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le voleur d'amour [prologue]

[bonne lecture]

✧—

«pauvre être »


Ferme la Han, il est grand, il devrait savoir parler tout seul. T'es pas son chien.

Encore se silence.
Je ne le supportais plus.
J'avais l'impression de parler tout seul.

Cela faisait déjà depuis une bonne demi-heure que j'étais planté là, debout dans se qui semblait être un salon, essayant d'obtenir la moindre explication du propriétaire des lieux sur la situation actuelle, lui qui semblait trouver son bouquin beaucoup plus intéressant.
Il ne manquait pas d'air celui-là, à me dévisager de haut à la fin de chacune de mes phrases, se replongeant dans sa lecture apparemment passionnante aussitôt, laissant son conjoint à la peau bronzée d'amour replacer ses mèches violacées quand celles-ci lui tombaient devant les yeux. Exécrable.

J'allais relancer une pique quand mon regard croisa le sien. Ses yeux étaient semblables à une fournaise, je devais avoir toucher une corde sensible. Il effectua plusieurs gestes de la main en direction du plus jeune qui sembla comprendre quelque chose car il se leva précipitamment et se dirigea vers un meuble, remuant les tiroirs dans tout les sens.
Le sourire narquois que je portait quelques secondes auparavant laissant place à un regard interrogateur.

Le change-couleur sorti du dernier tiroir un fin bout de bois étrangement bien conservé, un peu tordu à certains endroits, la pointe colorée du même violet que les mèches rebelles de notre hôte.
Il revint s'installer dans le canapé rougeoyant au côté du lecteur, à petit pas rapide, l'air soucieux. Ce dernier lui embrassant le front avant de se saisir du bâton que le noiraud avait apporté et de reporter son regard; désormais rempli d'une tempête sombre; sur moi.
Il enfonça la pointe de bois assorti à sa chevelure sur le côté de sa gorge et ses lèvres bougèrent pour la première fois depuis mon arrivée.

Tu crois que j'en ai envie peut-être ? De finir mes jours avec une âme comme la tienne ? ,déclara t'il avec un dégoût visible.
Non merci, je préfère encore perdre ma vie que la vivre avec toi, Yang.
J'ai déjà trouvé quelqu'un et je compte pas le quitter pour un personnage aussi méprisable que toi juste à cause de cette histoire de pouvoir. , il dit cette phrase en se levant doucement de sa place, lui donnant une aura terrifiante.
Maintenant je te prierai de ne plus mettre un pied ici si c'est pour débiter des insultes aussi rabaissantes et idiotes.

Mon sang ne fit qu'un tour.
Ma langue se dénoua et mes mots fusèrent sans limites.

Et bah fait quelque chose dans se cas là ! Dit à ton père d'annuler son idée à la con et de me foutre la paix ! J'étais très bien tout seul et toi tu semble complètement stupidement amoureux de cet alexandrin donc il est où le problème ??! Pourquoi ça été organisé ??
Je refuse de sortir d'ici sans la certitude qu'on ne sera jamais ensemble.

Encore une fois, je m'étais mis à hausser le ton et crier pour essayer de faire sortir les hurlements qui restaient accrochés à ma gorge.
Le noiraud s'enfonça un peu plus profondément sous les coussins qui couvraient le canapé, beaucoup plus pâle que quand j'étais arrivé.
Le violet, quand à lui, baissa le regard et sa main au même moment. Il serait si fort ses doigts autour de se que j'avais fini par définir comme une baguette magique que ses jointures s'accordèrent au teint de son conjoint.

L'envie de la briser en deux me frôla mais le papillona semblait en avoir besoin pour s'exprimer alors je retiens mes pensées noires de s'exécuter.

Puis le palot repris la parole avec une confiance qu'il sortait d'un endroit jusque-là encore inconnu à sa voix.

T'es bien un oxis non ?

— Qu'est-ce que ça peut bien de faire ?

Son timbre m'insupportais.
Mais pourtant j'y répondais.

Donc t'aime déjà quelqu'un non ? Ton œil droit est rose.

