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𝐶𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠 𝑠𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑛𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑙'𝑎̂𝑚𝑒 𝑞𝑢'𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑏𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 :
𝐽𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒,
𝐽𝑒 𝑡𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒́𝑔𝑒𝑟𝑎𝑖,
𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑒𝑠 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́𝑠 ...
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Son cœur bat encore à tout rompre dans sa cage thoracique. Sa course effrénée et la panique qui déstructure sa respiration depuis son départ de chez lui forcent son pauvre palpitant à dépasser ses limites.
Pourtant à peine sorti de la douche au moment de l'appel de Mikumo, son corps baigne déjà dans sa transpiration, tandis que les muscles sursollicités de ses jambes le rappellent désormais à l'ordre.
Ses mollets lui font mal, et il peut sentir les pulsations sanguines traverser ses genoux et ses cuisses à toute vitesse.

Katsuki n'a pas perdu une seconde dès lors qu'il a compris l'urgence de la situation. Tout particulièrement lorsque Mikumo l'a abandonné, tout seul au bout du fil, pour tenter d'apaiser un Izuku qui perdait pied.
La conversation lui parvenait malgré lui, il percevait les sanglots dans la voix de son amoureux, l'anxiété dans les réponses de Mikumo, l'agitation dans leurs paroles et la peur au travers de leurs souffles.
Avant même de connaître les détails, Katsuki a vu sa poitrine se vriller et ses muscles se tendre.

Izuku semblait en détresse, Mikumo en proie à de profondes angoisses, il se devait de faire quelque chose.
Tout, n'importe quoi, la moindre action potentiellement utile.
Son esprit tambourinait à son crâne, comme s'il cherchait à s'en échapper, se soustraire à son enveloppe pour se téléporter au plus vite près des garçons.
Il n'en était pourtant qu'au début des révélations, et en apprenant qu'Izuku venait de subir la violence physique de son père, il a bien cru s'effondrer.

Dans son corps, tout n'a fait qu'un tour : le sang, l'eau, l'oxygène. Il s'est senti bouillir, déborder, suffoquer. Forcés par la panique qui déréglait ses pensées, ses réflexes ont pris le dessus pour lui permettre d'agir.
Depuis sa chambre, il a bondi jusque dans le couloir de l'étage, passant comme un monstre furieux devant la porte de sa sœur, dévalant les escaliers presque sans toucher les marches.
En quittant le domicile, il lui semble avoir entendu sa mère tenter de le questionner, en hurlant, depuis la fenêtre de la cuisine.
Mais Katsuki ne suivait déjà plus que son instinct pour rejoindre les jumeaux.

Il courait comme une bête à travers les rues, le souffle court, cassé, le vent frappant son visage et ses cheveux, avalant le goudron et les mètres qui défilaient à ses pieds.
Katsuki ne se souvient pas avoir déjà vécu pareille sensation, cette urgence douloureuse qui peut pousser le corps à atteindre des états inconnus.
La simple idée de savoir Izuku en mauvaise posture, pleurant et paniquant,  violenté par des mots et des coups, suffisait à le faire exploser de rage.

Quand l'angle de la rue qu'il cherchait à rejoindre est apparu devant lui, il s'est seulement autorisé à ralentir sa course, marchant les derniers petits mètres pour reprendre son souffle et analyser plus lentement la situation qui se présentait à lui.
Mikumo est venu le voir en premier, à l'écart de son frère pour lui exposer plus précisément les évènements, avant de lui demander de veiller sur Izuku pendant que lui reviendrait sur leurs pas pour confronter sa mère.

Et Katsuki peine encore à entendre sa requête quelques deux minutes plus tard, alors que Mikumo continue de le dévisager sans lâcher prise.

_ Il ne va jamais accepter que tu repartes tout seul pendant qu'on l'oblige à rester avec moi. argumente une fois de plus Katsuki. Comment je suis censé faire pour qu'il m'écoute ?

Il sait désormais qu'il ne pourra d'aucune manière empêcher Mikumo de le faire, alors tout ce qu'il peut encore faire, c'est espérer trouver un moyen de calmer Izuku dès son départ.

