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𝐽'𝑎𝑖 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑙𝑒́, 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑑𝑎𝑖𝑛,
𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒́𝑒𝑠.
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Il se souvient avoir entendu quelque part, un jour, que les pratiques artistiques permettaient d'exorciser les souffrances, de les faire sortir du corps pour en alléger les effets.
Comme les écrivains couchent leurs émotions sur le papier pour les canaliser, les musiciens expriment leurs sentiments au travers de partitions, ou comme les peintres encrent leurs peines entre des couches de peintures.
Tous les jours depuis plus d'un mois, Izuku a suivi cette image, et plutôt que d'aller se perdre d'ennui dans les locaux de Yuei, il a préféré l'ambiance familière et réconfortante de son école de musique.
Sur le piano de sa salle favorite, il a confondu toute sa tristesse et ses regrets dans des mélodies qu'il maitrise maintenant sur le bout des doigts.

Les notes lui viennent désormais si naturellement, et même en fermant les yeux, ses mains jouent instinctivement. La musique enrobe sa poitrine de cette manière, et l'angoisse se disperse à travers la gamme.
Il déteste l'idée d'avoir détruit tout ce qu'il pensait pouvoir construire, d'avoir blessé Katsuki, de rester finalement incapable d'évoluer dans sa relation avec Mikumo, il déteste ce piège qu'il a bâti tout seul, et cette anxiété créée de toute pièce par ses propres démons.
Même revenir en arrière ne le sortirait pas de là, conscient qu'il ne ferait que répéter les mêmes erreurs, aussi longtemps qu'il continuera de ne pas trouver la force de libérer ses vérités.

Seulement, il ne peut pas emménager dans les locaux de l'école de musique, et en dehors des horaires d'ouverture, il ne peut plus se reposer sur les notes pour respirer.
Le silence se reconstruit autour de lui dès lors qu'il franchit la porte de l'académie Todoroki, sans que rien ne puisse le combler. Malgré une paire d'écouteurs dans ses oreilles, le volume maximal sur des chansons hurlantes ne lui permet pas de retrouver cette sensation de soulagement.
Alors Izuku a dû chercher d'autres moyens de chasser la douleur hors de sa poitrine.

Pour l'extérioriser, l'imprimer ailleurs que sur sa peau et en adoucir la violence, il consacre ses soirées et ses nuits d'insomnie à ses dessins, espérant que les lignes expiées sur le papier pourront s'atténuer dans son esprit.
Pendant deux semaines entières, treize nuits sans sommeil, il s'est fracturé le poignet sur le plus grand projet graphique de sa vie, et jusqu'à user ses crayons, ses yeux et sa concentration, il a tracé cet imposant croquis du visage de Katsuki, qu'il cache précieusement dans une grande pochette à dessins près de son bureau.
Il a tout donné sur cette production, et il a passé beaucoup de temps à perfectionner le regard de son ami pour représenter ses nuances, ses reflets, son intensité.

Les contours de sa mâchoire et de son front ont été repris de nombreuses fois pour effleurer la perfection, tout comme les traits de sa bouche, de son nez, la naissance de son cou.
Simplement sous la mine d'un crayon gris, il a retranscrit tout ce qui émane de Katsuki, son aura protectrice, son regard hypnotisant, son expression sécurisante, et ses cheveux dans lesquels il voudrait passer sa main.
Izuku aime ce dessin qu'il s'est acharné à réussir, mais en dépit de tous ses efforts, sa poitrine continuait de se serrer, de toute évidence, il n'était pas suffisant pour édulcorer les émotions, toujours aussi violentes et douloureuses.

Il a alors songé à ce qui lui manquait le plus, ce qui revenait inlassablement à son esprit quand il pensait à lui et aux instants volés qu'ils se sont partagés, avec l'espoir qu'il lui fallait simplement trouver la bonne formule pour étendre ses regrets ailleurs.
Dans sa tête comme dans son cœur, ce qui lui revenait à chaque fois était ses mains.
Ses mains qui l'ont touchés en l'embrassant, celle qu'il a pris dans la sienne sur le chemin des bois, celles qui l'ont surpris lors de leur première rencontre.
Les mains de Katsuki.
Et Izuku a rapidement réalisé qu'il ne savait pas les dessiner, les mains.

