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𝐽𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑒𝑠 𝑐𝑜̂𝑡𝑒𝑠
𝐽𝑒 𝑛'𝑦 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑟𝑖𝑒𝑛.
𝑇𝑢 𝑣𝑖𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠.
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La tête déjà trop pleine d'informations à la fin de la matinée, pressé d'avance que cette journée se termine enfin, et s'efforçant de ne pas penser à la prochaine, Izuku profite de sa pause après le repas pour grapiller quelques minutes de soleil à l'extérieur du bâtiment.
Passant la porte principale, s'éloignant de quelques pas le long du chemin tracé par des dalles bien alignées, il bifurque ensuite dans l'herbe pour gagner le premier banc venu.
Les rayons désormais chauds du printemps cognent sur son crâne, réchauffant la masse de cheveux ondulés sur sa tête, et une goutte de transpiration menace son front avant qu'il ne la chasse d'un revers de main.
Puis, plissant ses paupières pour se protéger de la lumière, il desserre la cravate rouge bordeaux de son uniforme.
Enfin, défroissant machinalement sa chemise blanche, il étend ses jambes devant lui pour dégourdir ses mollets.
Autour de lui, l'agitation de la foule d'élèves occupants l'espace lui bourre les oreilles, l'empêchant presque de savourer pleinement ce moment de repos, tandis qu'il fait rouler sa tête contre ses épaules pour tenter de se détendre comme il le voudrait.
Les journées de cours lui paraissent vite interminables, dans ce domaine d'étude qui ne l'attire pas vraiment, et s'il se laisse parfois aller à sécher quelques séances, il se doit malgré tout de faire acte de présence la plupart du temps. Ne serait-ce que pour ne pas se faire engueuler par sa mère.
Les chiffres, la vente, la négociation commerciale, autant de concepts qui ne lui disent strictement rien, alors qu'il préfère mille fois se rendre à l'école de musique le samedi matin, là où il peut réellement faire ce qui lui plait derrière un piano.
D'ailleurs, voilà plusieurs années qu'il économise tout l'argent qu'il peut trouver pour s'acheter son propre instrument et, très bientôt, il pourra enfin atteindre cet objectif.
Malgré la situation financière plus que confortable de ses parents, son père n'a jamais accepté d'investir dans un piano pour son fils, jugeant cette dépense inutile et bien onéreuse pour pas grand chose.
Régulièrement, sa mère lui envoie des petits virements ici et là pour l'aider incognito à rassembler la somme nécessaire, suffisamment discrètement pour que leur père ne s'en aperçoive pas.
Aussi, il aurait aimé pouvoir suivre des entrainements au dessin, dans l'espoir d'améliorer son niveau, et pourquoi pas d'en faire un véritable métier d'une manière ou d'une autre.
Mais pour le moment, encore bien incapable de prendre une trajectoire différente de son frère, il doit se contenter des cours du samedi matin, et subir les chiffres jours après jours du lundi au vendredi.
D'ailleurs, Mikumo lui a fait faux bon cinq minutes plus tôt, pour répondre à une convocation dans les bureaux de l'administration. Sans trop s'interroger, Izuku imagine assez facilement que son frère a encore dû faire une connerie quelque part. Il fait toujours des conneries.
Toujours en train d'emmerder quelqu'un, ou de chercher des problèmes là où il n'y en a pas, il passe la moitié de son temps à provoquer des esclandres dans les couloirs de l'établissement, puis à se faire reprendre par la direction.
Il a toujours été comme ça, toujours un peu borderline dans l'attitude, jamais foutu de tenir en place.
Une fois sur deux, les conséquences retombent sur Izuku. Une fois sur deux, ils s'engueulent en suivant à cause des débordement de Mikumo et des répercutions que son jumeau se récolte alors qu'il n'a rien demandé ...
Alors, en attendant d'en savoir plus sur le motif de cette convocation, il s'efforce de ne pas trop s'en inquiéter, tandis que ses deux amis viennent prendre place de chaque côté de lui, sur le même banc.
