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Zhang Zhoumi était installé confortablement à son bureau étrangement spacieux pour un endroit supposé être limité en place. Il contemplait avec fierté son fils posté debout droit devant lui, la mine imperturbable.

Il avait tout créé ici, la Bulle et son commandement lui appartenait et il était donc naturel que sa progéniture en devienne le digne successeur. Il l'avait formé avec soin afin qu'il devienne sa plus parfaite représentation.

Si toute la population pouvait être aussi docile que lui.

Yixing lui avait rapporté les nouvelles et ses yeux ridés s'étaient plissés de mécontentement. Il détestait plus que tout que la situation lui échappe, toutes ses règles avaient minutieusement calculés pour contrôler la bonne coordination des lieux.

- J'ai été trop indulgent, commença t-il.

Il savait reconnaître ses erreurs - si on pouvait les appeler comme ça - et apprenait toujours d'elles. Son fils admirait notamment sa forte capacité d'adaptation face aux problèmes complexes. C'était grâce à lui qu'ils étaient tous vivants aujourd'hui et pour Yixing, chacun se devait lui démontrer leur reconnaissance éternelle.

- Qu'on interdise désormais tous contacts entre femmes et hommes hors du cadre professionnel, continua le gouverneur.

Le général s'inclina à ce nouvel ordre, déjà prêt à le mettre à exécution afin de ne plus décevoir son père à nouveau. Son approbation comptait plus que tout à ses yeux. Il s'apprêtait alors à prendre congé mais s'arrêta subitement devant l'entrée où une vieille dame au chignon serrée  les observait calmement.

- Après l'amour, tu comptes aussi nous retirer l'amitié ? intervint finalement la nouvelle venue d'une voix calme.

Boa retira brusquement son bras du soldat qui l'avait accompagné jusqu'ici comme si elle était invalide. Elle était peut-être âgée mais elle respirait encore la vigueur et ils allaient entendre parler de son fort tempérament encore longtemps.

- Laisse-nous Yixing, fit posément le gouverneur.

Le général détourna son regard de la femme, retrouvant son masque imperturbable. Il sortit sans plus tarder du bureau, laissant la porte métallique claquer bruyamment derrière son passage.

- C'est donc ce que tu as fait de lui ? reprit la femme d'un ton méprisant. Un pantin porteur de tes péchés ?

Le gouverneur esquissa un sourire amusé face à tant d'arrogance, laissant entrevoir ses fossettes qu'on aurait pu trouver charmantes si elle n'appartenait pas à un dictateur. Boa avait toujours été la seule à oser lui faire face et il s'en complaisait. Il n'aimait habituellement pas qu'on aille contre ses convictions et c'était sans doute la seule qu'il prenait la peine d'écouter.

- Voyons Boa tu me connais pourtant, je n'ai toujours fait que mon devoir, il se leva de son siège pour marcher en sa direction, la dominant par sa taille plutôt imposante pour un homme de son âge. Et tu aurais dû apprendre à tes jeunes à en faire de même.

- Ils sont jeunes, rebondit-elle en reprenant ses mots après avoir relevé ses yeux imperturbables. Et ils font partis de ton peuple, tu te dois de les protéger.

Le gouverneur lâcha un rire rauque et teinté d'une folie malsaine, le même qui l'avait fait frissonner de peur quarante ans plus tôt. Puis il redevint sérieux, revêtant un masque encore plus effrayant.

- Tu es bien placé pour savoir que ma confiance ne se gagne qu'une seule fois.

- Zhoumi, insista t-elle d'un ton qui se voulait fort. Je t'en prie, ne me déçois pas plus que tu l'aies déjà fait.

Les sourcils du vieil homme se froncèrent. La décevoir ? C'était elle qui n'avait fait que le trahir depuis le début. Et pourtant, il s'était montré clément étant donné qu'elle avait encore la capacité de se présenter devant lui. Sa gentillesse n'obtenait jamais aucun bénéfice, ce n'est pas en étant généreux qu'on survit dans ce genre de monde.

La mine de Boa s'attrista, elle savait que quand il arborait ce genre de regard noir et sans vie, il n'y avait plus aucun moyen de le résonner. Elle était impuissante face à sa folie, elle l'a toujours été. Elle échouait toujours à protéger ceux qu'elle aimait.

- Pars, ordonna finalement le gouverneur puisque la conversation arrivait déjà à son terme. Le spectacle va commencer.

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Ses doigts habiles glissaient frénétiquement sur l'écran de sa tablette électronique, son croquis censé représenter une arme prenait peu à peu forme au fur et à mesure de ses ajustements. C'était sa spécialité à Renjun.