Alors, ces dix derniers jours, armés de plusieurs modèles imprimés, il s'entraîne.
Des mains par dizaines, par centaines, recouvrent toute une pile de feuilles d'essais sur le coin de son bureau, reprises encore et encore pour structurer les détails et le positionnement.
A force d'en entasser, ne sachant même plus où les mettre, des carrés de papiers s'éparpillent jusque sur son lit, certaines froissées dans la poubelle aussi, et toute la nuit, il continue de tracer toutes sortes de mains jusqu'à l'épuisement total.
Et ce soir plus que tous les autres soirs, après cette journée passée à Yuei, il fait trembler son poignet sur une feuille, les yeux rivés sur le croquis qu'il réalise, le cinquième depuis qu'il est rentré une heure et demi plus tôt, il s'interdit de détourner le regard pour ne surtout pas penser à autre chose.

Ce matin, dès son arrivée dans l'enceinte de l'école supérieure, il ne lui a fallu que deux petites minutes pour remarquer la présence de Katsuki sur sa table habituelle, celle qu'ils occupaient régulièrement ensemble ..
Cette fois, il s'y tenait aux côtés d'Inasa, dont il semblait particulièrement proche. Leurs corps se touchaient alors qu'ils se parlaient en chuchotant, et Izuku a senti sa poitrine se tordre en les voyant ainsi.
Si proches, si complices peut-être, à deux doigts de se câliner devant lui.
Son cœur lui a fait mal, il n'a pas su quoi faire ni quoi penser, outre se dire qu'il s'agissait sûrement de l'ordre naturel des choses.
Quand une page se tourne, il faut en démarrer une nouvelle..

Puis, un peu avant midi, une rumeur s'est répandue d'une bouche à une autre oreille, traçant son petit chemin entre les commères attitrés de l'école, jusqu'à ce qu'elle atterrisse entre les mains de Denki.
Lui, naïf et tout fier de porter les informations, s'est empressé de rejoindre Mikumo et Izuku au réfectoire, pour leur raconter comment Yuga, occupé à falsifier deux ou trois devoirs maisons dans les toilettes pour "rendre service", a capté l'agitation dans la cabine d'à côté.
Avec certitude, il a reconnu la voix d'Inasa, dont les batifolages clandestins sont devenus monnaie courante. Puis, en entendant le loquet s'ouvrir à la fin des ébats, il s'est penché sous le jour de la porte pour déterminer l'identité de la seconde personne.

" Vous connaissez la dernière ? Yuga a surpris Inasa et Katsuki en train de baiser dans les toilettes" a dit Denki, tout euphorique.

Ça lui a fait l'effet d'un bâton de dynamite planté dans la gorge.
Il a revu les instants de délicatesse partagés avec Katsuki, la discrétion de leurs sentiments, et leur volonté de ne brûler aucune étape, comme si leur relation nécessitait le plus grand soin du monde pour en préserver la douceur.
Puis il a imaginé le reste. Inasa et lui, son esprit lui a dessiné des scènes qu'il ne veut même pas se décrire à lui-même, bien trop dures à accepter.

Il n'en veut pas à Denki pour cette révélation, ni même à Yuga ou encore à Katsuki.
Peut-être un peu à Inasa, mais surtout à lui-même de n'avoir pas su retenir ce qui comptait.

Soudain, un contact sur son épaule le fait sursauter brutalement, lui faisant en même temps frôler la crise cardiaque, alors qu'il plaque sa main sur sa poitrine avant de retirer un de ses écouteurs en se tournant vers son frère.
Debout à côté de lui, Mikumo lui envoie un sourire légèrement moqueur tout en lui laissant le temps de se remettre de ses émotions, avant de s'excuser pour cette frayeur.

