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26 • I GOT YOU

christoffer schistad


LØRDAG
00:04

- Putain de merde... soufflé-je entre deux souffles.

- Tu crois qu'on peut laisser Eva toute seule ? me demande Davia en souriant.

Je me mords la lèvre puis lance un rapide coup d'œil à la piste de danse, où la rousse rit de bon coeur avec un gars.

- Yep, je pense que oui. Donc tu peux venir avec moi miss.

- Tu m'emmènes où ? demande Davia en se mordant la lèvre.

Je me lève en l'entraînant avec moi.

- Tu verras bien, lancé-je en riant.

Elle se met à rire elle aussi et mon corps se détendit. On sort de la boite et je glousse en montant dans ma voiture aux vitres teintées avec Davia sur mes pas. On s'installe sur la banquette arrière puis on se regarde simplement.

- T'arrivais plus à supporter la musique, Schistad ? ricane t-elle en me défiant du regard.

- Rien à voir. J'avais d'autres envies.

- Oh, vraiment ?

Ses joues sont légèrement rosées et ses lèvres rouges, je n'ai qu'une envie, c'est de les embrasser.

- Oui, soufflé-je en me rapprochant d'elle.

Ma main se pose sur sa cuisse et mes lèvres accrochent les siennes. Même si elle ne me repousse pas, elle semble plus réticente qu'elle ne l'était dans la boite. Est-ce parce qu'elle est stressée de se retrouver seule avec moi ? Moi ça me plait bien.

Mes mains se placent sur sa taille fine et les siennes tirent légèrement sur mes mèches brunes, me laissant échapper quelques soupirs involontaires. Sans m'en rendre compte, je me suis penché sur elle et nous sommes presque allongés sur la banquette. Mes lèvres descendent dans le creux de son cou pour y laisser des baisers brûlants, ce qui la fait frissonner.

- Oh mon dieu, Chris...

- On me dit ça, souvent, souris-je en entreprenant un suçon sur sa peau.

Je reçois une petite tape à l'arrière de la tête qui me fait rire. Ma main caresse sa cuisse dénudée à cause de sa petite robe ce qui la fait frissonner une nouvelle fois. Putain, si elle savait l'effet qu'elle me fait rien que quand sa peau réagit contre la mienne... J'embrasse rapidement la marque que je viens de laisser sur elle pour me jeter de nouveau sur ses lippes. C'est comme un aimant pour moi, c'est incontrôlable. Si elle savait qu'à chaque fois que je la croise dans les couloirs j'ai envie de me jeter sur elle et de l'embrasser fougueusement, je passerai pour le gros faible qui a un béguin pas possible pour une simple fille. La question est de savoir si Davia est juste une "simple fille".

- Chris ?... souffle Davia alors que mes mains remontent sur ses hanches.

- Oui ?

- Il faut que... que je te dise un truc...

Mes yeux accrochent les siens et son regard océan me fait voyager aux quatre coins du monde, je suis carrément ébloui. Peut-être l'alcool, la couleur qui ressort dans la pénombre ou la situation, mais jamais ses yeux ne m'avaient déstabilisé à ce point.

- O... Oui ? Quoi ?

Elle se mord la lèvre en baissant les deux saphirs qui lui ornent le regard et une partie de moi lui en est reconnaissant, pas sûr que je serai arriver à soutenir son regard. Mais une plus grand partie m'oblige à chercher de nouveau le contact visuel. C'est le choc. Bordel, qu'est-ce qu'il se passe ce soir bon sang ? C'est incroyable. Il faut que je me reprenne.

Elle va pour m'expliquer son problème quand mon téléphone sonne. Je peste et m'excuse deux minutes, alors que nous reprenons des positions normales. C'est William, bizarre, il est tard.

- Allo ?

- Mec ? T'es où ?

- Hum... En boite, pourquoi ?

- J'ai une emmerde. Tu peux te ramener à l'adresse que je t'ai envoyé s'il te plait ?

La voix de mon meilleur ami est sérieuse et vibre bizarrement.

- Okay mais... Rien de grave ?

- C'est compliqué. Ramène-toi vite.

Il raccroche sans me laisser le temps de répondre. Je fronce les sourcils et lance un regard à Davia.

- Vas-y, on rentrera à pieds.

- Hors de question. Va chercher Eva, je vous ramène avant.

- Impossible, ses parents ne dorment pas encore, on va se faire choper parce qu'elle n'a pas le droit de sortir. On doit rentrer dans... Une heure environ, pour être sûres.

