époque, l'épée de Godric Gryffondor avait tout bonnement disparu. Elle semblait s'être effacée de la surface de la terre en un clin d'oeil, et Dumbledore lui-même n'avait aucune idée de sa potentielle localisation.

- Ah, Farrington. Je te cherchais. 

Severus Rogue venait de s'approcher d'elle, assez silencieusement.

- Je voulais savoir où tu en étais du devoir de Potions pour la semaine prochaine. Enfin, si tu l'as commencé. Les Gryffondors ont une fâcheuse tendance à faire leurs devoirs à la dernière minute. Vu que la note est commune, je n'ai pas envie...

- D'être pénalisé par une saleté de Gryffondor, je sais.

Il ourit la bouche comme pour répliquer, puis serra les lèvres.

- Pour répondre à ta question initiale, j'ai déjà terminé.

Elle le vit foncer les sourcils, ce qui était particulièrement habituel. Cette fois-ci, pourtant, c'était différent. Le Potionniste la regardait avec dans ses yeux une petite pointe d'admiration, comme si elle avait fait quelque chose de particulièrement incroyable.

- Mais... il fallait faire une recherche précise sur chaque potion et élixir du programme. Il est parfaitement impossible que tu aies pu tout faire en deux jours, à moins que tu ne connaisses le programme par coeur !

Si il savait...

Hermione lui laissa une liasse de feuilles sur la table.

- C'est tout ce que j'ai fait. Je te laisse relire le tout, et tu me dis après si ça te convient. Fias tes corrections à la plume dessus, et je recopierai tout pour jeudi. 

Elle récupéra ses affaires, sa sacoche et son écharpe, puis elle s'engagea dans le couloir, se dirigeant vers sa salle commune.

Je me sens bien. 

Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi heureuse. Après tou, comment pouvait-elle savoir que ce soirée tournerait au fiasco total ?

*. *. *

Elle avait oublié ce que signifiait le mot match de Quiddich. Enfin, non, pas tout à fait. Elle avait oublié ce que signifiait ce mot lorsque Gryffondor en sortait victorieux, et elle s'en rappela brusquement lorsqu'elle passa la porte de la salle commune. 

- 147 à 115 ! On les a battu à plate couture !

Lily se tenait dans un coin de la pièce, l'air manifestement agacée.

- Jure moi que tu me soutiens sur ce coup là, lui lança durement la préfète.

La rouge et or ne comprenait pas vraiment le sens de la question, ou plutôt de l'ultimatum, jusqu'à ce que son amie ne se rapproche d'elle.

- Ne m'abandonne pas à mon triste sort en montant dans le dortoir. Je sais que tu avais l'intention de réviser ce soir, mais j'apprécierais vraiment que tu me tiennes compagnie.

Ce fut au tour d'Hermione d'interroger sa camarade de chambre.

- Tu sais, je pense que ce sont tous de grands garçons et de grandes filles. Ils peuvent se gérer seuls, et-

- McGonagall savait qu'ils allaient fêter la victoire, alors elle m'a rattrapée à la fin du match. Je suis obligée de les surveiller pour éviter les débordements. 

Elle grimaça. 

Je n'ai vraiment pas envie de rester, mais bon, je suppose que ce serait un acte de solidarité...

Hermione darda son regard à celui de James Potter qui s'approchait d'elles.

- Les filles ! Un verre de Bière au Beurre, peut-être ? Ou alors vous voulez tenter quelque chose de plus fort ?

À côté d'elle, elle put presque sentir Lily se tendre, et son visage revêtant une expression de surprise était parfaitement imaginable pour l'ancienne préfète.

- Il existe des alcools plus fort que la Bière au beurre ?! Non seulement je t'interdis de les boire, mais en plus, j'ose espérer que tu n'en a pas donné aux premières années. En fait, je rectifie: je t'interdis de les distribuer à qui que ce soit !

Le poursuiveur ne lâcha pas sa bonne humeur, et se tourna vers la jeune femme.

- On va rester sur une Bière au beurre pour toi, Lily-jolie. Et pour toi ?

