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𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑣𝑎𝑢𝑑𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥
𝑠𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑏𝑒,
𝐸𝑡 𝑖𝑙 𝑦 𝑒𝑛 𝑎 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑣𝑎𝑢𝑑𝑟𝑎𝑖𝑡
𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑑𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑢𝑙𝑔𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒.
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La nuit a été courte quand Izuku ouvre ses yeux plus lourds que le plomb ce matin.
D'après l'heure sur son téléphone, il a dormi une heure trente, mais s'il se fie au ressenti de son corps, il dirait qu'il a dormi approximativement quatre secondes, tout au plus.
Entre les volets fermés de sa chambre, un minuscule rayon de soleil, aussi frêle que ses jambes qu'il gigote sans force dans les draps, s'insinue timidement pour longer le mur d'en face.
Il fait encore sombre dans la pièce capitonnée, mais Izuku sait que, dehors, la lumière du jour se présente au monde, et qu'il va falloir trouver, quelque part, le courage de se mettre debout.
Pourtant, il se sent si bien là, dans son lit, la tête sur son oreiller, et ses paupières ne demandent qu'à se refermer un instant.
Hier soir, quelques minutes après le repas, juste avant de rejoindre sa chambre pour y prendre une douche, il s'est élancé dans une conversation par message avec Katsuki.
Bien évidemment au sujet d'Inasa, de son intervention agressive de l'après-midi, et des termes qu'il a utilisé pour qualifier Katsuki et leurs agissements communs.
Si son petit ami paraissait relativement peu inquiet au départ quant à la menace que représente son pseudo ex sur leur couple, depuis les événements de la veille, il semble que l'angoisse le saisisse tout à coup.
Alors, pour tenter de le rassurer, mais aussi pour se préparer ensemble à de potentielles futures attaques de sa part, la discussion s'est étendue.
Elle s'est étendue longtemps, puis elle a bifurquée sur un peu tout et rien, sur leurs sentiments, sur leurs espoirs, leurs désirs d'amoureux, leurs promesses mutuelles, autant de mots qui ont fait défiler la nuit sans que personne ne s'en aperçoive.
A cinq heure vingt cinq du matin, Izuku a soudain réalisé qu'il n'avait toujours pas fermé l'oeil, et dans la panique, il a suggéré à Katsuki de continuer cette discussion plus tard, et de dormir un peu.
Mais une heure trente, c'est peu. Vraiment peu, et son corps le lui rappelle péniblement ce matin.
Et Izuku le sait, avec si peu de sommeil dans les pattes, la probabilité pour que la migraine lui tombe dessus en fin de journée frise les cent pour cent.
Si seulement il pouvait dormir encore un peu .. Après tout, il n'a qu'à rester dans son lit et oublier l'école pour la journée. Non ?
_ Pourquoi t'es toujours pas debout ? clame soudain son frère à travers la porte. Je t'entends pas bouger !
Puis, dans la seconde qui suit, Mikumo fait une entrée fracassante dans la pièce, débarquant en conquérant, déjà préparé et monté sur ressort alors qu'Izuku peine à bouger ses muscles.
_ Je veux pas y aller. pleurniche Izuku dans son coussin, les cheveux en bataille.
_ T'as dix secondes pour sortir de ton lit, après ça je retourne le matelas et tu seras debout de force.
_ Pourquoi tu me fais subir ça Mikumo ?
_ Parce que j'aime bien. ricane finalement le jumeau après une seconde de réflexion. Aller, tu vas quand même pas rater une journée avec Katsuki, je suis sûr qu'il t'attend déjà.
Dans sa tête, Izuku se fait la réflexion qu'il y a davantage de chance pour que son petit ami soit dans le même état que lui à l'heure qu'il est, embourbé dans son matelas, le visage pâteux et incapable de sortir un pied de la couverture.
_ Ca va, j'arrive ..
_ Qu'est-ce que t'as foutu de ta nuit ? T'as pas dormi ?
