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𝐈𝐈

Titre alternatif : Quotidien d'un terrien

Lundi

Comme chaque lundi matin, Jeongin coiffait soigneusement ses cheveux blancs. Il n'était que six heure du matin et le jeune homme enfilait ce jean noir moulant qu'il affectionnait tant. Son lycée avait un uniforme mais de celui-ci il ne mettait que la chemise. L'albinos se glissa dans la chemise blanche qu'il enfonça dans son pantalon, en déboutonnant les trois premiers boutons. Yang Jeongin était un garçon qui aimait plaire.

Il tira doucement sur son haut pour dévoiler son épaule, passant une main dans ses cheveux pour les rendre un peu plus indiscipliné. Le jeune homme se faufila hors de sa chambre à pas de loup jusqu'à la chambre de sa mère pour dérober son nouveau rouge à lèvre, rouge à lèvre qu'elle ne retrouverait jamais, un peu comme tous les autres. S'il y avait quelque chose que l'albinos ne pouvait pas enlever à sa mère c'était qu'elle avait définitivement de bon goût. Madame Yang savait s'habiller.

Jeongin prépara son sac, y glissant une trousse d'un vert mousse pimpant et ringard, toute abîmée par le temps alors que le mot "beauty" s'y lisait, écrit au feutre noir d'une écriture grossière. L'encre bavait mais ça n'avait pas d'importance. C'était le trésor du jeune homme, elle contenait tous le maquillage qu'il avait dérober à sa génitrice ainsi que le magnifique peigne en nacre de sa grand-mère décédée. Celui qu'elle avait confier à Jeongin le jour même de sa mort, pour ça, sa mère l'avait d'ailleurs longtemps jalouser avant d'oublier jusqu'à l'existence même de ce peigne que son fils affectionnait tant.

Il l'a cacha dans la poche qu'il avait cousu à cet effet afin que personne de la trouve. Doucement, le jeune homme descendit les longs escaliers de bois pour rejoindre l'étroite cuisine de la maisonnette. L'albinos se servit un verre de lait, saisissant au passage une pomme juteuse dans laquelle il croqua à pleine dents, en faisant gicler le jus qui coula le long de son menton. Le jeune homme se saisit rapidement du mouchoir de dentelle mauve qu'il gardait précieusement dans sa poche arrière pour essuyer sa bouche et éviter de se tâcher.

Le garçon aux grandes mains, déjeuna tranquillement, assis sur le plan de travail en chêne de la cuisine aux tons chauds. Le carlage était d'une couleur pareille à l'ambre, les mur d'un blanc clair alors que le soleil levant perçait d'une lueur orangé aux travers des stores vénitiens en bois clair. Le plan de travail était fait de bois, le frigo jaune pastel était parsemé de magnets à l'effigie de différentes plantes que son père aimait tant. Le dinosaure en peluche de son plus jeune frère avait élu domicile sur le rebord de la fenêtre. Au-dessus de l'évier se trouvait un tableau de liège où sa mère avait accrocher des tonnes de post-it contenant de jolies citations inspirantes écrites à l'encre colorée.

Le désordre des êtres et dans l'ordre des choses

— Jacques Prévert

Lut-il avant que la maison ne commence à s'animer, si seulement sa mère pouvait le penser...

En arrivant devant son lycée, sa veste en cuir sur ses épaules, il sortit son miroir de poche ainsi que le rouge à lèvres couleur sang qu'il avait voler à sa mère, de sa trousse à maquillage. Mirant quelque seconde son visage dans la glace qu'il tenait à la main avant d'appliquer le maquillage sur ses jolies lèvres rosée qui vinrent se teinté d'un rouge vif. Le jeune homme fit un grand sourire satisfait avant de ranger son attirail dans son petit "coffre" au trésor comme il aimait l'appeler.

Il aperçu Hyunjin au loin qui se prenait la tête avec un pion parce qu'encore une fois il ne portait pas l'uniforme réglementaire. Son jean bleu était tout aussi moulant que le sien, de quoi rendre fou n'importe qui, enfin, surtout lui, et son pull de laine noir était trop grand et dévoilait la peau diaphane de ses clavicules. Il agitait ses mains dans tous les sens, argumentant avec le surveillant. Jeongin savait pertinemment qu'il y passerait aussi, comme à chaque fois. C'était leur routine bien huilé à eux. On finissait par céder à condition que l'albinos retire son maquillage et le tour était joué.

