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Avez-vous déjà connu la solitude ? La vraie ? Au sens littéral du terme ? Celle où vous avez l'impression d'être le dernier homme sur Terre ? Où votre existence n'a plus aucun sens si elle n'est pas partagée ?

Lui, oui.

Le jeune homme laissa son dos glisser contre le mur, se posant sur le sol dans un soupire désespéré. Rien, il n'y avait absolument rien à faire dans ce bunker perdu au milieu de nul part. Il était seul, depuis trop longtemps.

Sa seule compagnie se résumait à un talkie-walkie, dernier vestige de son père. Il avait passé des heures et des heures à parler dans le vide, racontant son histoire en boucle dans l'espoir qu'un jour, quelqu'un le sortirait de là.

Encore aujourd'hui, il tenait l'objet entre ses mains. Petit, il se souvenait parfaitement quand il jouait avec, son père l'avait grondé à plusieurs reprises, lui rappelant d'utiliser cette fréquence qu'en cas de danger imminent, qu'en dernier recours.

Alors quand il s'était retrouvé seul ici, il avait pensé que ce talkie-walkie serait la solution. Mais ses espoirs avaient rapidement été anéantis. Il avait beau appeler, crier, hurler. Personne ne venait à son secours.

- Aujourd'hui est mon dernier jour, fit-il piteusement dans son talkie-walkie.

Il savait que personne ne l'écoutait, mais il se sentait obliger de l'annoncer à haute voix. Pour se donner du courage sans doute. C'était peut-être mieux ainsi, il dépérissait à vue d'oeil.

- Adieu.

Il laissa l'objet teinter contre le sol, se décidant à se relever pour se diriger vers les deux portes qui le séparait de la toxicité extérieure. Le vent qui soufflait avec force contre les murs blindés lui indiquait que l'Hiver de l'Ouest était là, qu'il suffisait qu'il sorte quelques secondes et tout serait enfin fini.

Mais alors qu'il posait sa main contre la poignée, un nouveau grésillement se fit entendre, l'interrompant dans son geste. Il se tourna vers le talkie-walkie qui gisait par terre, laissant entendre malgré la mauvaise fréquence, des mots qu'il avait toujours rêvé d'entendre.

- Ne fais pas ça Haechan.

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Jaemin déambulait dans les dédales tout en poussant son chariot de linge sale. Il avait découvert de nombreux bons côtés à travailler à la laverie. Pour commencer, il s'était fait un ami : Hansol. Et en plus il pouvait à peu près se balader où il le désirait, et cela, même si c'était pour récupérer des combinaisons malodorantes.

Il avait conscience que la plupart des autres habitants le descendaient mais il ne s'en formalisait pas. Il savait qu'au fond, il faisait parti de quelque chose de plus grand que ces moqueries inutiles et qu'il avait un rôle crucial à jouer.

Il avait croisé ses anciens camarades de classe. Comme convenu Felix était devenu un scientifique en blouse blanche et avait ricané ouvertement en l'apercevant. Alors que Hyunjin dans sa tenue militaire l'avait simplement pris de haut d'un seul regard. Il allait définitivement s'assurer d'oublier de mettre de la lessive pour les vêtements portant leur matricule. Il sourit malicieusement à cette douce vengeance.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

Le soldat qui gardait le secteur des enfants haussa un sourcil et Jaemin se calma aussitôt.

- Rien m'sieur.

L'interpellé haussa les épaules avant de lui ouvrir la porte. Alors le plus jeune le salua avant de continuer sa route. Il pouvait entendre les babillages des bébés au loin et ça le fit sourire une nouvelle fois.

- Salut Jaemin, tu remplaces encore Hansol ? fit la jeune femme en entrant dans la pièce qui servait de transition entre la nurserie et le reste de la Bulle.

- Coucou Wendy, répondit-il avec enjouement tandis qu'il allait aussitôt l'aider avec les deux paniers plein à craquer qu'elle rapportait. C'est toujours bon de se dégourdir les jambes tu sais!

Il les vida dans son propre chariot qui arrivait maintenant à sa limite, décidément les petits se salissaient beaucoup trop vite. Wendy s'essuya le front après tous ces efforts et ses lèvres semblèrent s'étirer davantage.

- J'ai une surprise pour toi.

Jaemin papillonna des yeux, se désignant lui-même pour être sûr qu'il avait bien compris. Que pouvait bien lui réserver l'éducatrice ? Laissant passer sa tête dans l'entrebâillement de la porte, Yerim fit son apparition, portant son bébé dans ses bras.

À sa vue, le lessivier ne put contenir sa joie, il fondit sur eux. Faisant tout de même attention à l'enfant visiblement contrarié d'être dérangé dans son confort, le jeune homme rit. Le nourrisson avait déjà tellement grandi, il était si rassuré que les deux soient en bonne santé.

- Il s'appelle Junkyu, lui présenta Yerim en bonne et due forme.

