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𝐽𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑙𝑎̀ 𝑙'𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒
𝐽𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡.
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Tu sais ce qui n'aurait pas dû arriver ?

Toi.

Résonnant à travers son rêve, le souvenir brutal le frappe si fort qu'il l'arrache à son sommeil perturbé.
Dans les draps propres et parfumés, Izuku ouvre les yeux sur la pénombre complète, la bouche atrocement sèche et la gorge brûlante.
Sa respiration lourde, bruyante et pénible, promène son écho à travers l'obscurité inquiétante. L'espace de quelques secondes, il ne sait plus où il se trouve.
Son esprit peine à se réorganiser, son cerveau patauge et tous ses sens s'emmêlent.

Même plongée dans le noir, la pièce semble tourner autour de lui, l'ombre totale se froisse, gondole, voilà qu'un éclat de panique lui remplit le ventre.
Son corps en sueur, trempé d'angoisse, ne lui répond pas immédiatement, tandis que les sensations de froid intense et de chaleur insupportable se mélangent sur sa peau.
Il tente d'avaler un peu de salive, en vain, sa langue déshydratée comme du carton invoquant une gêne désagréable dans sa bouche.
Soudain, son cœur s'agite, la panique fait trembler ses os.

Où est-il, déjà ?

Son esprit ne répond qu'aux souvenirs d'hier soir, la violence, les cris, l'indifférence, les pleurs de son frère, la douleur dans sa mâchoire.

Où est Mikumo ?

Son souffle déraille tout à coup, il s'emballe et se disloque, l'air ne parvient plus jusqu'à ses poumons, semblant se disperser sous sa trachée, et l'asphyxie le menace sournoisement.
Ses muscles, eux, demeurent apathiques et atrophiés, lourds à n'en plus les sentir, presque comme s'il se trouvait coulé dans du béton.
Il veut crier à l'aide, scander le nom de son frère, hurler jusqu'à ce qu'il vienne le réconforter, le secourir, le sortir de là. Pourtant aucun son ne sort de sa gorge amorphe, mais sa respiration, elle, siffle toute son angoisse.

Son souffle devient saccadé et assourdissant et, comme on cherche de l'air frais dans un masque à gaz, il s'étouffe dans ses propres poumons.
Il ne voit toujours rien, mais les ombres se teintent de menaces griffues et menaçantes, alors que la nuit demande à l'agresser sans qu'il ne puisse s'en défendre.
Pitié, que quelqu'un le sorte de là.

Soudain, un froissement de tissu l'arrache à sa torpeur, un mouvement vif secoue les draps qui l'emprisonnent, tandis que ses pupilles cherchent machinalement une image fixe dans ces ténèbres.

_ Izuku ?

Bien que marquée de sommeil, la voix inquiète et cassée de Katsuki le percute comme une flèche plantée en pleine tête.
Il essaie de bouger, de s'agiter, et peut être même de parler, sans que rien ne lui réponde. Rien ne se passe dans son corps, si ce n'est l'éclatement de la panique qui brise chacune de ses articulations.

Il perçoit la chaleur et la présence de Katsuki près de lui, mais ses réactions restent absentes. Sans pouvoir verbaliser quoi que ce soit, il le supplie mentalement de prononcer encore son nom, de venir le chercher au tréfonds de son angoisse pour le tirer d'affaires.
Il suffoque, il se noie.

Brutalement, une lumière jaune et criarde apparaît, elle se jette dans ses yeux égarés en brûlant ses rétines.
Mais ce qu'il reconnaît comme l'éclairage d'une lampe de chevet lui révèle son décor, et il perçoit enfin quelque chose.
Allongé sur le dos, la tête plantée dans un oreiller, il balaie son regard humide de terreur sur le plafond blanc, décoré d'ombres projetées là par l'ampoule que Katsuki vient d'allumer.

_ Izuku, respire. Je suis là.

Jamais sa gorge ne lui a fait autant mal, il inspire comme on avale des aiguilles, sa trachée se déchire au passage agressif de l'air mordant.
Sans pouvoir se tourner, il sent Katsuki bouger près de lui, il le devine en train de se redresser en urgence, dégageant enfin les draps qui l'accablaient de leurs poids.
Il transpire tellement qu'il nage dans sa propre peau.

