🂪🂪🂡
╔═.۞.═══════════════╗
𝐼𝑙 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑦 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒
𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠.
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑎 𝑣𝑜𝑖𝑥, 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑎 𝑝𝑒𝑎𝑢.
╚═══════════════.۞.═╝
»»----- ⚕ -----««
Lentement, à pas de loup pour ne faire vibrer aucun son à travers la maison qui dort, les trois promeneurs de la nuit passent la porte d'entrée comme une fine équipe de cambrioleurs du dimanche.
Sans même oser chuchoter, ni allumer les lumières, ils avancent en s'éclairant seulement de l'écran du téléphone d'Izuku, tandis que Katsuki s'applique à refermer derrière eux sans faire claquer la serrure.
Le mécanisme d'une horloge témoigne du silence presque parfait qu'ils arrivent à maintenir sur leur chemin, tous sur la pointe de leurs pieds nus, après avoir laissé leurs chaussures devant la porte.
Pour une première visite chez son ami, Izuku se sent nerveux d'y entrer de cette manière, en catimini pour éviter une soufflante évidente à la jeune adolescente aux joues encore humides qui les accompagne.
Si les parents Bakugo venaient à les surprendre ainsi, pour sûr qu'il ne ferait clairement pas bonne impression.
Toutefois, l'opération semble bien se passer jusqu'ici, alors qu'ils atteignent victorieusement le bas des escaliers, et qu'Izuku laisse la jeune fille lui passer devant pour le guider vers la bonne chambre.
Derrière lui, il perçoit le souffle contrarié de Katsuki, la respiration trahit pas ses muscles tendus, furieux et affolé de voir sa sœur revenir dans un tel état.
Pour autant, le blond semble avoir accepté de laisser Izuku discuter avec Eri, lui qui, visiblement, arrive à la mettre plus à l'aise par ses mots et son approche.
Sous leurs pas, et fort heureusement, le sol ne grince pas, les marches défilent sans accroc, et en gagnant l'étage en toute discrétion, ils s'empressent ensuite de rejoindre, machinalement, la chambre de la jeune fille, qui ouvre doucement sa porte avant de presser l'interrupteur.
Enfin éclairés par autre chose qu'un frêle écran, la lumière les éblouit sur le moment, retenant tous en même temps un petit gémissement d'inconfort en protégeant leurs rétines derrière leurs mains.
Izuku, un peu gêné malgré tout de débarquer dans la chambre de l'ado, surtout en pleine nuit, n'ose qu'à peine jeter un oeil au décor qui la compose.
Puis, alors que la porte se referme pour les isoler ici tous les trois, Eri s'en va immédiatement s'installer sur son lit, croisant ses jambes sur l'une l'autre pour éviter tout incident.
Et, enfin, elle souffle en passant sa main dans ses cheveux défaits, replaçant au passage sa mèche devant son visage.
_ Ça va un peu mieux ? chuchote Izuku sans oser s'approcher de trop.
À nouveau sans parler, elle hoche timidement la tête, et détourne machinalement le regard, sentant probablement celui de son frère peser sur ses épaules encore tremblantes.
_ Eri. glisse Katsuki en s'efforçant de tempérer sa voix pour rester discret. Je veux savoir où t'étais.
Les difficultés de la jeune fille se ressentent dans la grande inspiration qu'elle prend avant de se mettre à parler.
D'ailleurs, elle ne parvient pas à regarder qui que ce soit dans les yeux, se contentant de prononcer des mots la tête basse.
_ Il y avait une soirée chez Aya, une fille de ma classe. Elle a invité toute la classe, sauf moi, et quelques amis à elle que je n'avais jamais vu. Elle faisait exprès d'en parler tout le temps devant moi, pour me rappeler que je suis l'intrus .. Je me suis dit que si je venais lui voler la vedette, ou lui gâcher sa soirée, enfin n'importe quoi qui pouvait lui faire fermer sa gueule ... J'aurais plus de problème, ni avec elle ni avec les autres.
_ J'imagine que ça ne s'est pas passé comme prévu. intervient Izuku en se permettant un petit pas en avant.
Eri se retient de pleurer une nouvelle fois, serrant les dents et plissant les paupières, tandis que l'eau menace de recouvrir ses cils.
