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CHAPITRE 1

"Mon chéri"

...

"Jisung !"

...

"Eh ! Tu vas me répondre ?!"

...

"Petit con tu vas continuer encore longtemps de m'ignorer comme ça ?! Putain, pourquoi il a fallu que tu sois comme ça ?! Arrête de me faire honte, pourquoi est-ce que tu me fais ça, après tout ce que j'ai pu faire pour toi ?! Pourquoi tu ne vois pas à quel point je t'aime ?"

La seconde d'après elle pleurait toute les larmes de son corps, la seconde d'après elle pressait ce corps contre le sien pour l'acculer dans un coin du magasin, tout le monde les fixait. Ils les dévisageaient. Le jeune homme voulait vomir, s'enfuir, disparaître mais il ne pouvait pas, sa prise sur son bras était trop forte. Son emprise trop puissante. Jisung se retrouvait soumis à cet être avide. Et elle continua son cirque, sa scène. Il le savait, qu'elle faisait exprès pour le mettre dans l'embarras. Le pire c'est qu'il avait l'impression que tout était de sa faute, mais qu'avait-il fait au juste ? Rien. Il ne savait pas. Les larmes suppliaient de couler et son estomac se retournait horriblement. Tout tanguait, son esprit pataugeait dans un état second, focalisé sur son mal être. La brûlure à son avant-bras était toujours plus forte, des sueurs froides descendaient le long de sa colonne vertébrale, il n'entendait plus que les exclamations choquées, les murmures réprobateurs dirigés contre lui, il ne voyait plus que les regards mécontents et haineux sur lui malgré sa vision flou à cause des larmes de panique. Sa respiration était erratique, trop rapide pour que de l'air parvienne à entrer dans ses poumons. Il étouffait, et lorsqu'ils parvinrent sur le parking du supermarché...



...je me réveillais en sursaut. Respirer, je ne le pouvais plus, je n'y arrivais plus. Posant mes mains sur mes genoux, après m'être difficilement redressé, écartant précipitamment les couvertures, je fixais un point invisible, expirant faiblement par la bouche et inspirant fébrilement par le nez. Je démarrais un compte dans ma tête pour tenter d'apaiser ma respiration affolée. C'était comme si ma peau brûlait, comme si un poids enserrait ma poitrine et compressait mon cœur,  lorsque je parvins à retrouver mon souffle, je soupirais de soulagement, gérer une putain de crise de panique seul ça n'avait rien d'évident.

Je regardais au dehors, par le volet branlant que j'avais oublier de fermer, Aurore aux doigts de rose frôlait à peine l'horizon de ses longs doigts graciles. Je descendis de mon lit grinçant, calé contre la fenêtre, délaissant les draps retournés pour laisser mes pieds s'engouffrer dans mes vieux chaussons. Je tanguais légèrement, manquant de faire basculer une gigantesque pile de CD avant de sortir de ma chambre, le plancher craquant sous mes pas lourds. Je laissais un long soupire filer d'entre mes lèvres avant d'allumer ma radio en appuyant sur un simple bouton tandis que j'arrivais dans ce qui était à la fois mon salon et ma cuisine. Les deux n'était délimité que par un carlage pour la cuisine qui détonnait avec le plancher du salon. La radio se mit doucement à jouer, posée sur son petit meuble en bois prêt du canapé désossé, c'était toujours la même station. "Dreamers FM" ou une connerie du genre, je savais plus vraiment. Ma tête se balança seule au rythme d'une chanson des Sex Pistols, je savais même plus c'était laquelle mais peu importe, j'l'aimais bien celle là. Je me dirigeais lentement vers l'unique plan de travail de ma cuisine ridiculement petite, me préparant un café pour un peu me réveiller. 

La sonnerie de mon téléphone résonna dans tout mon appartement, c'était ce genre de sonnerie bien chiante qui fait mal à la tête c'est pourquoi je m'empressais de me saisir de mon portable qui gisait sur la table basse devant le canapé (j'avais même pas de télé, juste un p'tit ordi qui datait du lycée). Je le mis sur haut-parleur pour pouvoir siroter ma boisson tranquillement.

"Tu veux quoi pour me casser les couilles de si bon matin Minho ? Baillais-je tout en souriant quand j'entendis son rire résonner à mes oreilles. Et puis qu'est-ce tu fous réveiller à six heure du mat' mec ?

