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𝐈𝐕

Titre alternatif : From Neverland to Wonderland

Felix, il avait le goût des cigarettes, c'était ce que Seungmin lui répétait sans cesse. Felix, il était du genre stressé, alors il fumait beaucoup. Il savait que c'était pas bien, mais pourquoi arrêter ? Il s'en fichait bien de se détruire la santé, après tous, qui s'en soucierait ? Surement pas sa mère, pas depuis que son paternel l'avait virer de la maison. Pas depuis qu'ils avaient emménager en Corée chez la sœur de sa génitrice ainsi que son conjoint. C'était la même scène chaque matin.

Felix qui se levait chaque matin aux aurores pour empêcher sa mère de dérober les bouteilles d'alcool dans la cuisine. Sa mère, elle allait pas vraiment bien. Elle était de ceux qui se laissait partir à la dérive. La vie l'avait trop épuiser, son mari qui les virait sans raison apparente avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Pour ça, le blondinet le détestait. Pour ça, le jeune homme détestait les taches de rousseurs qui parsemait ses joues ainsi que ses épaules en descendant sur ses clavicules et qui rappelait à sa génitrice son amour perdu.

Là encore, il subissait. Il subissait les assauts de sa mère. Elle le frappait de toute ses forces, elle le suppliait à genoux, elle pleurait à chaudes larmes. Mais surtout, elle le griffait à sang. Ses belles tâches de rousseurs, les étoiles qui constellaient sa peau sans imperfection. L'hémoglobine coulait alors, de ses joues qui finissait griffées de toutes part, ses épaules peu larges qui lui donnait cet air androgyne qu'on lui associait souvent n'était plus que lambeaux de chairs ensanglantées. Enfin. Il ne ressemblait plus à son père, non, parce que maintenant il était défiguré. Le monstre qu'elle avait enfanté comme elle le répétait souvent, c'était à sa ça qu'il ressemblait. Et les étoiles sur sa peau se mettait à pleurer des larmes écarlates.

Et, une nouvelle fois, il se retenait de pleurer car, à ses yeux, ça revenait à lui donner raison. Il ne savait trop pourquoi mais elle lui faisait de la peine. De la pitié, oui c'était ça. C'était ce qu'il se répétait, valait mieux. Qui ressentirait de l'empathie pour une créature monstrueuse à part un monstre pour un autre ? Felix, il avait peur de devenir comme elle. Il avait peur de devenir aussi fou. Parce qu'il préférait souffrir que de lui ressembler, il endurait, chaque matin en attendant que sa tante et son oncle se réveille et descende. Chaque après-midi en attendant qu'ils rentrent du travail. Dès qu'il eu entendu le craquement familier des escaliers, que sa tante passait une tête éreinté dans la cuisine, Felix s'enfuyait.

Le jeune homme montait les marches quatre à quatre, fouillant hâtivement les poches de sa veste, délaissée sur la chaise de sa chambre pour s'emparer de son trésor, tel un drogué en manque de son remède contre la fadeur du monde. Son Neverland dirait-on, là où il n'avait plus besoin de penser. Il fermait la porte de sa chambre à clé, ouvrait sa fenêtre qui donnait sur la maison d'en face et allumait l'un de ses bâtons de nicotines qui l'empêchait de vriller, qui le détendait. Et en lisant l'inscription sur le paquet, il riait. Lui, c'était ce qu'il voulait, mourir. Si seulement fumer pouvait le tuer directement, ça l'arrangerait.

En vrai, Felix, c'était un garçon fragile. Il faisait le dur, mais son visage angélique taché de sang donnait une raison aux autres de le trouver frêle. Et lui, il le savait et ça l'énervait. Il savait que son apparence androgyne lui jouait des tours. On pensait qu'il faisait son intéressant, qui prétendrait aimer les filles et les garçons ? Et qui refuserait de donner la raison pour laquelle il revenait chaque matin avec plus de blessures si ce n'était pour se faire pleurer ? On disait que Lee Felix était une girouette. Pourtant, il savait ce qu'il voulait. On disait qu'il était fragile, mais il l'était moins qu'on le croyait.

Felix était un garçon fragile mais c'était aussi un garçon qui était fort. Un garçon qui endurait. Qui surmontait. Qui restait debout au lieu de s'effondrer. Et jamais au grand jamais il ne tomberait. Parce que Lee Felix n'était pas de ceux qui laissait tomber, pour mourir, il attendrait. Car ça ne valait pas le coup, de tous laisser tomber sans avoir essayer.

Dès qu'il l'eu vu, le blondinet avait sauter dans les bras de son meilleur ami et âme-sœur platonique : Changbin. C'était un beau brun ténébreux et plutôt petit -ceux sur quoi son ami le charriait souvent d'ailleurs- qui s'habillait toujours de noir. Aujourd'hui, il portait son habituel jean troué noir, son pull de la même couleur, des vans tout aussi sombre et un collier chaîne autour du cou. Un style simple mais qui lui allait à merveille. L'air intimidant qu'il se donnait le faisait passer pour un mauvais garçon, mais seul Felix savait à quel point c'était un garçon adorable.

