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Jeno se redressa brusquement en prenant une grande inspiration, remplissant d'oxygène ses poumons précédemment vides. Il se pencha sur le côté pour tousser un moment, tentant tant bien que mal de renouveler son souffle. Ses doigts s'accrochèrent à la pierre tandis qu'il reprenait ses esprits.

Il avait vraiment cru mourir. Il s'étonnait d'ailleurs d'être encore vivant. Il voulut se redresser sur ses poignets mais ceux-ci étaient fermement attachés l'un à l'autre par une grossière corde, l'empêchant de changer de position.

Il se souvenait de sa sentence. On l'avait tiré comme un malpropre jusqu'à la sortie, à travers des couloirs qu'il n'avait jamais eu l'occasion de traverser. Puis une alarme avait résonné, annonçant l'ouverture des portes en son honneur. Deux colosses masqués en combinaison s'étaient postés de chaque côté de sa personne pour l'empêcher de faire marche arrière.

Puis on l'avait poussé dehors sans aucune protection, laissant son sort aux mains de la radioactivité qui avait tout de suite attaqué sa gorge. Il avait eu pour premier réflexe de retirer son t-shirt afin de le fourrer contre ses voies respiratoires, atténuant la prolifération du gaz toxique dans son organisme.

Malgré que tout portait à croire à sa fin imminente, il était tombé en admiration devant sa première confrontation avec la végétation. Il s'était dit que c'était sûrement à ça que le paradis devait ressembler. Il avait ensuite continué à marcher jusqu'à ce que ses jambes ne puissent plus le porter puis il avait sûrement perdu connaissance puisqu'il ne se souvenait pas du reste.

Jeno n'avait aucune idée de comment il avait atterri ici, vivant. Il balaya l'endroit où il se trouvait du regard, bouche bée devant un paysage qui n'avait rien à voir avec celui dans lequel il avait vécu toute son existence.

Des bureaux étaient renversés, ils n'avaient rien à voir avec la sophistication de ceux de la Bulle. Des papiers moisis jonchaient le sol aux milieux de racines dont il n'avait aucune idée du nom.

Il se laissa glisser sur le sol, rampant jusqu'à la fenêtre brisée la plus proche pour y jeter un coup d'oeil. Il se raidit net devant le panorama, réalisant qu'il se trouvait au dernier étage d'un immeuble encore sur pied.

Jeno en eut le souffle coupé, ayant maintenant une parfaite vue d'ensemble sur l'étendue de la ville abandonnée. Toutes les photos de Boa prenait leur sens, il n'arrivait pas à croire qu'il avait la chance de pouvoir voir ça de ses propres yeux.

- Tu crois qu'il va sauter ? interrogea soudainement une voix fluette derrière lui.

- Il a pas intérêt, grommela l'autre à ses côtés. J'ai eu un mal de chien à le porter jusqu'ici.

Jeno se retourna vivement vers les auteurs de ce dialogue, tentant de distinguer malgré la pénombre les visages de ses ravisseurs (ou de ses sauveurs, ça allait dépendre de la suite). C'est seulement après avoir plissé les yeux qu'il réalisa que les jeunes hommes portaient tous deux des masques à gaz qui rendaient impossible de les distinguer.

Le plus petit s'approcha et il voulut reculer, mais le vide derrière lui en empêchait. Alors il se contenta de l'observer avec méfiance tandis que celui-ci s'accroupissait devant lui. Il vint finalement lui glisser un ruban sur les yeux avant d'y ajouter le même masque à gaz qu'eux.

- Il est temps de se remettre en route Belle au bois dormant.

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- Centre commercial, lut Yangyang sur une pancarte. Qu'est-ce que c'est ?

- Je crois que c'est un endroit où on enferme les commères dans ton genre, répondit Hendery en s'engouffrant à l'intérieur, suivi d'un Lucas ricanant.

Le plus jeune jeta un coup d'oeil courroucé pour chercher du soutien auprès de Sicheng, qui heureusement pour lui était beaucoup trop calme pour rigoler à ce genre de blagues.

- C'est une sorte de magasin géant, dit ce dernier qui s'étonnait toujours de connaître aussi bien l'extérieur. Avec plein de boutiques.

Yangyang lâcha un soupire de compréhension tandis qu'il refermait la marche, entrant dans un hall immense et si humide que des plantes gigantesques avaient poussé. La voûte transparente au-dessus de leur tête donnait l'impression d'une serre.