_ Tu pourras sûrement rien faire .. Il va essayer de me suivre pour m'empêcher d'y aller. Tout ce que je te demande c'est de l'en empêcher. Même si tu dois le traîner de force.

C'est drôle.. lui qui a si longtemps prié pour que Mikumo s'éloigne de son frère, est maintenant le premier à penser qu'il ne devrait pas s'en écarter en cet instant.
Mais qu'importe son opinion, qui ne saurait aucunement peser dans la balance, son actuelle priorité doit rester Izuku.
Ainsi, il conclut ce débat dans un hochement de tête, que Mikumo lui rend également, avant de s'en aller retrouver son petit ami entre les parois de plexiglas.
S'approchant, il voit sa silhouette se dessiner de plus en plus nettement, mais il constate surtout que celui ci semble vouloir se cacher, le regard et la posture fuyante.

Contournant le petit abri pour y pénétrer, il avance à pas léger, avec dans la poitrine ce sentiment que chacun de ses gestes doit être pensé et calculé pour ne pas brusquer l'être blessé qu'il tente d'approcher.
Sa gorge se noue de le voir ainsi, assit la tête basse, les épaules contractées comme un bouclier, et ses mains frêles posées sur ses genoux.
Il semble chercher à l'éviter, et Katsuki doit violenter son instinct pour ne pas bondir à son secours.

_ Izuku ?

Il vient comme on apprivoise un animal, les bras inquiets le long du corps et la voix chuchotante.

_ Je suis désolé Katsuki, je ne voulais pas qu'il t'appelle.

_ Pourquoi ça ?

À mesure qu'il parle, Izuku se terre davantage. Ses mots s'étouffent entre ses dents, ses cheveux camouflent volontairement son visage. Peut-être même que s'il pouvait s'enterrer dans le sol, il serait en train de le faire.

_ Je ne voulais pas t'imposer ça, et je ne suis pas à l'aise avec l'idée que tu me vois dans cette situation.

_ Tu penses que je ne devrais être à tes côtés que dans les bons moments ? Je suis avec toi même dans les mauvais jours tu sais.

Dans sa tête, il s'ajoute qu'il l'aime même quand il ne peut pas lui sourire, quand les larmes remplacent son rire, quand ses mains quittent leurs étreintes pour couvrir ses pleurs.
Il ne peut pas le chérir uniquement quand tout va bien, ou alors ce n'est pas ce que Katsuki qualifierait d'amour, et son intervention ce soir n'avait rien d'une option.

_ Je ne pense pas que tu aies signé pour ça.. se désole Izuku en soupirant.

_ J'ai surtout rien signé du tout. Je suis là parce que c'est mon rôle et ma place, et parce que j'ai besoin d'être à tes côtés dans les moments importants.

Il s'impressionne lui-même ces derniers temps, il se découvre des aptitudes à la délicatesse qu'il ne s'était jamais imaginées. Il apprend qu'il peut faire preuve de sagesse quand il se confronte à des situations pénibles.
Pourtant, ce n'est assurément pas dans ses gènes, s'il s'en tient au caractère primitif et animal de sa mère, comme à l'indifférence puérile de son père.
En y repensant, Eijiro est un peu comme ça aussi, capable de raisonnements posés et apaisants, mais ce n'est pas à son contact que Katsuki l'a développé.
Non, c'est depuis Izuku qu'il se voit changer de l'intérieur.

C'est lui qui fait de Katsuki, au fil des jours et des sentiments partagés, un homme meilleur.

_ Mais tu ne devrais pas être tenu de gérer des situations comme celle ci. se défend encore Izuku, profondément gêné.

_ T'as raison. Je ne suis tenu de rien je te le répète. Je ne le fais pas par obligation. Mais si tu n'es pas prêt à accepter mon aide, accepte au moins mes sentiments, et comprends que je suis là simplement parce que je t'aime.