A l'inverse, le blondinet était du genre lumineux et joyeux avec un grand sourire. On le disait innocent bien que c'était tous l'inverse et ça, Changbin le savait bien. Les mots crus que son ami employait quand il n'était que tous les deux et les descriptions détaillés qu'il faisait de chaque baiser échangé avec SON Seungmin en témoignait. Et on pouvait dire sans conteste que Felix connaissait la garde robe de sa voisine sur le bout des doigts pour l'avoir mater plus d'une fois en train de se changer depuis sa fenêtre en face de la sienne. On pouvait dire que le blondinet n'avait rien d'innocent, mais chut, ça, personne ne le savait à part le principal concerné et son ami.

De plus, son style aux tons pastel était à contrario du ténébreux. Ses habituels jean large à pattes d'eph était délavés et d'un bleu clair. Le pull rose pastel qu'il portait éclaircissait d'avantage la tenue. Pour caché les griffures apparente sur son visage, il déposait un petit pansement vert émeraudes avec de petit perroquet sur son nez et dessinait une traînée d'étoiles noires sur sa joue droite pour cacher celles rousses qui s'en trouvaient enrougies par ses blessures. Un coup de fond de teint et le tour était joué. Plus de griffures sur son magnifique visage à la beauté androgyne. Mais malgré ça, il n'aimait pas son visage car il sentait le poids des entailles qui lui piquait sous la couche de maquillage et elle lui rappelait à quel point il se trouvait laid.

Enfin bref, l'heure n'était pas à divaguer. Il tenta de prendre la main de Changbin tandis qu'ils avançaient mais celui-ci s'écarta en lui lançant un regard l'air de dire : "Pas ici !" et en articulant silencieusement pour lui demander s'il n'aurait pas perdu la tête. Le jeune homme ricana en voyant les rougeurs du brun qui regardait ses pieds. Dans ces moments là, c'était comme s'il lisait dans les pensées de son meilleur ami. Ça voulait clairement dire qu'il regrettait de ne pas pouvoir lui prendre la main et ses rougeurs lui défendait de répliquer pour se moquer : "Je suis déjà assez gêner comme ça" aurait-on pu lire. Le blondinet lui fit un grand sourire que le plus petit mais plus âgé lui rendit presque timidement.

En arrivant devant le lycée du blond, tout deux soupirèrent, c'était là qu'ils se séparaient. Changbin étant à la fac et Felix étant encore lycéen. Ils se lancèrent des regards tous tristes, comme deux enfants qui devaient rentrer chez eux après avoir jouer ensemble toute la journée. Ils se firent un vague geste de main accompagné d'un petit sourire avant d'aller chacun de son côté.

《Lixiiiie, arrête de mater ta voisine et viens me faire des câlins !》

Criait-il presque désespérément en observant son ami, ses jumelles fétiches à la main avec une moue concentré en train d'épier la fenêtre d'en face. Il n'était pas bien difficile de s'avoir que le jeune homme n'observait pas les oiseaux, volatiles d'ailleurs absents pour l'heure. Changbin entendit son ami soupirer et c'est avec un sourire triomphant qu'il l'observa déposer ses jumelles sur son bureau en face de la fenêtre pour grimper sur le lit, les sourcils froncés.

Tous les après-midi, les deux meilleurs amis se retrouvait dans la chambre de Felix quand sa mère était calme ou dans celle du brun, bien plus souvent d'ailleurs, pour leur séance câlin. L'un comme l'autre adorait ces moments, dès qu'ils avaient finis leur devoirs en s'entraidant ils se précipitaient sur le lit pour commencer ce moment de détente qu'ils aimaient tant. Felix s'installa contre la tête de lit au milieu des coussins. Changbin monta sur les jambes tendues de son ami pour venir se blottir dans ses bras grands ouverts.

Chacun profitait de la chaleur de cette étreinte, l'un comme l'autre se sentait un peu moins seul dans ces moments là. Blottis l'un contre l'autre, ils se sentaient déjà un peu moins vide. Nullement obligés de porter un masque. Le silence n'avait rien de désagréable, il était même apaisant. Ils prononçaient de temps en temps le nom de l'autre comme une incantation qui les rassuraient d'une certaine façon. Aucun des deux n'étaient seuls et à chaque fois que le brunet ou le blondinet prononçaient le nom de l'autre, ça renforçait ce sentiment de bien-être qui les encrait dans une autre réalité bien meilleure, dans leur Wonderland loin du Neverland de Felix, ce pays imaginaire qui n'existait pas contrairement à son pays des merveilles qui ne s'animait qu'une fois qu'il se trouvait auprès de Changbin ou même de Seungmin.

Doucement, il plongea le sommeil, rassurer par l'étreinte du ténébreux plus doux qu'une guimauve. Le serrant dans ses bras comme un enfant avec son ours en peluche, toute la délicatesse du monde résidant dans ce câlin.