_ Doucement, tout va bien.

La main de Katsuki se glisse lentement dans ses cheveux trempés, relevant les mèches mouillées de sueur sur son crâne, et son geste le tire tout à coup de sa paralysie.
Ses jambes sursautent enfin, ses bras se contractent et, en même temps que sa voix surgit hors de son cachot, un interminable sanglot brise ses cordes vocales.

En réponse à son mouvement de panique saccadé, Katsuki délaisse ses mèches de cheveux pour descendre sur son visage, caressant son front, puis sa joue, avant de l'aider à tourner la tête vers lui.
Attrapant son regard pour capturer son attention, il presse son pouce contre sa tempe, le maintenant ancré à la réalité pour ne pas le laisser se perdre à nouveau.

_ Regarde moi, je suis là, ça va aller maintenant.

Son cœur bat encore si fort qu'il le sent pulser dans son crâne, lui-même atrocement lourd, mais il s'efforce de suivre les indications de Katsuki.
Vissé à son visage, il observe l'expression inquiète qui peint ses traits, les tressautements nerveux de ses paupières sur ses iris anxieux, et le désarroi qui froisse son front d'une ride marquée.

_ Où est Mikumo ? parvient-il seulement à prononcer.

_ Mikumo va bien. Tu te souviens, il t'a appelé hier soir.

_ Il va bien ? répète t-il pour en obtenir la promesse.

_ Oui. Il sera là dans quelques heures. Tu avais besoin de te reposer, alors tu es venu dormir avec moi. Mais Mikumo va très bien, il te rejoint tout à l'heure.

Pendu aux paroles de Katsuki, il l'écoute lui faire le résumé de ses souvenirs pour l'aider à les retrouver, jusqu'à ce que sa mémoire puisse de nouveau prendre le relai.
La deuxième partie de sa soirée se dessine enfin dans son esprit saccagé.
L'arrêt de bus, la douche dans la salle de bain de Katsuki, l'appel de Mikumo tandis qu'il découvrait les draps.
Ses mots à la fois rassurants et incertains, le divorce, la conversation promise avec sa mère ...

Tout lui revient, un peu dans le désordre, mais les images s'assemblent enfin, et la panique, bien que toujours présente, desserre un peu sa prise sur sa poitrine.
Il respire.

_ J'ai eu peur .. avoue t-il dans un murmure.

Peur de ce réveil catastrophique, de cette angoisse qui circule dans ses veines, de l'obscurité qui paralysait son corps.
Mais il ne s'agit pas que de ça.
Il ne l'avait pas révélé hier soir, mais l'effroi le dévorait déjà quand il se tenait face à son père.
Malgré sa volonté de ne rien lui en montrer, il a eu tellement peur.
Peur de se faire battre à n'en plus se relever, peur de le voir s'en prendre à son frère en suivant, peur de la douleur annoncée par ses coups sur son visage.

_ Je sais. C'est terminé, tout va bien maintenant.

_ J'ai froid ..

_ Tu es en sueur.

_ Oui, j'ai trop chaud .. aussi.

Les sensations contradictoires qui agressent sa peau lui donnent envie de fondre en larmes de contrariété.

_ Tu veux prendre une douche ?

_ Je veux pas .. déranger tes parents, ça pourrait les réveiller.

_ Tu les réveilleras pas.

_ Quelle heure il est ?

Sa bouche est encore si sèche qu'il peine à articuler ses mots, mais le réconfort de Katsuki, qui caresse son visage, le ramène progressivement à un état de conscience plus apaisé.

_ Cinq heures et demi. lui chuchote son petit ami en consultant son téléphone.

_ Je suis désolé de t'avoir réveillé.

_ Dis pas n'importe quoi. Comment va ta tête ?

Papillonnant des cils, il faut quelques secondes à Izuku pour comprendre qu'il le questionne au sujet de sa migraine.
Ses pensées demeurent tellement confuses ...

_ Mieux. Mais j'ai soif ..

L'expression exacte serait plutôt de dire que sa bouche s'apparente à un tas de sable à l'heure qu'il est, aussi aride qu'un désert dont même les cactus sont desséchés.

