𝐗𝐈𝐈𝐈
-𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐨𝐬𝐚𝐮𝐫𝐮𝐬-
-𝐬𝐭𝐫𝐚𝐲 𝐤𝐢𝐝𝐬-
❛내겐 그저 두려움뿐인 말 ooh-whoa
시간이 해결할 수 없어
기다리다간 결국 붙잡혀
뭐든 해야 해, 난 다른 수 없어❜
Lorsque Jisung s'était réveillé ce matin là, après cette fête en compagnie de sa meilleure amie, c'était les pieds en plein dans son passé et le cerveau embrumé par le mal de crâne qui l'avait soudainement saisit. Allongé dans un canapé qui n'avait rien de confortable, une jambe dans le vide, la tête douloureusement penchée vers l'arrière et posée sur un accoudoir, il ne prêtait même pas attention à Jeongin qui dormait paisiblement la tête logée dans son cou, son corps gisant entre ses jambes et son buste reposant sur le sien. Il sentait sa douce respiration frôler sa peau, ses bras était enroulés autour de sa nuque, rendant sa position quelque peu étrange. Cependant il s'en fichait bien car présentement le jeune homme était perdu dans ses pensées.
Le bleuté n'était plus vraiment allongé sur ce fichu canapé qui lui sciait le dos, il était de retour dans cette chambre insipide qu'il n'avait habité que très peu de temps. Les murs d'un bleu pale qu'il voulait barbouiller de peinture de toutes les couleurs l'encerclaient de nouveau. Assis dans sa chambre d'enfant il pleurait. Jetait les vieux cubes en bois plein d'écharde de ses petits doigts à travers la pièce. Le jeune enfant voulait sa mère, son père, ses parents, mais où étaient-ils ? Même lui ne le savait pas, il ne l'avait jamais su. Jisung était seul au monde, laissant ses larmes d'enfant couler sur ses joues rondes qu'il avait appris à détester en grandissant.
Les murs lui paraissaient immensément grand, comme des murailles infranchissables. Et puis la porte s'était ouverte sur sa mère. Lui qui n'attendait que ça regretta de l'avoir souhaiter, du haut de ses cinq ans et demi comme il était si fier de le proclamer, il était terrifié par la colère qu'il voyait dans les yeux de sa mère. Le petit garçon qu'il était à l'époque avait tenté de lui faire un câlin qui ne relevait que d'une peur enfantine, d'une tristesse immense, celle de voir sa mère mécontente, mais elle l'avait repoussé. Elle lui avait hurler qu'il faisait la honte de la famille, que les voisins l'avaient entendu hurler, pleurer à la mort en hurlant leur nom. La femme face à lui l'avait violemment gifler, elle l'avait puni, sermonner jusqu'à ce qu'il ne puisse plus retenir ses larmes et qu'elle ne se fâche encore plus. N'en avait-il pas marre de pleurer pour un rien ?
Il n'était bon qu'à ça, pleurer encore et encore. Son intolérance face à un simple enfant était allée beaucoup plus loin. A seulement sept ans, Jisung avait dû affronter l'indifférence de son père et la fureur de sa mère, s'il pouvait seulement les appeler ainsi.
"M-Maman...", sa voix était tremblante il était aux bords des larmes mais se retenait de toutes ses forces quitte à avoir les yeux qui brûlent. Il ne voulait pas embêter sa mère, il ne voulait pas la mettre en colère. Elle le fixait, le regard vide, les poings serrés.
"Jisung. Sa voix était ferme, sans appel. Tu vas aller dans un endroit qui va bien s'occuper de toi, on appelle ça un pensionnat, ton père et moi on en peut plus, tu es un tel fardeau...", soupira-t-elle, un air faussement épuisé pour masquer sa profonde satisfaction, elle n'en pouvait plus de ce gosse de merde.
Et on l'avait emmener dans la luxueuse voiture de ses parents en serrant douloureusement son petit bras de gamin, le traînant jusqu'à la banquette arrière. Il n'avait jamais autant été effrayé de sa vie. Recroquevillé sur son siège, ses bras entouraient ses jambes ramenées contre son petit buste, ses délicates mains d'enfant serrant fortement ses genoux, plus ils avançaient plus les larmes lui montaient aux yeux. Et encore une fois il s'efforçait de les ravaler, de rester impassible.