― Merci pour cet accueil chaleureux, fit-il sur un ton sarcastique. Je me demande vraiment comment quelqu'un qui écrit aussi bien que toi peu parler aussi mal... Sinon et bien je ne sais pas vraiment, je m'ennuyais et je savais que tu dormirais pas alors je t'ai appeler. Et je souris, c'est qu'il me connaissait vraiment bien ce con. Je pourrais te retourner la question, rigola-t-il. Je te rappelle que j'ai décider de vivre la nuit, non pas le jour.

― Je parle différemment de comment j'écris et j'écris différemment de comment je pense  Minho, soupire-je en prenant soin d'insister sur son prénom, je pouvais le sentir frissonner à l'autre bout du téléphone. S'cuse moi, monsieur est un oiseau de nuit. Pouffe-je avant que le silence ne s'installe, confortable et maître des lieux. 








― ...C'est pas ta voisine que j'entends crier là ? Interrogea-t-il finalement après un temps de flottement."

Et c'est qu'il avait raison, qu'est-ce qu'elle pouvait bien vouloir à cette heure-ci c'te cruche ? C'était une brune (non, non, pas une blonde) bête comme ses pieds qui devait approcher la trentaine mais qui était la personne la plus aigrie que je connaissais, comme quoi il n'y avait pas d'âge pour tirer la gueule à toutes heures du jour et de la nuit ainsi que cracher sur la population entière du Japon.

Je formulais une excuse en lui demandant d'attendre, il fallait juste que j'aille voir pourquoi elle semblait déterminée à détruire ma porte à coup de coups de poings enragés. Déjà qu'elle était pas en bon état, la fracasser en tambourinant dessus n'allait sûrement pas aider à la garder dans un état acceptable. Je soupirais tout en m'approchant de l'entrée qui était collée à la cuisine, séparée par un simple mur un tantinet décrépi, et posais ma main sur la poignée en arborant une expression blasée.

J'ouvris la porte d'un coup sec ce qui la surpris, elle manqua d'ailleurs de tomber à la renverse avant de se redresser, reprenant contenance et surtout son légendaire air méprisant. J'étais persuadé qu'elle devait haïr la terre entière. 

"Bonjour Okazaki-han, soupire-je tandis qu'elle semblait s'indigner que j'ose utiliser un suffixe qui la place au même rang que moi, qu'elle me fasse la remarque et je n'hésiterais pas à l'appeler obâchan. Que puis-je faire pour vous de si bon matin ?

― Je vous prierais de m'appeler Okazaki-sama, un peu de respect non mais ! S'exclama-t-elle en prenant un air courroucé, sans même un bonjour. Quelle connasse. J'allais y venir ! Si vous me laissiez parler bon sang ! Votre musique satanique là, je vous demanderais de baisser le son, il y en a qui essaye de dormir ! S'écria-t-elle en serrant fort une croix dans sa main droite, j't'en donnerais de la musique satanique, non mais je rêve.

― Oh pardonnez moi m'dame,  j'avais pas remarquer que le son était aussi fort, je vais aller le baisser tout d'suite.  

― J'espère bien ! Putain... Marmonna-t-elle. 

― Bonne journée, Okazaki-chama ! Raillais-je en insistant sur le dernier mot comme pour accentuer mon impolitesse."

Sa réaction ne tarda pas à arriver, elle se mit à crier en s'indignant et me hurlant presque dessus tandis que je lui claquais la porte au nez un criant un "Au-revoir" hilare. Je fus tenté de monter le son à fond mais je m'abstins, la vieille dame dans l'appartement à ma droite était une femme adorable et je ne voulais pas la déranger, la pauvre n'avait absolument rien demander. Cependant je ne baissais absolument pas le son qui était d'ailleurs pas si fort que ça, me moquant intérieurement de cette femme stupide.

Je pu donc finir mon café en paix, avec About a girl de Nirvana en fond, discutant avec Minho qui semblait partiellement endormi. Je me demandais toujours ce qu'il pouvait bien foutre la nuit pour dormir ainsi tout le jour et vivre sous la lune comme sous un nouveau soleil. Sans doute ne comprendrais-je jamais et c'était ce mystère qui entourait sa personne que j'appréciais. Il n'avait aucun réseaux sociaux, juste les applications de base de n'importe quel téléphone, il ne s'en servait que pour m'appeler. Il avait un cercle d'amis aussi excentrique que lui, ils étaient peut-être un peu tarés d'ailleurs, j'les connaissais pas très bien de toute façon. Moi j'étais tout seul, j'ai jamais eu d'amis à part peut-être au lycée. Sauf qu'on s'est perdu de vue, j'étais même pas triste. On s'est dit au-revoir à la remise des diplômes, y'avait eu beaucoup de pleurs, des embrassades dramatiques, mais peut-être pas assez pour m'émouvoir. Ou peut-être était-ce trop ? Je me souviens que je m'étais retenu de pleurer de toutes mes forces ce jour là, parce que j'avais conscience que jamais au grand jamais je ne les reverrais. Et j'avais vu juste. Ils s'étaient tous casser à Tokyo, dans de grandes universités et moi j'étais resté dans mon coin paumé, repensant à toutes ces après-midi que j'avais gâcher pour aller me cacher dans les toilettes afin de pouvoir fumer.