A sa gauche, Tenya Iida, le féru d'athlétisme, que même sa mère se demande ce qu'il fout en école de commerce au lieu de devenir une star du sport.
Plus grand que la moyenne, dépassant Izuku de deux bonnes têtes, et perché sur ses jambes taillées dans la roche, sa silhouette tranche presque bizarrement avec son visage, bien plus strict et sérieux.
Avec ses lunettes rectangulaires, encastrées dans une épaisse monture noire, et toujours bien posées sur son nez droit, son expression prend souvent des airs de premier de la classe.
Sa coiffure, particulièrement règlementaire, réglée au cheveu près, accentue cette impression qu'il donne de lui même.
La journée, Tenya étudie d'arrache pied, révise en permanence, assomme ses professeurs de questions pour en connaitre toujours plus, emmagasinant les connaissances comme un livre que l'on bourre de lettres et de symboles.
Le soir, il court.
Jusqu'au coucher du soleil, presque sans s'essouffler, il trace des kilomètres et des kilomètres sans faiblir, et Izuku se demande parfois à quel moment il trouve le temps de manger, de dormir, ou encore d'avoir une vie sociale.
Et à sa droite, Ochaco. Le parfait contraire de Tenya.
Plus petite qu'à peu près tout le monde, du haut de son mètre cinquante six, elle aime jouer les électrons libres au milieu de tous les élèves de l'établissement.
D'un jour à l'autre, elle navigue entre les petits groupes, sympathisant avec toutes les personnes qui croisent sa route, alors que son sourire et son sens inné des rapports humains la poussent systématiquement à faire de nouvelles rencontres. Et en dépit de sa petite taille, elle n'en attire pas moins les regards.
Complètement extravertie, les poignets recouverts de bracelets de toutes les couleurs et les cheveux souvent noués dans des élastiques fluos à clochettes, elle ne traverse jamais un couloir incognito.
Ses grands yeux marrons, aux mêmes teintes que ses mèches qu'elle maintient en queue de cheval, s'entourent généralement d'un maquillage extravagant et plus que remarquable.
Rose, bleu, violet, pailleté, et toujours maitrisé à la perfection, le fard sur ses paupières illumine littéralement tous les murs blancs et gris devant lesquels elle passe.
Dans l'école, tout le monde connait Ochaco, de près ou de loin. Elle ne passe inaperçue pour personne, et si certains lui reprochent ses excès de couleurs, beaucoup d'autres l'apprécient pour son enthousiasme et sa bienveillance perpétuelle.
Aussi, avec la jupe à carreaux de son uniforme, et par dessus les longues chaussettes blanches règlementaires, elle porte systématiquement sa paire de Doc Martens légèrement abîmées, qu'elle attend de remplacer dès qu'elle pourra s'en offrir des nouvelles.
_ Vous avez entendu parler de la soirée de samedi prochain ? lance t-elle justement en balançant ses pieds sous le banc.
Réfléchissant une seconde, Izuku arque un sourcil avant que sa mémoire ne lui fasse tilt, repensant à la fameuse invitation qui a parcouru l'établissement il y a de cela quelques jours, sans qu'il n'y ait prêté une attention particulière pour autant.
_ Oui. coupe Tenya en premier. Mais ne comptez pas sur moi. J'aime pas ce genre de soirée.
_ Roh, faut te décoincer un peu mon petit. taquine Ochaco en lui secouant l'épaule. Aller, viens, ça te fera pas de mal.
_ Sûrement pas. Ça ne m'intéresse pas. Je serais bien mieux chez moi. Et le sommeil, c'est important.
Boudant momentanément sur le sérieux démesuré du garçon, la jeune femme croise ses bras sous sa poitrine en soufflant par le nez pour marquer sa contrariété.
Balançant la tête de droite à gauche, elle secoue les clochettes dans ses cheveux, faisant teinter ses mouvements sous le soleil devant la mine sans concession de son ami.
Puis, après moins de deux secondes de caprice, elle tourne son attention vers Izuku, sautillant sur son assise telle une enfant pressée pour mieux le supplier du regard.