Quand enfin ils parvinrent jusqu'à l'imposant bâtiment aux airs de manoir, le petit garçon qu'il était ne compris pas bien ce qu'ils faisaient là. Un pensionnat ? Il n'était pas bête, Jisung savait bien qu'on voulait l'abandonner, dans un lieu inadéquat qui plus est. Cependant il garda ses lèvres closes, il observa ses parents signer des papiers les yeux humides puis se laissa guider jusqu'à une aile du grand établissement. La grande porte de bois à double battant lui paraissait si effrayante, gigantesque. Ridiculement énorme. Il voulait juste prendre ses jambes à son cou et marteler le sol de ses petits pieds d'enfant. Pourtant on le força à rentrer malgré sa réticence. Et au lieu de marteler le bitume, ses pieds rencontrèrent du bois poli, tellement lustré qu'il brillait de mille feux.
Un homme qui lui paru particulièrement grand à cet instant lui fit un gentil sourire. Evidemment qu'il serait agréable avec lui, vu la somme d'argent conséquente qu'on leur avait versé pour qu'ils le gardent et l'élèvent. On le présenta rapidement aux autres résidents, ce n'était là qu'une tonne d'adolescents ou pré-adolescents bien loin de la raison pour laquelle lui, il était là. Cependant il y en avait bien un qui avait son âge. Un petit garçon au visage d'ange, aux cheveux noirs comme la nuit et à la moue timide. Le noiraud serrait fort son tee-shirt blanc entre ses petits doigts, les yeux résolument baissés vers le sol, comme intimidé.
Jisung le fixa, tout du long qu'on le présenta, il lui paraissait intriguant mais surtout il n'avait jamais eu d'amis alors pourquoi pas devenir le sien ? Le petit garçon avait beau être triste, ne pas vraiment tout comprendre, ce garçon en face de lui, lui semblait particulièrement intéressant. C'était décidé, il allait devenir son ami ! Et c'est ce qu'il fit.
Il apprit que ce petit garçon se nommait Hyunjin, qu'il était là depuis un peu plus longtemps que lui et qu'il n'avait jamais réellement connu ses parents, il avait oublier leur visage. Il n'y avait que son grand-père qui venait souvent lui rendre visite mais qui, étonnamment, n'avait jamais réclamer sa garde. Ses parents étaient trop débordés pour s'occuper de lui alors ils avaient préférés l'envoyer dans ce prestigieux pensionnat plutôt que d'essayer de se rendre plus disponible pour leur unique enfant. Toutefois, maintenant, ça lui importait peu parce qu'il avait Jisung. Les deux jeunes garçons s'entendaient à merveille, lorsqu'ils étaient ensemble ils se sentaient invincibles, en sécurité. Il était difficile d'obtenir leur attention tant ils semblaient plonger dans leur propre monde.
Sans se questionner sur leur amitié ils avaient grandi ensemble, main dans la main. Plus ils grandissaient, plus il était difficile pour le plus jeune des deux de se passer du plus âgé. Encore plus soudés qu'avant, Jisung ne s'était jamais rendu compte que sa vision de son ami changeait petit à petit. Hyunjin était beau, gentil, il dégageait une prestance et un charisme monstre. En fait, il n'était pas seulement beau, il était sublime à ses yeux et à ceux de beaucoup d'autre mais aujourd'hui il savait que personne ne le verrait jamais comme il le voyait, personne ne verrait cette même beauté qu'il décelait en lui, parce que sa vision de Hyunjin n'appartenait qu'à lui.
Quand il y réfléchissait bien, c'était peut-être cet amour mal-assumé qui avait achevé d'entretenir leur haine commune. Bien que la superficialité qu'avait développer son ami l'avait beaucoup plus agacer. Sa propension à tout rapporter à lui, ses faux sourires, toutes ces filles qui lui courraient derrière... Il l'avait tant détester pour ça, pour être devenu quelqu'un de faux, aussi faux que les sourires de sa mère, aussi faux que le rire de son père. Qu'il le trouvait bête. Avait-il oublier ? A quel point ils avaient pu rire ensemble, à quel point ils avaient pu se moquer de ces gens là qui répondait à tout, prétendait être tout, sans rien savoir ?