Assez subitement, Izuku vibre d'un sanglot difficilement ravalé, ses ongles se plantent dans le tissu de son uniforme, et sa gorge grésille de larmes en même temps qu'une avalanche d'eau salée envahit ses joues déjà humides.
La poitrine de Katsuki pourrait s'ouvrir en deux d'une seconde à l'autre devant cet affreux spectacle, c'est si douloureux de sentir sa détresse perforer jusqu'à son cœur.
Ses mains qui tremblent tout à coup ne demandent qu'à le toucher, le prendre dans ses bras et lui murmurer des promesses de quiétude infinie.

Mais, plutôt que d'acourrir et le braquer, il s'applique à s'avancer plus calmement, veillant aux réactions d'Izuku à chaque nouveau centimètre parcouru, avant de s'agenouiller devant lui.
Ses paumes se déposent délicatement sur ses tibias pour signifier sa présence, puis se déplacent le long de ses jambes, approchant progressivement de ses bras et de son visage sans presser le temps.
Enfin, quand ses doigts effleurent les contours de sa mâchoire, ils glissent délicatement sous son menton, l'invitant ainsi à le redresser pour croiser son regard.

Izuku se calme au gré des secondes, mais son expression se crispe de malaise au moment de relever le visage.
Son regard fuit sauvagement celui de Katsuki, qui découvre amèrement l'empreinte bleuie des phalanges de son père colorant sa joue.
La rage qui prend forme entre ses os ne saurait porter de nom tant elle dépasse la frontière des émotions humaines.
Une haine vorace circule maintenant dans son sang, si violente et puissante qu'elle ne connaît d'égal que l'amour dévorant qu'il porte à Izuku.

_ Ça te fait mal ? demande t-il prudemment en fixant son regard sur l'hématome.

_ Oh .. Il y a un bleu ?

Lentement, Izuku pose ses doigts sur sa joue, tâtonnant sa peau à la recherche d'une zone douloureuse en clignant frénétiquement des yeux.

_ Touche pas. gronde alors doucement Katsuki. On y regardera chez moi d'accord ?

Soudain, les yeux d'Izuku changent d'expression, le voile de larmes qui recouvrait ses iris semble s'envoler comme un calque soufflé par le vent, et un éclat d'orage prend place dans ses pupilles.
Katsuki prend conscience de sa maladresse une seconde trop tard, Izuku se lève déjà d'un bond affolé avant qu'il n'ait pu tenter de se rectifier.

_ Où est Mikumo ? s'agite Izuku en regardant autour de lui. Katsuki ! Pourquoi Mikumo est parti ?!

En le voyant prêt à s'élancer sans plus de réflexions le long du trottoir, Katsuki ne pense qu'aux recommandations de Mikumo, et comprend immédiatement qu'il ne lui reste qu'une solution.
Alors, tandis qu'Izuku amorce un pas, il l'encercle férocement dans ses bras, maintenant sa prise le plus ardemment possible.

_ Lâche moi ! conteste vivement Izuku en s'agitant dans ses bras. Tu savais qu'il allait partir pendant qu'on parlait ?! Tu l'as fait exprès ! Lâche moi il faut que j'aille le chercher !

Entre les muscles puissants de ses biceps, il accuse comme il peut les secousses d'Izuku qui se débat fermement, s'obstinant par tous les moyens à trouver une issue.
Mais Katsuki s'évertue à ne pas le lâcher, quand bien même l'usage de sa force pour immobiliser Izuku le dérange et le dégoute sincèrement.

_ Calme toi Izuku. Il veut simplement parler avec votre mère, il tient à discuter avec elle, tout va bien.

_ Et si mon père est encore là bas ?! Je lui ai dit de ne pas me laisser et de ne pas y retourner, pourquoi vous me faites ça ?!

À mesure qu'Izuku s'époumone, Katsuki se sent moche et sale, agissant comme une camisole humaine contre le gré de son propre petit ami.
Sa gorge se noue de désarroi, si étroitement qu'il craint de ne bientôt plus pouvoir respirer.
Alors, dans l'espoir de mettre un terme à cette torture, il serre encore davantage Izuku contre lui, quitte à recevoir ses coups de défense dans le torse et les jambes, pour embrasser son front en mouvement.

