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ᚑᚓ※Chapitre XVI※ᚓᚑ

Cette nuit là Richie fit le pire cauchemars de toute sa vie, du moins espérait-il que ça en soit un. 

Il était installé sur le ventre, allongé sur son lit, occupé à lire un comics. Ses pensées tournaient dans sa tête, elles se mélangeaient tellement qu'il n'arrivait plus à voir sa bd. Le visage, pâle et moucheté de taches de rousseur, d'Eddie apparaissait nettement devant ses yeux. Il avait l'impression de pouvoir lui caresser le haut des joues, de pouvoir passer sa main dans ses cheveux. Il aurait tant voulu pouvoir le faire. 

Finalement, fatigué de ne plus pouvoir lire, et alors que ses yeux se fermaient tous seuls il se redressa pour éteindre la lumière. Il entendit soudain un bruit. 

Il n'aurait pas su dire d'où celui-ci provenait exactement. S'il venait du couloir, d'une autre pièce de l'étage voir peut-être du rez de chaussé. 

Il se leva, tous les sens en alerte. Peut-être que sa mère était tombée dans les escaliers. Ça était déjà arrivé à son père lorsqu'il avait trop bu. 

Sur la pointe des pieds, il rejoignit sa porte et posa son oreille dessus pour écouter.

Le bruit se reproduisit.  

Sauf que cette fois, le binoclard le reconnu. Le son, de l'autre côté de sa porte, était celui d'une borne d'arcade qui s'allumait. 

Il ouvrit lentement sa porte, et descendit les escaliers. La couleur chaude et rassurante de sa chambre disparut dans son dos. 

Arrivé à mis chemin des marches, il lança un coup d'oeil par dessus la rambarde. Au milieu du salon, sur le tapis, était effectivement installé une borne de jeu. Son écran, allumé, n'affichait que de la neige sous diverses fissures dans le verre. 

Richie descendit et s'approcha lentement. 

Des boutons manquaient et et des bosses ainsi que des creux recouvraient la machine, comme si quelqu'un s'était amusé à donner des coups de battes de baseball, ou peut être de pied de biche ? sur le métal de la borne. Des mots, "pédale", "monstre", "déchet", étaient inscrits à l'encre noir sur la machine. Au dessus de l'écran grésillant était écrit, dans un liquide semblable à du sang, Richie priait pour ça n'en soit pas, un "Street Fight" dégoulinant. 

L'écran s'éteignit. Richie sursauta. 

Il se ralluma subitement. Une ombre se dessinait en face du garçon, dos à la lumière. Elle se mit à psalmodier des mots incompréhensibles. La machine clignota. Le visage de Bowers apparut subitement sur la silhouette sombre et les mots devinrent audibles. Des insultes, toutes plus horribles les unes que les autres, défilaient lentement à l'écran, reflétant les paroles monstrueuses du garçon en face de lui. Richie voulut reculer mais il était figé. Il aurait voulu partir en courant, aller se cacher. Fuir. 

Puis soudain la lumière vacilla. Le visage de l'ombre passa de celui de Bowers à celui d'Huggins, continuant de répéter les même ignominies, puis, de plus en plus rapidement, les visages des autres membres du groupe de brutes apparurent. 

Suivant le rythme des mots qui sortaient de leurs bouches, des gouttes d'eau perlaient d'un coin de la borne et tombaient sur le sol. Enfin, Richie n'était pas sûr qu'il s'agisse d'eau. C'était plus épais, plus lourd. 

Finalement l'ombre changea à nouveau d'identité. Le visage, mauvais et rougis par l'alcool, de son père lui fit face, crachant une insulte avant de disparaître. Ce fut ensuite le tour de sa mère, le regard hautain, avec son chignon de cheveux ébènes serrés à lui tirer la peau en arrière. 

Le rythme accéléra. Le visage de sa mère disparut. 

Le silence revint, tout comme l'obscurité le temps de quelques secondes avant que le visage de Bill n'apparaisse, proche de lui. 

Il se mit à débiter à une vitesse folle des insultes plus horribles les unes que les autres. 

A présent des larmes coulaient le long du visage du binoclard. Son coeur battait vite, trop vite. Il avait si peur. Comment pouvaient-ils tous être au courant ? Il aurait voulu être ailleurs. Peu importe où. 

Du plus en plus rapidement, les visages de ses amis défilèrent sur l'ombre, crachant, le regard haineux, toutes les injures possibles et imaginables. Stanley, Beverly, Mike, Ben, tous le regard brillant de colère et de dégoût. 

Presque en coeur, leurs voix résonnaient aux oreilles du bouclé :

«-Regarde toi sale merde. Tu me dégoutes. Comment peut-on rester avec quelqu'un comme toi ? Comment ais-je pu croire, ne serait-ce qu'un instant que tu étais normal...»

