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𝐿𝑒 𝑠𝑖𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎 𝑑𝑒 𝑙'𝑒́𝑙𝑜𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒,
𝑖𝑙 𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑙'𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟.
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Il ne fait sûrement pas si froid que ça dans la chambre de Katsuki, chauffée par la lumière vive du soleil qui frappe encore la fenêtre aux volets grands ouverts.
Les rayons chauds de fin de journée, bien que sur le déclin, continuent de danser librement sur le parquet, jouant entre les lames en synthétique.
Aussi, les températures prononcées de la saison doivent faire monter le mercure tout au long de l'après-midi, et envelopper la pièce d'une douce chaleur réconfortante.
Pourtant, Izuku tremble de froid près de la porte.
La douleur pulsant dans son crâne, le vertige qui accompagne la migraine, les courbatures, et la lourdeur de ses jambes le rendent terriblement frileux, aussi fragile qu'une minuscule feuille d'automne prise dans une tempête.
Son corps se couvre de frissons désagréables, la chair de poule contracte la peau de ses bras, et l'épuisement lui mord la nuque.
En même temps, dans sa poitrine, un ras de marée déchaîne ses émotions, lâchées comme une meute de chiens enragés qui s'attaquent à son cœur.
Ses yeux ne coulent plus, mais une insupportable pellicule humide s'accroche à ses paupières et ses cils, menaçant à chaque instant de relancer ses pleurs.
Dans la poche de son uniforme, sa main enserre son téléphone, priant les dieux et le ciel pour qu'un appel vibre entre ses doigts.
Depuis le départ piégé de Mikumo, il ne sent presque plus ses côtes, engourdies par l'enchaînement d'angoisses et de panique qui hantent ses os.
Il s'efforce de conserver son souffle pour ne pas en perdre le fil, et tandis qu'il se sent vulnérablement flancher, une main délicate se pose discrètement sur son omoplate.
La caresse douce et bienveillante remonte calmement sur son épaule, dérive simplement contre sa nuque, et la chaleur réconfortante de la paume de Katsuki s'étend sur la base de son crâne.
_ Tu trembles. affirme Katsuki avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
_ J'ai froid.
_ Tu devrais prendre une douche, ça te fera pas de mal.
Soupirant, Izuku ferme les yeux une seconde, songeant au confort certain d'un jet d'eau brûlante sur sa peau gelée, et la sensation rassurante d'un cocon de vapeur englobant son visage.
_ Tu as raison.
_ Viens avec moi.
Sans le forcer ni le brusquer, Katsuki l'invite à le suivre pour rebrousser chemin.
Puis, sortant ensemble de la chambre éclairée, ils évoluent jusqu'à la porte de la salle de bain, qu'Izuku découvre pour la première fois.
La pièce lui apparaît douce et accueillante, illuminée par une ampoule démesurément grosse pendue au plafond, au-dessus d'un carrelage clair reflétant la lumière.
En passant à côté de lui, Katsuki enclenche le sèche serviette, habituellement peu utile en cette saison, avant de poser un drap de bain entre les barreaux.
En face de l'appareil fixé au mur, une simple vasque carrée, en céramique parfaitement propre, se décore de quelques produits de beauté et d'hygiène. Le robinet brille, juste devant le miroir rectangulaire qui reflète l'espace.
Puis, le long du mur du fond, une large douche italienne se dessine derrière une demi vitre en plexiglas.
En haut, une fenêtre floutée laisse entrer le soleil sans laisser sortir le décor intérieur pour garantir l'intimité.
Le cœur d'Izuku tressaute d'un sentiment de gratitude, quand bien même la faiblesse de son corps l'empêche d'en exprimer la moindre bribe.
_ Hey, ça va aller ? s'enquiert Katsuki en touchant son avant bras.
_ J'ai l'impression de n'avoir plus aucune force ..
Même parler l'épuise plus que de raison, et sa voix s'évapore comme un minuscule filet de notes creuses.
Sa gorge peine à déglutir la salive, ses bras refusent de s'agiter.