_ Izuku ! Tu viens toi, hein ?
_ Je ... hésite t-il d'abord en réponse. Je ne sais pas encore si Mikumo pense venir, je lui en parlerai.
_ Tu sais que tu peux venir sans ton frère aussi. grommelle la demoiselle en roulant des yeux.
_ Je sais.
Sans épiloguer davantage, Izuku ne se cherche pas d'excuses.
Il sait qu'il pourrait très bien venir sans son frère. Néanmoins, il sait aussi qu'il ne s'y rendra pas sans lui.
L'idée de passer toute une nuit dans un contexte pareil loin de son jumeau lui paraît bien trop anxiogène, quand bien même la soirée le tente sincèrement. D'ailleurs, il espère finalement que son frère acceptera d'y aller aussi.
Accessoirement, il songe qu'elle serait peut-être l'occasion d'une bonne discussion entre Ochaco et son jumeau, histoire qu'ils règlent enfin cette affaire sans passer systématiquement par lui.
_ Mouais. renchérit-elle alors. D'ailleurs j'attends toujours ses excuses.
_ Il ne s'est pas déjà excusé ?
_ Si. Deux fois. Mais ça ne suffit pas.
Ricanant doucement à l'expression déterminée de son amie, Izuku hoche simplement la tête sans la contredire. Il sait combien le comportement de Mikumo l'a blessé, et probablement qu'à sa place, il attendrait lui aussi bien plus que de simples excuses.
Les décisions stupides de son frère le dépassent parfois, à se demander ce qu'il a dans la tête pour agir de la sorte sans penser aux conséquences, pour lui comme pour les autres.
_ Je suis désolée pour ce qu'il a fait. dit-il malgré tout en fixant son regard sur le bâtiment de l'école un peu plus loin.
_ C'est pas à toi de demander pardon. Tu n'as rien fait.
_ Je sais, mais ...
Cherchant des mots qu'il peine à trouver, il gigote un peu sur son banc, passe une main gênée dans ses cheveux un peu ébouriffés, puis soupire de désarroi en y repensant.
_ Il s'est vraiment comporté comme un connard. ajoute t-il après réflexion. Et moi non plus je ne lui pardonne pas ce coup là.
_ Tu sais, tu n'es pas responsable des conneries de Mikumo. intervient Tenya après s'être raclé la gorge. D'ailleurs, tu lui sauves souvent la mise. A ta place, je le laisserais mariner, ça lui ferait pas de mal je pense.
Sans insister sur sa défense, Izuku hausse une épaule avant de bifurquer son attention vers la porte d'entrée du bâtiment scolaire, voyant justement son frère en sortir, et marcher d'un pas sans volonté le long du chemin de dalles.
Les mains dans les poches, le regard vissé droit devant lui comme s'il réfléchissait à quelque chose, le jumeau Midoriya se dirige néanmoins vers eux, faisant instinctivement fuir Ochaco sur son passage.
_ Bon. lance t-elle alors en défroissant la jupe de son uniforme. Moi je vous laisse. A plus tard !
Sans se retourner, ni presser le pas pour autant, elle s'éloigne en direction inverse, rejoignant vraisemblablement un autre groupe de jeunes un peu plus loin.
Sur le banc, Tenya plisse le front en la regardant faire, sans doute inquiet pour les sentiments profonds de la jeune femme, qu'elle dissimule tant bien que mal derrière ses airs d'en avoir plus rien à foutre.
Puis, se relevant à son tour, voyant malgré tout l'heure défiler et la reprise des cours approcher, il étire ses bras pour se donner de l'élan.
_ J'y vais aussi.
Depuis le début de l'année scolaire, Tenya met un étrange point d'honneur à toujours arriver avant le début des cours, avant même les professeurs. Il ne loupe jamais une occasion de grapiller cinq minutes de révision ici ou là, systématiquement prêt à dégainer ses cahiers d'une seconde à l'autre.
Un acharné, véritablement.