Leurs visages défilaient à présent si vite que Richie y voyait flou. 

«-Tu n'es qu'un...»

Ils disparurent tous. Richie resta figé, là, à regarder le vide. Ses pieds baignaient dans le liquide sombre qui gouttait de la borne. C'était chaud, presque collant, beaucoup plus épais que de l'eau. Puis soudain une ombre, plus petite que la précédente, plus petite que lui même, apparut devant lui, à moins d'un mètre. Elle avait le visage d'Eddie. 

«-Un monstre, acheva-t-il avant de disparaître.»

La lumière de la borne clignota une dernière fois avant de plonger le salon dans l'obscurité. Il n'y avait plus rien. 

Plus d'ombres. Plus de borne. Plus de sang. 

Un petit chuintement provoqua un frisson qui parcourut sa colonne vertébrale. Ses cheveux se dressèrent sur sa nuque, tout comme les poils sur ses bras. 

Lentement il se retourna. 

Un clown, habillé de blanc, la tête surmonté de deux touffes de cheveux oranges, le visage barré de deux traits rouges, se tenait devant lui. Il tenait dans sa main gantée un bouquet de ballons rouges. 

Il lui sourit. Un sourire sombre, emprunt de malveillance. 

«-Tu sais Richie, lui dit-il d'une voix qui lui semblait familière, toi aussi tu peux flotter.»

Il l'avait déjà entendu. Cette voix sournoise, mauvaise. Il l'avait entendu quand, après avoir manqué de mourir sous les roues de la voiture d'Huggins, une voix l'avait appelé. 

Les ballons éclatèrent, provoquant un sursaut chez le binoclard. 

De la sueur coulait le long de son dos. Son coeur battait à une vitesse folle dans sa poitrine. 

A la place des ballons apparurent les visages de ses amis. Lentement, ils répétèrent un mot que Richie mit plusieurs minutes à comprendre. "monstre". Peu à peu, du sang commençait à couler de long de leurs nez, de leurs bouches, de leurs oreilles, de leurs yeux. 

«-Monstre !»

Leurs têtes explosèrent, répandant le liquide sombre sur le sol et sur le visage de Richie. 

Il était paralysé, son coeur battait à tout rompre, ses poumons cherchaient de l'air. 

Seul le visage d'Eddie demeurait intact. Il leva lentement les yeux vers lui. Sanglant, son visage faisait peur à voir. 

«-Regarde ce que tu m'as fait, dit-il de sa petite voix. Tu m'as contaminé ! Tu sais très bien que je déteste être malade. Je suis malade Richie ! Il cracha une gerbe de sang. Quel genre de meilleur ami fait ça Richie ? Hein ? Tu n'es qu'un monstre.»

Sa tête explosa. Le visage de Richie, macculé de rouge, n'affichait qu'une peur effroyable. Des larmes venaient tracer des sillons sur ses joues sales. 

Puis soudain la lumière se ralluma. Une lumière chaude, jaune, celle du salon. 

Tout avait disparu. Le clown, les ficelles de ses ballons, le sang, immonde, qui le recouvrait de la tête au pied. Tout. 

Sa mère descendit les escaliers. Emmaillotée dans une robe de chambre rouge, elle lui dit quelques mots qu'il ne parvint pas à entendre. 

Il voyait ses lèvres bougés, mais seuls les mots de ses amis et un étrange bourdonnement résonnaient dans ses oreilles. Le visage, malade et poissé d'hémoglobine d'Eddie était comme imprimé dans sa rétine. 

Inquiète, madame Tozier descendit les escaliers et attrapa son fils , toujours figé au milieu du salon, par les épaules. 

Croyant à une crise de somnambulisme, malgré ses yeux agrandis par la peur et la sueur qui collait son front, elle le fit lentement remonter les marches avant de le faire s'allonger dans son lit. 

Hey, 

je m'en veux tellement de ce chapitre, genre c'est absolument horrible ce que j'ai écrit, j'ai fait tellement de mal à Richie...

Voilà donc une scène de mon invention...Et oui, Richie à vu Penny, comme les autres, avant qu'ils ne se séparent tous...Mais il n'a pas osé en parler...

Je crois que c'est le chapitre le plus long de cette fanfiction jusque là, 1k2 de mots, c'est pas énorme comparé à certain truc que j'ai pu écrire mais pour dust of a summer oui quand  même. 

Enfin bref, aucun rapport mais j'ai trouvé (enfin) comment faire les ç majuscule sur ordi, donc si y en a qui galère comme moi, voilà un petit cadeau :

pc : alt appuyé tt le long, taper 0199 et lacher alt, voilà un ç majuscule, 

mac : alt+maj+ç

voilà c'est tout c'était les tuto de vio mdr

allez kiss

Vio 🌻

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