_ Je te promets qu'il va juste parler à ta mère, il ne va rien faire d'insensé.

_ Mikumo fait tout le temps des trucs insensés !

_ Pas cette fois. glisse doucement Katsuki, la sincérité ancré dans la voix et la poitrine. J'ai confiance en lui.

Et c'est vrai.
Ce soir plus que jamais, il fait confiance à Mikumo, et Izuku en est visiblement aussi surpris que lui. Suffisamment surpris pour qu'il interrompe d'un coup net chacun de ses gestes.
Sans plus bouger, le souffle court et la bouche entrouverte, Izuku s'immobilise, muet et presque sonné, dans les bras solides de Katsuki.

_ Je lui fais confiance. répète Katsuki pour le lui assurer formellement.

Timing parfait ou intervention divine, le ronronnement singuliers d'un imposant moteur vient écraser soudainement l'atmosphère, et Izuku cligne frénétiquement des paupières en suivant du regard le stationnement du bus juste devant.
Les portes s'ouvrent mécaniquement, tandis que les passagers curieux, à travers les fenêtres, observent la scène étrange.
Mais Katsuki ne s'en formalise pas outre mesure, se contentant de veiller uniquement sur son protégé, qu'il doit maintenant faire monter dans ce véhicule.

_ C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? s'impatiente le conducteur au visage bouffie, l'air aussi las que l'ennui en personne.

Par automatisme peut être, Izuku gigote dans les bras de Katsuki, séchant machinalement ses larmes contre son épaule en reniflant.

_ Tu viens ? invite calmement ce dernier. Je te promets qu'on aura des nouvelles de Mikumo dans moins d'une heure.

Du coin de l'oeil, il perçoit l'agacement du conducteur, mais il laisse à Izuku tout le temps qu'il lui faut pour lui accorder sa confiance.
Du reste, ses muscles se décontractent enfin quand celui-ci accepte finalement de grimper dans ce bus, une main solidement accrochée à celle de Katsuki, qui l'accompagne sur les trois petites marches du véhicule.
Dans l'habitacle plein à craquer, il avance prudemment en prenant garde à soutenir les pas chancelants de son amoureux, et il s'étonne tout à coup de voir deux jeunes étudiants leur céder leurs places.

Remerciant le duo d'un geste du menton, il invite Izuku à s'installer côté fenêtre.
Aussi, conscient que les ronronnements et l'agitation présentes accentuent très certainement sa migraine, il lui offre immédiatement son épaule pour qu'il puisse y déposer sa tête en fermant les yeux.
Pendant le trajet, Katsuki, lui, se repasse la carte en mémoire.
Utiliser le tram serait sans doute trop pénible pour Izuku qui ne tient déjà presque plus debout, mais il sait que s'ils dépassent l'arrêt habituel de deux stations de bus, ils seront suffisamment proches de chez lui pour terminer la route à pied en moins de cinq minutes.

En dépit de l'état physique de son petit ami, cet option lui paraît plus adaptée à la situation.

Ainsi, quand ils atteignent la dite station, alors qu'Izuku ne semble même plus prendre conscience du chemin qu'ils parcourent, Katsuki le tient encore par la main au moment de descendre du long véhicule.
Atterrissant sur le trottoir, il caresse son dos avant de reprendre la route.

_ On est bientôt arrivés. Tu tiens le coup ?

_ Je crois ..

_ Sinon je te porte, Milady. plaisante t-il enfin pour apaiser l'ambiance.

Bien que sans excès, Izuku échappe un minuscule rire à sa remarque, et Katsuki ne peut pas se retenir d'embrasser doucement sa bouche.
Ses lèvres touchent tendrement les siennes, sans s'y attarder ni rien quémander de plus, juste assez pour lui rappeler combien il l'aime.

_ Aller viens.