Jisung lui en avait voulu pendant si longtemps d'avoir effacer leur amitié d'un simple mouvement de poignet, d'avoir balayer sa confiance. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fait ça ? Il savait bien que ce n'était ni une histoire de popularité ni l'adolescence qui l'aurait soi-disant changer. Non, il ne pouvait pas le croire. Il avait grandi avec lui, il l'avait aider à endiguer l'hémorragie de son cœur meurtri, ils s'étaient aider mutuellement à survivre, à se soigner. Et puis ils s'étaient blessés à nouveau, puis ils s'étaient aimés, puis ils s'étaient encore blessés comme une boucle sans fin, une boucle sans fin et sans réponse. Sans les réponses qui leur manquaient pour apposer le point final. Seulement, ces réponses, Hyunjin semblait décidé à les garder pour lui, jamais au grand jamais il ne s'était confié sur ce qu'il ressentait pourtant Jisung savait à quel point il était sensible, à quel point ça devait le détruire, le torturer de ne rien dire.
Doucement, le jeune homme ouvrit les yeux pour fixer le plafond, qu'est-ce qu'il détestait se replonger dans tout ça. Et le pire c'est qu'il fallait toujours qu'absolument tout le ramène au grand blond et par conséquent à son malheur constant. Il préféra alors se concentrer sur le garçon entre ses bras, jouant avec les petits cheveux dans sa nuque, le regard vide, absent. "Putain..." marmonna-t-il en soupirant lourdement, le bleuté se sentait si lasse de tout ça, triste aussi, cependant lorsqu'il tourna la tête pour voir Amber allongée sur le sol, les cheveux dans tout les sens et la bouche grande ouverte dormant paisiblement, il laissa échapper une nouvelle exclamation cette fois-ci plus paniqué.
"Putain Amber ! Réveille toi ! Tes parents vont te tuer, on est dans la merde il doit bien être midi, bon sang...
― Hum... Jisung, Jisung, j't'appréciais bien hier mais là j't'avoue un peu moins, si tu pouvais éviter de me vriller les tympans dès le réveil je t'en serais reconnaissant, grogna le jeune homme qui était jusque là calé contre son torse.
― Excuse moi Jeongin, rigola-t-il nerveusement.
― T'inquiète pas, j'te pardonne parce que t'es mignon, lui sourit-il en lui adressant un clin d'œil ce qui le fit rire plus franchement. Bon ! Amber réveille toi ! Débile va ! S'écria-t-il la secouant dans tout les sens une fois qu'il se fut relever, jurant au passage sur son dos en vrac.
― Yah... Yang Jeongin tais-toi, marmonna-t-elle. Il est quelle heure ?
― Heu... Midi vingt ?
― Oh, d'accord... Attends, t'as dis quoi là ? Midi vingt ?! Et cela suffit à la faire se redresser d'un coup, putain Jisung on est dans la merde ! S'écria-t-elle en bondissant sur ses deux pieds."
Et c'est ainsi qu'il se fit traîner hors de la grande demeure où avait eu lieu la fête et où ils étaient rester trop longtemps, saluant à peine la propriétaire qui parut surprise de les savoir encore là, voyant passer le plus jeune des trois de façon nonchalante à leur suite, la saluant de deux doigts tout en poursuivant son chemin, rentrant "chez lui", c'était pas vraiment sa maison mais plutôt l'antre de son groupe. Dans tout les cas il espérait revoir vite ces deux abrutis qui s'étaient sévèrement fait engueulés.
✧꙳⌑⭒⋆
Hey shinies !!
WAR IS OVER
Je suis de retour sur Lily ça fait tellement de bien, Jisung et Hyunjin commençaient à vraiment me manquer, juste l'histoire, ça me manquais tellement de plus écrire dessus mais j'étais totalement bloquée c'était si frustrant ;-;
Bon, navrée que ce soit pas un chapitre joyeux, on va encore un peu patauger dans cette ambiance mais vous inquiétez pas Amber et Jeongin sont là pour alléger l'ambiance hehe j'les aime tellement ces personnages c'est fou-
Par contre dans ce chapitre, le hyunsung m'a trop fait penser une marque de vêtement (?), Enfants riches déprimés mdrrr j'suis désolé mais pour le coup c'est tellement ça T-T ça m'a fait rire fallait que je vous le dise x)
Bref, en tout cas je vous souhaite une bonne année c'est un peu un "cadeau de nouvel an", j'vous souhaite que du bonheur, en espérant que tout ce passera bien pour vous en 2024, vous êtes de plus en plus nombreux à lire Lily, je vous remercierais jamais assez de faire vivre cette histoire, merci beaucoup je vous aimes fort <333
En espérant que ça vous aura plus !
Prenez soin de vous <333
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