Like the movies
Maybe one day I'll fall in a bookstore
Into the arms of a guy
We'll sneak into bars
And gaze at the stars
Surrounded by fireflies
Il pleuvait. c'était un de ces jours mornes et gros, où le soleil nous fait part de son absence laissant les nuages pleurer sa disparition. Malgré la pluie, je me devais d'aller le chercher. Je l'avais attendu si impatiemment, ce n'est pas un jour comme celui-ci qui m'en empêchera. J'entrai dans la boutique, la petite clochette sonna, indiquant ma présence au libraire. Je posai mon parapluie dans l'endroit réservés pour, où quelques un y résidaient déjà. Je marchai vers le comptoir où le libraire réglait les achats d'une femme, j'attendis quelques minutes avant de m'avancer.
— Bonjour, j'ai commandé le roman [nom livre].
Il me sourit chaleureusement avant de fouiller dans ses affaires et de me répondre.
— Au nom d'akaashi je présume ?
J'acquiesçai et il me tendit mon livre.
— Jette un coup d'oeil dans la librairie, nous avons reçus de nouveaux ouvrages. peut-être que tu y trouveras ton coup de cœur.
Je jetai un regard furtif vers les étagères avant de le remercier et de payer mon livre. je me dirigeai vers le fond de la boutique, dans la section "étranger".
Une couverture attira particulièrement mon attention ; elle était entièrement noire avec des bordures scintillantes d'une couleur ambre. Elle me rappelait les fois où j'allais en vacances chez mes grand-parents et que je courais à travers les champs de blés doré au soleil en plein été. Cette couverture avait tant capturé mes sens que je percutai quelque chose.
— V-vous allez bien ..? S'exclama une voix grave.
J'ouvris les yeux. Deux grosses tâches ambres me fixaient, je plissais les yeux pour mieux les distinguer mais rien n'y fait. Ces deux tâches ressemblaient étrangement aux bordures du livre. Le corps des tâches me redressa brusquement et je repris appuie appui sur mes deux jambes, un peu déboussolé de ne rien voir. Il me donna mes lunettes, tombées par terre lors de la collision. Je les mis sur mon nez et remarquai qu'une branche ne tenait plus. La silhouette en face de moi commença à s'agiter.
— Oh nan qu'est-ce que j'ai fait..? Je suis vraiment désolé monsieur... Dit-elle d'une voix tremblante. Je vais vous en repayer une nouvelle paire !
La personne m'agrippa soudainement le poignet et me fit sortir de la librairie. Sa poigne était ferme et sa main assez large, la silhouette devait sûrement être un homme. Elle marchait d'un pas rapide je-ne-sais-où. Ne voyant rien je ne pouvais que la suivre sans résister. Elle s'arrêta finalement au bout de quelques mètres.
— Euh... comment est-ce qu'on fait des nouvelles lunettes ? Me demanda-t-elle hésitante.
J'eus un petit rictus avant de reprendre mon sérieux, la maladresse de cette personne était assez marrante. Je lui indiquai que si nous allions chez mon opticien nous pourrons en faire une nouvelle, je lui donnai l'adresse et elle se remit aussitôt en route.
— Oh monsieur akaashi ! C'est un plaisir de vous revoir, qu'est-ce qui vous amène ici ? Me questionna une voix familière.
La poigne ferme me lâcha le poignet.
— Nous nous sommes cognés et l'une des pattes de ses lunettes s'est cassée.. Pensez-vous faire quelque chose ?
— La patte de lunettes ? Oh oui la branche, laissez moi voir ça. Installez-vous ici s'il vous plait.
Je sentis le silhouette me guider de nouveau. Elle se posa derrière moi et mit ses mains sur mes épaules. Elle me fit asseoir sur une chaise, pas loin d'un bureau je suppose. Il s'éloigna et j'entendis un bruit de chaise juste à côté de moi. Il y eut quelques minutes de silence avant que l'opticien ne se remette à parler.
— La vis a simplement sauté, rien de bien inquiétant. Vous pourrez revenir d'ici deux ou trois jours le temps que nous trouvons la vis adéquate.
Je souris en direction de l'opticien - enfin ce qu'il semblait lui ressembler - et nous sortîmes de la boutique.
— Je suis vraiment sincèrement désolé !! S'excusa une nouvelle fois la voix grave. Voulez-vous que je vous ramène ? Vous aviez souri à l'ordinateur tout à l'heure.
— Non, ne prenez pas cette peine, j'ai mes lentilles de contact dans mon sac. Dis-je tout en fouillant aveuglement à la recherche de ma petite boite.
Une fois trouvée, je mis mes lentilles et regardai l'inconnu aux grandes mains. Il n'était pas si grand mais assez pour l'être plus que moi. Son buste était musclé, ça se voyait même à travers son tee-shirt. Je remontai mon regard, noyant mes yeux dans ses prunelles ambres. Ambres comme la couverture du livre que j'avais remarqué. Il avait de courts cheveux gris aux racines noires.
Il me regardait, attendant sûrement que je dise quelque chose
— Merci de m'avoir accompagné chez l'opticien..
Je ne savais pas quoi dire d'autre. Devrais-je lui offrir un truc en remerciement ? Je n'en avais aucune idée. Qu'est-ce qu'on est censé faire de cet-
— Je peux t'inviter quelque part ?! En-enfin vous inviter..! Il baissa légèrement la tête et joint ses deux mains devant. Je veux vraiment me racheter pour les lunettes... !