_ Je t'ai appelé plusieurs fois, je me doutais que tu m'entendais pas. Maman t'appelle, on mange.

_ J'ai pas faim. rétorque Izuku en coupant complètement la musique sur son téléphone.

L'air inquiet, Mikumo plisse le front en promenant ses yeux autour d'eux, comptant machinalement les tonnes de feuilles griffonnées dans la pièce, puis le crayon dans la main de son frère.

_ Tu nous fais une fixette sur les mains ?

_ Je veux vraiment qu'elles soient parfaites.

_ Elles sont déjà très belles. sourit Mikumo en attrapant un croquis.

Longuement, il observe le dessin sous tous les angles, une lueur d'admiration dans les iris en détaillant chaque phalange.

_ Pas encore assez. insiste Izuku.

_ J'ai plutôt l'habitude de te voir dessiner des paysages. Pourquoi tu veux absolument perfectionner ces mains ?

Le cœur au bord des lèvres, Izuku lève le menton pour capter entièrement le regard de son frère, plongeant dans ses yeux comme on s'accroche à une branche, avant de sentir le picotement d'une larme au coin de sa paupière.
Sa bouche tremble légèrement, même s'il s'efforce de la retenir, tandis que sa poitrine se brise à nouveau.
Le poids de toute cette peine le détruit, elle le ronge, et soudain, il ne la supporte plus.

_ Parce que celles-ci me tiennent à cœur. avoue-t-il en essuyant une larme sauvage sur sa joue.

_ Elles- Izuku ? panique instantanément Mikumo.

Au ton soucieux de la voix de son frère, Izuku se sent définitivement plonger dans son désarroi, et l'intensité de ses pleurs explose d'un seul coup. Baissant la tête pour masquer son visage froissé, il plaque une main sur sa bouche dans l'espoir d'étouffer les sanglots tandis que son ventre se serre jusqu'à devenir douloureux.
Il tremble, ferme les yeux, s'efforce de conserver son souffle, mais les larmes le surpassent, plus rien ne retient la crise.

Rapidement, son jumeau réagit en s'agenouillant face à lui, se postant en dessous de la hauteur de son visage pour tenter de capter son attention tout en minimisant le volume de sa voix.
Mikumo, depuis son altercation avec Katsuki, remarque bien les changements de comportement de son frère, et s'il a tout essayé pour le comprendre, il demeure complètement dépassé par la situation et ses réactions.
Izuku refusant de lui parler de ce qui a déclenché sa panique après la soirée de Jirou, il n'a pu que spéculer, et nourrir une profonde culpabilité quant à son incapacité à saisir les tenants de cette histoire.

_ Izuku, s'il te plait parle-moi. implore-t-il en posant ses mains sur les genoux de son frère.

Cloué par ses larmes, ce dernier ne parvient qu'à secouer la tête sans refuser ni acquiescer, semblant juste se débattre avec ses paroles emprisonnées.

_ Ok, ne reste pas là déjà, tu vas abîmer tes dessins. Viens. reprend-il en l'invitant à se lever pour rejoindre le coin du lit.

Incertain dans ses mouvements, son frère accepte toutefois de le suivre pour retomber aussi rapidement sur le bord de son matelas, avant de finalement gigoter dessus pour reculer davantage au centre des draps.
Puis, croisant ses jambes en tailleurs pour mieux enfoncer ses coudes dans ses cuisses et poser sa tête dans ses mains, Izuku s'enferme à nouveau dans une grande solitude, semblant se couper du reste du monde.

_ Izuku, tu peux pas rester comme ça. insiste Mikumo en s'asseyant face à lui. J'ai bien compris que tu gardes des choses pour toi, mais tu peux pas continuer comme ça.

_ Tu ne comprends pas ..

_ Eh bien explique moi. Parle-moi Izuku, s'il te plait parle-moi. Tu ne me dis rien.

Un instant, Izuku s'arrête de respirer, entrant dans une sorte de profonde réflexion en retirant ses mains de son visage. Fixant le creux entre ses jambes pliées, il avale douloureusement sa salive en secouant la tête, perdu dans les tourments de ses pensées.
Que peut-il bien dire, outre que tout est de sa faute ?

