parce que je ne pouvais pas accepter la mort de mes personnages favoris. je vous offre cette fin alternative créée par mes soins.
pour vous remercier des 1k que je ne pensais jamais atteindre. parce que je vous aime et que vous me faites sourire à chacun de vos commentaires.
merci

En un concert de cris et d'avertissement, ils sortirent de la maison. Certains manquèrent d'être assommé, victimes des débris qui tombaient à tous va du plafond. Ils se précipitèrent hors du jardin, et une fois à l'abris, observèrent, le coeur battant, la maison de l'horreur s'écrouler. Le visage couvert de suie, de sang, de poussière voir même de d'autres substances plus ou moins douteuses, ils laissèrent les larmes dévalées leurs joues. Beverly sanglotait sur l'épaule de Ben. Elle était forte mais même pour elle trop c'était trop. Mike aussi étouffa un sanglot ou deux. Bill observait leur cauchemar, mort, se réduire en poussière. À ses cotés, Stan, qui n'aimait toujours pas les imprévus même après 27 ans, tremblait. Richie était assis sur le trottoir. Une de ses mains retenait son front. Il était littéralement à deux doigts de s'effondrer. Eddie, avait la tête posé sur les genoux du binoclard, le visage baigné de larmes. Il avait les paupières closes, et seules sa respiration saccadée et ses mains tremblantes attestaient qu'il ne dormait pas. Ils étaient tous vivants. Sains et saufs. Et malgré les larmes qui dévalaient leurs joues sans vergognes, ils étaient, au fond d'eux même, heureux.

Au bout d'un temps, seuls les dieux savaient combien, ils se levèrent et se dirigèrent en silence vers la carrière. Leurs yeux étaient secs, leurs visages poisseux. Leurs vêtements collaient à leurs peaux et chaque cellule de leurs corps criait au repos. Une fois sur place, ils décidèrent d'un accord silencieux d'aller jusqu'à la falaise. Une barrière bloquait le passage. Un panneau DANGER leur indiquait que le saut qu'ils avaient tous fait 27 années auparavant était dangereux. Eddie, qui était à bout de force, décida de ne pas, ou même ne pensa pas, à faire une remarque sur les risques qu'ils prenaient en passant outre l'avertissement. Ils se retrouvèrent à moins d'un pas du saut et se prirent la main de la même façon qu'ils avaient fait leur serment il y a une éternité. Bill, Richie, Eddie, Mike, Stan, Ben et enfin Beverly. Ils sautèrent.

L'eau était froide, mais apaisante. Ils étaient trempés, gelés jusqu'aux os mais au moins ils se sentaient propres. Lavés de la crasse et la transpiration qu'ils avaient accumulé à travers les tunnels de terreurs. Lavés de toute cette peur, cette peine. De toutes ses années d'oublies également. Le monde semblait reprendre des couleurs lorsqu'ils émergèrent après leur plongeon. Le coeur plus légers ils nagèrent ensemble jusqu'à un endroit où ils avaient pieds.

Ben et Beverly restèrent à l'écart. Aucun des autres losers ne savaient se qu'ils avaient vécu lorsqu'ils étaient séparés mais ils avaient certainement dû comprendre, enfin, les sentiments qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.

Stan avait la tête posé sur l'épaule de Bill. Il était silencieux, le visage impassible même si ses prunelles reflétaient une peur sourde qui l'avait suivi des années durant. Bill fixait le vide, de la même façon que le faisait Mike à ses cotés.

Richie était immergé jusqu'au cou. De l'eau ruisselait de ses cheveux jusqu'à ses yeux mais il n'en avait rien à faire. Il essayait de ne pas réfléchir. Si il le faisait il serait submergé.
Trop tard.
Il dût faire face à un tsunami d'émotions diverses. Peur, joie, soulagement, opprétion, doute.
Amour.
Pendant des années il avait vécu en sachant qu'il lui manquait quelque chose. Il avait eut plusieurs dizaines d'histoires avec des personnages de tous sexes alors qu'il était au lycée et même plus tard. Il avait finis par abandonné, chacune se terminait mal ou vite. Rien de serieux. Maintenant il savait pourquoi.

Eddie, qui semblait avoir reprit vie, se tenait debout et observait avec dégoût l'eau autour de lui. Il regardait tristement le pansement, qui peu de temps avant lui barrait la joue, glisser au loin sur les flots. Il tourna sa tête et son regard rencontra celui de Richie. Il vint s'installer à côté de lui, prenant soin de garder la tête hors de l'eau et lui sourit. Richie rougit.

C'était bizarre d'avoir, enfin, retrouvé toute sa mémoire. Il n'avait même pas conscience de tous ce qu'il avait perdu ! Que se soit les bons comme les mauvais moments; les batailles d'eaux dans la carrière, les après-midi passé à ne rien faire sur le tapis de Bill, les courses poursuites, beaucoup mon drôle, à vélo lorsque Bowers les brutalisait. Mais le plus étrange à retrouver était les sentiments.

Dès qu'il avait vu son visage, bien que grandit et plus mur, Richie avait aussitôt sentis qu'il avait eu plus avec l'hypocondriaque. Plus que de l'amitié. Qu'il avait ressenti quelque chose de spécial pour ce petit garçon asmatique. Ce petit garçon que sa mère protégeait trop. Son meilleur ami.

Et maintenant ce même garçon, ayant gagné 27 ans, se tenait en face de lui. Vivant. Heureux. Richie ne pouvait empêcher son cœur de battre la chamade.

Eddie, lui aussi de son coté, se rappelait à présent. Il se souvenait combien il avait rêvé de passer un main dans les cheveux ébènes du binoclard. Combien il le voulait toujours à présent. Il se souvenait du nombre incalculable de fois où il avait essayé de lui voler ses lunettes. Il n'avait jamais réussi. Richie avait toujours été trop grand pour lui. Il l'était toujours d'ailleurs mais pour une fois il était installé à sa hauteur. Il se souvenait comment, plus jeune, il avait essayé, longtemps, de comprendre ses sentiments. Comment il avait essayé de les décrypter encore quelques jours plus tôt lorsqu'il l'avait vu après tout ce temps dans ce restaurant. Mais surtout, le plus important, il savait maintenant se qu'il ressentait.

Lentement, comme dans un rêve, Eddie s'accroupi dans l'eau en face de son ancien meilleur ami. Il retira les lunettes, brisées, qui ornaient son nez. À sa surprise le brun de broncha pas.

Richie était plongé dans l'étendue chocolaté des yeux d'Eddie et quand bien même il lui avait retiré ses lunettes, il y voyait toujours assez pour se sentir flotter, perdu dans un paradis, allongé sur un nuage. De petits picotements parcouraient sa peau. Son coeur battait vite, ses poumons cherchaient de l'air.

Puis subitement, leur souhait le plus cher à tout les deux se réalisa. Richie ne comprit pas immédiatement. Il savait juste que celui qu'il avait toujours aimé avait fait la chose qu'il avait toujours voulu. Eddie ne comprenait pas plus. Il savait juste qu'il se sentait bien. Mieux que n'importe quand dans sa vie. Qu'il venait de faire, pour la première fois, une chose qu'il lui sembla être naturelle, plus naturelle que n'importe quelle autre action dans sa vie. Boire ou respirer n'étaient rien à coté.

Tout deux fermèrent les yeux et se laissèrent transporter par leur baiser.

Fin nul I know i'm sorry
Encore merci pour les 1k love sur vous

Vio 🌻