Elle n'avait jamais vraiment aimé boire dans ce genre de soirées, mais ce soir là, elle en avait besoin. Après une courte réflexion, ça faisait plus d'un an qu'elle n'avait pas bu une seule goutte d'alcool.

- Alors, Hermione, dis nous ce qui te tracasse...

Les quatre maraudeurs l'avaient encerclée, remarquant son léger temps d'arrêt sur son verre plein de bière au beurre.

- Ça fait plus d'une année entière que je n'ai pas bu une goutte d'alcool. Je me suis fait la réflexion, c'est tout.

Un silence stupéfait suivit sa déclaration. Même Lily avait l'air choqué, ce qui était particulièrement étonnant.

- Même pas un fond de verre ? Une toute petite goutelette ? Rien du tout ?!

Sirius avait la tête de quelqu'un qui venait de découvrir une espèce de créature particulièrement rare, James portait sur son visage un rictus béat, Peter semblait trouver cela très peu intéressant au vu de sa réaction quasiment inexistante, et Remus avait la bouche entrouverte.

- Tu es sûr que tout va bien, Lunard ? s'inquiéta Sirius.

Ce dernier secoua la tête.

- Je... Je vais aller prendre l'air. 

Elle l'observa quelques secondes, avant de décider de l'accompagner. Au moins, cela lui permettrait d'éviter l'atmosphère étouffante de cette salle commune dans laquelle elle était pour le moment coincée.

- Je te suis. 

*. *. *

Ils marchaient côte à côte, en silence. Comparé au brouhaha permanent duquel ils venaient de sortir, ça faisait du bien. Après tout, ils n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre mutuellement.

- J'ai vu que tu lisais l'Histoire de Poudlard, l'autre jour. Jamais je n'avais vu personne à part Lily le feuilleter avec une expression aussi concentrée et passionnée. Enfin, je suppose que c'est l'attrait de la première fois, dit-il en haussant les épaules de manière désinvolte. Je l'ai déjà lu mais... ça n'a vraiment rien d'intéressant, finit-il en grommelant.

Remus se retint au mur, et Hermione l'obligea à s'asseoir. 

- Je crois que... tu devrais rentrer dans ton dortoir.

Son teint avait pris une couleur cireuse, et alors même qu'ils étaient séparés pas quasiment un bon mètre d'espace vide, elle pouvait sentir son haleine alcoolisée. Il empestait le Whisky-Pur-Feu.

- Dis-moi quelque chose, n'importe quoi...

Il avait posé sa tête sur ses genoux, prenant de longues et profondes inspirations.

- En fait, l'Histoire de Poudlard est mon livre préféré depuis toujours. 

Elle avait sorti ça sans réfléchir, comme un automatisme. 

- Du coup, pour moi, venir ici à la rentrée, c'était comme un rêve éveillé. Mon père m'avait acheté un exemplaire du livre le jour de ma première rentrée à Ilevermorny.

Remus releva la tête tout doucement, conscient qu'elle racontait quelque chose de particulièrement important.

- Et... J'ai toujours adoré lire ce livre. Mon chapitre préféré parle des escaliers piégeurs. Je le connais par coeur, raconta t-elle dans un murmure.

Hermione était parfaitement consciente de sa voix étranglée et de ses yeux humides. 

Les larmes n'attendent que mon autorisation pour sortir, on dirait...

Elle n'allait pas leur faire ce plaisir. Elle n'allait pas craquer une deuxième fois devant l'un des maraudeurs, alors elle décida de se reprendre. Une bonne fois pour toute. 

- Je vais aller chercher James. Il faudrait vraiment que tu ailles te coucher, dit-elle tout en se relevant et en époussetant sa robe de sorcière. 

Sauf qu'avant qu'elle ne puisse faire un seul pas de plus, elle fut comprimée dans un étreinte rassurante et chaleureuse. À l'odeur d'alcool, mais rassurante.