Enfin, Katsuki s'illumine d'un mince sourire en le voyant ouvrir et fermer la bouche à la recherche d'une infime goutte de salive inexistante.
Alors, en sortant du lit, puis l'invitant à en faire de même, il le guide discrètement hors de la pièce.
Veillant à ne pas faire grincer les gonds, ni les lattes du parquet flottant, ils traversent le couloir sans allumer la lumière.
Puis, laissant Izuku devant la porte de la salle de bain, il s'éclipse à nouveau à la conquête d'un saint verre d'eau.

Seul dans la pièce carrelée, Izuku profite de cet instant de solitude pour terminer de remettre ses idées en ordre.
En dépit du réconfort de Katsuki, de ses mots rassurants et de ses esprits retrouvés, sa poitrine hurle du besoin de contacter son frère.
Au beau milieu de la nuit, et conscient qu'il ne s'agit là que d'une réaction d'angoisse, il sait qu'il doit prendre sur lui et passer outre ses insécurités.
Mikumo va bien, il va bien, il le sait, et il sera là bientôt. Izuku doit apprendre à accepter de courtes séparations.

C'est dur, terriblement difficile, et s'il écoutait son instinct, il serait déjà en train de courir dans la rue pour rejoindre son frère chez eux.
Son ventre se tord, c'est plus fort que lui.
Il appuie ses mains sur la faïence de la vasque, la tête baissée vers la bonde du lavabo pour y fixer son attention et se concentrer.
Il va tenir, il n'a pas le choix, il faut qu'il y arrive.

_ Ça va ?

Le retour de Katsuki lui fait subitement lever la tête, et son regard se jette immédiatement sur le grand verre d'eau qu'il tient entre ses doigts.
Par Dieu, s'il le pouvait, il boirait une baignoire et le robinet avec.
Un instinct presque animal l'attire jusqu'à ce verre, qu'il attrape des deux mains pour en avaler tout le contenu d'une seule traite.
Il revit.

_ Excuse moi .. se désole t-il après coup. J'ai jamais eu aussi soif de toute ma vie.

_ T'excuse pas. Comment tu te sens ?

_ Angoissé .. Je .. C'est dur de ne pas pouvoir parler à Mikumo.

Hochant la tête, Katsuki le rassure d'une caresse sur l'épaule avant de le débarrasser de son verre, qu'il pose directement sur la vasque.

_ Si tu veux mon avis, ton frère aussi est déjà réveillé et sur le pied de guerre, prêt à taper son meilleur sprint à la seconde où mes parents seront partis au boulot. Dans deux petites heures il sera là. Tu t'en sors bien, je suis fier de toi.

Ses mots le font encore rougir, mais l'emplissent surtout d'une immense gratitude.
Il sait combien Katsuki a pu voir d'un mauvais œil sa proximité maladive avec son frère, et aucun d'eux trois ne ménagent leurs efforts pour apprendre à appréhender leur situation.

_ Merci pour tout ce que tu fais.

En guise de réponse, Katsuki claque un baiser sur ses lèvres, encore humides de son verre d'eau précédemment englouti, avant d'aller faire couler, pour la seconde fois, le jet de la douche.
Laissant chauffer la cabine pendant quelques instants, il se déshabille en premier, devant un Izuku qui admire le spectacle sans broncher.

_ Tu viens avec moi ? balbutie Izuku avant d'avaler sa salive.

_ Tu veux pas ?

_ Ah- Euh, si ! Bien sûr.

Le mélange d'émotion qu'on lui impose l'embrouille de trop, il ne se défait ni de son angoisse, ni de sa panique, de ses souvenirs pénibles et de la douleur insinuée sur sa joue, et voilà que s'ajoutent la gratitude, l'affection, le plaisir d'admirer les courbes découvertes de son homme, et l'impatience de retrouver son frère très prochainement.
Trop de choses en même temps, qui ne se marient pas particulièrement bien qui plus est, et Izuku a la tête qui tourne.

Un vertige le saisit, l'obligeant à s'agripper au sèche serviette pour ne pas perdre totalement l'équilibre.

_ Hey, me fais pas un malaise s'il te plaît. panique Katsuki en enlaçant ses hanches.