_ Non, pas vraiment ..
_ C'est grave ? s'assure Mikumo en fronçant les sourcils. Ou t'as juste passé ta nuit au téléphone en oubliant que t'avais cours ce matin ?
_ Téléphone .. avoue Izuku en frottant ses yeux engourdis.
_ Alors debout !
Et puis, sans lui laisser de répit, son frère se met à zigzaguer dans la pièce, arrachant la couverture sur son passage, ouvrant grand les placards et les volets en s'excitant tout seul, et frappant dans ses mains pour empêcher toute tentatives de rendormissement.
Dépité, Izuku finit par capituler, roulant sur son matelas jusqu'à mettre les pieds au sol, et se redresser bien difficilement sur ses jambes empotées.
Presque tanguant, il traine ses os jusqu'à la salle de bain pour s'y brosser les dents d'un geste absolument mou et lent, comme si toute forme d'énergie fuyait irrémédiablement son corps.
Derrière lui, son frère semble en avoir pour deux, de l'énergie, virevoltant comme un papillon libre à la lumière de l'extérieur.
_ Café ? propose t-il alors tandis qu'Izuku cherche son uniforme dans ses affaires.
_ J'ai besoin d'une cafetière entière.
_ J'y vais.
Quand Mikumo disparait, Izuku regrette de ne pas posséder de serrure sur sa porte, avec laquelle il aurait pu s'enfermer pour refuser de sortir de la chambre comme un enfant, et attendre sagement qu'il soit trop tard pour se rendre à Yuei.
Mais, puisqu'il ne lui reste plus d'autres choix que de s'habiller et de mettre un peu d'ordre à ses cheveux, il s'y emploie sans volonté, avant de quitter la pièce à son tour, laissant le lit vide et en désordre derrière lui.
Enfin, en bas des escaliers, il rejoint la cuisine et son frère, avale son café comme une potion magique, et puis se laisse finalement trainer hors de la maison.
Toujours aussi épuisé.
Dehors, il marche presque les yeux fermés, les épaules basses et le nez en l'air, à côté d'un Mikumo qui se désespère en voyant son allure, et dans le bus comme dans le tram, il plaque sa tempe contre la vitre pour se laisser bercer par les secousses de la route.
Cette journée sera longue, très longue, et Izuku ne le sait pas encore, mais elle sera même encore pire que tout ce qu'il pourrait imaginer de pire ...
_ Aller Izuku, on descend. le secoue son frère en arrivant devant Yuei.
Finalement, en sortant du véhicule sur rails, un minuscule brin d'adrénaline lui permet de se redresser un minimum quand il repère le présence de Katsuki près de l'entrée de l'établissement, semblant attendre son arrivée, les yeux bien cernés lui aussi.
Gagnant un peu d'énergie, il s'avance jusqu'à lui en ouvrant les bras, avant de s'effondrer comme un morceau de tissu contre son torse, de retour à son état somnolent.
Contre lui, Katsuki n'en mène pas beaucoup plus large, les cheveux mal coiffés et les paupières humides de fatigue.
_ Vous ressemblez à deux grabataires à l'article de la mort. commente Mikumo en les voyant tenir debout, l'un contre l'autre, par la force du saint esprit.
_ Pas question que la dernière chose que je vois avant de mourir soit ta gueule. rétorque vaseusement Katsuki.
_ Tu déconnes ? Je risque pas de rater ça, je suis désolé pour toi mais je serai ton ultime cauchemar jusqu'au bout.
Suivant vaguement d'une oreille endormie la conversation, Izuku s'endort clairement contre l'épaule de son copain, entendant sans vraiment écouter leur énième chamaillerie sans queue ni tête.
_ Tu rêves, même à deux doigts de crever, je trouverai toujours la force de rester en vie pour te pisser dessus.
_ Comment ? Excuse moi je t'ai pas écouté, t'es tellement chiant quand tu parles que même ton mec s'est endormi.