Je m'étais remémorer le jour où j'avais failli finir tatouer, celui où on avait taguer les toilettes du lycée et l'autre où on s'était perdu dans les rues de notre minuscule village, complètement défoncés. Eux ils rêvaient grand, moi je ne rêvais pas. Ils nourrissaient espoirs et désirs tous plus grand les uns que les autres tandis que moi, je n'avais pas bouger de ce foutu village depuis ma naissance, et je n'avais eu ni le temps de songer à mon avenir ni celui de rêver mont et merveilles. Juste celui de pleurer, de prier sans y croire, de vouloir disparaître quelque part où personne ne me connaîtrait, même pas mon nom.

Et puis j'avais commencé à travailler dans ce tabac merdique qui ressemblait même pas à un tabac, j'avais enterré tout ce passé, mes amis qui m'avaient sans doute oublier depuis longtemps, ce lycée qui m'avait servi à rien, ma famille à qui je ne parlais plus, j'avais emménager dans cet immeuble miteux en bordure du village dans lequel plus personne ne voulait habiter et puis je l'avais rencontrer lui. Ce gars à qui j'étais censé voler son paquet d'clopes sans me faire prendre. Sauf qu'il m'avait choper la main dans l'sac et de là on était devenu amis. C'était bien le premier être humain authentique que je rencontrais, il était vrai. 

On se comprenait par un simple regard, il disait que c'était le destin, que une de ses amies lui avait prédit par je ne sais quel moyen, les étoiles ou bien les cartes et que sais-je encore, mais j'en avais rien à foutre. Je remerciais juste l'univers de l'avoir mis sur ma route, personne ne me comprenait mieux que lui pourtant on se connaissait à peine. Je savais même pas ce qu'il foutait dans ce bled paumé au milieu des rizières et des forêts, ce gars là c'était un gars de la ville. Tout le monde était en train de déserter ce village et lui il venait y habiter, fallait sans doute être un peu con mais j'l'aimais bien comme ça moi, un peu bête mais pas débile pour autant. Il cherchait la tranquillité et je pouvais le concevoir, Minho, il avait des rêves plein la tête contrairement à moi. Je ne savais pas lequel il était venu réaliser ici mais je me plaisais à croire que c'était moi, ce rêve inconnu et insensé. Cet être qui le ferait rêver. 

*ੈ✩‧₊˚

Hey shinies !!

Enfin un nouveau chapitre, on est dans les 1900 mots ou un truc dans le genre, je suis vraiment fière de ce chapitre, on en apprends plus sur Jisung d'ailleurs je me rends compte qu'il me ressemble énormément (c'est moi avec plus d'assurance, l'anxiété et la timidité en moins lol) et j'ai même pas fait exprès x)

D'après vous, qui est la personne dans le rêve de jiji ? Des hypothèses ? Je ne pense pas que ce soit dur à trouver mais qui sait-

Je tenais à vous expliquer deux trois trucs concernant le dialogue entre Jisung et sa voisine. Lorsqu'il s'adresse à elle dans un premier temps il la nomme Okazaki-han, -han est un suffixe qui est l'équivalent du suffixe -san mais dans le dialecte du Kansai (soit la région de Kyôto, ça vous indique là où ils se trouvent d'ailleurs), on emploi ce suffixe pour s'adresser de façon poli à quelqu'un et on peut le traduire par monsieur, madame ou mademoiselle. Ensuite elle lui demande de l'appeler Okazaki-sama, ce suffixe témoigne un profond respect, on l'emploi pour s'adresser à un supérieur hiérarchique. Lorsqu'il l'appelle Okazaki-chama en retour, il se fou très clairement de sa gueule (comme vous l'aurez compris), c'est une déformation du suffixe -sama qu'on emploi presque exclusivement pour s'adresser à une personne âgée.

Et d'ailleurs obâchan veut dire mamie, c'est la version familère de obâsan (grand-mère)

Je pense que c'est à peu prêt tout, je m'excuse d'avoir mis autant de temps à sortir ce chapitre, je manquais quelque peu d'inspiration :')

J'espère sincèrement que ça vous aura plu !

Prenez soin de vous <333 

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