_ Viens par là.
D'un geste tendre, Katsuki lui intime de se tourner face à lui, et son regard se perd dans l'ambre de ses iris.
Ces yeux, il les trouve si impressionnants.
Depuis le premier jour oui, mais un peu plus à chaque instant de vie partagé. Ils brillent d'un éclat si singulier, semblant s'animer d'autant de douceur que de fermeté, comme s'ils pouvaient conjuguer des milliers d'émotions à la fois.
_ Tu es tellement beau. échappe Izuku, presque sans faire exprès.
Dans son champ de vision, malgré ses pupilles irritées par le sel et la fatigue, il perçoit les rougeurs qui s'installent furtivement sur les joues de Katsuki, accompagnées d'un sourire discret.
_ C'est toi qui est magnifique.
_ Là tout de suite, permet moi d'en douter ..
Par automatisme, Izuku détourne son regard vers le miroir de la pièce, qui lui renvoie immédiatement le reflet de son visage marqué d'un bleu, de sillons rougis de larmes séchées sous ses yeux turgescents, et ses cheveux décoiffés d'avoir somnolé sur plusieurs épaules.
Aussi, le voyant se perdre dans son image, Katsuki amène une caresse sur les lignes basses de sa mâchoire, avant de poser un baiser silencieux sur ses lèvres sèches.
_ Je vais prendre soin de toi. promet-il en frottant le bout de son nez contre le sien.
Enfin, Katsuki s'éloigne un court instant pour marcher sur les galets de la douche italienne, s'en allant allumer l'eau pour lui donner le temps de chauffer.
S'empressant d'en ressortir pour ne pas mouiller ses vêtements dans la manœuvre, il retourne rapidement auprès d'Izuku, qui l'attend sans broncher au centre de la pièce.
Puis, dans une série de gestes calmes et mesurés, Katsuki s'applique à défaire un à un les boutons de la chemise d'uniforme abîmé de son petit ami.
Révélant peu à peu son torse frigorifié, il profite de son entreprise pour balader quelques caresses ici et là sur son ventre.
Aucune ambiguïté ne traverse ses mains, qui se contentent de promener le réconfort et l'affection sur sa peau, simplement pour prouver son attention et son amour.
Une fois le vêtement totalement ouvert, et passant ses deux mains entre le tissu et la peau de ses épaules, Katsuki fait tomber son uniforme dans son dos.
Izuku frisonne de froid, mais la chaleur des paumes qui parcourent son torse réchauffent son épiderme.
Sans prononcer un seul mot, s'écoutant dans leur silence respectif, les deux amoureux voient défiler l'instant, tandis qu'un premier nuage de vapeur se forme au-dessus de la pomme de douche.
Izuku ne bouge pas, hypnotisé par le regard attendri de Katsuki sur son corps.
En pleine fascination, totalement absorbé par les gestes doux qu'il reçoit, il ne sursaute pas quand son amoureux ouvre la boucle de sa ceinture, puis les attaches de son pantalon d'uniforme.
Sans baisser les yeux, se contentent des sensations sur ses jambes, il devine la totalité de ses vêtements glissant le long de ses cuisses.
Une seconde plus tard, le voilà complètement nu devant lui, et Katsuki aventure une caresse bienveillante sur l'ensemble de ses courbes.
_ Voilà. sourit doucement Katsuki en embrassant son front. Tu es prêt pour la douche.
Hochant la tête, Izuku ne résiste pas au besoin d'ouvrir ses bras pour l'y encercler. Collant son corps nu à celui habillé de Katsuki, il s'agrippe à sa nuque et son étreinte pour respirer son odeur.
_ Je vais descendre parler à ma mère. Si je ne suis pas encore revenu quand tu sors, prends ce que tu veux dans mon placard, et attends moi dans le lit.
_ Merci, mon cœur. rougit Izuku, sentant subitement son palpitant perdre les pédales.
Katsuki semble réagir à son surnom, son teint disparaissant derrière une coloration cramoisie, avant qu'il ne quitte les lieux sur un dernier baiser.