Concentré sur ses jambes pour qu'elles ne le lâchent pas, il inspire profondément par deux fois, avant de se déshabiller lentement et prudemment, puis de suivre son petit ami, qui maintient sa main dans la sienne, dans la cabine.
Dedans, la chaleur de l'eau le réconforte, mais ses genoux peinent à garder le cap, et fléchissent contre son gré jusqu'à l'assoir de force sur les galets.

Inquiet, Katsuki décroche la pomme de douche de son support, avant de prendre place derrière lui, s'asseyant à son tour en passant ses jambes de chaque côté de son corps. 

_ Appuie toi contre moi, je te tiens.

Alors, relâchant son dos, il se laisse fondre contre le torse de Katsuki qui lui permet de détendre ses muscles, tandis que celui-ci braque le jet d'eau sur sa poitrine pour le réchauffer du mieux possible.
Les yeux fermés, Izuku plie légèrement sa nuque pour faire reposer son crâne sur la clavicule de son sauveur, le souffle plus calme qu'il n'y paraît et les mains posées sur ses cuisses.
Que ferait-il sans lui ..?

_ Ça va mieux ?

_ Hmm. gémit il à peine, si bien installé qu'il pourrait se rendormir ainsi.

D'ailleurs, sans s'en rendre compte, c'est ce qu'il fait.
Bercé par le bruit du jet, la peau de Katsuki sous ses mains, le confort de son torse dans son dos, l'odeur de ses cheveux près de son visage, son esprit s'évapore en même temps que la vapeur au dessus d'eux.
Le temps perd sa notion, sa respiration se stabilise enfin, et le voilà englouti par sa fatigue.

.
.
.

_ ..zuku..

L'appel doux, murmuré à son oreille, le réveille délicatement, et il ouvre partiellement les yeux en redressant sa nuque.
Bâillant de toute sa force, il remarque son corps ruisselant, mais le jet de la douche a disparu entre temps.
Il ne reste plus que le confort de Katsuki derrière lui, qui frotte calmement ses épaules pour le ramener sur Terre.

_ Pardon, je crois que je me suis endormi.

_ Un peu oui. ricane son amoureux. Y'a plus d'eau chaude.

Tout à coup gêné, il tressaute sur les galets qui, il le découvre seulement maintenant, lui font un peu mal aux fesses.

_ Oh ! Non je suis désolé. Tes parents-

_ T'occupes, c'est rien. Mais il doit pas être loin de six heures et demi, et tu vas avoir froid comme ça. Faut qu'on sorte.

_ Oui. D'accord.

Mollement, il se redresse le premier sur ses membres engourdis et ensommeillés, suivi de près par Katsuki, qui visiblement souffre de quelques courbatures et autres fourmillements dû à sa précédente posture.

_ Je suis vraiment désolé pour-

_ Arrête de t'excuser. peste Katsuki en faisant craquer ses articulations.

Toujours gêné malgré sa remarque, Izuku se dandine jusqu'à une serviette propre et sèche, qu'il frotte sur sa peau et les pointes humides de ses cheveux, veillant dans le même temps à ne pas glisser sur le carrelage.
Puis, s'enroulant complètement dans son drap de bain, il continue de suivre Katsuki pour le trajet retour vers la chambre.
Effectivement, le soleil apparaît désormais à travers la fenêtre, et l'écran d'un téléphone affiche près de sept heures du matin, signe que les parents Bakugo sortiront bientôt de leur chambre.

_ Enfile ça. indique Katsuki en lui jetant un ensemble de vêtements directement dans les bras.

Timide, Izuku analyse la tenue avant d'oser passer ses jambes dans le jogging un poil trop large pour son bassin. Obligé de serrer les liens en tissu au maximum pour le faire tenir à ses hanches, il ignore la petite moquerie de son petit ami en enfilant le t-shirt par la suite.

_ Arrête de ricaner, je sais que je ressemble à une planche de skateboard.

_ N'importe quoi. balaie Katsuki d'un revers de main. Ton corps est parfait. En tout cas, moi je l'aime vraiment beaucoup.

