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𝐽𝑒 𝑡𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡.
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒𝑛𝑡, 𝑚𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑡𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑠. ┗━━━━━━━━••°•❈•°••━━━━━━━━┛

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Dans le quartier pourri qui a bercé la quasi totalité de sa vie, les activités disponibles ne s'élevaient pas bien haut, variant entre les tours à pieds au fond de la résidence pour tuer le temps à plusieurs et les escapades nocturnes pour ne rien faire à trois ou quatre sur un bord de route désert. 
Il savait que dans les collèges et les lycées des villes voisines, celles qui avaient du budget et des élèves avec du potentiel, les professeurs organisaient des sorties culturelles avec leurs classes, permettant aux jeunes qu'ils guidaient de découvrir le monde en dehors de leur maison. 
Mais Katsuki ne faisait pas partie d'un de ces établissements, et comme toutes les autres mauvaises plantes de son école à deux balles, il ne faisait jamais rien d'autre que d'errer dans les couloirs quand les cours étaient trop ennuyants. 

Ainsi, il n'a jamais mis les pieds dans un tel endroit, même pas de loin, même pas par accident. 
Pourtant, aujourd'hui, après une bonne demi heure de trajet en bus, avec Izuku comme guide touristique pour lui présenter les différentes rues et les magasins intéressants qui y sont associés, il descend à l'avant dernier arrêt, juste en face du grand bâtiment du musée. 
Resplendissant dans toute sa hauteur, l'établissement s'élève sur trois étages au cœur d'une bâtisse ancienne mais parfaitement entretenue, décoré de nombreuses fenêtres carrées garantissant un bon éclairage naturelle entre les murs. 
Aussi, juste devant lui, à une dizaine de pas de distance, la porte principale en épais vitrage reflète joliment les rayons du soleil qui se cognent dessus, renvoyant quelques spectres de lumière dans son décor pour l'illuminer davantage. 

Quand il lève les yeux pour tenter d'englober le bâtiment entier en un seul regard, il ressent cette impression étrange et désagréable de ne pas avoir sa place ici, tout près d'un tel bijou de culture. 
Lui et sa cravate desserrée, avec son pantalon d'uniforme mal ceinturé pour donner plus de liberté à ses mouvements, il lui semble qu'il ne devrait même pas se tenir là. 
Les pauvres gars comme lui ne viennent pas dans ce genre d'endroit. 

_ Tu sais, c'est surtout l'intérieur qu'il faut regarder. taquine Izuku en le voyant se perdre en contemplation sur la façade extérieure. 

Avant, quand il séchait les cours avec un pote ou deux pour s'épargner les longues heures inintéressantes, c'était généralement pour aller glander ailleurs, ou au pire des cas, aller s'acheter un paquet de chips à la supérette du coin, et partir la bouffer à l'autre bout de la ville. 
S'il devait écrire à ses anciens camarades d'école buissonnière qu'il déserte sa salle de classe pour aller observer des œuvres d'art dans un bâtiment bourgeois, ils se demanderaient probablement s'il n'est pas dangereusement tombé sur la tête depuis son déménagement. 
Déserter un établissement scolaire, pour aller quand même s'instruire ailleurs, voilà une idée qui ne lui aurait jamais traversé l'esprit de lui-même. 

_ Bon, tu viens ou tu campes sur le trottoir ? insiste Izuku en balayant une main dans son champs de vision pour le réveiller. 

Katsuki ne sursaute pas. 
Il n'est pas particulièrement perdu dans ses pensées, ni même coupé du monde en contemplation ou en réflexion, il se contente simplement de détailler ces lieux si inhabituels pour lui. 
Peut-être qu'Izuku ne se rend pas compte de l'élégance extérieure de l'ensemble, et de l'importance que Katsuki peut y accorder, et il le comprend sans doute un peu, mais il ressent le véritable besoin de prendre le temps de tout regarder avec attention. 

_ J'arrive. 

