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II.9

/!\ assurez-vous d'avoir lu le chapitre précédent car c'est un double update.




Le soleil s'élevait avec majesté sur la cité enchanteresse de Serenia, un endroit où la neige ne cédait jamais aux caresses du temps, ne s'évanouissant qu'une fois tous les cinq ans. Dans son hiver presque éternel, émergent comme une calling d'un rêve lointain, la grande demeure des Park s'affichait, imposante, au cœur d'une forêt enveloppée d'un scintillant manteau blanc. Les Park, semblables aux Jeon d'Astralis, étaient dotés de chevelures aussi éclatantes que la neige fraîche. Deux familles, uniques dans le royaume de Cordelia, portaient ce rare héritage : les Jeon, profitant d'un printemps perpétuel, et les Park, immergés dans une éternelle symphonie hivernale.

Le matin à Serenia était un ballet orchestré. Les domestiques, comme des flocons agités par le vent, vaquaient à leurs tâches, tandis que les cuisiniers s'affairaient dans la cuisine, offrant à la journée son premier festin.

Dans l'une des chambres où les murs blankaient de dorures et de touches de vert, une touffe de cheveux d'un blanc éclatant émergeait des couvertures comme une étoile filante sur un ciel d'hiver. Des coups légers à la porte interrompirent le silence, et un domestique entra, se tenant avec respect, se dirigeant vers la salle de bain adjacente.

"Monsieur Jimin ? Votre bain est prêt," annonça la voix respectueuse du serviteur.

Jimin, à moitié perdu dans les brumes du sommeil, grogna dans son oreiller avant de se redresser, s'étirant avec une grâce naturelle. Ses yeux gris, lumineux et perçants, s'ouvrirent enfin, captivant tout regard. À seulement dix-huit ans, Jimin possédait une beauté qui attirait bien des convoitises, mais son cœur, lui, demeurait insensible. Assis là, son visage aux angles doux lui conférait une allure presque féerique, tout en conservant une virilité subtile.

Se levant avec une légèreté inscrite dans chaque mouvement, il observa le domestique s'affairer avec diligence. Lorsque celui-ci s'approcha pour l'aider à délacer son pyjama de soie, Jimin, d'une voix mélodieuse, l'interrompit :

"Veuillez vous abstenir, je peux m'en charger." Puis, avec un air curieux, il poursuivit : "Dites-moi, que suis-je censé faire après le bain ?"

Le serviteur, plein de déférence, réceptionna les vêtements que Jimin lui tendait avec soin.

"Madame Park, votre mère, vous attend dans la salle à manger pour un petit déjeuner en famille, monsieur."

"Oh... Et mon père ?" demanda Jimin, une lueur de curiosité passant dans son regard.

"Votre père n'est pas présent, monsieur."

Le cœur de Jimin se comprima un instant. La présence de son père, généralement si rassurante, manquait à l'appel, et cette absence pesait déjà sur l'atmosphère dorée et légère de la maison.

Alors qu'il se préparait, revêtu de son élégance habituelle, il laissa échapper un soupir doux, contemplant le monde enchanteur de Serenia à travers la fenêtre. La neige étincelait sous les premiers rayons du soleil.

"Monsieur Jimin, vous feriez mieux de vous dépêcher," lança le domestique, un sourire amusé sur le visage.

"Oui, oui, je viens," répondit Jimin en souriant en retour. Ses lèvres s'étirèrent, laissant entrevoir une beauté incendiaire, celle qui pouvait faire chavirer bien des cœurs.

L'instant d'après, il rejoignait la salle à manger où sa mère l'attendait, entourée de son frère aîné, Jamie, et de sa sœur cadette, Jasmine, tous portant avec fierté l'héritage des Park.

"Regarde qui se réveille enfin !" s'exclama Jamie en riant.

"La neige n'a jamais rendu personne paresseux, n'est-ce pas?" ajouta Jasmine, ses yeux pétillants de malice.

Jimin sourit à l'unisson avec sa famille, avant que la lumière du jour ne révèle pleinement la magie de cette journée, une journée où l'histoire de leur famille continuait d'écrire de nouvelles pages sous le manteau de neige, entre ombres et éclats.