Le plus grand serra sa petite main qui paraissait minuscule par rapport à la sienne.

- Enchanté Junkyu, introduisit-il. Je suis Jaemin, ton tonton préféré.

Yerim rit, ne ratant pas cette occasion pour le taquiner.

- Je suis sûre qu'il préférera Renjun.

- Ou bien Jeno! Les gosses aiment les gars costauds.

Au nom de l'exilé, un silence s'installa. Ils se regardèrent longuement, partageant sans un mot un regard qui voulait tant exprimer.

- C'est bon t'as fini ? les coupa le soldat qui avait commencé à trouver l'attente longue.

- Oui oui! rebondit aussi Jaemin en s'emparant de nouveau de son chariot.

Il prononça silencieusement au revoir aux deux jeunes femmes, remonté à bloque après cette visite. Maintenant qu'il savait que Yerim allait bien, il était plus décidé que jamais à s'assurer que son ainé aussi. Ils allaient retrouver Jeno et lui aussi, fera la connaissance de l'enfant pour lequel il s'était sacrifié.

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Zhang Zhoumi traversait les couloirs de sa démarche dur pour un homme de son âge. Comme toujours, son fils était sur ses talons et chaque personne les croisant se pliaient à 90 degrés pour les saluer.

Il aurait pu en être satisfait mais il avait d'autres préoccupations et les immunisés en étaient au centre.

Quand ils avaient découvert 40 ans plus tôt que l'air extérieur était irrespirable, son premier réflexe avait été de trouver un remède. Beaucoup, de très nombreuses personnes avaient péris sous ses expériences mais aucune n'avait survécu aux radiations.

Puis il s'était tourné vers les femmes enceintes. Il s'était dit que si on ne pouvait pas devenir immunisé, on allait naître ainsi. Sur les 50 inséminées, seulement 13 avaient réussi à mener leur grossesse à terme. On avait découvert la raison, leurs ancêtres avaient déjà été soumis à des radiations par le passé. Une des mères étaient même un descendante directe d'un survivant japonais de la bombe nucléaire d'Hiroshima.

Elles périrent toutes à l'accouchement mais il s'en était peu soucié, car elles avaient mis au monde les soldats dont il avait besoin. Tous des garçons.

Mais leur don se devait d'être cultivé. Alors il les avait enfermé, un par un, dans une salle imitant les radiations extérieures. À seulement cinq ans, ils en avaient cracher du sang. La souffrance fut à son paroxysme mais le résultat était là.

Ils étaient immunisés.

Bien entendu lorsqu'ils atteignirent la puberté, il avait voulu créer une autre génération à partir de leur ADN. Mais le contact avec les radiations les avaient rendus stériles, il avait donc pensé que ce serait les premiers et les derniers.

C'est pourquoi sa surprise fut grande en constatant qu'un des membres de l'unité 127 avait réussi à procréer! D'un garçon, qui avait hérité des particularités de son père. C'était inédit, mais aussi terriblement dangereux.

Si les immunisés apprenaient qu'ils pouvaient fonder une famille à l'extérieur, leur fidélité envers la Bulle volerait sûrement en éclat. Ils se développeraient et deviendraient une nuisance pour le système qu'il avait eu tant de mal à mettre en place.

Mais il ne laisserait pas ça arriver. Tant que Zhang Zhoumi sera en vie, tout sera sous son contrôle.

Il entra finalement dans l'infirmerie, laissant son fils Yixing l'attendre dans le couloir. Il aimait être seul pour déblatérer ses discours, ça leur donnait plus d'impact et prouvait qu'il n'avait peur de personne.

Assis chacun sur un lit, des menottes attachés aux barreaux les obligeaient à rester en place. Kun le regardait de travers, il avait tant donné pour cet homme et il avait l'impression qu'on le traitait comme un vulgaire chien.

- Fini les bons traitements ? Nous sommes vos prisonniers maintenant ?

Le vieil homme se tenait droit, un fin sourire aux lèvres. Il pouvait se permettre d'être honnête aujourd'hui.

- Vous l'avez toujours été.

Ten grimaça, il n'avait pas tord. Ils avaient toujours été enfermés, surveillés. Le réel changement c'était qu'il l'assumait maintenant.

- Pourquoi agir de la sorte alors que nous menions à bien la mission que vous nous avez confié ?

- À bien ? Quatre de vos camarades ont disparu de nos écrans et si je n'étais pas intervenu, vous auriez pu dire adieu au cinquième, ajouta t-il en désignant Xiaojun.

Le plus jeune de la pièce avait un bandage entourant son articulation foulé et il détourna les yeux, sûrement honteux d'avoir été sauvé par des soldats.

- J'imagine que vous les pensez encore vivants, fit le chef de la Bulle après avoir examiné leur expression une à une, une lueur incompréhensible dans ses pupilles. Et même si c'était le cas, ils ne résisteront pas à l'Hiver de l'Ouest.