_ J'ai fait n'importe quoi. chuchote-t-il entre ses dents. C'est moi qui suis responsable et c'est de ma faute.

_ De quoi est-ce que tu parles ? Qu'est-ce qui se passe ? s'affole Mikumo en prenant ses mains dans les siennes.

_ J'ai .. C'est moi, j'ai tout détruit. J'ai pas été correct.

Voyant son frère se barricader dans une bulle, se parlant plus à lui-même qu'autre chose, Mikumo souffle lentement l'air de ses poumons pour l'inciter à en faire autant, espérant le ramener sur terre.
Puis, serrant davantage ses mains dans les siennes pour interpeller son attention, il l'oblige à le regarder dans les yeux, se brisant au constat de ses larmes.

_ Ecoute, je ne peux pas savoir de quoi tu me parles comme ça. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais je suis certain qu'il y a forcément une solution. J'ai besoin que tu m'expliques.

_ Je suis amoureux. Vraiment amoureux.

_ Am-

_ Et je me suis tellement mal comporté. Tu sais, j'ai vraiment trahi sa confiance. Mais je .. J'avais vraiment envie de l'embrasser, et c'était super sincère quand je l'ai embrassé, on s'est embrassés et je n'ai pas menti. Je l'ai fait parce que je le voulais et parce que j'y croyais, et c'est de ma faute à moi si maintenant c'est si compliqué, c'est vraiment moi qui ai tout gâché, je le jure, c'est moi le coupable.

_ Calme-toi, respire. l'interrompt son frère en se perdant dans son monologue. Respire une seconde.

Obéissant par mécanisme, Izuku s'arrête de chercher ses mots pour prendre une longue inspiration, et en même temps conscience de ses paroles, sur lesquelles il ne peut désormais plus revenir ..

_ C'est bien. souligne son frère en félicitant ses efforts d'apaisement. Ok, tu es amoureux. C'est réciproque ?

_ Oui, je crois.

Il ne sait si c'est son état misérable qui rend son frère aussi calme, mais Izuku n'a jamais vu Mikumo réagir avec tant de prévenance et de discrétion, lui qui se serait habituellement affolé en premier lieu en découvrant les amours de son jumeau.
Pourtant, aujourd'hui, il semble fournir un effort colossal pour peser ses réactions et ses paroles, presque comme s'il sentait, quelque part, que la suite de cette conversation lui demandera une grande maitrise de lui-même.
Sans doute que le lien qui les unit parle à leur place, à l'image d'une prédiction ou d'un avertissement, qu'il transmet l'importance de la situation.

_ Alors, je ne sais pas ce que tu as fait pour te mettre dans un état pareil, mais déjà tu peux peut-être me dire qui c'est ?

Soudain apathique, comme s'il venait de se déconnecter de son réseau cognitif, Izuku décontracte tous ses muscles en même temps, devenant aussi mou et malléable qu'un morceau de tissu.
Son cœur résonne dans sa poitrine, il bat contre ses tympans et diffuse, à travers tout son corps, un écho semblable à celui de l'éveil d'un séisme. Dans son ventre, un gouffre d'angoisse se creuse, si profond que toutes ses émotions viennent s'y entasser, s'entremêler, jusqu'à créer une masse informe et explosive.

Puis il détourne le regard et le visage.

_ C'est Katsuki. murmure-t-il.

Silence.

_ Quoi ? grésille Mikumo dans un minuscule filet de voix.

_ Tu m'as entendu.

_ Je ..-

_ C'est Katsuki ! répète Izuku en haussant la voix et affrontant le regard de son frère. C'est lui, c'est Katsuki. Je- J'aime Katsuki, je suis amoureux de Katsuki, j'ai embrassé Katsuki.

_ J'ai compris, j'ai compris ! Laisse-moi parler.

Figé par sa propre saute d'humeur, Izuku se tait alors que sa respiration devient chaotique et saccadée, fixant son frère qui fronce les sourcils, semblant réfléchir à toute allure.