Depuis qu'il avait atteint sa majorité, il passait la totalité de son temps avec les autres ingénieurs afin d'améliorer les conditions de vie en créant des gadgets de toutes sortes.

Il ne savait pas vraiment si cela le rendait heureux mais au moins il était utile à la communauté. Et selon l'éducation qu'on lui avait apporté, c'était le but ultime.

Accomplir son devoir, ni plus ni moins.

Il jeta un coup d'oeil à ses collègues de travail au regard éteint. Ils étaient là depuis beaucoup plus de temps que lui et ne ressemblaient plus qu'à des poupées articulées. Rien à voir avec les jeunes encore plein d'espoirs avec lesquels il avait grandi. Le cerveau des ingénieurs avait l'air uniquement programmé à travailler et il avait terriblement peur de devenir fou à force.

Au fond de lui, il savait qu'il ne voulait pas finir comme eux.

Vivre toute son existence coincé entre quatre murs avec pour seule source de lumière, les lampes postées sur leur bureau chargé de papiers.

- Que tous les habitants se réunissent sur la grande place, je répète que tous les habitants se réunissent sur la grande place.

Ses gestes se figèrent à l'entente de cette voix robotique. Les hauts-parleurs n'étaient que très peu utilisés et encore moins pour réunir tout le monde de cette manière. C'était interrompre le temps de travail de chaque adulte.

Voyant ses camarades délaisser automatiquement leurs plans, il se leva à son tour avec curiosité tandis qu'il entendait déjà de l'animosité dans les couloirs.

Le dédale métallique était empli de monde suivant tous la même direction. Ils étaient guidés par deux militaires présents qui se chargeaient d'imposer le calme. Ceux-ci ne quittaient jamais leurs armes et c'était ce qui les rendaient intimidants.

Et dire que c'était son rôle de les concevoir.

La grande place se trouvait en face des remparts Nord de la Bulle, c'était un endroit complètement dégagé avec une estrade en son centre qui permettait de contenir toute la population pendant les réunions d'urgence.

- Ça fait au moins 20ans qu'il n'y a pas eu de rassemblement, souffla un homme.

- On dit qu'ils ont exécuté quelqu'un ce jour-là, murmura un plus jeune.

- Ils ont fait pire.. dit un autre plus âgé après avoir clos ses paupières résignées.

La troupe d'ingénieurs s'arrêta alors à leur place dédiée, ils étaient peu nombreux, seuls l'élite intellectuelle avait accès à ce métier. Renjun jeta un coup d'oeil aux alentours.

Les scientifiques qui n'avaient pas quitté leur blouse blanche se trouvaient juste à côté d'eux, ils avaient un regard différent de ceux des autres qu'on pourrait juger de presque hautain. Il était complètement opposés à ceux du personnel médical qui paraissait bien plus sympathique.

Puis il y avait les ouvrières et les employés peu valorisés, aux cheveux décoiffés et à la mine éteinte. Renjun n'imaginait même pas la charge de travail énorme sous laquelle elles devaient crouler pour espérer pouvoir manger. Il avait entendu que les gens étaient traités différemment selon leur statut, devait-il donc s'estimer heureux de sa situation ?

Il voyait les éducatrices au loin, sûrement les seules femmes à bénéficier d'une hygiène de vie correcte au vue de l'importance de leur rôle. Elles élevaient le futur de la Bulle. D'ailleurs celui-ci étaient constitués de groupes d'enfants, classés par âge. Seuls les moins de trois ans étaient restés dans leur session, n'étant pas dans la capacité de comprendre une réunion.

Ses pupilles vifs cherchèrent alors parmi les adolescents les plus âgés, ceux qui comme lui atteindraient bientôt la majorité avant d'être enrôlés. Il espérait pouvoir apercevoir ses amis qu'il avait laissé derrière lui sans le vouloir le jour de son anniversaire.

Il distingua finalement une silhouette familière qui le ravi, Jaemin. Il s'apprêtait à lui faire signe de la main pour qu'il le remarque mais l'expression grave qu'arborait celui-ci le dissuada aussitôt. Il avait soudainement un mauvais pressentiment. Pourquoi Jeno et Yerim n'étaient-ils pas avec lui ?

Les soldats intimèrent bientôt le silence et toute l'assemblée se tut. La paix fut cependant interrompu par des bruits de pas résonnants sur l'estrade. Renjun reconnut rapidement le chef d'état Zhang qu'il avait vu une fois. Le mois dernier pour être plus précis, lorsque celui-ci avait tenu à rendre visite aux ingénieurs en personne pour les féliciter de leur travail.