Alors qu'il s'engage vers l'établissement, de sa démarche mécanique tout à fait singulière, il lance un discret signe de la main à Mikumo au moment de le croiser, avant de finalement disparaitre derrière la porte d'entrée, laissant alors Izuku seul avec son frère.
Ce dernier, se jetant sur le banc pour s'y échouer, soupire toute son âme d'un seul coup comme s'il n'en pouvait plus de vivre.
Étendant ses jambes à l'instar de son jumeau, puis ramenant ses deux bras derrière sa nuque, il ferme les yeux pour se détendre, et profiter à son tour des toutes petites minutes qu'il lui restent après le sermon qu'il vient de recevoir.
_ Qu'est ce que t'as encore fait ? l'interroge toutefois Izuku sans lui laisser de répit.
_ Moi ? Rien du tout, pourquoi ?
_ Arrête de me prendre pour un con.
_ Raah ça va ! se plaint Mikumo en rouvrant les yeux. C'est rien, les gens sont juste trop susceptibles par ici.
Peu rassuré, Izuku secoue la tête de droite à gauche sans chercher à en demander plus.
De toute manière, la connerie de son frère finira bien par lui tomber sur le coin de la gueule à un moment ou un autre, et il obtiendra, bien qu'à ses dépends, toutes les réponses aux questions qu'il se pose à ce propos.
_ Tu peux pas juste passer une journée sans emmerder personne ?
_ Tu vas pas t'y mettre toi aussi ! râle de prétendu ainé, claquant sa langue à son palais comme un gamin contrarié.
Fatigué des histoires de son frère, et voyant de toute manière les minutes filer sur l'écran de son téléphone, Izuku abandonne les négociations en se redressant sur ses jambes, fuyant la conversation en direction de l'établissement.
Tournant le dos à son jumeau, il entend ce dernier réagir à son départ, à travers les froissements soudains du tissu de son uniforme.
_ Eh- Izuku ! Pars pas, attends !
Sans lui répondre, quand bien même tourner le dos à son double lui pince toujours le cœur quelque en soit les raisons, Izuku s'efforce de ne pas craquer, durcissant le pas sur les dalles pour atteindre la porte en dépit des appels de son frère.
Dans son ventre, il ressent ce sentiment désagréable de regrets et d'inquiétudes sincères, un fourmillement pénible de tristesse et de désarroi et, il le sait, ses émotions sont celles de son frère.
La connexion trop forte qui les unie apporte avec elle ce phénomène un peu surnaturel, la capacité à ressentir l'autre, qui les a plus d'une fois fait souffrir à deux pour les malheurs d'un seul.
Déterminé malgré tout, suivant le couloir principal pour ensuite rejoindre la grande allée de casiers, il garde la tête droite jusqu'à son espace à lui. Plongeant la clé dans la serrure, puis ouvrant la petite porte, il reste immobile devant ses affaires une poignée de secondes.
Fermant les yeux, il se concentre sur ce déferlement de sentiments extérieurs à lui pour tenter de l'apaiser, conscient que sa fuite soudaine a mis Mikumo en panique.
D'ailleurs, ce dernier ne devrait pas tarder à céder à ses inquiétudes pour venir à sa recherche, et s'assurer qu'ils ne resteront pas fâchés.
Il déteste quand les blessures de son jumeau le brûlent de la sorte, et qu'il ne peut rien faire pour soulager le feu qui navigue entre eux sans aucune frontière pour le ralentir.
C'est ça, qui les empêche à ce point de se séparer.
Ressentir l'abandon qui secoue l'autre, et ne rien pouvoir faire.
Soudain, un froissement dans son dos lui fait ouvrir les yeux, et une grande main apparait brutalement dans son champs de vision. Comme une agression, les larges phalanges s'abattent sur la porte du casier pour le refermer brusquement.
L'acier claque contre lui-même, faisant sursauter le garçon arraché à ses pensées, dont les muscles se contractent de surprise sous la menace qu'il ne comprend pas.
Pour sûr que son frère a reçu l'impulsion presque en même temps que lui, et si ce dernier panique en le pensant en danger, il rappliquera d'ailleurs d'ici peu.