_ Pourquoi tu m'as jamais parlé de ça ? C'est la première fois que tu.. que tu as-

_ Regarde déjà comment t'as réagis quand t'as appris qu'il est gay putain Mikumo, et en plus tu détestes Katsuki. Je- comment j'étais censé pouvoir t'en parler ?

_ Tu- Non, mélange pas tout Izuku. T'es mon frère. Non, tu es tout ce que j'ai, je peux remettre en question jusqu'à l'existence de la lune pour toi, je-. Je suis un putain de connard avec les gens, je le sais, mais toi .. Je pourrais renier mon existence entière si tu devais en avoir besoin. Alors .. Merde c'est de ma faute si tu m'as jamais rien dit ..

La gorge en feu, Izuku serre les dents, et tente d'apaiser la brûlure avec sa propre salive, attendant de voir Mikumo cesser de trembler de rage, comme si l'idée d'avoir vécu tout ce temps dans le mensonge lui arrachait les entrailles.

_ Je voulais pas .. reprend-il dans sa confusion. Putain Izuku je t'en prie ne crois pas que j'ai du mépris pour toi. Je sais que j'ai tout fait pour que tu penses que je ne vais pas t'accepter, mais .. Mais c'est pas vrai, je te le promets, et je .. S'il te plait je veux juste que tu ne souffres plus, et je suis prêt à tout pour ça. Et je comprends pas, parce que quand tu es revenu à la fête, tu étais-

_ Mais Katsuki n'a rien fait ! Je te l'ai dit et je te jure que c'était vrai ! Et je t'ai dit la vérité, j'ai simplement paniqué comme un débile parce que t'étais pas là, et je suis parti de chez lui. Tu comprends ?! Il a tout fait pour m'aider à passer une meilleure soirée, il a fait tous les efforts du monde pour comprendre ce que ça représentait pour moi, et moi .. Je l'ai embrassé, et quand il dormait, je suis parti comme un vrai voleur. C'est moi qui ai fait ça, et c'est moi qui lui ai fait du mal Mikumo. C'était pas à lui de prendre une droite, vraiment pas. Il ne méritait pas que tu t'en prennes à lui.

_ Il-

_ Et je sais que tu peux pas l'encadrer. J'ai parfaitement compris que t'as un problème avec lui, mais je voulais juste que tu me fasses confiance. Il est .. Il me comprend, il nous comprend. Vraiment. Il est patient et attentif, et même si vous vous entendez pas, tu es mon frère et il le prend en compte. Tu vois .. Mais moi, je lui ai franchement pas rendu tous ses efforts.

Mikumo le dévisage silencieusement, longuement, semblant arranger ses idées pour remettre ses pensées dans le bon sens, bien que perdu dans ces révélations inattendues.
Les larmes d'Izuku reprennent un nouvel élan, et il renifle sans discrétion quand son frère change brutalement de position pour le prendre dans ses bras, le serrant presque jusqu'à l'étouffement comme s'il craignait de le voir s'envoler d'une seconde.
Séchant ses yeux contre l'épaule de son jumeau, Izuku l'enlace à son tour, cherchant le réconfort tant manqué dans cette étreinte révélatrice.

_ Si je t'avais parlé plus tôt au lieu de me cacher .. J'aurais pas-

_ On va te le récupérer ton Katsuki. assure Mikumo en se redressant.

_ Mais .. Inasa et-

_ T'occupes, c'est rien qu'une formalité ça.

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Heeey !

J'avais très très hâte de rendre enfin son moment de gloire à Mikumo, et révéler enfin la puissance de leur relation avec ce passage, en plus de prouver qu'il est lui aussi capable d'ouvrir ses yeux et ses oreilles.
Ca aura mis du temps, mais je suis contente de lui donner un plus bel angle de sa personne !

Et j'espère que le chapitre vous a plu surtout, c'est important 🥰

On se retrouve très bientôt pour la suite, bisouilles 😘

Prenez soin de vous 🦩❤


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