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PROLOGUE

₊❏❜ ⋮ ᴜɴ ᴛᴀʙᴀᴄ, ᴍɪɴᴜɪᴛ ǫᴜᴇʟǫᴜᴇ ᴄʜᴏsᴇ, ᴅᴀɴs ʟᴀ ɴᴜɪᴛ ⌒

*ੈ✩‧₊˚ C'était miteux, pourri, merdique. Ça ressemblait plus à une brocante qu'à un tabac. Y'avait des toiles d'araignées pendu au plafond, des vieux bibelots sur le comptoir et des immenses bibliothèque de bois pour ranger les magazines qui sentaient l'ancien. Personne venait jamais dans ce taudis qui semblait hanté.

La gérante, vieille chose inanimée qui ne voyait plus rien reposait dans sa chaise en rotin prêt de la caisse, laissant le soin à son unique employé de tout gérer. C'était un garçon de ce qu'elle savait, un gars qui parlait mal, jeune homme qui avait tout d'un petit garçon mal élevé. Ce genre de personne qui te crache à la gueule pour un rien, avec la vieille dame, il mâchait ses mots, parlait dans sa barbe et elle l'engueulait parce qu'elle ne comprenait rien à ses baragouinements grossiers. Et lui il soupirait insolemment, criant pour se faire entendre ceux à quoi elle répondait toujours qu'elle avait beau avoir tout perdu de sa jeunesse d'antan, elle n'était pas sourde pour autant.

Et ce petit con continuait à souffler jusqu'à perdre tout l'air de ses poumons. De toute façon ils étaient déjà bien assez ravagé comme ça, noir goudron à coup sûr. La femme ne le voyait pas mais chaque jour il piquait dans les filtres, le tabac et les feuilles à rouler dans la vitrine crasseuse du comptoir et il s'en roulait une. Il remplissait le petit tabac d'une fumée opaque de toute façon y'avait jamais personne dans ce coin paumé du Japon. Il laissait le temps le consumer et la fumée lui brûler la gorge. Elle ne sentait jamais rien, peut être parce que l'odeur de renfermé constant masquait les vilaines odeurs tellement elle était présente.

Le petit établissement faisait faillite, Jisung le savait mais il en avait rien à foutre. Lui c'était celui qui réfléchissait pas trop, c'était un voleur, un abruti, il sait pas grand chose mais il en comprends beaucoup d'autre. Jisung il a pas de rêves, aucune envie, il sait pas ce qu'il veut, alors s'il peut se la couler douce pendant un petit moment encore il dit pas non. Quand y'aura plus de madame Kinoshita, plus de "Tabac du bout de la Lune", plus rien à voler, il repartira dans son errance. Il continuera d'ignorer les appels de sa mère et encore plus ceux de son frère, il continuera d'ignorer le temps qui court et la terre qui tourne, il oubliera que ses pas ne le mènent nul part, mais jamais il ne tombera parce que Jisung c'est le garçon qui joue l'indifférence mais qui ne s'oublie jamais, qui sombre mais immortel et imbattable casse-couille il revient toujours.

Et c'est pourquoi souvent après minuit, quand on arrive au bout de la nuit, au bout effiloché de la Lune, assis au fond de ce taudis hideux, il laisse le garçon du cosmos lui bourrer le crâne de rêves insensés, lui apprendre qu'il ne sait rien, il écoute son rire et l'insulte, rouge pivoine parce que ses mots sont aussi sanglants qu'une dague enfoncée dans le buste d'un innocent.

Puisque ses mots à lui ils sont figés dans la palette chromatique du rose, que la douceur de son langage n'a de cesse de ramollir son cœur, de toucher son âme et d'affoler son égo, sa fierté, sa conscience. Que sa méllifluence n'a d'égale que sa beauté et que ses yeux encrée dans les siens affolent ses peurs frétillantes, brûlantes dans sa poitrine. 

Il ne pensait plus correctement lorsqu'il était dans les parages et ce soir là, tandis que madame Kinoshita dormait bien au chaud dans son lit douillé à l'étage au dessus du tabac, ne faisait pas exception.

"Va te faire foutre Minho.

― Si joliment dit, rigola le susnommé."