Machinalement, elle noue ses deux mains entre elles pour triturer ses doigts, le front toujours penché vers ses cuisses et les cheveux devant les yeux.
_ Je veux juste qu'ils arrêtent de me prendre pour une conne, je voulais qu'ils me respectent.
_ Est ce que tu veux bien nous parler de ce qu'il s'est passé une fois là-bas ? continue Izuku, la mine de plus en plus inquiète.
Enfin, pendant qu'elle rassemble ses mots et son courage, il ose lui demander la permission de prendre place à ses côtés sur le matelas.
Avec son accord, il s'assoit à moins d'un mètre d'elle, en face de Katsuki, qui reste debout, les visage attentif et les bras croisés sous sa poitrine en attendant la suite des déclarations.
_ Elles m'ont humiliée encore plus ... Elles se sont moquées de mon visage, et les garçons m'ont fait tomber sur la terrasse.
Cette fois, elle conclut ses propos par un long sanglot, les joues noyées dans les larmes, les mains tremblantes et les épaules basses.
Dans son ventre, Izuku ressent l'émotion de ce petit cœur brisé, qui pleure en se déchirant devant lui, et il ne peut qu'imaginer le martèlement de rage et de haine qui pulse en cet instant dans la poitrine de Katsuki.
Il le devine prêt à se rendre au domicile de cette Aya, pour tout casser et venger l'humiliation de sa sœur.
_ Est ce que tu es blessée ? demande-t-il par précaution.
_ Non. J'ai juste un peu mal au genou.
_ Ça ne va sûrement pas te plaire, reprend-il, mais il faudrait que tu parles à tes parents des problèmes que tu rencontres au collège. Pour qu'ils puissent à leur tour faire le nécessaire auprès du directeur et des enseignants.
_ Ça ne changera rien. De toutes façons ils me détestent et j'arriverais jamais à me sentir à ma place.
En face d'eux, Katsuki bouillonne, se retenant de toutes ses forces d'intervenir pour insulter le monde. Son souffle erratique trahit son silence, et Izuku tourne un instant son regard vers lui dans l'espoir de l'apaiser autant que faire se peut dans cette situation. Il plante ses yeux dans les siens, agrippant ses pupilles entre deux battements de cils, et espère retranscrire au mieux tout le soutien qu'il promet de leur apporter ce soir.
_ Tu sais. relance-t-il après un moment de flottement. Tu ne peux pas laisser la situation s'envenimer encore plus, mais ce n'est pas en essayant de te faire passer pour quelqu'un que tu n'es pas que tu trouveras ta place. C'est quoi le problème avec ton visage ?
C'est vrai, en la voyant toujours s'assurer du bon positionnement de ses cheveux sur son front, Izuku avait déjà deviné que quelque chose complexait l'adolescente, et parfois, entre deux coups de vent, il a pu apercevoir un léger relief, qu'il devinait comme l'empreinte d'une cicatrice précautionneusement dissimulée.
Mais c'est seulement maintenant, quand Eri ravale un éclat de larmes tout en relevant ses mèches, qu'il la découvre en entier.
Pour la première fois, il peut détailler tous les contours de cette ancienne plaie chirurgicale qui froisse sa peau, marquée dans la longueur par les vestiges d'une large incision.
Pendant plusieurs secondes, il observe cette déformation sans plisser les yeux ni pincer les lèvres, avant de hocher simplement la tête, un sourire réconfortant se dessinant sur son visage amical.
_ C'est elle qui te cause tant de soucis ? interroge-t-il dans un murmure.
_ Elle est moche, et je pourrais jamais m'en débarrasser. Je la déteste.
_ Elle contribue à faire de toi la personne que tu es. Et aussi longtemps que tu continueras de la définir comme un défaut ou un frein à ta vie, tu ne pourras pas apprendre à vivre avec. Les gens sont cruels, encore plus à ton âge, et ils se servent de ton propre ressenti vis à vis de ta cicatrice pour t'atteindre. Mais si tu veux qu'ils te voient autrement qu'à travers elle, commence par le faire toi-même.
_ Ça changera rien au fait qu'elle est là, et qu'elle me gâche la vie.