- Même si ça ne fait pas vraiment longtemps qu'on se connaît, je t'apprécie vraiment, tu sais. Je n'aime pas lorsque tu as l'air sur le point de pleurer.

Sentant que son ami n'allait pas la laisser se détacher tout de suite, elle passa elle aussi ses bras dans son dos, au lieu de rester les bras ballants.

- Je t'aime. En tant qu'amie, je veux dire, mais je t'aime, murmura t-il tout près de son oreille.

Quelque chose dans cette pulsion était guidée par la boisson, et elle le savait. Pourtant, elle ressentit le besoin de lui répondre.

- Moi aussi je t'aime en tant qu'ami.

Il eut un moment de silence dans cet étroit couloir, puis, d'un seul coup, le jeune homme la lâcha.

- Je dois être honnête avec toi. Tu es mon amie. Je dois te le dire.

Il y avait une lueur un peu folle dans ses yeux.

- Je suis un loup-garou.

*. *. *

Il l'avait dit en la regardant droit dans les yeux, guettant une réaction quelconque.

- Je suis un loup-garou. Tu est supposée avoir peur et t'éloigner de moi. Alors pourquoi ce manque de réaction ?

Il semblait désespéré, et on sentait dans sa façon de l'annoncer qu'il n'avait pas l'habitude de faire part de sa lycanthpopie au premier venu.

- Je... Je pense vraiment que tu devrais rentrer dans ton dortoir, Remus.

Il secoua la tête et laissa échapper un rire totalement déjanté.

- Je suis un loup garou ! s'exclama t-il avec plus de colère cette fois-ci. Je suis un monstre, Hermione ! Un putain de monstre !

Sûrement alerté par les cris qui venaient du couloir, Sirius avait accouru. Au grand soulagement d'Hermione, il était seul.

- Que se passe t-il ? demanda t-il tout en avançant dans leur direction de sa démarche féline.

Il avait vraiment la mine soucieuse, et ne semblait pas être si éméché que ça.

Les Maraudeurs se soutiennent vraiment dans toutes les situations. Les bonnes comme les mauvaises.

Le Gryffondor avait rattrapé son ami qui avait trébuché juste avant que sa tête ne heurte violemment le sol.

- Je lui ai dit, Patmol. Je lui ai dit ce que j'étais, et elle n'a pas réagi.

De là où elle se tenait, Hermione ne pouvait pas voir le visage de son camarade. Elle ne pouvait pas dire si il avait été troublé durant les quelques secondes de silence pesant qui s'écoulèrent dans ce couloir.

- Il délire sûrement à cause de l'alcool. Tu sais, je crois qu'il ne tient pas très bien le Whisky Pur Feu. Je ferais mieux de le surveiller la prochaine fois, lança t-il, mal-à-l'aise.

Il commença de le tirer vers le portait de la Grosse Dame qui observait l'étrave troupe d'un regard dégoutté.

- Quelle façon de se comporter, de nos jours... Tss...

Une chose que j'ai pu vérifier en voyageant à cette époque: cette bonne femme a toujours été aussi peu serviable.

- Caput Draconis.

Le portait s'exécuta avec mauvaise grâce, pour les laisser déboucher dans une salle commune sans dessus dessous. Il y faisait terriblement chaud, et la musique était beaucoup trop forte à son goût.

- Aide moi à le traîner jusqu'au escaliers. Je m'occuperai de lui après. 

Jamais elle n'avait pu voir le jeune homme aussi sérieux et grave, le visage dénudé de toute race de rire. Il avait vraiment l'air inquiet pour son ami.

- À demain, Hermione.

Il avait tout de même esquissé l'ombre d'un sourire lorsqu'il avait posé le pied sur la première marche de l'escalier qui menait aux dortoirs des garçons.

- Passe une bonne nuit, Sirius, dit-elle avant de s'engouffrer dans le chemin au bout duquel l'attendait un bon lit douillet.

Cette nuit là fut peuplée de cauchemars tous pires les uns que les autres.

*. *. *

"C'est le destin qui distribue les cartes mais c'est nous qui les jouons."

- Randy Pausch

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