En attendant, Izuku bloque sa respiration au moment de se retourner lentement, piégé entre le casier et un type dont il ne reconnait pas le visage, mais qui, dans son expression, semble déterminé à lui faire la peau.
La bouche sèche, les bras un peu tremblants de son sursaut précédent, il avale comme il peut sa salive en dévisageant le garçon qui lui fait face.
Légèrement plus grand que lui, assurément plus musclé surtout, il porte néanmoins le même uniforme que tous les élèves de l'école, malgré la cravate complètement desserrée et les trois boutons du haut de sa chemise détachés.
Son regard le pétrifie sur place, rempli d'une rage peu commune, qui semble rugir dans les nuances ambrées, presque rouges, qui encadrent ses pupilles. Aussi, les quelques mèches blondes cendrées qui passent sur son front le rendent particulièrement intimidant.
Et Izuku n'ose même pas ouvrir la bouche, encore moins respirer ou tenter le moindre mouvement du petit doigt.
_ Tu croyais que j'allais pas te chercher enfoiré ?
Sa voix rauque et menaçante le met tout à coup sur la voie et, en mordant l'intérieur de ses joues, Izuku ne se pose plus qu'une question : Qu'est-ce que Mikumo a encore fait pour qu'il se retrouve là dedans ?
_ Je- Pardon mais-
_ C'est mon frère connard, dégage de là. surgit tout à coup Mikumo du bout du couloir, l'expression on ne peut plus contrariée et les muscles tendus.
Pantois, l'élève aux cheveux blonds alterne son regard de l'un à l'autre, croyant sans doute voir double l'espace d'un instant, avant de se reculer d'un pas malhabile.
Dévisageant Izuku, puis Mikumo, et à nouveau Izuku, il cligne frénétiquement des paupières pour se remettre les idées en place, vaguement sonné par la scène complètement loufoque qui se dessine devant lui.
_ Mikumo .. soupire Izuku en relâchant enfin la pression. Qu'est-ce que t'as encore foutu ?
_ Ca va, je m'en occu-
_ Tu t'occupes de rien du tout ! s'énerve Izuku devant son public médusé. Tu me fatigues avec tes histoires, j'en ai marre d'avoir des problèmes à cause de toi. Sérieusement c'est quoi encore ça ? Fais toi casser la gueule dans le couloir si ça t'amuse, mais putain épargne moi ce genre d'agression derrière.
Saisissant la colère de son jumeau, Mikumo se pince les lèvres en tentant une approche discrète, passant à côté de l'autre élève qui n'en revient pas de ce qu'il voit, tandis qu'Izuku balaie l'air d'un revers de bras.
_ Tu sais quoi ? Démerde toi, réglez votre merde ensemble. Moi je me casse, et je te jure que si ce gars là, excuse moi je sais pas qui t'es, -coupe t-il dans sa phrase en se tournant succinctement vers l'autre- me tombe encore dessus demain, ne compte plus jamais sur moi pour quoi que ce soit.
Furieux, une fois la panique de l'instant passé, il termine son discours en récupérant la clé de son casier avant de passer juste à côté de son frère pour le laisser en plan. Quittant l'établissement, décidant finalement qu'il n'assistera pas aux cours de l'après midi, il serre les dents quand son ventre se tord encore des réactions lointaines de son jumeau.
Fermant les poings pour supporter le flot d'émotions, il s'applique à respirer calmement jusqu'à atteindre l'arrêt de bus, priant pour que Mikumo se calme avant la fin de la journée, et espérant que sa mère ne lui posera pas trop de questions en le voyant rentrer à cette heure ci.
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Hola !
Bon, c'est à moitié transitif et en même temps pas vraiment, mais le principal c'est que le chapitre soit bon, donc j'espère qu'il vous plait !
Pour le moment je n'ai pas grand chose à ajouter, mais une petite surprise vous attend dans le prochain chapitre 🥰
En attendant, plein de bisous ! 😘
Prenez soin de vous ❤
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