Bien entendu, le jeune homme le remettait dès qu'il était assez loin de l'homme acariâtre du portail en fer forgé qui constituait l'entrée de l'établissement. Le plus jeune prit la main de son aîné, ses nombreuses bagues faisant frissonner son ami à leur contact froid. Ils s'adressèrent un grand sourire avant d'entrer dans le lycée, se dirigeant vers la classe de son cadet. Ils discutèrent jusqu'à ce que la sonnerie tonitruante ne retentisse, les séparant à leur plus grand regret.

En entrant, des filles gloussèrent sur son passage alors que des garçons levaient des visages arrogants vers lui en lui jetant des regards qui se voulaient supérieurs ceux à quoi le jeune homme leur répondait par des rictus plein d'assurance qui leur faisait baisser la tête. Jeongin s'assit à sa place, au fond, tous prêt de la fenêtre où il se perdit dans la contemplation du vaste ciel bleu qui présageait le beau temps à venir. Son professeur de coréen arriva bien vite, son cours plongeant d'avantage le jeune homme dans sa contemplation, le plongeant dans une écoute passive comme la plupart des élèves.

Il n'en voyait pas l'intérêt, ce qui l'intéressait à lui c'était le piano et la danse, pas leur stupide cours. Il repensa à une citation sur le panneau en liège de sa mère :

L'art sert à se laver de la poussière de tous les jours.

— Pablo Picasso

Il pensa à ce moment que c'était terriblement vrai, il ne voulait pas de l'ennuyeuse poussière qui engourdissait ses membres chaque jour. Il voulait s'exprimer au travers de son art.

Jeongin courait dans les couloirs en bousculant la plupart des élèves sur son chemin sans réellement s'en soucier. Lui, il voulait juste rejoindre Hyunjin avant qu'il n'aille traîner avec les rares personnes qui acceptaient de se considérer comme étant ami avec lui. L'albinos n'appréciait pas le contact social bien qu'il faisait preuve d'assurance, les regards pesants qu'on lui adressait le stressait énormément. Lorsqu'il aperçu son ami encore seul, ce fut le soulagement total.

Il accéléra, manquant de tomber au passage mais il s'arrêta net. Avant même d'atteindre le grand brun. Un grand sourire malicieux sur les lèvres, des cheveux blonds et des joues d'écureuil. Son fantasme vivant, ce même garçon avec qui il avait danser collé serré dans la clairière. Il le dévorait du regard, s'approchant d'une démarche féline pour saisir ses hanches et coller leur bassin l'un contre l'autre. Le jeune homme apposa son front contre le sien. Son souffle chaud chatouillait ses lèvres entrouvertes, ses lèvres désireuses d'en goûter d'autre. Le visage du blond dévia dans son cou pour déposer une multitude de baiser léger comme l'air.

Soudainement, l'albinos se recula brusquement pour regarder autour de lui d'un air paniqué. Il y avait du monde dans ce couloir, qui avait bien pu les voir ? Pourtant, ce fut l'absence d'une présence quelconque à part la leur qui le frappa. L'incube se mit à ricaner devant son air consterner. Jeongin posa un regard interrogateur sur le blondinet qui se contenta de rire d'avantage, avec un regard mi-moqueur mi-attendri devant la bouille d'enfant inquiet du jeune homme face à lui.

Jeongin, t'es tellement mignon...

Souffla-t-il avant de glousser doucement devant ses rougeurs apparentes. Une nouvelle fois, l'albinos aurait voulu lui demander son nom mais il ne pu que rester la bouche grande ouverte sans pouvoir laisser échapper ne serais-ce qu'un mot. Jeongin laissa échapper un espèce de gargouillis gêné qui fit rire de plus belle le jeune homme devant lui. Son rire était vraiment adorable, communicatif même car il se mit lui même à glousser légèrement.

Quel est ton prénom...? Murmura-t-il.

— Jisung. Lui sourit-il.