Se sentant soudain visé par la discussion, Izuku redresse le cou en clignotant des paupières, pour simplement voir son frère gesticuler comme un paon, puis s'en aller victorieux vers la porte principale menant à l'intérieur du bâtiment.
_ Tu m'en veux ? souffle Katsuki en touchant son front.
_ Hein ? T'en vouloir pour quoi ?
_ Je t'ai empêché de dormir.
_ Ah ! Mais non pas du tout ! T'inquiète pas, je dormirai mieux ce soir c'est tout. ment Izuku en se redressant pour la forme, conscient que la migraine lui tombera forcément dessus d'ici là.
Peu convaincu, Katsuki grimace légèrement avant d'accepter sa réponse de mauvaise grâce, préférant consacrer les quelques minutes qu'il leur reste avant le début des cours pour l'embrasser comme si personne ne les voyait.
Dans un état quasi second dû à la fatigue, Izuku en oublie la foule d'étudiants qui leur passe à côté, joignant sa langue à ses lèvres en entourant ses bras autour du cou de son amoureux.
C'est qu'il se sent si bien, ainsi enlacé entre ses épaules fortes et douces à la fois ..
Il pourrait rester ici des heures, des jours.
Malgré tout, le temps file, et quand l'heure de rejoindre les salles de classe se présente, Izuku se résigne à laisser partir son amant vers le fond du couloir.
Suivant lentement la foule d'élèves, il s'applique à donner l'air de s'y rendre lui aussi, avant de faire discrètement demi tour en chemin, choisissant une fois de plus la paresse plutôt que l'assiduité.
A cet instant, ni Mikumo ni Katsuki ne sont encore assez près pour le voir se défiler, et sans états d'âmes, il déserte le bâtiment pour rejoindre à nouveau la cours extérieure.
Ce matin, il préfère se rendre au musée encore, s'assoir près de quelques unes de ses œuvres préférées, et les observer longuement pour reposer son esprit.
Alors, en attendant qu'un nouveau tram se pointe, incapable de marcher toute cette distance sur ses genoux en vrac, il se laisse choir dans le petit abri en plexiglass de la station, à quelques pas tout juste de l'entrée de l'établissement.
Le panneau d'information indique un passage dans onze minutes, et en attendant, Izuku s'affale sur son assise, son portable dans une main pour faire défiler l'écran.
Puis, tandis qu'il arpente les actualités d'un réseau quelconque, un froissement attire son attention, et au moment de détourner le regard, toute la fatigue de son corps s'envole comme un démon qu'on exorcise.
_ C'est pas vrai .. murmure t-il entre ses dents.
_ Râle pas. entend-il sur un ton moqueur. T'as qu'à pas être autant prévisible.
_ Écoute Inasa, moi j'ai rien à te dire et j'ai pas envie de discuter avec toi aujourd'hui, ni aucun autre jour d'ailleurs.
En levant les yeux vers son interlocuteur, voyant sa joue marquée d'un hématome tournant au violet, il peut sentir la mesquinerie dans son regard, tout comme la pression du piège dans lequel il se trouve désormais coincé.
_ Mais je te demande pas si t'as envie.
Seulement, maintenant qu'il se tient ici, en face de lui, il ne peut plus simplement fuir comme si de rien était, et pour éviter l'éclatement d'un scandale évident, il s'applique autant qu'il peut à maitriser le stress et l'appréhension qui l'envahissent sauvagement.
Mikumo ne doit surtout pas se rendre compte de ce qu'il se trame ici ..
_ C'est quoi ton problème ? défie t-il alors.
_ T'es con ou quoi ? s'agace Inasa, bien campé sur ses pieds. Mon problème c'est toi et Katsuki.
_ T'es sûr ?
Gonflant sa poitrine pour repêcher son courage, Izuku se relève enfin du petit banc, range son téléphone dans sa poche, afin de lui faire parfaitement face.