Il releva la tête, cette fois-ci, ses cheveux rebiquaient vers le bas.
Il m'ôtait les mots de la bouche. Son expression faciale ressemblait à celle d'un enfant suppliant qu'on lui achète une sucrerie, si je refusais, il aurait bien plus de remord que je ne pourrais imaginer.
— Si vous le souhaitez.
— Houhou !! S'écria-t-il en sautillant.
Il se calma aussitôt lorsqu'il remarqua que les passants nous observait d'un mauvais œil, ses joues prirent une teinte rose et il m'invita à la suivre.
Maintenant que je voyais, il ne me prit pas le poignet, à la place il marchait devant.
Son dos était grand et ses épaules larges. Sa façon de marcher était peu habituelle, quand il sautillait aussi. Il sautait haut. Il devait être un amateur de sport.
☆ミ
On discuta toute la soirée sur cette terrasse. Il se prénommait Bokuto Kotaro. Il était plus âgé d'un an et faisait parti d'une équipe de volleyball ; msby black jackals. Il était bel et bien un sportif.
Il parlait énormément mais ça ne me dérangeait pas. En quelque sorte son enthousiasme était apaisant.
Il était l'heure de nous quitter, ça me fit un pincement au cœur, j'avais vraiment apprécier sa compagnie.
— A-Akaashi..? Ça te dérangerait si on échangeait nos coordonnées ? Tu peux refuser hein !
Son visage était si mignon et si rouge. Je lui tendis mon téléphone pour qu'il entre son numéro et il me donna le sien.
C'est dans cette nuit étoilée que nous nous séparâmes sous l'œil malicieux des lampadaires.
Oh, I'd like to sleep in 'til two on a Sunday
And listen to the bluebirds sigh
Get soaked in the rain
And smile through the pain
Slow dance under stormy skies
☆ミ
Cela fait un moment que Bokuto et moi nous nous parlions. Bokuto est une personne expressive, très expressive. Il était parfois difficile à gérer.
Le soir, je pouvais m'attendre à recevoir un appel imprévu de sa part. Et tout le long il se plaindrait de ne plus savoir ceci, ou que son coach lui ait fait cette remarque ou bien qu'il n'ait pas réussi à smasher correctement car le bloc adverse l'aurait contré.
Je n'avais jamais joué au volley auparavant, et les explications de Bokuto ne m'aidait absolument pas à comprendre, mais j'essayais de le soutenir.
Bokuto était vraiment imprévisible. Je ne saurais dire si cela me dérangeait. Mais un peu de bruit ne ferait que du bien me disait le mangaka dont j'étais en charge.
Il arrivait même que Bokuto me parle de cette personne chère à ses yeux. Il me disait qu'il voudrait passer le reste de sa vie avec elle. L'avoir dans ses bras le matin lorsque les oiseaux chantent. Danser sous l'orage avec elle, malgré leurs vêtements mouillés qui leur collent la peau.
Cette personne était chanceuse. Je n'avais jamais recherché l'amour, et je n'y trouvais pas l'intérêt mais je voudrais aussi que que quelqu'un m'aime ainsi. J'enviais tellement cette personne, cela me rendait malade. et puis avant que Bokuto me dise qui elle était,
je finissais toujours par me réveiller.
Maybe I'm just old-fashioned
Read too many fairytales
It's no wonder I've had no luck
No one's ever good enough
I want a love like I've seen in the movies
That's why I'll never fall in love
Je me réveillais avec bokuto à mes côtés, tout endormi et serrant son coussin comme une peluche. Je me réveillais en sueur, ce n'était pas un cauchemar, simplement un doux rêve éphémère que je détestais tant. Ça réveillait aussi bokuto, et il me regardait, à moitié endormi et à moitié inquiet. Enfin du moins c'est ce que j'aimerais.
Oh, maybe I'm just old-fashioned
Read too many fairytales
It's no wonder I've had no luck
No one's ever good enough
I want a love like I've seen in the movies
That's why I'll never fall in love
Je me réveillais, les yeux rougis et cernés. Quelques courbatures au dos et à la nuque vinrent me rendre visite, je remarquai alors que je m'étais assoupi en pleine lecture. Je fus rassuré que ce n'était pas les esquisses de tenma, de toute façon il me les rendrait en retard. Je fermai le livre et le posai sur ma table chevet.
Je soupirai et m'allongeai dans mon lit. Ce rêve m'avait épuisé. Je fermai mes yeux et me perdis dans mes pensées. Ce rêve était vraiment l'un de mes désirs les plus profonds ? Je n'ai jamais écouté mes sentiments, je fais passer les autres avant moi, était-ce pour ça que je ne lui ai rien dit ?
Bokuto et moi nous ne nous parlons plus, du moins très rarement. Bokuto est devenu le grand joueur de volleyball auquel il aspirait être au lycée, et moi je ne suis qu'un pauvre éditeur de manga qui voulait être en littéraire.
Nos destins ne sont pas fait pour être réunis.
Contrairement aux films, je ne peux pas me faufiler parmi ses fans ou me cacher dans sa loge par «accident». Je n'ai ni le droit, ni la force de le faire. Je ne l'aime probablement pas assez pour défier les lois.
・゚・・゚・
une fin, ma foi, bâclée. honnêtement je m'attendais à mieux mais bon voilà. un petit bokuaka qui fait plaiz hahaha
bisou sur la fesse gauche <3
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