Aussitôt prononcé que lentement, sa présence s'estompa comme un songe passager. La présence de Jeongin disparut elle même de ce couloir fantôme pour laisser place au noir. Le jeune homme ouvrit doucement les yeux pour tomber sur le visage inquiet de son meilleur ami qui soupira de soulagement dès qu'il eu ouvert les yeux. L'albinos se demanda ce qu'il s'était passer, s'il avait rêver tous ce qui c'était dérouler. Le jeune homme se redressa sur le lit de l'infirmerie où on l'avait transporter.

Hyunjin le serra dans ses bras en lui murmurant qu'il avait terriblement eu peur pour lui. Là encore, Jeongin n'y comprenait pas grand chose. Toute fois, il rendit son étreinte à son ami qui commençait à dramatiser sur ce qu'il s'était passer.

《J'ai cru que t'étais mort, tu m'as fait peur putain ! Franchement, t'aurais pas pu t'évanouir autre part que devant moi ? J'ai cru que j'allais faire un arrêt cardiaque ! Poursuivit-il en s'écartant pour illustrer ses propos par de grands gestes de main exagérés.

— T'exagère Jinnie, c'est pas la mer à boire non plus ! Je me suis juste évanouit, pas besoin d'en faire tout en plat ! Ricana-t-il en comprenant enfin la situation.

— Moi ? Exagérer ?! Je suis outré ! S'écria-t-il en faisant mine de tomber dramatiquement au sol, une expression choqué prenant place sur son visage. 》

Ils finirent par éclater de rire devant la l'absurdité de leur dialogue. Ils se fixaient désormais avec des yeux emplis de malice, sans doute que Jeongin allait devoir se faire pardonner pour la peur bleue qu'il avait causer à son ami... Et d'une façon peu conventionnelle qui raviraient autant l'un que l'autre... M'enfin, il allait de soit que Hyunjin était vraiment soulagé de savoir que son sex friend aille bien. D'ailleurs, l'albinos se dit qu'il fallait vraiment qu'il parle du rêve étrange qu'il avait fait durant son inconscience. Mais il ne pouvait pas en parler ici, vous savez ce qu'on dit, les murs ont des oreilles. Des oreilles bien indiscrètes qui n'hésiteraient pas à cafter auprès de leurs parents qui auraient tôt fait de les envoyer dans l'un de ces centres qui devaient les "soigner".

Les doigts du beau jeune homme courait sur les touches bicolores du magnifique instrument qui occupait la vieille salle de musique inoccupée de leur établissement. Il y avait simplement lui et sa musique enchanteresse dans ce lieu abandonné. Le plancher était poussiéreux, certaines des vitres brisées et des cartons s'entassaient ça et là. Le chaleureux jaune des murs avait ternis et les petits rideaux blancs rattachés aux vitres côté couloir étaient déchirés. 

Ici, il y avait peu de passage et il semblait que cette pièce avait été oublier de tous à part Jeongin qui profitait du calme apaisant du lieu pour jouer du piano. Ça aurait été du gâchis que de ne pas en profiter. Au moins, personne n'était là pour le juger sur son orientation ou ses cheveux dépourvu de couleur ainsi que sa peau apparemment trop pâle. Il pouvait fermer les yeux sans craindre ne serais-ce qu'un regard malveillant ou jaloux. 

Dans ces moments là, Jeongin se sentait un peu plus libre que d'habitude. Il se sentait apaisé et heureux, il était comblé par la musique qui quittait l'instrument pour l'emplir tout entier de sa magie qui lui faisait tout oublier. Ce garçon qui lui plaisait, sa famille qui lui imposait leur opinion, son meilleur ami qu'il s'évertuait de rendre heureux, les gens qui ne l'accepteraient jamais et tous les regrets accumulés. Nul ne pouvait le toucher ou même troubler sa quiétude. C'était peut-être ça la liberté, ne plus penser à rien, juste profiter de l'instant présent. 

Jeongin n'attendait plus que le bon moment pour déployer ses ailes d'ivoires sans craindre d'être brisé.

Yang Jeongin n'était pas seulement un garçon qui aimait plaire, c'était aussi un garçon qui ne demandait qu'à être libre.

Alors, alors... Qu'en pensez vous ? 

C'est le chapitre sur Jeongin avec la petite touche de Jeongsung qui fait plaisir, le prochain parlera de Hyunjin avec du Minjin bien entendu ;)

J'espère que ça vous aura plu ^^

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