S'il veut -et il doit- faire taire Inasa une bonne fois pour toute, il ne pourra le faire que par la parole, en trouvant les bons mots pour toucher les bons points sensibles.
Par la force, face à un type comme Inasa, il n'arrivera à rien du tout.
_ Quoi j'suis sûr ? T'es débile ou tu le fais exprès ?
_ Ecoute, je te connais pas. Mais ta réputation parle pour toi, j'imagine que je t'apprends rien. Je comprends pourquoi tu aurais soudain des sentiments à ce point passionnels alors que tout ce que tu aimes faire ici depuis, c'est te taper tout le monde juste pour montrer que t'as une bite. En fait, j'ai surtout l'impression que tu te sers de Katsuki pour atteindre autre chose.
Oh il sait qu'il joue de très près avec le feu, mais la fatigue le rend nerveux et sans patience, ses propres mots le dépassent, et finalement, il libère sa parole sans réfléchir aux conséquences directes et indirectes.
Pourtant, il semble avoir touché quelque chose, et Inasa réagit dans la seconde en l'attrapant violemment par le col, serrant le tissu dans son poing serré.
_ Évite d'ouvrir ta gueule quand tu sais pas de quoi tu parles. menace Inasa en le faisant, de force, reculer d'un pas.
_ Si t'as un problème avec moi ou mon frère, assume ce que t'as à dire au lieu de te servir de Katsuki.
A mesure que la prise d'Inasa se renforce, une douleur insidieuse s'immisce dans la gorge d'Izuku, qui se sent doucement suffoquer contre son poing.
Son cœur demande à s'emballer, mais il s'efforce de rester le plus calme et stoïque possible, tant pour le bluff que pour contrôler les messages d'urgence que son corps pourrait envoyer contre son gré.
_ J'ai aucun compte à te rendre, alors commence par fermer ta gueule et arrêter de marcher sur mes foutues plates bandes.
Le visage d'Inasa se couvre de tellement de rage, de fureur, et si près du sien, Izuku retient sa respiration, sentant de plus en plus l'emprise de son poing tirer sur son col et sa cravate, mettant le tissu à rude épreuve qui menace déjà de se déchirer.
_ C'est Mikumo ton problème, pas vrai ? insiste Izuku, désormais incapable d'avaler sa salive.
D'un geste brusque du poignet, Inasa agite sa prise sur le col, et Izuku sent la secousse percuter sa carotide, balancé d'avant en arrière durant trois longues secondes.
Autant qu'il peut, il ne réagit pas, quand bien même l'angoisse et la douleur le menacent, grondant dans sa poitrine pour le supplier de trouver une échappatoire à cette situation.
_ Tout ce que je te demande, avec ta gueule de petit con, c'est de lâcher Katsuki et d'arrêter de me gêner.
_ C'est pas facile hein, de faire réagir Mikumo .. Il s'en fout de tout t'as vu .. T'as remarqué, toi aussi, que tout ce qui le blesse c'est ce qui me concerne directement ? Mais si tu crois réussir à faire quoi que ce soit en t'en prenant à moi pour lui faire du mal à lui, permets moi de te dire que tu te trompes. Alors lâche moi, c'est pas de ma faute si mon frère t'a recalé ou je ne sais quelle autre connerie du genre.
Bien sûr, il aurait fallu être fou pour penser qu'il le lâcherait vraiment, et bien loin de là justement, la perspicacité de son analyse semble rendre Inasa plus furieux encore.
Une veine apparait sur le coin de son front, son visage bouillonne de rage, et l'instant d'après, il le secoue de nouveau, le poing agrippé à son col qui se déchire, la voix remplie de colère quand il l'insulte de tous les noms possibles.
Dans la douleur, Izuku s'accroche à tout ce qu'il peut autour de lui, sentant les phalanges de son agresseur heurter sa gorge par intermittence, avant de se retrouver le dos plaqué à la paroi de plexiglass.