Soupirant, Izuku persiste à lui envoyer son sourire, et tente de piocher les mots justes dans sa poitrine pour la rassurer. Même s'il ne possède pas, lui, de cicatrice collée à son corps, il pourrait presque comparer ce qu'elle ressent à ce qu'il vit depuis toujours avec Mikumo. Cette présence qu'on ne peut pas échanger, mais sans qui, finalement, on ne saurait plus être soi-même.
Pourtant, plus d'une fois il a songé à jeter son frère par la fenêtre, ou à l'enterrer vivant dans le jardin de la maison, en priant pour devenir soudainement fils unique, et ne plus jamais avoir à marcher dans l'ombre d'un tout.
A force d'entendre les autres se tromper de prénoms, ou bien les définir uniquement par "les jumeaux" sans faire de distinction entre l'un et l'autre, il lui est arrivé de maudire leur gémellité.
Et pourtant, finalement, il ne l'échangerai contre rien au monde, cette gémellité, et il jure sur tout ce qu'il possède, que même pour tous les trésors de l'histoire, il ne se séparerait pas de Mikumo.
Parce que, s'il peine parfois à trouver qui il est à ses côtés, il sait qu'il ne serait simplement plus personne sans lui, il fait partie de lui.
Personne ne devrait chercher à déconstruire ce qu'il est, l'essentiel réside plutôt dans la volonté d'apprendre à vivre avec ce qui nous compose.
_ C'est sûr qu'elle sera toujours là. Mais je ne pense pas que tu serais plus heureuse si elle disparaissait par magie demain. Ce serait comme défaire celle que tu es. Elle fait partie de toi, elle t'a construit.
_Je n'aurais plus à cacher mon visage si elle disparaissait.
_ Mais tu n'as pas à cacher ton visage. Personne ne te demande de faire ça. Et au passage, tu es très jolie, tu n'as pas besoin de te cacher je t'assure.
Ses mots n'apaiseront certainement pas son cœur en un claquement de doigt, mais il espère qu'ils réussiront à faire leur chemin dans son esprit, qu'ils lui permettront, doucement mais sûrement, de prendre conscience de sa valeur, et de la nécessité de mettre en place de véritables solutions pour régler son problème.
Aussi, il s'engage pour lui-même à se tenir informé de la suite des événements, et de s'assurer que les choses rentreront dans l'ordre le plus rapidement possible pour la jeune fille.
Mais, pour le moment, en la voyant trembloter dans sa tenue trop courte qui semble la mettre plus mal à l'aise qu'autre chose, il lui sourit une dernière fois en levant le menton, l'invitant elle aussi à redresser sa posture.
Puis, tandis qu'il se relève, quittant le matelas pour reprendre appui sur ses jambes, il se poste à côté de Katsuki, lui intimant de reprendre son rôle de frère ainé pour parler à sa sœur.
Il le devine facilement nerveux, rongé par une colère sourde et impitoyable, mais il sourit à nouveau en le voyant détendre les traits de son visage avant de prendre la parole, visiblement prêt à fournir un effort considérable pour apaiser sa rage.
_ Va prendre une douche. souffle Katsuki en décroisant ses bras. Et démaquille toi, tu ressembles à un Picasso.
Il existait probablement une manière plus délicate de le dire, mais finalement ses mots parviennent à tirer un rire discret à l'adolescente, qui se permet dans la foulée de murmurer une insulte entre ses lèvres.
Puis, sans faire grincer les lattes du lit, elle se redresse à son tour, sèche son visage humide, et s'en va lentement chercher son plus gros pyjama dans son placard, histoire de se blottir dedans après une bonne douche, et de ne plus en sortir jusqu'à la fin du week-end.
Enfin, elle disparait derrière la porte de la chambre et, par automatisme, Katsuki quitte également la pièce en invitant Izuku à le suivre, et rejoindre ensemble une autre porte.
Toujours en catimini, veillant à ne pas faire de bruit sur leur passage, ils débarquent maintenant dans la chambre de Katsuki, qu'Izuku découvre parfaitement rangée, ordonnée, et même parfumée.
En définitive, il ne sait pas vraiment s'il aurait dû se douter que son ami serait un fervent maniaque, ou si l'élégance de cette pièce tranche bizarrement avec le personnage.
Peut-être un peu des deux.
_ Si ta sœur n'ose pas parler à tes parents, peut-être que tu devrais le faire toi-même .. Ou lui proposer de le faire ensemble. glisse-t-il discrètement une fois la porte refermée derrière eux.