Enfin, il redresse le haut de son corps pour l'occasion, et retire poliment les mains de ses poches avant d'avancer vers la porte principale, s'efforçant de se tenir droit et un peu plus présentable. 
Suivant Izuku vers l'intérieur, passant l'ouverture automatique des vitres épaisses, il navigue en silence dans le hall d'accueil, déjà très joli alors même qu'il ne présente aucune œuvre quelconque. 
Derrière un bureau en bois, une hôtesse habillée d'un élégant tailleur sombre les accueille avec un sourire avenant sur son visage pâle de poupée. 
A peine maquillée, et dotée d'une interminable chevelure brune coiffée en queue de cheval, la demoiselle aux yeux bruns offre un signe de tête amical à Izuku,  tandis que celui ci cherche son pass illimité dans ses affaires. 

_ Bonjour Momo. dit-il en s'approchant d'elle. Hum, il vient d'arriver dans les coins, il étudie avec moi à Yuei, et il veut simplement découvrir un musée. Y'aurait moyen de pas le faire payer ? Tu peux le faire passer sur ma carte ? 

Face à lui, et voyant sa bouille suppliante sur son visage constellé, la jeune femme roule des yeux en saisissant la carte d'accès qu'il lui tend, avant de la passer sous le scanner de son poste de travail. 

_ Allez-y. lance t-elle d'une voix douce et gracieuse. 

_ Merci ! T'es la meilleure. 

Content de son affaire, l'étudiant aux mèches bouclées s'élance dans le couloir menant au reste du bâtiment, entrainant son nouvel ami avec lui jusque devant l'ascenseur en suspens. 
Pressant le bouton d'appel, attendant sagement que la cage vienne les chercher pour les conduire aux étages d'exposition, il range silencieusement sa carte dans la poche de son uniforme. 

_ J'pouvais me débrouiller aussi .. souffle Katsuki, gêné par cette entrée gratuite. 

_ J'en doute pas. Ca me faisait juste plaisir de pas te faire payer, fais pas cette tête. 

_ Quelle tête ? 

_ Celle là. taquine Izuku en le dévisageant. On dirait que je t'ai arraché un bras. 

Katsuki claque sa langue à son palais sans chercher à argumenter, démontrant sa contrariété au travers d'un simple soupir bruyant, qui résonne entre les murs épais du rez de chaussée. 
Enfin, les portes métalliques s'ouvrent devant eux, révélant un ascenseur aux parois couvertes de miroirs, ainsi qu'un panneau de contrôle à quatre boutons. 
En montant dedans, sans que personne ne vienne les y rejoindre, ils se retrouvent à deux, enfermés dans trois mètres carrés de vitre et de métal, sans aucun bruit pour accompagner leur trajet vertical. 

Ils n'en auront que pour une poignée de secondes avant d'arriver à l'étage supérieur, mais Katsuki profite de l'instant, si court soit-il, pour détailler un peu mieux son guide touristique attitré. 
C'est vrai que sur le moment, quand il l'a toppé hier contre les casiers, il n'a remarqué aucune différence entre lui et l'abruti qui avait gâché sa visite des couloirs plus tôt dans la journée. 
Il voyait les mêmes yeux, avec les mêmes teintes et les mêmes contours, des cheveux identiques dans leur désordre, tout ondulés et coiffé sans grand ménagement, ainsi que des tâches de rousseur absolument similaires. 
Sa stature, sa carrure, tout concordait avec l'image de son frère, au point qu'il crut un moment être en train d'halluciner. 

Pourtant, en même temps qu'il découvre la ville à ses côtés, tout en apprenant à le connaitre lui aussi, il remarque des différences qui lui paraissent de plus en plus flagrantes, et pas seulement dans leur comportement ou leur attitude. 
C'est vrai, Izuku a peut-être les mêmes yeux que son jumeau, mais son regard, lui, est différent. 
Même si les teintes concordent, leurs lueurs dansent autrement que dans les iris de Mikumo, elles bougent à un rythme plus doux, et rayonnent d'une autre manière quand le soleil entre dedans. 
Aussi, son sourire se dessine avec des traits différents, et sa façon de bouger son corps dans l'espace donne à sa silhouette des allures sans pareils. 

Finalement, quand on sait où et comment regarder, il est impossible de les confondre. 

_ Ton frère ne vient jamais ici ? demande t-il sur un coup de tête. 

_ Sûrement pas ! Mikumo n'aime que les chiffres et les choses concrètes, avec un but clair et une seule interprétation possible. L'art c'est beaucoup trop abstrait pour son cerveau carré. 

_ Je trouve que tu critiques beaucoup les capacités intellectuelles de ton frère. se moque Katsuki quand les portes s'ouvrent à nouveau pour les libérer. 

_ C'est sa façon de penser qui me dépasse. Il a un esprit carrément linéaire. 

En amorçant le premier pas hors de la cabine, Katsuki ne lui répond déjà plus, immédiatement happé par l'ambiance et le décor de cet étage, qui le laisse instantanément sans voix et en totale admiration sur les larges tableaux exposés contre les murs. 
Au centre de la grande pièce, qui parait presque vide de part sa taille imposante, se tiennent fièrement plusieurs sculptures entourées de cordes rouges pour empêcher les visiteurs de s'en approcher de trop près. 
Un buste taillé dans la pierre, un visage abstrait construit dans un bloc de verre, ainsi qu'un corps aux bras ouverts façonné dans du bois s'imposent comme les pièces centrales de la galerie. 

En dessous de chacune d'entre elle, un petit panneau doré donne des indications formelles sur l'artiste derrière ses œuvres, tous inconnus de Katsuki, qui lit leurs noms sans les reconnaitre. 
Aussi, tout autour d'eux, les peintures se succèdent les unes à côté des autres, apportant tout un panel de couleurs variées à l'ensemble des lieux, dessinées et réalisées selon des styles différents, plus ou moins réalistes, et parfois difficile à interpréter dans leur construction. 
Admiratif, soudain immergé dans ce monde nouveau et fascinant, Katsuki s'éloigne lentement d'Izuku, s'en allant observer de plus près toutes les créations affichées, le regard attiré dans toutes les directions. 
Sa poitrine se détend quand il marche le long de la pièce, comme apaisée par l'aura artistique qui baigne l'espace, avec la sensation que tout autour de lui s'adresse indirectement à sa personne. 

Il en oublie même le défilé du temps, au gré de sa contemplation, tournant et retournant la tête à chaque fois qu'une nouvelle lueur colorée attire son attention.
Ses pas lui font faire le tour de la grande salle, puis revenir à son point de départ, s'attarder de nouveau sur des peintures agréables à ses yeux, et se perdre en admiration dans les traits de peintures.
Il s'interrompt longuement devant une œuvre aux lignes partiellement abstraites, qui semblent lui représenter le calme plat et sombre d'un lac dans la nuit.

Les dégradés de noir et de bleus qu'il distingue sur toute la surface de la toile lui évoquent une large étendue de beauté et de sérénité, doucement éclairée par ce qu'il interprète comme des étoiles blanches et étincelantes au dessus du décor.
Puis, sur le tracé d'une vague sans courant, juste insinuée par un coup de pinceau plus appuyé, ses yeux perçoivent une petite embarcation vide, peut-être en bois, qui dérive sur les eaux troubles comme une âme solitaire.

En la détaillant, en se promenant sur chaque nuance de couleur, apercevant des teintes plus rosées dissimulées sur les reflets de l'eau, Katsuki se sent comme cette barque.
Plongé dans un univers autre que le sien, découvrant les vallées lointaines et le son du courant au rythme de sa visite, tandis que son esprit s'ouvre à une myriade de nouvelles perspectives.

_ Il te plaît ? intervient Izuku en se postant à sa droite. Ça fait un moment que t'es devant.

_ J'l'aime bien. dit il simplement en haussant les épaules. On dirait une barque dans l'eau.

_ Une barque ? Où ça une barque ?

_ Là.

Pointant du doigt ce qu'il identifie comme une embarcation de bois, Katsuki indique un point précis sur le tableau, et Izuku ouvre une bouche en forme de O avant de plisser ses yeux, analysant cette nouvelle interprétation de l'œuvre.

_ Oh, je ne l'avais jamais interprété comme ça, mais j'aime bien cette image.

_ Tu ne la voyais pas ?

_ La barque ?

Katsuki hoche la tête, concentrée sur le tableau.

_ Non pas vraiment, c'était plutôt un paysage vide pour moi avant que tu me la fasses remarquer.

Maintenant, Izuku sourit de toutes ses dents, ravi de découvrir le tableau sous un nouveau regard, tandis que le silence reprend sa place dans le duo.
Puis, sans concertation préalable, chacun repart dans la direction de son choix, continuant d'observer l'exposition avec attention pendant de longues minutes. 
Plus tard, une fois les mirettes pleines de lumière, ils regagnent l'ascenseur pour atteindre le dernier étage, là où se tient l'atelier de photographie, qu'ils arpentent à son tour de long en large sans plus se soucier du temps qui défile à l'extérieur. 

Pour Katsuki, c'est presque surréaliste de se trouver là, et la perspective de garder toutes ses images dans sa tête lorsqu'il rentrera chez lui ce soir lui donne envie de faire naitre un nouveau sourire sur son visage, comme s'il repartait avec un cadeau dans les bras. 

_ On y va ? Ou tu veux rester encore un peu ? vient murmurer Izuku près de lui pour ne pas déranger les autres visiteurs. 

_ Non c'est bon, on peut y aller. 

Sans avoir consulté son téléphone de l'après midi, et n'ayant aucune idée de l'heure qu'il peut être au moment de redescendre les étages, Katsuki réprime instinctivement ses sourires pour les garder secrets.
Finalement, cette après midi de sèche restera probablement la meilleure idée de sa vie, et il ne regrette pas d'avoir fini par céder à ses propres hésitations plus tôt dans la journée.
Bien qu'il ait remballé Izuku une première fois, il n'a pas su s'empêcher de revenir sur sa décision après coup, songeant qu'il est jusqu'alors la seule personne à lui avoir apporté un peu de compagnie bienveillante depuis son arrivée.

S'intégrer dans un milieu comme celui ci s'avère plus compliqué que de se faire une place dans une foule d'illettrés, et l'altruisme d'Izuku a donné un souffle nouveau à sa motivation.
Après son départ, il a cherché la meilleure solution en racontant brièvement la situation à Eijiro, qui lui a gentiment répondu un "bah t'attends quoi pour accepter, tête de pine ?"

_ Tu habites loin Katsuki ? relance Izuku en sortant du grand bâtiment.

_ Nan, pas trop. J'descends à la gare, et après je finis à pieds.

_ Je peux te raccompagner si tu veux. Je dois chopper le tram pour rentrer, et à cette heure ci il va être bondé alors je le prendrai un peu plus tard.

_ Comme tu veux.

Katsuki restant Katsuki, il ne sautera évidemment pas de joie face à sa proposition, mais il n'en reste pas moins qu'elle lui fait plaisir.
Alors, même s'il ne le fait pas trop remarquer, un minuscule sourire force le passage sur son visage plus éclairé que ce matin.

Enfin, en retrouvant le bus en sens inverse, il regarde l'heure sur son portable pour la première fois de l'après midi, rassuré de voir que dix sept heure vient tout juste de passer, et qu'il pourra rentrer crédible.
Après vingt minutes dans un premier véhicule, ils changent de ligne pour pouvoir atteindre l'arrêt de la gare, et l'heure de pointe rempli les sièges jusqu'à ce qu'ils se retrouvent péniblement à l'étroit dans les rangées de fauteuils.

Puis, en arrivant à la gare, Katsuki soupire de libération en retrouvant un peu plus d'oxygène respirable, bien content d'en avoir fini avec les transports en commun pour la journée.
Ces trucs là l'oppressent, et l'odeur de transpiration qui y règne le dégoute au plus haut point.
Alors, malgré la chaleur encore bien présente en cette fin d'après midi, il apprécie fortement le léger vent qui souffle dans ses mèches cendrées.

En même temps, et tandis qu'ils changent de trottoir pour plus de facilité, Izuku en profite pour jeter un oeil aux notifications de son portable, soupirant sur les douze messages en provenance de Mikumo.

_ Il me fatigue ...

_ Qu'est ce qui se passe ? interroge Katsuki en tournant son regard vers lui.

_ Mon frère qui tape sa crise. Je vais encore avoir droit à une scène dramatique en rentrant à la maison.

_ C'est ton frère ou ton père ? ironise t-il ensuite.

_ Mon père se fout pas mal de savoir si je suis pas mort dans mon sommeil, c'est certainement pas lui qui va prendre de mes nouvelles pour savoir où je suis.

_ Quelle ambiance ...

Amusé par le ton désabusé de Katsuki face à la situation, Izuku ne retient pas le rire franc et sincère qui agite ses cordes vocales, et qui s'envole au dessus d'eux comme un chant lyrique.

_ Je te l'accorde.

_ J'habite là. conclut Katsuki en pointant sa maison du doigts, à deux pas de leur position.

Terminant d'avaler la poignée de mètres qu'il leur restent à parcourir, ils s'arrêtent ensemble devant le petit portail de la propriété, là où il est temps pour chacun de reprendre sa route de son côté. 
Pourtant, avant qu'ils n'aient le temps de se saluer, la porte d'entrée s'ouvre en grand fracas, et Katsuki voit apparaitre le visage de sa sœur, recouvert d'une expression condescendante quand elle s'approche de lui en secouant sa queue de cheval derrière elle. 

_ Maman va te défoncer ! lance t-elle fièrement dans un premier temps, avant de buter soudainement sur la présence d'Izuku. Oh, bonjour. T'es un ami de Katsuki ?  

Immédiatement, son sourire dédaigneux se transforme en une moue toute charmante, tandis qu'elle papillonne des cils en dévisageant l'inconnu aux cheveux bruns qui se tient face à elle. 
Katsuki croit presque rêver, mais il lui semble bien que sa sœur est en train de minauder devant Izuku.  

_ Bref ! reprend l'adolescente en secouant sa crinière, prenant la pose comme une midinette. L'école a appelé sur le fixe avant que maman débauche, pour dire que t'étais pas en cours cette aprem. Je t'attendais pour lui rapporter, et te voir te faire massacrer. 

_ Oh non. s'interpose Izuku en joignant ses mains comme une prière. Il n'y est pour rien, c'est moi qui ai insisté pour lui faire visiter la ville et le musée. Je ne veux pas qu'il ait de problème par ma faute. S'il te plait, ne dis rien. 

Buvant ses paroles comme une groupie devant son chanteur favoris, Eri se dandine en souriant, espérant peut-être se donner des airs de séductrice, alors qu'Izuku semble se foutre royalement de sa petite comédie de romantisme. 

_ Oh, oui bien sûr je comprends. C'est très gentil de ta part de lui avoir fait visiter, je ne pensais pas que c'était ça. Je garde le secret alors. termine t-elle dans un clin d'oeil.  

_ Eri, laisse le tranquille. tente de rattraper Katsuki. Rentre dans la maison et arrête ton cinéma, il est trop vieux pour toi. 

Gêné, Katsuki s'excuse discrètement juste après le départ boudeur et vexé de sa sœur, tandis qu'Izuku éclate d'un fou rire presque incontrôlable, visiblement bien plus amusé que mal à l'aise devant la situation. 
Cette fois encore, les éclats de sa voix plongent dans l'air, et s'y ancrent à l'image d'une mélodie rassurante, peut-être même un peu magique. 

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Hey ! 

J'ai été un peu plus rapide pour celui là, je suis contente de pouvoir le publier plus rapidement que d'habitude, j'ai eu plus de temps libre et c'est cool ! 

J'ai plein de choses à mettre dans cette histoire, mais comme je suis totalement en roue libre, je découvre un peu le déroulement en même temps que vous, et j'espère que le rendu vous plait malgré tout ! 

Je vous fais des bisous en attendant la suite 😘

Prenez soin de vous ❤

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