Il sentit d'autre bras l'enserrer par derrière, un souffle dans son cou et un petit nez se frotter affectueusement à ce même endroit. Ici, Changbin n'était pas là et il devina rapidement que Seungmin l'avait rejoint dans ces songes. Qui avait attendu patiemment qu'il tombe dans les bras de Morphée ou plutôt dans les siens en l'occurrence car c'était bien lui qui l'enserrait dans une étreinte possessive. Le blondinet sourit, un sourire amoureux et terriblement niais, ce fut avec ce même sourire qu'il se retourna pour le serrer dans ces bras. Il entendit l'adorable gloussement de l'incube à la bouille de chiot qui rougissait délicieusement et cela suffit à le rendre euphorique.

❝Minniiiie... Souffla-t-il plaintivement. Tu m'as trop trop manquer, c'est trop dur sans toi... 

— Je t'ai tant manquer que ça ? Fit-il avec son éternel sourire espiègle, les yeux plissés en deux croissants de lune qui faisait disparaître le brun de ses iris.

— Mouis... Fit-il piteusement avec une moue adorable et avec des yeux de petit poussin battu.

— T'es trop chou Lix... Soupira-t-il avec un regard attendri, il ressemblait à un petit bébé, pourtant, au lit c'était une toute autre affaire. Enfin bon, là n'était pas la question.... Toi aussi tu m'as trop trop manquer petit ange. Gloussa-t-il.

— Mais c'est toi le plus mignon ! S'exclama-t-il avec un grand sourire qui fit rougir son vis-à-vis, qu'est-ce qu'il était faible pour cette petite boule d'amour...❞

Les jambes replier sous lui, Felix prit le châtain sur ses genoux, dégageant la frange qui venait lui cacher les yeux pour venir caresser sa joue avant de l'embrasser tendrement. C'était un baiser tellement doux que Seungmin en perdait la tête, du peu d'humain qu'il avait pu embrasser, aucun d'eux ne le faisait aussi bien que Felix. Car le blondinet y mettait toute la passion du monde, toute la douceur et l'amour qui résidait en lui et qu'il avait à donner. Car il l'aimait, il aimait Seungmin à en mourir bien que celui-ci l'ignorait. Chacun de ces baisers échangés n'étaient qu'une simple caresse aux yeux du démon mais pour l'humain c'était son amour à l'état le plus pur qu'il transmettait, cet amour que beaucoup trop avait oublier, cet amour oublier qu'on ne savait plus donner.

Il l'aimait beaucoup, peut-être un peu trop. Beaucoup, énormément, passionnément, à la folie. En rouge, en noir, en bleu, en vert, en noir et en passant par toute les couleurs du prisme. C'était un amour prisonnier de ses lèvres. Un amour qui frétillait impatiemment au coin de sa bouche, à la commissure même de ses lèvres. Un amour enfermé. Dans un silence qui voulait pourtant tous dire mais qui ne disait pas grand chose à l'autre. Comme un ying et un yang mal-assortis, il y avait celui qui ne savait pas aimer et celui qui ne savait faire que ça.

Ce n'était que des jolies mots à la signification inconnu qu'ils se donnaient mais qui les touchaient autant l'un que l'autre. Parce que s'il y avait bien une chose que Seungmin pouvait bien faire c'était apprendre. Alors ils se contentaient de la frivolités de chacune de leurs embrassades, des fleurs qui poussaient pour peupler le jardin qui formait les prémices de leur idylle. Les papillons qui folâtraient dans le creux de leur bas ventre donnait toute les raisons à Felix de croire en un espoir qui jusque là ne lui avait pas été permis. Cet espoir même qu'on lui avait enlever.

Lentement ils s'embrassaient pour étouffer les mauvaises pensées et le blondinet en oubliait ses inquiétudes passées. Seungmin caressait délicatement ses joues écorchées comme pour les soigner d'une magie qui adoucissait les peurs et les pleures de son amant. Quand il était auprès du châtain, Felix retrouvait son magnifique Wonderland qui s'emplissait de couleurs qui se collait à sa peau et soignait ses plaies encore ouvertes pour combler son paradis doré de tous ce qui pouvait lui manquer.

 *Roulement de tambour* Je sais pas ce qui m'a prit pour ce chapitre mais je crois que j'ai péter un plon... Ladies and gentlemens, j'ai fait exploser le plafond des cents mots nous en sommes à 2319 mots !

J'ai eu une fucking poussée d'inspiration et honnêtement, je crois que c'est devenu un de mes chapitre préféré ! Surtout la fin !

D'ailleurs, je me suis demander quel serait la réaction de Stray kids s'ils lisaient mon histoire ou même une autre fanfiction sur eux, ils verraient flou, ptdrr. Ch'ais pas trop pourquoi mais ça m'est venu à l'esprit 🤷

Sinon, j'espère vraiment que ça vous aura plu >w<

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