Ça faisait quelques jours maintenant qu'ils arpentaient la ville. Celle-ci était véritablement immense et ils étaient bien loin d'avoir fini leurs explorations.

Kun, Xiaojun et Ten étaient restés avec les véhicules qu'ils avaient arrêté près d'ici afin de faire le plein d'énergie solaire. Le leader avait détecté une activité suspecte dans le dit centre commercial grâce à sa tablette. Alors ils avaient décidé de se partager en deux groupes afin d'être plus efficace.

Le plus jeune était bouche bée devant les escalators que ses camarades avaient déjà entrepris de grimper, loin de se douter que ces drôles d'escaliers étaient automatiques à une certaine époque. Ils ignoraient encore tellement sur la vie d'il y a 40 ans.

Sicheng gardait sa mitraillette soigneusement chargée sur son épaule, au cas où un contaminé débarquerait de nul part. Les trois autres étaient quant à eux beaucoup plus motivé à observer et s'extasier devant les vitrines brisées qui laissaient entrevoir un bordel monstre.

Les lettres formant le nom des boutiques étaient encrassées et il était parfois impossible de les lire. Yangyang ne pouvait s'empêcher de tenter de les déchiffrer.

- Apple store ? lut-il. La pomme c'est un fruit non ?

Lucas jeta un coup d'oeil à l'unique téléphone ne jonchant pas le sol, toujours en exposition après toutes ces années. Il tapota du doigt l'écran totalement noir.

- Ça m'a pas l'air comestible.

Hendery contemplait l'affiche publicitaire à moitié effacé qui laissait distinguer une joyeuse famille devant une télévision. Un père, une mère et deux enfants. Cela semblait totalement ordinaire à l'époque. Et pourtant dans le présent, aucun d'entre eux n'avait eu la chance de connaître ses parents.

- Un magasin de jouets! s'écria Yangyang en courant aussitôt en direction du fond du couloir.

Lucas et Hendery accourent à leur tour vers la boutique aux couleurs délavés. Une statue de clown aussi grande que le plus jeune les accueillait d'un signe de la main figé dans le temps. La peinture avait bavé et lui donnait un côté plus effrayant que chaleureux mais ils n'en firent pas cas, entrant tout de même à l'intérieur.

Sicheng décida de rester devant pour surveiller tandis que les grands enfants allaient s'amuser. Cet endroit ne lui disait rien qui vaille, Kun avait détecté des zombies mais ils n'en avaient croisé aucun pour l'instant. Il avait un mauvais pressentiment.

Hendery avait perdu ses camarades dans les couloirs, bien trop occupé à admirer avec des yeux ronds la petite danseuse qui tournait inlassablement sur sa boîte accompagné d'une mélodie fascinante. C'était donc ce qu'on appelait de la musique ? Il n'avait jamais rien entendu de tel mais il savait déjà qu'il pourrait écouter cet amas de sons durant des heures.

Lucas de son côté avait été intrigué par un robot aux grands muscles qu'il avait pris entre ses mains. Celui-ci se mit automatiquement à bouger ses bras et il sursauta, le faisant tomber sur le sol. Le jouet échoué sur son flanc gauche, bougea ses jambes dans le vide comme pour marcher.

- Vite! Il faut sauver le monde capitaine, s'écriait d'une voix fluette l'objet en plastique.

Lucas ria puis s'accroupit pour le remettre sur pied. Le robot avança alors tout seul et il le suivit joyeusement à travers d'autres rayons.

Quant à Yangyang, il était plutôt indécis. Aussitôt qu'un jouet l'intéressait, un autre attirait son attention. Il était déjà passé devant les poupées et les jeux de société.

Son intérêt fut plutôt placée du côté des vélos et autres véhicules pour enfant. Il posa ses mains sur le guidon, s'amusant à actionner la petite sonnette. Il le sortit de son rangement afin de grimper dessus, comme l'image sur la boite. Il posa son pied sur une pédale qu'il essaya de faire tourner. Mais faire de la bicyclette ne s'apprenait pas en quelques minutes et il abandonna finalement pour avancer avec la force de ses pieds.

Il se projetait en avant afin que le vélo glisse contre le sol. Le mur d'en face était complètement détruit et semblait donner à un autre hall. Un bloque de béton bien placé donnait l'impression d'un tremplin et l'idée l'amusa de suite.

Il se recula alors pour prendre assez d'élan et s'élancer à toute vitesse -toujours grâce à la force de ses pieds- dans les airs. Un large sourire barrait son visage tandis que son vélo avait quitté le sol, il eut l'impression de voler pendant quelques secondes. Mais la roue avant de la bicyclette buta contre un débris, projetant son détenteur hors de son siège.