Pour accompagner ses dires, il s'avance jusqu'à lui après s'être habillé à son tour, venant encerclé son bassin pour le prendre dans ses bras.
Passant ses mains le long de son dos, caressant les reliefs de sa colonne vertébrale, il plonge son nez dans son cou pour y embrasser sa peau.
Couvrant sa gorge d'une myriade de baisers, il remonte ensuite vers sa bouche, qu'il capture sans sommation.
Leurs lèvres s'épousent si naturellement qu'elles semblent avoir été conçues pour fonctionner ensemble, tandis que l'échange s'approfondit quand leurs langues se croisent.

C'est fou comme il l'aime ...

Puis, perturbant ce câlin somme toute langoureux, un grincement de porte lointain les interpelle.
La famille sort progressivement de leurs chambres respectives pour se préparer à affronter leur journée, et Izuku tressaute en réalisant ce que ça signifie.
Souriant, Katsuki le plaque plus fort contre lui, désireux de profiter de ces instants avant l'arrivée de Mikumo.
Mais les dernières minutes sont les plus longues, alors qu'il perçoivent les tintement de vaisselle, les petits échos de discussion, les pas dans la cuisine et le crissement des pieds de chaises sur le sol.

Izuku commence à tourner en rond dans la chambre, impatient comme un lion dans une cage, et un pétillement fougueux s'installe dans son ventre.
Il a tenu bon, il a réussi, et la récompense à ses efforts est maintenant si proche.
Dans son dos, Katsuki envoie un message, qu'il devine destiné à Mikumo pour l'inviter à prendre la route dès maintenant.
Izuku sait que la journée à venir lui réserve encore beaucoup de surprises, sans doute pas toutes bonnes, que la conversation prévue avec sa mère risque de fortement l'épuiser et que tout est loin d'être rose.

Mais Mikumo sera bientôt là !

Et pour l'instant, c'est tout ce qui compte.

Alors, quand la porte d'entrée claque enfin, sonnant le départ de la famille, il sautille sur place en attendant le top départ de Katsuki, avant de jaillir hors de la chambre pour dévaler les escaliers.
En bas, son hôte lui propose un petit déjeuner, qu'il refuse poliment mais sûrement, l'estomac déjà bien trop plein d'émotions.

Par la fenêtre de la cuisine, il bondit en voyant la silhouette tant attendue passer le portail, et avant même de lui laisser le temps d'atteindre la maison, il ouvre la porte en grand sans ménager la poignée, et le soulagement qui explose dans son cœur est si intense qu'il en perd une larme.
Les bras ouverts au maximum, il voit son frère pétiller d'étoiles en le rejoignant, fonçant dans son étreinte sans aucune délicatesse.

_ Tu m'as menti ! déclare t-il, le nez dans son cou. J'ai eu le temps de m'étirer au moins vingt fois !

Mikumo éclate d'un rire franc avant d'embrasser sa joue, heureux à n'en plus respirer, tandis que leurs mains se lient ensemble.

Derrière eux, appuyé au chambranle de la porte, Katsuki avale une gorgée de café précédemment versé dans une tasse, la mine rassurée et souriante devant ses retrouvailles exagérées, mais dont il comprend maintenant le sens ..

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Hey !

Comment allez vous ?

Je suis assez contente de ce chapitre !
Je ne vais pas faire durer trop le suspens, et vous parler un peu du prochain (dernier) chapitre.
Ça ne me semble pas pertinent d'écrire en détail une deuxième fois les déclarations d'Inko. Elles seront évoquées mais je n'ai pas l'intention de faire du redondant en réécrivant les mêmes choses.
Bien sûr, je ne vais pas me lancer non plus dans la narration d'une procédure de divorce, ni même d'un déménagement.

C'est pour ça que (vous le voyez peut être venir) le dernier chapitre sera un épilogue.
On reviendra bien sûr sur les sujets Inko et divorce, ainsi que sur d'autres petits détails, on va revoir Shoto, et peut être même rencontrer Hanta pour de vrai, et puis bien sûr les relations Katsuki/Izuku, Izuku/Mikumo et Katsuki/Mikumo.

Sur ce ! Je vous embrasse fort fort fort ❤️

Prenez soin de vous 🦩🪅 (⟵ ceci est une pinata)

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