Je soupire.

- Okay, va quand même la chercher.

- Qu'est-ce que tu vas faire ? Qu'est-ce que veux William ?

- J'en sais rien mais c'est urgent. Dépêche-toi s'il te plait, vous venez avec moi et vous resterez dans la voiture. Je vous laisse pas rentrer à pieds à une heure du matin, c'est hors de question.

Elle me regarde quelques instants avant de se pencher pour m'embrasser furtivement puis part chercher la rousse. Quelques minutes plus tard, je conduis vite vers l'adresse indiquée par Will, Davia à côté de moi et une Eva relativement sobre à l'arrière.

Nous arrivons sur une colline à la sortie de la ville, j'ignore où se trouve William mais j'ai un mauvais pressentiment. Je coupe le moteur et soupire.

- Okay. Quoiqu'il arrive, vous ne sortez pas, c'est clair ?

Davia me regarde en fronçant les sourcils, visiblement inquiète.

- T'es sûr que c'est rien de grave ?

- J'en sais rien Davia, j'en sais rien. À tout de suite, ne sortez pas.

Je claque la portière et fais quelques pas en regardant autour de moi pour essayer d'apercevoir William. Une main se pose sur mon épaule et je me retourne vivement, prêt à envoyer mon poings dans la tronche de la personne.

- Putain de merde Will ! Me refait plus jamais un coup pareil sale bat...

Il me fait signe de me taire et je fronce les sourcils.

- On peut savoir ce qu'il se passe ? chuchoté-je. Attends... Tu saignes ?

- Longue histoire, répond t-il tout bas. Tu sais, mon frère ?

- Ouais ?

- Il a eu des emmerdes avec la drogue encore, mais comme il est reparti à Londres c'est moi qui doit tout régler. Mais ça a mal fini et c'est pour ça que je t'ai appelé.

- Ils sont combien ? demandé-je en analysant rapidement la situation.

- Trois.

Je déglutis difficilement. Je n'ai pas peur pour ma poire, mais j'imagine le pire si la situation vient à dégénérer, car les filles sont à l'intérieur de la voiture et ça, William ne le sait pas.

- Planque-toi, ils arrivent ! me prévient celui-ci en me poussant un peu plus loin.

- On leurs casse la gueule ?

- Étant donné que je n'ai pas de tunes à leurs filer, oui, ça serait préférable.

On entend des pas et je me prend un coup de poings dans la tronche sans rien voir venir. Je recule de quelques pas et j'entends William qui crie en fracassant la tête d'un des dealeur. Son frère avait le chic pour foutre William dans la merde. Mais ce qu'il ne savait pas, cet abruti, c'est qu'en foutant son petit frère dans la merde, j'y étais aussi. Je repère le gars et lui envoie un coup de poings américain avant d'être poussé à terre par un derrière moi.

J'entends William qui grogne en foutant le dealeur à terre, puis il vient m'aider avec les deux restants. Le troisième m'immobilise et je tente de me débattre mais il me pète le nez avec son poings et je crache du sang. Il est assit sur moi, m'insultant de tous les noms, quand soudain, une lumière aveuglante lui arrive dans les yeux et illumine la petite colline. Il met les mains sur ses yeux en grognant et la seconde d'après, il est allongé à terre à côté de moi, dans les vapes.

Quand je me redresse, je découvre avec stupéfaction Davia, paralysée avec une grosse branche dans les mains, fixant le dealeur. William profite de la surprise de son complice pour l'achever avec un coup de genoux dans les parties intimes.

Davia ne réagit toujours pas, alors que je comprends que la lumière aveuglante vient des phares de ma voiture et que c'est Eva qui les a allumé.

- Mais qu'est-ce qu'elles foutent là ?! s'écrie William.

Je réagis le premier et jette la branche d'arbre dans le fossé puis prend Davia par la main pour la faire monter dans la voiture. Je me glisse derrière le volant et démarre sur les chapeaux de roues alors qu'à côté de moi, Will est en colère.

- Tu m'expliques Chris ?!

- Eh oh, il me semble qu'on vous a sauvé la vie, donc un minimum de remerciements seraient les bienvenus okay ? riposte Eva les sourcils froncés.

Alors que les deux entament une gueguerre puérile, mes yeux restent fixent sur la route sombre et mes pensées sont toutes tournées vers la brune derrière moi. J'ai le coeur qui bat vite ce soir-là.

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