Yangyang amortit le choc en une roulade avant bien placé et il finit debout, les bras en l'air comme pour acclamer un public invisible. Tout content de son acrobatie, il perdit malheureusement bien vite le sourire en constatant qu'il y avait effectivement pas mal de personnes qui avaient remarqué son spectacle.

Mais celles-ci étaient bien trop mortes pour être en mesure de l'applaudir.

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Jaemin regardait d'un oeil morne la vieille éducatrice en charge des jeunes de leur âge, bientôt bonne pour la retraite. La pièce bien symétrique aux murs métallisés ressemblaient plus à une prison qu'une salle de classe. Elle était faiblement éclairée et chaque table était strictement alignée.

Depuis que leur future affiliation avait été annoncé, ils n'avaient que très rarement cours, chacun se préparant de son côté à la profession qu'ils exerceraient jusqu'à la fin de sa vie.

Rien que de penser aux machines à laver qui allaient constituer son espace de travail, il déprimait. Cela ne lui paraissait pourtant pas si horrible quand il avait encore Jeno, Yerim et Renjun à ses côtés pour plaisanter là-dessus.

Maintenant ils se retrouvaient au milieu de jeunes qu'il méprisait. Il avait beau avoir grandi à leurs côtés, il avait l'impression de n'avoir jamais fait parti de leur monde. Cette masse informe qui suivait les directives comme des bons toutous.

Il n'avait jamais vu de chiens dans la vraie vie mais Boa lui avait montré une photo de celui dont elle s'occupait dans le passé. Il avait trouvé sa tête baveuse rigolote et il se souvenait même avoir pleuré en réalisant que cette espèce ne devait même plus exister. Il était vraiment susceptible et ses amis avaient toujours été là pour le consoler.

Mais maintenant il était seul et la vie n'avait plus grand intérêt. Les seuls rêves qui le berçaient encore étaient d'imaginer le monde d'autrefois. Le froid d'une glace ou la chaleur d'une cheminée, de tous ces détails sortant de la bouche de Boa qui paraissaient aussi irréels qu'une légende.

- N'oubliez pas que les interactions entre filles et garçons en dehors de cette classe sont désormais prohibés, fit l'institutrice.

Certains tournèrent leur regard noir vers Jaemin, comme si cette nouvelle loi était de sa faute. Il prit bien évidemment soin de les ignorer, il avait trop perdu pour se laisser amadouer par sa classe. Que leurs amitiés soient brisés, il s'en foutait étant donné qu'il avait déjà perdu les siens.

- Suivez les règles et votre vie en sera épanouie.

Jaemin arqua un sourcil. Connaissait-elle réellement la définition d'épanouissement ? Vu comment les élèves hochaient la tête à l'unisson, ça devait être lui qui était étrange finalement.

Il entendit soudainement des exclamations peu ordinaires venant de l'extérieur et toute la classe s'interrogea sur l'origine de cette animosité. L'éducatrice leur intima aussitôt de se calmer.

- Restez ici, je vais voir ce qu'il se passe.

Bien évidemment, les jeunes obéissants restèrent à leur place mais ce n'était pas le cas de Jaemin qui se leva aussitôt une fois qu'elle fut partie. Il s'apprêtait à sortir mais un des élèves le retint par le bras, l'un de ceux qui se moquaient de lui la dernière fois.

- Qu'est-ce que tu fous ? Tu nous as déjà apporté assez d'ennuis comme ça.

Les autres étudiants hochèrent la tête, soutenant le futur scientifique qui avait toujours raison à leur yeux.

- Lâche-moi Felix, ordonna Jaemin agacé.

Sa poigne était forte et il tenta de s'en dégager mais ce n'était pas pour rien qu'on le disait nul en sport.

- C'est bon lâche-le, fit l'un des plus proches amis de Felix qui n'avait même pas pris la peine de se lever et de regarder la scène comme les autres. S'il veut rejoindre son pote décédé c'est son problème.

Felix pesa le pour et le contre des paroles de Hyunjin puis un sourire s'étira sur ses lèvres, il en avait fallu peu pour le faire changer d'avis. Il poussa brusquement Jaemin à l'extérieur de la pièce qui se rattrapa de justesse.

- Vas-y, fais ce que tu veux.