Lorsque leur mère arriva dans la salle à manger, les rires cessèrent immédiatement. Park Nara était une femme stricte tant dans son travail qu'avec ses propres enfants. Contrairement au père Park, la mère ne tolérait aucun écart. Ses cheveux étaient tiré dans un chignon parfait, elle prit place autour de la table puis après avoir lancé un regard circulaire à la table, elle s'élança.

"Mangeons." Dit-elle.

Dans un silence terrible, les Park débutèrent leur petit déjeuner. Pas un bruit ne devait déranger ce calme. Jimin machait tout en faisant extrêmement attention à ce que sa bouche ne fasse pas trop de bruit. Sa mère détestait cela. Elle était une fervente assidue du silence. Jimin haïssait cela mais ayant été élevé ainsi, il avait pris l'habitude dès le bas âge à ne pas faire de bruit que ce soit en marchant, en mangeant. Il avait presque appris à flotter lorsque leur mère était dans la pièce.

Lorsque le petit déjeuner fut terminé, personne ne quitta la table. Le mère parla enfin :

" Jimin, Jasmine, votre professeur de danse est déjà présent dans la salle prévue à cet effet. Allez-y, ensuite vous aurez respectivement le cours de musique. Et après, pendant que jasmine étudiera le cours de langue après le déjeuner du midi, Jimin tu seras avec le professeur de littérature. Jamie, tu commences avec les mathématiques ensuite l'histoire et après le midi, tu auras musique. Disposez."

Les enfants acquiescerent puis quittèrent la pièce. C'était ainsi d'aussi loin qu'ils s'en souvenaient. Le ne quittaient presque jamais la demeure familiale. Les enseignants venaient leur donner cours directement à la demeure. Les seules fois où ils sortaient, c'était lors des balles, de réception ou fêtes de la noblesse. Jimin avait toujours eu cette impression d'être prisonniers de ces lieux.

°

Dans le grand hall où se tenait la salle de danse, les miroirs reflétaient leur image, capturant le contraste entre l'hiver extérieur et la chaleur de l'effort humain. Jimin et Jasmine prirent place dans la salle, les cœurs palpables, le souffle léger d'excitation mêlé à une légère appréhension. Leurs pas résonnaient sur le parquet, chaque bruit s'alignant sur les battements de leur cœur.

Leur professeur de danse, Madame Verdi, était une femme d'une rigueur inébranlable, une véritable incarnation de la discipline. La danse classique était considérée comme un art noble, et pour cela, elle ne laissait aucune place à la médiocrité.

"Baissez les yeux sur les pointes, affinez votre posture," ordonna-t-elle, sa voix tranchant l'air comme un fouet. "Vous ne dansez pas pour vous, mais pour l'héritage de votre famille. Si vous désirez briller dans la noblesse, soyez certains que chaque mouvement doit transporter la grâce et la perfection."

Jimin plia les genoux, s'appliquant à équilibrer son corps, conscient de l'exigence de la voix qui l'encadrait. Sa sœur, quant à elle, frissonnait de concentration, ses bras se levant comme des ailes fragiles.

"Et n'oubliez jamais que le silence est essentiel en danse ! Si vous créez des sons, vous perdez la magie de l'art," ajouta Madame Verdi en les observant, ses bras croisés, un regard acéré sur eux.

"Oui, Madame," dirent-ils en chœur, leurs voix unies.

Au fur et à mesure que le cours avançait, les heures s'écoulèrent dans un ballet d'efforts. Leurs muscles tiraient, se plaignaient, mais Jimin trouvait une sorte de réconfort dans cette douleur, une beauté dans la lutte contre soi. Les exercices s'enchaînaient sans relâche, chaque saut et chaque pirouette visant à les élever au-dessus de leur condition.

"Répétez le plié ! Enracinement et légèreté, là est la noblesse de la danse," lança Madame Verdi, la voix chargée de passion. "Vous ne dansez pas simplement, vous racontez une histoire."


À la fin du cours, Jimin, le souffle haletant, se tourna vers sa sœur. "Savais-tu qu'il faut souffrir pour être beau ?"