Le vieil homme s'approcha, ses bras éternellement croisés derrière son dos. Sa carrure mise en valeur par une tenue militaire virant sur les tons gris en intimaient plus d'un. La broche accrochée à sa veste n'indiquait qu'une chose, il était le maître des lieux.

- Bonjour à tous, fit-il posément dans son micro-oreillette qui lui permettait de se faire entendre de toute la place.

Personne ne répondit et il n'attendait évidemment aucune réponse de la foule plongée dans un mutisme complet. Leur seul droit actuel était d'écouter et Renjun appréhendait ce qu'ils allaient entendre.

- Comme vous le savez, j'ai fondé cette endroit pour permettre à l'être humain de survivre. Je vous considère tous comme mes propres enfants et je ferai n'importe quoi pour que tout se passe pour le mieux.

Il marqua une pause avant de reprendre, son monologue semblait prendre une nouvelle tournure.

- Alors quand j'apprends que certains ne respectent par les ordres, j'en suis fort contrarié. Vous le comprenez, n'est-ce pas ?

Cette fois, des murmures intrigués parcoururent l'assemblée.

- Silence! tonna Yixing en se plaçant derrière son père accompagné du prisonnier dont il tenait fermement les mains attachées.

Le souffle de Renjun se coupa en reconnaissant son ami d'enfance sur l'estrade. Le gouverneur le pointait maintenant d'un doigt accusateur.

- Il nous a trahis.

Jeno releva sa tête précédemment baissée afin de fusiller du regard le dirigeant. Il avait le teint blafard et arborait un oeil au beurre noir qui trahissait pleinement le traitement qu'il avait reçu.

- Il a osé donner la vie sans notre consentement. Une vie de plus qui prend notre oxygène. Il a osé se détourner de toutes les valeurs que je vous ai transmise.

Renjun aperçut Jaemin se blottir dans les bras de Boa qui l'avait rejointe, il était dans l'incapacité de retenir ses larmes plus longtemps.

- Il faut faire quelque chose, murmurait-il désespérément.

- On ne peut que respecter son choix Jaemin, dit-elle en lui caressant les cheveux pour tenter de le calmer.

Le gouverneur continuait son discours devant son assemblée aux réactions partagées, tout le monde semblait retenir son souffle en attente de la sentence qui n'allait pas tarder à s'abattre.

- Les traîtres n'ont pas leur place ici, il se tourna en direction de Jeno, soutenant son regard provocateur qui ne le perturbait pas le moins du monde.

Renjun étouffa un cri derrière ses mains au moment où les derniers mots du commandant résonnèrent dans le néant

- Je le condamne à l'exil.

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Le colosse poussa Yangyang sans ménagement à l'intérieur de la salle commune, l'ayant tiré par ses bretelles jusqu'ici pour ne pas qu'il tente de s'échapper.

- Eh doucement! grommela t-il après avoir réussi à se retenir de tomber de peu.

Hendery l'avait devancé et avait rejoint les autres qui s'étaient rassemblés à l'entrée après l'entente de l'annonce générale dans les hauts-parleurs. Bien évidemment, ils avaient été aussi confiné ici.

- Qu'est-ce qui se passe ? interrogea Kun.

- C'est pas vos oignons, grogna le militaire en faisant claquer la porte en métal.

Yangyang tenta aussitôt de l'ouvrir mais elle était déjà verrouillée, comme toujours. Il lui donna un coup de pied sous l'énervement mais regretta aussitôt son geste à cause de la douleur.

- J'en ai marre de cet endroit pourri, grommela t-il en frottant ses orteils endoloris à travers sa chaussure.

Lucas soupira en se servant un verre d'eau à l'aide du distributeur prévu à cet effet.

- Tu sais très bien qu'ils nous considèrent pas comme les autres.

- Ça veut pas dire qu'ils doivent nous écarter de tout! geignit le plus jeune. On fait parti des habitants aussi.

- Ils ont sûrement leurs raisons pour nous garder éloigner de la sorte, observa Ten en croisant les bras sur sa poitrine, appuyé contre une des tables.

- Peu importe, ajouta Xiaojun en rechargeant son arme qu'il ne lâchait jamais. Notre mission est le plus important.

- Xiaojun a raison, conclut le leader. Vu ce qui nous attend, on n'a pas le temps de se laisser distraire. Reprenons l'entraînement.