Jaemin fit mine de dépoussiérer sa combinaison grise d'un air indigné. Il fusilla une dernière fois Felix du regard avant de filer en courant, ayant déjà perdu assez de temps.

Les bruits de foule provenait de la place, où quelques habitants s'étaient assemblés. Des soldats avaient accouru, tentant de les obliger à regagner leur poste. Il réussit à se frayer un chemin parmi les gens présents et la source principale de ce boucan fut finalement à porter de son champ de vision.

Une ouvrière au visage boursouflée se tenait sur l'estrade en titubant, elle empêchait tout soldat d'approcher en les menaçant de sa scie, criant des paroles considérés comme blasphèmes en ces lieux.

- Cette société est inhumaine! Personne ne devrait subir de tels traitements!

Elle semblait complètement épuisée et sur le point de tomber de l'estrade à tout moment. Mais elle n'arrêtait jamais de crier, hurlant sûrement tout ce qu'elle avait sur le coeur depuis qu'elle était née ici.

- On nous enlève nos enfants! On nous force au travail! On nous prive de plaisir!

Les soldats poussaient de plus en plus brusquement la foule et Jaemin reçut malencontreusement un coup de coude dans les codes qui le fit grimacer. Les paroles de cette femme avait du sens et les gens semblaient réagir, tous n'étaient donc pas aussi endoctrinés que sa classe.

- Ils nous mentent et nous crachent à la figure! Leurs armes ne doivent même pas être charg-

Un coup de feu retentit soudainement et la femme tourna de l'oeil tandis que son sang éclaboussait les personnes placés devant. Un silence horrifié s'en suivit, tout le monde scrutait le corps inerte venant de tomber sur le sol dans un bruit sourd et laissant distinguer la silhouette du général en chef.

- Quelqu'un d'autre a quelque chose à dire ? interrogea Yixing en faisant rouler son pistolet autour de son doigt d'un air effroyablement menaçant.

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Kun avait le regard perdu sur l'écran de sa tablette, il ne comprenait pas pourquoi celle-ci affichait des données erronées, comme si le signal était brouillé dans cette zone.

Il laissa finalement tomber l'objet sur le siège passager, soupirant de mécontentement. Les voitures se rechargeaient lentement grâce à l'énergie solaire et il n'avait rien d'autres à faire que d'attendre les autres.

Le blond était exceptionnellement seul étant donné que Ten avait filé après avoir aperçu un animal, enfin c'est ce qu'il avait prétexté avoir vu. Le leader avait alors envoyé Xiaojun le poursuivre afin de le protéger, soulignant que s'il était lui-même en danger, il n'aurait qu'à se cacher dans une des voitures.

Il ferma les yeux pour somnoler un peu, les derniers jours n'avaient pas été de tout repos et il était rare de bénéficier d'un peu de silence avec une équipe pareille. Il avait déjà envoyé un bilan à la Bulle, la transmission étant déplorable sans véritable satellite, il devrait le recevoir dans un bon moment.

Il fronça les sourcils quand le microphone du véhicule se mit à grésiller. Se pressant d'arranger la fréquence pour qu'il puisse recevoir l'appel, la voix paniquée de Lucas résonna bientôt dans sa caisse.

- Kun t'es là ? Réponds, c'est urgent!

Le leader s'empressa d'activer son propre micro afin de communiquer avec son second, inquiet de ce qu'il avait bien pu arrivé.

- Qu'est-ce qui se passe Lucas ? Lucas!

Il fut obligé de répéter plusieurs fois le nom de son acolyte, ayant peur qu'il ne soit même plus apte à lui répondre. Finalement ce fut Hendery qui lui adressa la parole après un crachotement qui témoignait que le microphone avait changé de main. Sa voix tremblait et était encore moins contrôlée que celle de Lucas précédemment.

- Yangyang... il a été mordu.

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nda : mon prologue a atteint les 100vues à lui tout seul alors pour fêter ça, je poste plus tôt que prévu hihi. fiou, je suis loin d'avoir chaumé : entre action et révélation.. (Jeno is alive yeah!) j'ai particulièrement aimé écrire leur découverte du centre commercial, c'était plutôt fun<3 j'espère que vous arrivez à suivre, n'hésitez pas à m'interroger si vous avez besoin d'éclaircissements. alors qui sont les deux ravisseurs de Jeno ? comment a t-il survécu ? que va t-il arriver à Yangyang ? où peuvent bien être Xiaojun et Ten ?
la suite au prochain épisode (˶‾᷄ ⁻̫ ‾᷅˵)

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