Les derniers mètres sont assurement les plus longs et les plus pénibles, mais la destination finit par se dessiner après trois interminables minutes de marche.
Katsuki fixe son regard sur le petit portail de sa maison comme s'il pouvait se téléporter jusqu'à lui s'il le regarde assez intensément.
En vain bien évidemment ..
Puis, alors qu'il actionne le loquet pour entrer dans la propriété, la porte du logement s'ouvre à la volée.
Dans un fracas terrible, Eri surgit tel un diable hors d'une boîte, accourant vers son frère dans tous ses états.

_ T'étais passé où ?! Tu- Oh .. s'arrête t-elle nette en répétant Izuku, accessoirement dans un sale état. Mais qu'est ce qu'il s'est passé ?

_ Plus tard Eri, je t'expliquerai. Mais il faut d'abord qu'on puisse rentrer et que je parle aux parents.

_ Je confirme que tu vas devoir. T'es parti comme un fou, maman est folle d'inquiétude, j'ai bien cru qu'elle allait retourner la baraque.

Katsuki bloque, papillonne des cils, avant de grimacer de confusion comme si sa sœur lui parlait chinois.

_ D'inquiétude ?

_ Oui ! Tu te rends pas compte de comment t'es parti sérieusement ?! On dirait dit que t'avais la mort aux trousses.

Soupirant, Katsuki se tourne un instant vers Izuku pour le rassurer d'un coup d'oeil, embrassant sa tempe en lui promettant silencieusement que tout se passera bien une fois dans la maison.
Néanmoins, il débarque tout de même avec son mec -dont il n'a toujours pas parlé à ses parents- sous le bras, qui plus est à moitié en pleurs et le visage marqué d'un bleu.
Expliquer ça risque de s'avérer quelque peu .. technique.

Alors, sans se précipiter, il s'avance calmement vers la porte d'entrée, Izuku à ses côtés et sa soeur sur ses talons, et pénètre religieusement dans le salon du domicile.
Moins d'une seconde s'écoule avant que la tornade maternelle ne lui tombe dessus.

_ Par tous les diables ! Mais qu'est ce qui t'a pris Katsuki, tu veux bien m'expliquer ce qui se passe ?!

À l'instar d'Eri, Mitsuki s'interrompt et se fige en découvrant ce jeune inconnu devant elle.
Pour faire bonne figure, Izuku s'efforce alors de redresser son dos et de se tenir droit, lâchant au passage la main de Katsuki pour saluer poliment la mère de famille.

_ Maman, commence pas à gueuler tu veux ? Je devais aller chercher Izuku, il a eu .. de gros problèmes et je veux qu'il dorme à la maison ce soir.

_ Izuku  ? répète sa mère en attente d'explications.

_ C'est mon petit ami maman.

Dans le fond de la pièce, un froissement de tissu les interpelle, et en tournant la tête, Katsuki aperçoit les chaussons de son père dépassant de l'assise du canapé.
Ce pauvre con ne s'est même pas levé pour se tenir au courant de la situation.

_ Il a bien du courage alors. fait remarquer Masaru sans se présenter pour autant.

_ Pas maintenant Masaru ! le reprend toutefois son épouse. C'est pas le moment.

Puis, en se reconcentrant sur son fils pour s'adresser de nouveau à lui, elle ajoute :

_ Et donc ton petit ami s'est battu et c'est pour ça qu'on doit l'héberger ?

_ Non. C'est son père qui lui a fait ça.

L'effet est immédiat, et la petite expression condescendante et suffisante de Mitsuki se fane en moins d'une seconde.
Sonnée, paraissant sous le choc de la révélation, elle observe longuement le jeune Izuku, qui tente comme il peut de détourner le regard pour survivre au malaise ambiant.

_ Il a besoin de se reposer, tu me laisses monter pour qu'on puisse aller dans ma chambre ? s'impatiente Katsuki pour la ramener sur Terre.

_ Je .. Oui allez y .. mais reviens me voir après Katsuki, s'il te plaît.

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Hey !

Pfiou ! J'ai l'impression d'avoir écrit 3 chapitres en un avec celui là.
Mais il me plaît plutôt bien, donc je suis contente 🥰

Des bisous 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩


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