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Yerim sortit peu à peu de son sommeil. Ses pupilles mirent un temps à s'habituer à la lumière aveuglante mais elle devina rapidement qu'elle se trouvait dans une infirmerie.

Elle n'avait aucune idée de combien de temps elle avait dormi mais il était hors de question qu'elle reste une minute de plus dans ce lit. Elle tenta aussitôt de se relever, en vain. Son poignet droit était menotté à des barreaux.

Elle jeta un coup d'oeil rapide aux environs et aperçu une sorte de scalpel qui l'aiderait sûrement à pouvoir défaire ses liens. Elle concentra alors ses forces pour s'étirer au maximum afin d'atteindre l'outil, se maudissant au passage d'avoir d'aussi petits bras. Mais alors qu'elle s'apprêtait à réussir, la porte qui s'ouvra l'interrompit dans ses gestes.

- Que comptes-tu faire avec cette lame ridicule matricule 20530 ? nota le gouverneur Zhang en s'engouffrant dans l'infirmerie, accompagné de deux soldats dont un qui la replaça sur le lit.

- Détachez-moi, ordonna t-elle pour seule réponse en le fusillant du regard.

- J'admets que tu as vraiment du courage, applaudit-il sans joie en s'approchant toujours davantage. Tout comme ton amant dont tu n'aimerais sûrement pas connaître le même sort.

- Qu'avez-vous fait à Jeno?!

Le vieux gouverneur prit place sur le rebord de son lit sans prêter attention au dégout présent dans les prunelles de la jeune femme.

- Je viens tout juste de lui souhaiter bon voyage, narra t-il. Figure-toi que nous avons décidé que le mieux pour lui était de changer d'air.

Yerim fronça les sourcils, ne comprenant pas tout de suite l'allusion. Puis ses pupilles s'arrondirent lorsqu'elle réalisa enfin, sa lèvre inférieure se mettant à trembler. Une larme coula le long de son menton.

- Vous êtes un monstre.

Un rire grave lui servit de réponse.

- Voyons si j'en étais un, tu serais morte à cette heure-ci. Toi et ton bébé.

- Où est mon enfant ? articula t-elle d'un air qui se voulait menaçant malgré son visage barbouillé.

Le vieil homme fit un signe de la main à l'un de ses soldats qui alla chercher la femme qui attendait à l'entrée depuis tout ce temps. Une éducatrice. Elle tenait le fameux nourrisson dans ses bras.

Yerim voulut aussitôt se lever pour le rejoindre mais son poignet toujours entravé lui en empêchait.

- Détachez-moi! cria t-elle.

La femme qui devait être à peine plus âgée que la jeune maman confia le bébé au gouverneur avant de prendre congé. Le nouveau-né semblait se réveiller de sa sieste et baillait adorablement.

- Passons un accord toi et moi, veux-tu ?

Yerim ne l'écoutait pratiquement plus, toutes ses pensées étaient concentrées sur le fruit de ses entrailles. Jeno s'était sacrifié pour leur laisser une chance, elle ne pouvait pas se permettre de flancher maintenant.

- Si tu acceptes, je vous laisserai tous les deux la vie sauve et tu pourras même devenir éducatrice.

- Quel genre d'accord ? interrogea t-elle aussitôt, sachant pertinemment que désormais, seule la survie de son enfant avait de l'importance.

Le militaire proche de Yerim lui retira finalement ses menottes afin que le gouverneur puisse lui poser l'enfant dans les bras. Elle ne put contenir son émotion à la vue du visage poupin qui était bien loin de se douter tout ce qu'il mettait en jeu.

- Rien de bien compliqué, minauda le vieil homme. Tu dois seulement répondre à une simple question.

Toujours concentrée sur son enfant, il s'approcha alors de son oreille afin de lui chuchoter directement d'une voix qui indiquait qu'il était au courant de beaucoup plus de choses que l'on ne pouvait croire.

- Qui est le véritable père de l'enfant ?

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nda : hello j'espère que vous allez bien! personnellement je suis actuellement en vacances alors on peut dire que tout baigne.
peu de wayv malheureusement ce chapitre mais il est important de connaître l'organisation intérieure de la Bulle, on se concentrera davantage sur eux dans les prochains chapitres promis! j'essaie de créer du suspens, je me demande si c'est réussi ? en tout cas n'oubliez pas de lâcher au moins un petit like si vous n'avez pas le temps de commenter, je vous jure que ça m'encourage grave pour la suite!

+nct127 qui va faire une tournée européenne, je croise tous mes doigts pour une date à Paris٩(˃̶͈̀௰˂̶͈́)و

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