_ J'en parlerais à ma mère. Le vieux se fout royalement de tout ce qui ne le concerne pas directement, c'est certainement pas lui qui va régler le problème .. se désole Katsuki en marchant vers son lit. Mais sinon, je peux aller m'en occuper moi-même tout de suite de ces petits cons.
_ Dis pas de conneries.
_ Quelles conneries ? Je connais une méthode efficace.
Désespéré par son acharnement, Izuku soupire à nouveau. Parfois, Katsuki peut réagir comme Mikumo quand il s'y met, prêt à foncer dans le tas tête baissée, toutes cornes en avant pour empaler tout ce qui croise son chemin.
Néanmoins, à part lui créer des problèmes et aggraver les choses, cette méthode ne servirait à rien sur le fond.
_ Oh oui j'en doute pas. Mikumo a la même, et tu sais quoi ? Tout ce que ça fait c'est créer plus de problèmes.
_ Mikumo casse des gueules ? Je croyais qu'il ne savait qu'aboyer.
_ Ma mère et moi on a dû le récupérer au commissariat la dernière fois qu'il s'est emporté contre quelqu'un avec qui j'avais eu des problèmes. Je te laisse imaginer que mon père a été ravi de devoir mettre la main au portefeuilles pour éviter un dépôt de plainte.
Ca n'est pas particulièrement drôle, mais la tronche que tire Katsuki en découvrant les exploits du jumeau Midoriya fait instantanément rire Izuku, qui le voit cligner frénétiquement des yeux, la bouche entrouverte et les sourcils relevés.
_ Mais qu'est-ce qu'il a foutu ?
_ Il s'est pointé chez ce mec en début de soirée, et l'a agressé à coup de pelle. Le pauvre type a passé une semaine à l'hôpital. Et si mon père ne tenait pas à tout prix à protéger son fils préféré, on aurait pu avoir de très très gros ennuis.
_ Ton frère est taré.
_ Ose me dire que tu n'avais pas l'intention d'aller casser trois-quatre mâchoires à l'instant ..
_ Pas à coup de pelle en tout cas! assure vivement Katsuki en arquant un sourcil.
A nouveau, son expression fait rire Izuku, qui le voit d'ailleurs se détendre au fil de la conversation, défroisser ses épaules et décontracter son dos au fur et à mesure.
Puis, le sentant plus apaisé, il s'invite à son tour sur son lit, s'asseyant à côté de lui en soupirant.
_ Ce que je veux dire, c'est qu'elle a plus besoin de toi à ses côtés pour la rassurer et la soutenir. Tu ne lui apporteras aucun réconfort en courant après des ados au beau milieu de la nuit.
_ J'avais compris .. boude Katsuki en roulant des yeux. De toute façon je vais squatter sa chambre cette nuit. Je te laisse la mienne.
Tout à coup, comme revenant sur terre après cet étrange interlude, Izuku se souvient de la situation, et de la gêne qui lui entortillait les entrailles un peu plus tôt.
Observant la pièce, et ce lit sur lequel il est déjà assit, juste à côté de Katsuki et son parfum flottant dans l'air, il se sent rougir comme un enfant, la tête baissée et le regard fuyant.
_ Quand même ... C'est ta chambre, ça m'ennuie de la prendre, c'est chez toi, et je peux me débrouiller autrement.
_ C'est un peu tard pour réaliser que tu voulais pas venir tu sais.
_ Ha?! Mais non! s'affole Izuku en secouant les bras. C'est pas que je ne voulais pas venir, au contraire. Enfin, je veux dire .. Je te suis reconnaissant. C'est juste que je m'en veux de prendre ta chambre, alors ..
Tandis qu'il s'entrave dans ses mots, le visage tout rouge et la langue empêtrée sur elle même, Katsuki se moque doucement de son état de panique, un sourire collé aux lèvres tout en le dévisageant de bas en haut.
_ Je t'aurai pas emmené ici si je comptais te laisser dormir dans le couloir. dit-il alors en se relevant. Va te coucher dans ce lit.
_ Mais tu es sûr d'être sûr ?
A sa poursuite, Izuku se lève à son tour pour lui faire face, le malaise ancré dans le chuchotement de sa voix.