"Peut-être dans la danse, mais je préfère qu'on me trouve mignonne sans avoir mal aux jambes," répondit-elle, en riant légèrement, les joues rosies par l'effort.

Alors que leur professeur rassemblait ses affaires, Jimin ressentit un élan de gratitude. Bien que parfois difficile, la danse apportait un semblant de liberté, une pulsation de vie dans ce quotidien structuré.


"Jimin, Jasmine," appela Madame Verdi, une étincelle d'applaudissement dans ses yeux. "Vous aimez vraiment la danse, et ça se voit. Continuez ainsi, mes petits nobles, je vous forme pour la grandeur."



Les enfants esquissèrent un sourire, cherchant du réconfort dans ses paroles. La grandeur était tout ce qu'elle avait promis, mais elle s'accompagnait d'un labeur acharné.

La cloche sonna, marquant la transition vers la prochaine leçon : la musique. Une fois changés, ils se dirigèrent vers la salle, où Ils trouvèrent Monsieur Laurent, leur professeur de musique, entouré de partitions et d'instruments, la concentration inscrite sur son visage.

"Ah, mes petits virtuoses," commença-t-il d'une voix tonnante. "Aujourd'hui, nous allons plonger dans un monde où la rigueur rime avec passion. Vous souhaitez captiver, élever l'âme par la mélodie, mais d'abord, imposez-vous la discipline des notes."

Le regard de Jimin, absorbant chaque mot, se fit plus aiguisé. La musique représentait pour lui un langage intemporel, une forme d'expression fragile. En prenant place devant le piano, il feuilleta les pages avec délicatesse.

"Et n'oubliez pas, le silence entre les notes est aussi significatif que le son lui-même," ajouta Monsieur Laurent, ses yeux plissés de concentration.

"Oui, Monsieur," répondirent Jimin et Jasmine en chœur avec une fervente détermination.

La leçon commença avec des gammes, des exercices destinés à renforcer la dextérité des doigts. Jimin se concentra, ses doigts dansant sur les touches avec précision. La musique qui s'en échappait était à la fois plein d'émotion et de rigueur, une fusion parfaite qui le transportait vers des rivages apaisants.

"Ajoutez de l'âme, cher Jimin ! Vous ne jouez pas seulement, vous envoyez un message au monde," encouragea Monsieur Laurent, sa voix vibrante. "Chaque note doit être une déclaration de qui vous êtes."

Jimin ferma les yeux un instant, se laissant porter par la mélodie, le silence sacré entre chaque accord le poussant à s'immerger dans ses rêves. La musique coulait en lui, et il souhaitait désespérément transmettre cette ondes aux autres.

"Vous êtes tous destinés à briller," poursuivit Monsieur Laurent, témoin des efforts de ses élèves. "Mais n'oubliez jamais que la perfection se construit à la sueur de votre front."

Les enfants échangèrent des regards, alliant la fatigue à une satisfaction. Ils ne pouvaient se plaindre alors ils avaient appris à aimer ce qu'ils faisaient.



°



La nuit s'installa comme un voile sombre sur la cité, enveloppant Serenia dans un silence apaisant. Jimin, épuisé par le tumulte de sa journée, gravissait lentement les marches vers sa chambre lorsqu'un éclat soudain brisa ce calme ; un verre se fracassa, un cri retentit, celui de leur mère, résonnant avec une force telle qu'il fit vibrer les murs. Précipitamment, Jimin s'élança dans la direction du bruit, son cœur s'angoissant à chaque pas.

Dans la salle, sa petite sœur, Jasmine, se tenait là, la tête basse, les larmes certainement prêtes à couler. Face à elle, leur mère, telle une statue rigide, déversait toute sa frustation.

"Combien de fois devrais-je te répéter que seule la rigueur mène au sommet ! Crois-tu vraiment qu'en te reposant, tu obtiendras le meilleur ? Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que seule la discipline, l'effort et la détermination peuvent construire un avenir meilleur !" lançait-elle, avec une indignation qui déchirait l'air.

"Je... Je..." balbutia Jasmine, sa voix étouffée par un sanglot sourd.

Soudain, une gifle fendit l'air, un bruit sec résonnant sur la joue de la jeune fille de seize ans, qui accueillit la douleur comme un poids qu'elle connaissait trop bien.

"Je hais ceux qui pleurent et se complaisent pour rien. L'as-tu oublié ? Va-t'en de ma vue !" rugit leur mère, un dédain palpable dans ses mots.

Jimin observa sa sœur s'enfuir, le cœur serré. Ce n'était pas la première fois qu'il était témoin d'une telle scène ; chaque faux pas, chaque brèche dans la perfection exigée par leur mère se soldait par une tempête de colère. Pressé par l'inquiétude, il poursuivit Jasmine et la rejoignit, la saisissant par le bras pour l'entraîner vers leur refuge, sa chambre.

"Que s'est-il passé ?" demanda-t-il d'une voix douce, se servant de son calme pour apaiser le tumulte qui régnait en elle.

Jasmine essuya furtivement ses larmes, cherchant ses mots. "J'ai simplement demandé si je pouvais prendre un jour de repos demain. Je suis si fatiguée de suivre des cours tous les jours." Sa voix trahissait une tristesse désespérée. "Mais elle s'est mise en colère."

Jimin la prit dans ses bras, sentant son cœur se briser à chaque sanglot. "Pourquoi, pourquoi est-elle si dure avec nous ? Nous n'avons même pas le droit d'aller au centre-ville, nous sommes isolés, sans amis... Nous sommes seuls..." pleura-t-elle, sa détresse explosant comme une étoile filante dans la nuit.

Après un moment, elle se redressa, relevant les yeux vers son frère. "S'il te plaît, fais quelque chose pour moi. Je veux ressentir le bonheur, juste une fois de plus. Je t'en supplie..."

Jimin baissa la tête, troublé. En tant que Charmspeaker, il avait ce don étrange de moduler les émotions de ceux qui l'entouraient, capable de les faire passer par des vagues d'émotions puissantes et souvent déstabilisantes. Pourtant, utiliser ce pouvoir venait avec son lot de douleurs. Chaque fois qu'il empruntait ce chemin, une vague de désolation le submergeait, puisant dans son propre bonheur. Mais pour sa sœur, il était prêt à tout.

Les mots lui échappèrent, soupirs de magie, comme un chant ancien, une douce mélodie résonnante. Une vapeur semblable à des vibrations d'ondes émergea de lui, s'infusa dans les yeux, les oreilles et le cœur de Jasmine :

"J'ai entendu dire que la douleur n'est plus, et que concernant ta tristesse, tu ressens à présent le bonheur. Laisse le bonheur s'infuser en toi." Il souffla, sa voix dédoublée comme un murmure céleste.

Les yeux de Jasmine devinrent blanches, puis, dans une transition magique, ils retrouvèrent leur éclat. Un sourire lumineux éclaira son visage, une nouvelle lueur de paix émergeant de son être.

"Merci..." murmura-t-elle avant de quitter la pièce, effleurant la porte comme un souffle léger d'air frais.

Jimin lui offrit un sourire, mais alors qu'elle s'éloignait, se sentant redonner vie, ses propres forces l'abandonnèrent. Se laissant tomber sur son lit, il éclata en larmes, pleurant toutes les tristesses en lui. Un sentiment de vide le submergeait, une profondeur d'angoisse comme s'il avait perdu une partie de son âme, emportant avec elle toutes les joies. C'était le prix qu'il payait, les effets secondaires désastreux de son pouvoir l'enveloppaient dans leur obscurité.

La nuit, implacable, continuait de croître à l'extérieur, tandis que Jimin se fondait dans l'ombre, la mélodie des pleurs secrets se mêlant aux murmures de l'univers, frappé par un ressentiment qu'il ne pouvait partager. Pensant à sa sœur et à ce bonheur qu'elle méritait tant, il se jurait de lutter. Mais, au fond de lui, la souffrance des illusions de sa magie l'assaillait, le laissant avec la lourdeur d'un sacrifice dont il espérait qu'il ne soit pas vain.


Des nouveaux personnages entrent en jeux ✨ Que pensez-vous de la famille Park ?

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