Désormais seul dans la pièce qui se réchauffe de vapeur, Izuku passe ses deux mains sur son visage, tiquant de douleur quand ses doigts pressent le bleu de sa joue.
Il ne doutait pas de la capacité de son père à cogner sur ses enfants sans hésitation, mais il ne pensait pas qu'il frapperait aussi fort malgré tout.
Quand il entre enfin dans la douche, les premières gouttes d'eau qui tombent dans ses cheveux le font soupirer d'aise.
En dépit du déferlement d'inquiétudes qui continuent de rugir dans sa poitrine, la chaleur accueillante du jet brûlant l'invite à fermer les yeux, profitant de ce réconfort sans doute mérité pour les prochaines minutes.
Timidement, il se sert dans les flacons de la famille Bakugo, entreposés ici et là, à même le sol sur les galets.
Les parfums du shampoing et du gel douche se mêlent à celui de la vapeur chaude, et c'est si agréable ..
Il en oublierait presque le temps qui passe, mais ses bonnes manières le rattrapent bien vite, lui rappelant qu'il ne peut pas abuser de l'hospitalité de la famille en vidant le cumulus pour son plaisir.
Alors, trempé de la tête aux pieds, il coupe le jet après une durée qu'il ne sait pas déterminer, et sort de la cabine à contre cœur.
La fraîcheur de l'air couvre à nouveau son corps de frisson, mais la serviette, toute chaude grâce à l'attention de Katsuki un peu plus tôt, corrige le désagrément.
Sous la bienveillance de son petit ami, il se sent en sécurité, et cette sensation parvient même à lui tirer un sourire d'aise.
S'appliquant à se sécher tranquillement, puis ébouriffant un peu ses cheveux aplatis par le poids de l'eau, il enroule finalement la serviette à son bassin.
Enfin, il se penche vers le sol pour y ramasser ses vêtements abandonnés, récupérant au passage son téléphone, toujours enfermé dans la poche de son uniforme.
Enfin, un peu gêné, il entrouvre la porte de la pièce, vérifiant d'abord à droite et à gauche que personne ne croisera sa route, avant de presser exceptionnellement le pas jusqu'à la chambre de Katsuki.
Malgré le faible effort, cette mini course ravive déjà les douleurs qui agressent son corps et son crâne, l'obligeant immédiatement à faire une halte à peine arrivée à destination.
Refermant derrière lui, il s'assoit lourdement sur un coin du lit, serviette aux hanches, pour reprendre son souffle en pressant ses doigts sur son front.
Sa tête le fait tellement souffrir ..
Plusieurs minutes s'égrainent avant qu'il ne puisse retrouver un peu de force et, en tendant l'oreille sur son environnement, il perçoit quelques brins de voix en provenance du rez de chaussée.
Aucun cri ne semble lui parvenir, seulement les échos presque imperceptibles d'une conversation calme.
Il s'en serait monstrueusement voulu si Katsuki était en train de se faire disputer pour lui être venu en aide ..
Alors, armé de son minuscule regain d'énergie, il se fait violence pour se relever, et dénoue la serviette qui couvre son corps.
Pour ne pas la laisser traîner, il la plie en quatre avant de la déposer sur la chaise du bureau, et se présente craintivement devant l'armoire de la chambre.
Fouiller et se servir ainsi dans les vêtements de Katsuki le gène sincèrement, mais puisqu'il ne peut pas se promener tout nu jusqu'à demain matin, il s'oblige à faire abstraction de son malaise pour mettre les mains dans le tissu.
Finalement, son dévolu se jette sur un t-shirt blanc et neutre, doté de manches courtes, mais qui atteignent presque ses coudes.
De toute évidence, leur carrures n'ont rien à voir, et le pan du vêtement descend légèrement en dessous de la ceinture du boxer gris qu'il pioche en suivant.
Le minimum lui suffit, il ne tient pas à exagérer de la bienveillance de son petit ami, et il peut enfin rejoindre le lit parfaitement fait.