Non. Je n'aimais personne. Je n'avais jamais aimé personne. C'était une simple erreur. Un quiproquo de mon cœur et mon corps. Juste un problème dans mon fonctionnement.
Et il rigolait en plus.
Il se marrait devant ma tête étonné.
Il se moquait de regard que je lui lançait.

Pff. Je te plains. Tu es même incapable de te connaître toi même. Pauvre être.
L'éclat de ses pupilles devint menaçant.
Rentre chez toi au lieu de réprimander des inconnus, peut-être que tu trouva mieux à faire que suivre les ordres et les idioties que les aînés clament.

Il m'attrapa le bras et me poussa doucement devant la porte, prenant même la peine de l'ouvrir avant de me précipiter dehors avant de la refermer en soufflant, sûrement de soulagement, me laissant là, immobile, les yeux dans le vide, l'esprit brouillé, ne remarquant pas la forme qui se dirigeait vers moi.

Ah bah t'es enfin sorti ! Je pensais que t'allais finir par y passer la nuit.

La silhouette de mon meilleur ami s'approcha encore un peu de mon corps, un air moqueur et intrigué cousu sur le visage, et sa fidèle sucette à la fraise dans la main.
Sa présence me sorti presque automatiquement de mes pensées.

Qu'est-ce que tu fout là ?! Je t'avais dit de m'attendre dehors ça peut être dangereux pour toi ici !

Je lui attrapa les épaules en l'examinant du regard pour vérifier si il était blessé où que se soit, clairement paniqué à la pensée des risques qu'il avaient pris pour rester ici.
Il me saisi les poignets et m'éloigna légèrement de lui et m'affichant un sourire et un regard attendrissant.

Ça va j'ai rien c'est la grande dame de l'entrée qui a insisté pour que rentre pour me réchauffer. , pouffa t'il légèrement en faisant un signe de tête vers l'escalier derrière lui.
Elle me l'a même offerte, déclara t'il en me montrant sa sucette rouge.

Peu convaincu mais tout de même rassuré par ses paroles je me laissa entraîner par son emprise sur mon poignet vers le rez-de-chaussée.

Une douce odeur d'infusions à la camomille y flottait. La voix posée et rassurante de la maîtresse de la maison résonnait dans le calme ambiant. Elle semblait s'affairer durement dans la cuisine, le bruit de couverts et de verre troublait l'ambiance chaleureuse qui en dégageait.
Mon meilleur se dirigea vers elle, le sourire aux lèvres, sans pour autant me libérer de son emprise.
La jeune dame détourna son regard du plan de travail pour le diriger vers nous aussitôt qu'elle entendit le boucan de nos pas sur le carrelage.

Re bonjour madame Lee ! Il est déjà tard nous ne pourrons pas rester plus longtemps, une prochaine fois peut-être j'ai très envie de goûter vos plats ! , lui dit Seungmin avant de s'incliner devant sa silhouette et de tourner les talons, prenant la direction de la sortie.

J'eu à peine le temps de lui bafouiller un au revoir à mon tour que nous étions déjà dehors, sous la poigne du vent froid d'hiver, sous le regard perçant du soleil couchant, sous le tintamarre de l'autoroute proche, sous l'embrassade de l'éclat orangé des lampadaires qui bordaient l'allée.
Le silence nous enveloppait de sa douce couverture, laissant les rêves voler, les mots s'envoler, les sentiments guérir, les émotions vivres, les souvenirs venir, les pensées revenir.
"Tu es même incapable de te connaître toi même"
Peut-être qu'il n'avait pas tord finalement ce change-couleur, peut-être que je ne me connaissais pas tant que ça.

C'est moi non ? Le voleur de ton œil, le voleur de ton amour.








✧—

Je viens de me rendre compte que ce sera la première histoire que je publie vraiment malgré la tonne d'autres fanfics qui trainent dans mes brouillons mdrr.

j'espère qu'elle vous plaira j'ai fait de mon mieux pour faire un scénario un minimum logique et pas trop perché :)

(j'ai pas trop fait gaffe aux fautes d'orthographe excusez moi)

<3

atiny_m00n

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