Il se pencha à l'oreille du leader qui se retenait clairement de se débattre pour pouvoir lui en coller une. Le gouverneur était vicieux, il l'avait toujours su au fond.

- Mais de toute façon, vous les aurez bientôt oublié.

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La nuit était tombée sur la ville mais certains s'activaient encore. Yuta et Sicheng étaient à la surveillance, gardant l'oeil ouvert au cas où un contaminé oserait se balader par ici. Le plus vieux occupait ses mains avec son talkie-walkie, à cette heure-ci, tout le monde devait dormir à Tian alors il ne lui était d'aucune utilité.

Mais il avait hâte, hâte de montrer à Winwin que le monde ne se limitait pas uniquement à la Bulle et qu'il y avait tant à découvrir. Il n'était pas inquiet, ayant vécu de pires situations. Il était persuadé qu'ils s'en sortiront comme ils l'ont toujours fait.

Jungwoo, Yangyang et son chien s'étaient endormis au coin du feu, profitant du temps qui leur restait pour récupérer de l'énergie. Le plus jeune était passé par toutes les émotions aujourd'hui et il avait donc sombré automatiquement.

Plus loin, Hendery jetait parfois un regard dans sa direction tout en tentant de se concentrer sur le moteur de traction qui avait pas mal vieilli. Lucas l'éclairait à l'aide d'une lampe torche, sachant parfaitement ce qui lui embrouillait l'esprit.

- Tu devrais aller lui parler.

Hendery se figea une demi-seconde, comprenant bien évidemment à qui il faisait allusion. Il avait enfin une occasion de se confier.

- Je n'arrive pas à savoir pourquoi il m'en veut.

- Pourtant t'es le mieux placé pour, avança le second. Tu le connais mieux que quiconque.

Et c'était vrai, Hendery savait tout de lui. Ses manies, ses frayeurs, ses tâches de rousseur à peine visibles et sa passion pour le pilotage.. Sa passion. Oui, c'était ça, il comprenait maintenant. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Qu'il se sentait bête.

- Quand on était petit, raconta le noiraud. Il était tellement malade le jour de la leçon de conduite que je ne l'avais pas réveillé.

- Je me souviens, sourit Lucas. Il t'avait fait la gueule pendant deux semaines au moins.

- Il m'avait dit, continua de narrer Hendery avec nostalgie. Qu'il préférait mourir que de manquer une occasion de prendre le volant.

Et s'ils lui avaient coupé la jambe, il n'aurait plus jamais eu l'occasion de se mettre du côté conducteur. Il en voulait à Hendery parce que c'était à lui de préserver son rêve.

- Il est con.

Hendery rit à sa remarque. Oui il l'était, mais c'est bien pour ça qu'il l'appréciait. Et même s'il ne le laisserait mourir pour rien au monde, il comprenait maintenant la raison de son attitude.

- T'es doué pour donner des conseils dis moi.

- C'est mon rôle, dit Lucas en haussant les épaules. Et le tien c'est de réparer cet engin, alors on compte sur toi.

- Oui chef! s'écria avec enjouement le mécanicien.

Alors il retourna au travail, l'esprit plus léger.

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- Tu peux dormir là, Jungwoo ne dira rien.

Jaehyun avait désigné le lit du haut, le sien étant en bas. Jeno acquiesça simplement, le plus grand devait sûrement partager sa chambre avec le nom qu'il venait de mentionner. Il savait que Taeyong était dans celle d'à côté et que cette maisonnette leur appartenait. Elle était plus petite que les autres, sûrement parce qu'ils étaient les derniers arrivés ici.

La douche qu'il avait pris lui avait fait du bien et il ne cessait de lorgner sur le t-shirt bob le bricoleur qu'on lui avait refilé. Les couleurs criardes lui agressaient la rétine mais dans le bon sens, il préférait largement ça au morne des tenues de la Bulle.

Il grimpa alors sur le matelas du haut, s'enfouissant dans les draps d'une odeur qu'il ne connaissait pas. De la lavande. Il était si crevé qu'il aurait pu sombrer tout de suite mais il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil en direction de son hôte.

Jaehyun était assis sur une chaise en bois, le dos courbé et penché sur un talkie-walkie qu'il ne cessait de fixer. Le cadet n'avait aucune idée de qui il attendait l'appel mais il espérait que celui-ci communiquerait vite, le châtain était déjà assez torturé comme ça.

- Vous êtes où les gars.. murmura ce dernier à lui-même.

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nda : nouveau nct qui entre en scène, j'ai nommé Haechan yeah! et non, je ne l'avais pas oublié, j'attendais juste le bon moment pour le caser dans l'histoire<3
vous connaissez maintenant "l'origine" des immunisés même si j'imagine que vous vous en doutiez un peu.
sinon la fiction a passé les 200votes, je suis trop contente, continuez à voter si vous aimez, c'est mon carburant pour continuer!

+don't forget to stream superhuman٩(˃̶͈̀௰˂̶͈́)و

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