En retour, Katsuki plante ses yeux dans les siens, un peu trop intensément pour le laisser indifférent, alors qu'il s'avance d'un pas. Le silence qui accompagne la scène force Izuku à avaler difficilement et bruyamment sa salive, sentant la présence de son ami s'approcher dangereusement de lui.
_ Tu vas m'obliger à t'ouvrir les draps et te border moi-même ? menace le blond en avançant encore.
Trop près.
_ C'est .. une proposition ?
Beaucoup trop près, il lui fait perdre les pédales et dire n'importe quoi.
Jamais il ne se serait permis de le provoquer de la sorte, mais cette proximité, son parfum, son souffle, et ce regard qu'il coule sur lui .. tout ça le rend si fiévreux .. et déchaîné.
_ Seulement si tu penses que c'en est une.
Katsuki rentre dans son jeu, et soudain il a chaud. Son corps entier doit rougir en cet instant, vibrant de toutes parts à mesure que son cœur change et rechange de tempo.
D'ailleurs, cette vague grisante se déplace sous sa peau, elle navigue entre ses muscles, ses os, et soulève des frissons sur son passage.
_ Loin de moi l'idée de tirer des plans sur la comète, murmure t-il alors, mais je pense que c'en est une.
_ Alors c'en est probablement une.
Il tremble, peut être. A vrai dire, il peine à identifier les réactions de son corps, mais il lui semble bien qu'il tremble.
Et Katsuki s'avance encore d'un pas, jusqu'à pouvoir respirer contre son visage.
Le temps se fige, le silence cristallise l'instant, et son cœur bat desormais entre ses lèvres.
Puis, alors qu'il perd le fil de ce qui traverse son esprit, le claquement léger de la porte de la salle de bain retentit dans l'espace, rappelant qu'Eri est là et que son frère doit la rejoindre.
Et le moment se brise. La tension retombe d'un seul coup, Izuku recule d'un pas, la chaleur de son ventre disparaît.
_ Ta soeur t'attend. souffle t-il en détournant le regard.
______
Hey !
J'ai envie de vous raconter une histoire qui n'a rien à voir avec ce chapitre, parce que ça fait longtemps que je ne vous ai pas tenu la jambe !
L'autre jour, j'étais à la déchetterie avec ma mère (oui, ça commence bien n'est ce pas ?)
Et là bas ils ont fait une sorte de petite boutique où les gens peuvent déposer des objets encore utilisables dont ils ne veulent seulement plus, et ensuite on peut récupérer gratuitement ce qu'on veut dedans.
J'adore aller fouiner là dedans, parce qu'il y a souvent des vieilles choses, et perso j'adore ça. J'y ai déjà récupéré une superbe poupée en porcelaine que j'ai décrassée et recoiffée (je sais que beaucoup de gens en ont peur, mais perso j'en ai plusieurs dans ma chambre depuis 20 ans, et elles ne m'ont jamais agressé pendant mon sommeil 😂) .
Et en plus c'est gratuit, et j'aime bien les trucs gratuits (mode chakal activé.)
Bref, cette fois, je ne trouvais rien d'intéressant, mais au moment de repartir (parce que ma mère commençait à en avoir marre de m'attendre à côté de la bagnole) j'ai vu un enooooorme bouquin. Vraiment énorme. Tout jaunis et un peu abimé sur la tranche, mais qui m'appelait (si si je vous jure il m'a appelé par mon prénom)
Alors forcément je me suis jetée dessus comme si quelqu'un risquait de venir me le piquer sous le nez (je rappelle qu'on est dans une déchetterie).
Et il s'avère qu'il s'agissait d'un dictionnaire illustré de 1952. Je suis rentrée avec mon petit trésor, toute fière, et son contenu est méga intéressant. Vraiment plus rien à voir avec le petit Robert de la Fnac du coin. Et je suis fascinée par cet objet qui trône maintenant sur mon bureau.
Bref. Tout ça pour raconter que je suis désormais l'heureuse propriétaire d'un Larousse de 1952, et c'est beau.
Enfin perso je trouve que c'est beau.
Sinooooooon, le chapitre !
Il vous a plu ?
Moi je l'aime bien !
Des bisouuuuuuuilles 😘
Prenez soin de vous ❤️🦩
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro