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𝐿𝑎 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑠𝑒 𝑐𝑎𝑐ℎ𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡
𝑙𝑎̀ 𝑜𝑢̀ 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑎𝑠.
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Sans préméditation aucune, il vient de lui proposer de l'accompagner plus ou moins sur un coup de tête, un peu par automatisme de politesse, quand bien même il n'en espère pas grand chose en retour. 
Près de la table, attendant néanmoins une réponse la part du blond intrigué, Izuku se permet un sourire gêné à son attention, regrettant presque son excès d'altruisme envers cet inconnu qu'il ne connait pas vraiment. 

_ Je suis pas ici pour rater mon année. soupire Katsuki en restant bien assit sur son banc. J'ai des cours importants cet après midi. 

_ Je comprends. patine Izuku, désormais mal à l'aise face à son refus. 

Pour autant, il n'insiste pas, et ne s'étend pas en formalité au moment de le saluer une ultime fois, s'éloignant ainsi de la petite table en bois pour marcher seul sur le chemin de dalles propres. 
Trainant vaguement des pieds par habitude, levant son regard vers la ligne de l'horizon, il hausse une épaule neutre en songeant que cette entrevue s'est plutôt bien déroulée au final, et en dépit des craintes de son frère. 
Katsuki ne l'a ni mordu ni agressé, et il repart avec le sentiment d'avoir aplati correctement la situation. 

Désormais, il ne lui reste plus qu'à tenter de profiter de son après midi, sans pour autant ignorer que Mikumo ne tardera pas à remarquer sa disparition, et à bombarder son téléphone d'appels et de messages moralisateurs. 
Aussi, sa mère finira par le lui reprocher s'il rentre encore à cette heure ci, et il sait qu'il ne lui reste plus qu'à trouver une occupation quelconque pour remplir sa journée jusqu'à dix sept heure.
Déjà, son esprit s'enfuit vers les différentes possibilités qui s'ouvrent à lui s'il rejoint le centre ville, hésitant entre faire un tour au musée des beaux arts ou gribouiller quelques croquis sur une feuille volante près du parc de la commune. 

Izuku aime admirer des œuvres de tous les horizons, les analyser, les interpréter, et comparer sa vision avec celles d'autres amateurs d'art au hasard de conversations enrichissantes. 
Parmi ses passe temps favoris, observer des tableaux connus du grand public, et y trouver des significations secrètes, des détails cachés dans les lignes de peintures, tenter de comprendre les sentiments de l'artiste au travers de son talentueux pinceau. 
Contrairement à Mikumo, il possède une patience infinie quand il s'agit de fixer un dessin des heures durant, jusqu'à en ressentir l'essence profonde. 

Mais d'abord, avant toutes choses, il lui faut se trouver quelque chose à se mettre sous la dent, alors que son ventre gargouille bruyamment quand il passe la limite de l'établissement pour marcher sur le trottoir de la rue. 
D'ici, sentant arriver l'odeur des fast food et des camions de pizza postés un peu partout dans les coins, l'appétit grandit dans son estomac, mais ses pensées se tournent plutôt vers un immense plateau de sushis. Ceux qu'ils préfèrent, du restaurant Gran Torino, à l'autre bout de la ville. 

Alors, pour contenter son désir culinaire, il passe courageusement devant les devantures des restaurants aux parfums alléchant sans céder à la tentation, et trace son chemin jusqu'à l'arrêt de bus de la ligne sept. 
Enfin, plongeant ses mains dans les poches de son pantalon d'uniforme, il s'arrête juste devant le petit abri en plexiglass, restant debout près de la route pour attendre le prochain passage du transport en commun. 
Pensif, et affamé par dessus tout, il fixe son regard sur la façade d'une agence immobilière juste en face de lui, lisant de loin les annonces avec autant de sérieux que s'il envisageait véritablement d'acquérir un de ces biens. 
Les photos des grandes maisons ont quelques choses de fascinant, surtout quand on ne peut pas les acheter, au final. 

D'ailleurs, en parlant d'argent et de propriété, il se souvient sans le vouloir que son père doit rentrer à la maison dans une semaine et demi, pour passer le week-end "en famille", si toutefois il n'annule pas une fois de plus en court de route. 
Rapidement, il fait le lien avec la soirée dont lui a parlé Ochaco hier, et qui doit tomber sur le même samedi. Peut-être que Mikumo refusera de s'y rendre, s'il préfère passer un peu de temps avec leur paternel, mais Izuku échangerait bien un de ses reins contre la garantie de ne plus jamais voir sa face jusqu'à la fin de ses jours .. 
Finalement, il va lui falloir sérieusement envisager ses plans à venir, quitte à passer la première nuit de sa vie sans son frère, s'il veut s'éviter le diner formel pour fêter le glorieux retour du pseudo chef de cette maison. 

Du reste, si ce dernier apprend que son fils mal aimé sèche la moitié de ses journées, il va se sentir obligé de lui sortir une leçon de morale chargée d'insultes rabaissantes et de menaces sur son avenir comme s'il s'en préoccupait réellement, et qu'Izuku sera forcé d'écouter jusqu'au bout pour éviter tout incident diplomatique. 
Chacune des visites de son père est une plaie pour lui, littéralement un sale quart d'heure qu'il doit traverser en serrant les dents, tout en priant pour qu'il ne revienne plus jamais après celle ci. 
A t-il besoin de préciser qu'il déteste cet homme qui lui sert de géniteur ? 

Tandis que ses pensées se changent en agressivité, son souffle se tend à mesure qu'il perçoit l'image de son père dans son esprit, et une vague de colère mal refoulée irradie dans sa poitrine, filant tel un éclair silencieux à travers son corps entier. 
Puis, même si ça ne lui sert pas à grand chose, il peste en chuchotant, avant de soupirer aussi bruyamment que possible pour tenter d'évacuer les émotions négatives qui s'emparent de lui. 
Enfin, au moment de se ressaisir, un froissement de tissu derrière lui le fait réagir, puis tourner la tête quand une présence apparait dans son champs de vision périphérique, juste à sa gauche. 

Désormais planté, immobile, à côté de lui et le regard rivé vers les bâtiments bordant le trottoir d'en face, Katsuki claque sa langue à son palais, fait siffler l'air entre ses dents, et jette ses mains au fond de ses poches en signe de contrariété. 

_ Si tu fais le moindre commentaire, je te jette sous les roues du prochain bus qui passe. 

Son arrivé le surprend, mais sa remarque est si tentante qu'un sourire narquois brise instantanément l'expression crispée du visage d'Izuku, qui ne saurait se retenir d'attraper la perche trop gentiment tendue. 

_ Je croyais que t'étais pas là pour rater ton année ? 

Premier regard noir de la journée, que le blond lui lance tel une bombe en se tournant vers lui. 
Pour autant, le jeune Midoriya ne se défait pas de son petit sourire satisfait, content d'avoir provoqué une réaction, et ravi de finalement se trouver de la compagnie pour son après midi d'école buissonnière. 

_ Tu viens manger avec moi finalement ? relance t-il pour calmer la bête enragée à ses côtés. 

_ Tu vas où ? 

_ Tu verras. 

Dans le regard de Katsuki, qu'il devine hésitant, il perçoit une once de malaise, comme s'il s'interrogeait lui même quant à la réponse à donner, et son expression colérique se détend en  quelques secondes, devenant plus tranquille, presque juvénile et intimidée par la situation. 
Néanmoins, il termine sa réflexion en haussant une épaule, sans autre forme de manifestation verbale, alors que la silhouette imposante du bus se présente au bout de la rue. 
Avançant dans un bruit de moteur détruisant le silence du quartier, le grand véhicule s'arrête lentement devant eux, ouvrant ses portes dans un son métallique de gonds automatiques. 

_ Tu viens ? insiste Izuku en posant le pied sur la première marche. 

Katsuki demeure immobile une seconde supplémentaire, semblant auto argumenter avec lui même à la vitesse de la lumière, avant d'accepter son invitation sans un mot, grimpant à son tour dans le véhicule pour rejoindre les allées de sièges. 
A cette heure ci, il n'accueille que peu de voyageurs, offrant encore un bon paquet de places libres sur chaque rangée, et Izuku indique deux emplacements côte à côte tout près d'eux. 

_ C'est loin ? questionne Katsuki en s'installant dans son assise. 

_ Non, on descend au deuxième arrêt. T'as faim ? 

Une fois de plus, le blond hausse juste une épaule, puis détourne son visage en direction inverse pour éviter le regard de son interlocuteur. 
Tout à coup, Katsuki lui parait si mystérieux, plutôt renfermé sur lui-même, se voulant discret et invisible autant que possible, en dépit de leur première rencontre somme toute bruyante et agressive. 

Ainsi, le trajet se poursuit dans un mutisme total, sans paroles ni interactions physique, laissant à Izuku tout le temps de se poser des questions au sujet de son partenaire de sèche, les yeux à travers la fenêtre pour observer le défilé du paysage urbain. 
Les imperfections de la route en dessous du châssis les secouent aléatoirement au hasard d'un virage ou d'un ralentisseur, tandis qu'ils s'efforcent mutuellement ne pas se toucher accidentellement quand l'habitacle remue un peu subitement. 
Enfin, leur destination se dessine dans le décor, et quelques secondes avant l'arrêt des roues, Izuku se prépare déjà à descendre, indiquant à Katsuki que leur repas approche à grands pas. 

Ensemble, ils s'extirpent du bus, qui les déposent devant un nouvel abri avant de s'élancer à nouveau sur l'asphalte que le soleil réchauffe ardemment depuis plusieurs heures. 
Tranquillement, ils se mettent en marche sans se parler, avançant l'un derrière l'autre comme s'ils ne s'étaient jamais vu jusqu'à la ruelle recherchée. 
Puis, juste avant d'atteindre la devanture du restaurant, Izuku s'arrête quand son portable se met à vibrer dans sa poche, indiquant un appel entrant dont il devine immédiatement l'expéditeur. 
Sortant l'appareil par formalité, découvrant sans surprise le nom de son frère s'afficher sur l'écran, il roule des yeux en s'excusant silencieusement auprès de Katsuki, puis répond dans un soupir. 

_ Oui Mikumo ? 

_ T'es où ?! s'excite immédiatement la voix de son jumeau dans le haut parleur. 

_ Chez Gran Torino, pourquoi ? 

Pendant qu'il s'applique à réunir tout son flegme pour répondre à son frère, il observe d'un oeil discret l'expression changeante sur le visage de Katsuki, quand celui ci consulte la carte placardée à la vitrine. 

_ Sérieux, t'es encore parti ? Pourquoi tu m'as pas prévenu ? 

_ Pourquoi faire ? 

_ Pour que je vienne avec toi ! J'aime pas quand tu te tires sans rien dire. 

_ Ca va, je suis vivant arrête de paniquer, et je suis pas tout seul. On se retrouve ce soir. 

Sans attendre, tandis que son frère s'étrangle au téléphone pour en savoir plus, il se contente de raccrocher sans pitié, rangeant à nouveau son portable à sa place d'origine, puis interpelle de nouveau Katsuki, figé devant l'entrée. 

_ Tu viens ? 

_ Tu déconnes ? s'agace le blond en reculant d'un pas. J'ai pas les moyens pour bouffer là dedans. 

Souriant simplement, avec autant de bienveillance qu'il peut en réunir en un seul regard, Izuku secoue la tête en venant l'attraper par le bras, le forçant à le suivre jusqu'à l'intérieur de l'établissement. 

_ T'occupes. Aller dépêche toi, j'ai faim. 

Malgré une faible résistance, qu'il ressent dans l'effort nécessaire à son poignet pour l'entrainer avec lui, il parvient à lui faire passer les portes du restaurant, et l'ambiance tout à coup très apaisante des lieux le rend joyeux et plus détendu. 
Ce qu'il apprécie particulièrement ici, c'est le calme régnant entre les tables suffisamment espacées pour garantir la tranquillité à chaque client venant profiter d'un repas agréable. 
Les serveurs y sont d'une gentillesse jamais remise en question, et même la voix du patron qui s'échappe de temps en temps des cuisines parait relaxante. 

Izuku vient souvent ici, généralement sans son frère pour ne pas tout gâcher, et reste parfois plusieurs dizaines de minutes après avoir fini de manger pour apprécier l'atmosphère. 
Parfois, il pousse le plateau vide pour libérer un peu de place, et gribouille au crayon sur des feuilles de bloc notes qui trainent ici et là dans ses affaires. 
Alors, content de s'y trouver aujourd'hui, il guide son invité jusqu'à l'emplacement que leur indique un employé du restaurant, et prend place en face de lui autour d'une table déjà préparée, n'attendant plus que leur commande pour accueillir le repas. 

A l'habitude, Izuku fait apporter un immense tableau de sushis et de makis colorés, qu'un serveur dépose délicatement entre eux avant de leur souhaiter un bon appétit. 
Puis, sans attendre, décollant ses baguettes pour se préparer à piocher dans la nourriture, il pointe le plateau dans un geste du menton, souriant à Katsuki qui observe le grand plat d'un oeil gêné. 

_ Mange. Regarde les, ils n'attendent que ça. 

Sa remarque gagnera au moins le mérite de tirer un minuscule sourire sur le coin des lèvres du blond, qui se retient néanmoins en baissant la tête, s'interdisant peut-être de paraitre trop amusé par la situation. 

_ De toute façon ils sont sur la table maintenant. ajoute t-il. Je vais pas les ramener en cuisine, et je ne mangerai jamais tout ça. 

_ Je t'ai pas demandé d'en commander pour moi. 

_ Bien sûr, et j'allais te laisser me regarder manger comme un con ? 

_ Je suis sûr que ton frère l'aurait fait. fait remarquer Katsuki en arquant un sourcil. 

Manquant de s'étouffer avec la nourriture dans sa bouche, qu'il peine à avaler face à la réflexion de Katsuki, Izuku se retient de rire jusqu'à ce que le riz ne risque plus de se coincer dans sa gorge. 
Puis, se servant un verre d'eau pour faire passer l'incident, il secoue la tête en étirant le plus sincère de ses sourires entre ses tâches de rousseur. 

_ Non seulement il t'aurait laissé le regarder, et en plus il serait parti sans payer. 

_ Je ne mettrai jamais les pieds dans un endroit comme ça avec lui. avoue Katsuki en attrapant enfin ses baguettes, acceptant discrètement le repas offert. 

_ Mikumo est un drôle de spécimen. Il n'est pas méchant, juste .. plutôt immature. 

Avalant son premier aliment, Katsuki lève les yeux vers lui, le dévisageant tout en dégustant sa nourriture, puis fronce les sourcils en humectant ses lèvres. 

_ T'es sûr que c'est vraiment ton frère ? 

_ Tu as des doutes ? ricane Izuku sur un ton sarcastique. 

_ Non. concède Katsuki en repensant à l'incident du couloir. Mais il a l'air très différent de toi. 

_ Je pense qu'il y a dû avoir un soucis de répartition au moment de notre conception. Il est infernal pour deux. Mais il a d'autres aspects aussi, et des qualités, il faut juste .. lui laisser l'occasion de les montrer. 

_ Tu le penses vraiment ou tu le défends juste ? 

S'arrêtant, le bras tendu et la main au dessus d'un maki, Izuku pince ses lèvres en avalant sa salive, froissant son visage d'une expression on ne peut plus sérieuse, alors que la remarque de Katsuki l'oblige à se montrer un peu plus ferme dans le ton qu'il emploie. 

_ C'est mon frère. Bien sûr que je le pense. 

Puis, piochant dans le plateau, prenant le temps de mâcher sa portion, il laisse filer quelques secondes de silence légèrement pesant, se permettant de chercher ses mots avant de pouvoir reprendre plus calmement. 

_ Je sais que ce qu'il a fait hier t'a causé du tort, et je comprends que tu lui en veuilles. Et je pense aussi qu'il mérite ta colère, mais .. c'est mon jumeau, une part de moi voudra toujours le défendre. Au moins un petit peu. 

Sans répondre, peut-être vexé ou simplement mal à l'aise, Katsuki hoche la tête en soupirant, se servant à nouveau dans le plateau désormais à moitié vide, tandis que la conversation s'arrête là pendant près d'une minute. 
Déjeunant en silence, ils ne se regardent plus, se contentant de laisser couler le minuscule incident de discussion, avant qu'Izuku se décide à briser la glace en premier, mettant fin à la gêne qui venait de les interrompre. 

_ Tu vas faire quoi cet après midi ? Tu rentres chez toi ? 

_ Ma mère va me dévisser la tête si je rentre à cette heure ci. corrige Katsuki en terminant son repas, le ventre prêt à craquer. 

_ Tu connais un peu les coins ? 

Katsuki secoue négativement la tête, et croise ses bras sous sa poitrine comme s'il cherchait à se protéger d'une menace invisible. 
A croire que parler de lui, de quelque manière que ce soit, le fait trembler de l'intérieur. 

_ Tu viens de loin ? poursuit Izuku pour en savoir plus, voyant néanmoins son interlocuteur se braquer face à ses questions. 

_ Ouais. 

_ J'ai envie d'aller faire un tour au musée des beaux arts cet après midi. Mikumo ne viendra sûrement pas me chercher là bas, et ça fait un moment que je n'y suis pas allé. Si tu veux .. Tu peux venir avec moi, et il y a un peu de route alors .. je pourrais te faire visiter en même temps. 

Soudain, Katsuki semble paraitre plus perplexe, à la limite du malaise, et il racle sa gorge sans trouver de réponse à donner, préférant détourner le regard pour ne pas croiser celui de son interlocuteur. 

_ Enfin, je dis ça .. se rattrape Izuku. Peut-être que tu n'aimes pas les musées. 

_ C'est pas .. C'est juste- En fait j'en ai jamais vu. 

_ Oh .. 

D'abord un peu surpris, Izuku se défait rapidement de sa réaction étonnée, affichant un nouveau sourire tout neuf et accueillant pour rassurer son nouvel ami en face de lui. 

_ Eh bien c'est l'occasion ! Au moins tu sauras ce que t'en penses. Alors, tu viens ? 

_ Ok. souffle le blond en redressant son dos pour reprendre une contenance. 

Enfin, cherchant à détendre l'atmosphère, Izuku s'empresse de sortir son porte feuille de sa poche, ouvrant celui ci pour en sortir une carte bancaire, qu'il secoue sous le nez de Katsuki avec une expression narquoise placardée sur ses joues couvertes de tâches de rousseur, rieuses elles aussi. 

_ C'est Mikumo qui paye !  

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Hey ! ❤

J'ai bombardé ce chapitre en une demi journée, je suis plutôt contente ❤
J'essaie de donner un peu de lenteur aux choses, parce que j'ai vraiment envie de donner une aura douce et calme au développement romantique de cette histoire, même si elle ne sera pas dispensé de sa dose de rebondissements fâcheux, bien évidemment 🤭

Plein de bisous en attendant la suite 😘

Prenez soin de vous ❤🦩