Coincé entre la plaque transparente et le corps massif d'Inasa, il le devine en train de perdre complètement la tête, prêt à l'étrangler sur place si rien ne l'arrête.
Son cœur s'emporte.
Un violent instinct de survie éclate dans son ventre, et de toute ses forces, il espère que l'alerte parviendra jusqu'à Mikumo, en même temps qu'il trouve la force de planter son genou sous la ceinture d'Inasa.
Par le réflexe brutal, il perçoit l'écrasement douloureux entre les jambes de l'agresseur contre sa rotule, et il lui faut moins d'une seconde pour s'échapper de son piège quand Inasa relâche sa prise en gémissant sa souffrance.
Reprenant son souffle étranglé, il traverse les quelques pas qui le séparent de l'entrée principale dans une quinte de toux bruyante, remarquant à peine l'état de ses vêtement arrachés.
Son cœur bat si vite et si fort, il cogne ses os, résonne dans ses oreilles, son front, ses doigts, les pulsations lui tordent le ventre et soulèvent la nausée dans son œsophage.
Enfin, s'évertuant à retrouver une respiration plus stable, il s'empresse d'entrer dans les sanitaires du bâtiment, avant de s'enfermer dans la première cabine venue.
Juste après, c'est un claquement de porte, lointain mais soudain et violent, qui l'avertit de la réaction espérée de son frère, et c'est seulement quand il se sent suffisamment en sécurité qu'il s'autorise à retourner dans le couloir pour venir à sa rencontre.
Débraillé, la cravate étirée et le col fendu, sentant encore la pression fantôme d'un poing obstruer sa gorge, il bégaie devant son jumeau, incapable de lui raconter ce qu'il vient de vivre.
Le visage de Mikumo se décompose en une fraction de seconde, en même temps qu'un éclat de rage folle recouvre totalement ses iris, alors qu'il se jette presque sur lui, les mouvements paniqués et la fureur dans la voix.
_ C'est- Izu- Merde ! T'es blessé ? T'as mal ? C'est qui ? Il est où ?
Reprenant progressivement ses esprits mélangés, Izuku secoue la tête pour lui intimer de ralentir le flot de questions, exprimant par ses gestes qu'il ne peut pas gérer toutes ces informations en même temps.
Puis, quand les battements de son cœur commencent enfin à ralentir, il se retrouve la capacité à avaler sa salive, cherchant sa voix dans sa gorge sèche de peur.
_ Je vais bien.
_ Bien ? Tu te fous de moi ?!
_ C'est- .. Je voulais juste sortir de l'école, mais Inasa m'attendait dehors.
_ Il est où ? Je vais lui refaire sa putain de gueu-
_ Non. Reste là, s'il te plait. Reste avec moi. Faut que je respire.
Sur ses jambes en coton, Izuku le supplie de l'accompagner dehors, chercher de l'air frais et, sans véritable surprise en passant la grande porte principale, il constate évidemment que plus personne ne se trouve près de l'arrêt du tram.
Inasa, comme à chaque fois que la situation devient critique pour lui, s'est échappé à la seconde où il a compris que Mikumo rappliquerait d'ici peu.
_ Qu'est-ce qu'il t'a fait ? persiste le jumeau une fois dans la cours.
_ Il m'a juste ... Izuku cherche ses mots, et ne les trouvant finalement pas, il se contente de pointer du doigts l'état de sa pauvre chemise craquée.
_ Je vais le buter.
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Hey !
Je pensais avoir le temps d'aller un peu loin dans la journée, donc je réitère mon dernier avertissement : le prochain chapitre va encore vous faire rager.
La journée d'Izuku n'est pas terminée, et personne n'est au bout de ses surprises !
A part ça, j'ai super bien avancé cette semaine, je suis contente 🥰
Je vous fais des bisous en attendant la suite 😘
Prenez soin de vous ❤🦩
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