L'autre se contenta de grogner en lâchant un "fils de pute" bien sentie auquel le brunet ne répondit rien, fixant simplement Jisung qui rougit instantanément, gardant son expression renfrognée et sa moue colérique.

"A ton grand âge tu boudes encore comme un enfant, se moqua-t-il"

Et il se contenta de s'énerver tout seul, encore, alors que Minho riait, encore. Le brunet laissa s'égarer son regard sur le garçon qui ne savait que laisser la fureur l'envahir, il sourit, le détailla, l'un comme l'autre se rappelait même plus comment ils s'étaient rencontrer. Un paquet de cigarette volé à un passant, un échec cuisant et un nouveau paquet acheter en guise de pardon, c'était flou et très clair à la fois. De toute façon ils s'en foutaient royalement. Tous ce qu'ils avaient besoin de savoir c'étaient que maintenant, ils étaient face à face, se noyant dans la pupille brillante de l'autre. C'était doux, salé, aigre doux, un mélange amèrement doucereux. Rien ne saurait décrire leur relation. Même eux ne le pouvaient pas. Ils ne le voulaient pas.

C'est pourquoi tout les soirs ils épanchaient leurs rêves (ceux de Minho), leurs espoirs (ceux de Minho), leurs envies (celles de Minho). Et Jisung il écoutait juste, crevant de jalousie de ne rien avoir, crevant de joie et d'envie de n'avoir que lui. 

Et puis le garçon du cosmos s'était assis sur le comptoir, la galaxie dans ses yeux de chats s'agitant, et puis le garçon de l'infini –un infini bien vide si vous voulez mon avis– l'avait fixer avec de grands yeux vitreux, voilés par une adrénaline anxieuse, un besoin impérial de le voir se rapprocher plus, de le voir agripper à ses épaules, de l'entendre lui chuchoter à l'oreille des banalités, transformant chacun de ses mots en un trésor jalousement garder. Personne d'autre que lui ne pouvait les entendre, c'était le mensonge qu'il se servait chaque jour pour se rassurer.

"Hey, Minho, tu m'as inspirer des mots aujourd'hui.

C'est lorsque ses yeux se bloquèrent sur sa personne qu'il comprit qu'il avait totalement capter son attention, il en fut profondément heureux. Heureux. C'était un mot bien étrange pour lui, il ne le connaissait qu'avec ce jeune homme venu d'une planète qu'il ne saurait nommer, mais il était persuader qu'il ne venait pas de la Terre. Il ne pouvait pas (et pourtant si).

― Je t'écoutes, Jisung.

Et il frissonna.

― Heu... Alors, hum... Ses mains devenaient moites.

Je n'ai jamais vu d'autre Terre que celle-ci
Je n'ai jamais vu d'autre planète que la mienne,
Pourtant il me semble qu'en ses yeux, 
                     (couleur intergalactique)

J'ai découvert bien plus qu'une galaxie,
J'ai trouver une énergie dont je n'avais entendu parler que dans Saint Seiya,
Une énergie gargantuesque qui m'a effrayer dès les prémices de celle-ci,

Maintenant je suis bloqué,
Entre ses mains
Dans ses yeux
                                     couleur cosmos."

Et puis il avait fermer son carnet de note, fixer le jeune homme qui n'avait pas souri. Il avait juste fait basculer ses jambes de l'autre côté du comptoir, prit le garçon tremblotant dans ses bras, entre ses jambes écartées avant de venir les enrouler autour de sa taille. Et ils étaient restés ainsi jusqu'aux premières lueurs de l'aube.

Le carnet d'éternité, sur le carlage dégueulasse.

☄. *. ⋆

Hey shinies,

Premier chapitre dont je suis vraiment très fière, écrire des poèmes m'inspirent énormément à mon grand étonnement, le "premier chapitre" est un poème, sous un format que j'avais vraiment jamais essayer, je sais pas si c'est bien écrit, j'imagine qu'on peut appeler ça un poème en vers libres j'en sais rien j'y connais rien je me suis beaucoup inspiré d'un livre que j'ai lu-

En tout hésitez pas à me donner votre avis je suis tellement fière de ce que j'ai écrit...

J'espère que ça vous aura plu,

Prenez soin de vous <333

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