Une fois son uniforme sale empilé sur la serviette précédemment pliée, il ne garde que son téléphone sur lui au moment d'entrer sans hésitation dans la couverture du lit.
Le confort du matelas, du draps lisse et propre, et la couette couvrant ses jambes le font soupirer une fois de plus.
Sa tête s'écrase sur un oreiller juste assez ferme, et il ferme les yeux, son crâne enfin enveloppé de confort pour compenser la douleur.
Le calme de la pièce l'apaise, et même s'il se sent seul et un peu mal à l'aise, isolé dans ce lit qui ne lui appartient pas, il peut enfin se détendre un minimum, et profiter de cet instant ..
La seconde d'après, il bondit comme un diable quand son portable vibre à côté de son visage, affichant le nom de son frère, alors qu'il se jette dessus comme un animal fou.
Il a tellement attendu cet appel que tous ses maux s'envolent subitement d'une traite.
_ Mikumo ! s'exclame t-il en enfonçant l'appareil dans sa tempe.
_ Hey. Comment tu te sens ?
_ Tu t'es servi de Katsuki pour partir en douce ! Je suis furieux et je crève d'inquiétude !
Depuis le haut parleur, un minuscule rire nerveux vibre à son oreille, mais il remercie le ciel de lui donner des nouvelles de son jumeau.
_ Je sais, je sais. Ne sois pas trop fâché. J'ai à peine croisé l'autre con, il partait déjà, et j'ai discuté avec maman.
_ Comment ça s'est passé ? Qu'est ce que vous vous êtes dit ..?
_ Hmm, il y a beaucoup de choses qu'elle doit te dire elle même, en personne. Ce n'est pas à moi de le dire pour elle. Vous parlerez quand on rentrera, demain.
Interpellé, Izuku fronce les sourcils.
Rentrer à la maison, il ne l'envisageait pas avant d'être certain que la situation s'arrangerait.
Mais, au ton de sa voix et la formule de ses mots, son instinct lui dit de faire confiance à son frère.
_ Je ne comprends pas trop pour l'instant .. avoue t-il néanmoins.
_ Il va y avoir beaucoup de changements bientôt, on va certainement déménager dans quelques semaines, mais tu pourras continuer tes études, ton école de musique, et tout ira bien je te promets.
_ Tu m'embrouilles Mikumo, j'arrive déjà pas à réfléchir, tu m'aides pas beaucoup.
_ Nos parents vont divorcer, Izuku.
S'il n'était pas déjà allongé, il en tomberait sur les fesses, alors qu'il manque d'échapper son téléphone.
La bouche grande ouverte, les yeux papillonnant de surprise, il ne parvient à rien prononcer, complètement soufflé par l'annonce qui semble sortir de nul part.
_ Écoute, reprend Mikumo en captant son silence, je sais que tu as envie et besoin de tout savoir, mais je tiens vraiment à ce qu'elle t'explique tout elle même, c'est important autant pour toi que pour elle. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'une fois le divorce prononcé, on aura plus aucune obligation de contact avec lui, et qu'il ne pourra plus rien décider pour nous.
A nouveau, Izuku reste bouche bée, le regard dans le vide.
Les émotions et les questions flottantes se bousculent tellement dans sa poitrine. La surprise, le soulagement et le doute se mêlent à la colère et aux angoisses, formant un amas diforme de sentiments impossible à interpréter.
_ Je te sens perdu Izuku. Je te comprends. Écoute, tu es avec Katsuki pour cette nuit, je sais que tout se passera bien. Demain je t'interdis de te mettre un réveil, repose toi. Et je serai là avant même que tu aies eu le temps de t'étirer. Ok ? J'ai quand même droit à un petit mot avant de raccrocher, ou tu as complètement perdu ta langue ?
_ Ne t'en vas plus jamais sans me prévenir.
Un rire léger lui parvient, et il ferme les yeux, conscient qu'il y avait tant d'autres choses à dire. Mais les mots ne lui viennent tellement pas ..
Et Mikumo raccroche sur un « bisou », laissant de nouveau Izuku dans le silence et le désappointement.
Il ne saurait même pas dire ce qu'il vient de se passer, il lui semble que rien n'a de sens pour l'instant, son cerveau s'embrouille complètement.
Perdu dans ce brouhaha de pensées confuses, il lui faut attendre le retour de Katsuki pour se ressaisir un minimum.
Le bruissement de la poignée le ramène sur terre, l'obligeant à se tourner vers la porte pour voir son amoureux s'approcher, un simple sourire sur les lèvres, qui s'estompe néanmoins dès qu'il remarque son trouble.
_ Qu'est ce qui se passe ? s'inquiète Katsuki en s'approchant du lit.
Pantelant, Izuku le dévisage un moment, à la recherche de sa voix comme s'il devait réapprendre à aligner des mots.
_ Mes parents divorcent. Mikumo n'a rien voulu me dire de plus, il dit que c'est ma mère qui doit m'expliquer.
Frappé par les informations, Katsuki ouvre de grands yeux sidérés tout en secouant frénétiquement la tête.
_ Il ne t'a rien dit de plus ?
_ Rien du tout.
_ Comment tu te sens ..? tente alors Katsuki pour dissiper l'atmosphère.
_ Épuisé..
Hochant la tête, Katsuki souffle l'air de ses poumons avant de se débarrasser machinalement de son jogging, s'invitant tout naturellement dans le lit à ses côtés.
_ Tu as faim ?
_ Non, pas du tout.
Puis, en se tournant sur son flanc, Katsuki embrasse son front en passant un bras sur ses épaules, le rapprochant de lui.
Leurs jambes se touchent, et Izuku passe un de ses genoux entre les cuisses de son amoureux.
_ Ma mère voulait s'assurer qu'ils n'allaient pas avoir de problèmes, si quelqu'un venait te chercher de force ici. C'est la première fois qu'elle me parle sans me gueuler dessus, même si elle m'a dit trois fois que j'étais un petit con d'être parti comme ça sans rien dire.
_ Et ton père ?
_ Il est pas sorti du canapé. Il a juste monté le son de la télé, apparemment on l'empêchait d'entendre son film. Eri m'a posé plein de questions, elle est folle d'inquiétude pour toi, j'ai dû batailler pour qu'elle te laisse tranquille et la convaincre d'attendre demain pour te parler.
À la fois touché et gêné, Izuku camoufle son visage contre la clavicule de Katsuki, rougissant sur sa peau.
Il réalise tout à coup qu'il va passer la nuit ici, contre lui, sans s'enfuir cette fois, et qu'ils vont partager leur sommeil.
Alors, blotti à lui, il rapproche son ventre du sien, se collant totalement à son torse en embrassant le carré de peau tout proche de son épaule.
Son corps le fait toujours autant souffrir, mais son esprit se détend, et le réconfort de cette étreinte le berce doucement.
_ Je t'aime. murmure t-il dans le creux de son cou.
Doucement, Katsuki l'enlace totalement, refermant la prise de son bras dans son dos pour le garder contre lui, avant de planter un baiser amoureux sur son front.
Ils gigotent ensemble une petite seconde, le temps de trouver la meilleure position pour s'imbriquer l'un à l'autre, et Izuku ferme les yeux.
_ Je t'aime aussi.
Les volets toujours ouverts laissent passer la lumière de l'extérieur, mais à mesure que le soleil descend, la pièce s'assombrit d'elle même, et d'ici quelques dizaines de minutes, ils ne restera plus que la lune pour veiller sur leur sommeil.
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Hey !
Un chapitre plus doux pour apaiser tout le bordel des précédents chapitres 🥰
C'est pas souvent que je poste aussi tôt, mais j'étais motivée ce matin, et j'espère que ça vous aura plu 😘
On se retrouve demain pour l'avant dernier chapitre ! Et d'ici là, des bisous 😘
Prenez soin de vous ❤️🦩
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