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le voleur d'amour [bonus_2]

[bonne lecture]

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"pâtes sous le regards des étoiles"


JE SUIS RENTRÉ !!

Une boule d'énergie et de bonne humeur déferla dans les airs, m'épuisant plus que l'inverse.
Un sac multicolore vola dans la pièce pour atterrir bruyamment dans un coin, près du lit en bazar de son propriétaire. Il fut vite suivi par une veste à carreaux rouge et noirs puis un corps qui s'écroula sur le matelas en soupirant d'aise.

Ça c'était sûr, Jisung était rentré.

Déjà ? T'aurais pu nous abandonner un jour de plus, on aurait été tranquille comme ça. T'es pas d'accord 'Bin ?, le nouvel arrivant tourna sa tête vers moi, éclaboussant le sol recouvert d'un vieux parquet grinceux avec les gouttelettes d'eau qui s'échappaient de ses mèches blondes.

Rhabille toi avant de commencer un débat s'il te plaît., murmurais je en levant les yeux aux ciel, sur le plafond blanchâtre.

Comme si c'était la première fois que tu me voyais torse nu..

Justement je trouve que je te vois un peu trop souvent comme ça., repliquais je un peu trop sèchement à mon goût.

T'es pas drôle...

Notre cadet coupa court à notre échange en se redressant sur son lit, froissant plus qu'ils ne l'étaient déjà ses draps colorés, croisant ses jambes nues dans l'enchevêtrement de tissus bleu et blanc. Il frappa le matelas de ses paumes pour attirer notre attention, tout souriant, déchargeant une tempête de bonheur et d'empressement dans l'atmosphère.

Vous devinerez jamais ce qu'il m'a dit et fait ce midi. , déclara t'il joyeusement.

Lui, sa voix, sa muse, sa joie. Depuis qu'il était revenu ce week-end là avec cette voix qui ne lui appartenait pas, son nom était cousu à ses lèvres, prononcé à chaque instant, si bien que Chan lui avait interdit de dire son nom plus de trois fois par jour, "matin, soir et à minuit pendant ses rêves ça suffit comme ça". C'était devenu une vrai boule d'énergie et de joie quasiment inépuisable sur patte.
Bonheur qui fut vite effacé par le faux semblant d'ennui du blond et sa fatigue elle bien réelle.

Non et on veut pas savoir, garde toi des secrets ça nous fera du bien à tous, toi y compris Jisung. , souffla t'il en prenant place sur un coussin à rubans blancs et bleus.

Il sortit de son dos son casque et son ordinateur, les deux ornés de dizaines de stickers divers et variés. Il n'attendi pas plus longtemps pour se plonger dans son écran, maltraitant son clavier avec ses doigts rougis. C'était ce qu'il préférai, manipuler les touches de son ordinateur et en faire sortir des mélodies uniques, passer des heures devant l'écran bleuté à déchiffrer ses drôles de symboles. Chan, il préférai communiquer par ces notes cassées, se noyer dans ces harmonies brisées. Il vivait pour la musique comme un clown vivait pour les rires. Une âme peut-être un peu trop perdue pour être calme.  

Le noiraud souffla et fit la moue, faisant, involontairement, ressortir ses joues arrondies. Puis, il se leva de sa place et rangea ses affaires jetées à travers la pièce exigu quelques minutes avant, piétinant le tapis de yoga bleu et rose qui ne servait plus depuis bien longtemps déjà et les dizaines de peluches pastels commander par l'alexandrin pour l'anniversaire du blondinet. Et il revint s'installer dans ses draps océan munit d'un carnet qui semblait revenir du champs de bataille et d'un stylo-bille qu'il tenait entre ses dents, lui permettant d'utiliser sa deuxième main pour faire son stock de snack en tout genre. 

Alors le silence prit possession de la pièce sombre, troublé par le crissement du stylo du noiraud sur les feuilles de son carnet et le cliquetis des touches de l'ordinateur du blond. Les émotions c'étaient taries, ne devenant plus qu'une douce vaguelette claire et acide flottant dans l'atmosphère en un fin clapotis assourdissant. 

Empathe, être aillant la capacité de percevoir le émotions d'autrui et de ressentir les siennes bien plus forte que la normale. Un "don du ciel" comme adorait surnommer les spectateurs de ce chaos de sentiment permanent. Non, c'était certainement bien loin du don utile que pouvait s'imaginer les admirateurs de cette capacité, plus proche de la "punition divine" que de l'appellation ridicule offerte aveuglement. Pouvoir voir et ressentir les émotions, sans limite malheureusement. Le moindre sentiment senti si intensément ne pouvait être une capacité à bénir. 

J'avais miraculeusement appris à vivre avec, réussissants à rester conscient lors de grands événements où les émotions se bousculent facilement et s'annulent de part leur nombre. Seulement voilà, lors des fins d'après-midi aussi calme, lorsque les émotions ne sont pas troublées par les mots et les alentours, lorsque elles prennent possession de l'air environnant, là rien peut les atténuer assez.

Alors, je restais là, assis en tailleur sur mon matelas recouvert de draps blancs à motifs, perdu dans l'océan de couleurs qui se déchaînait sous mes paupières fermées, tentant vainement d'en faire un lac paisible.
Puis j'avais à mon tour saisi un crayon et un bloc note orné de fraise rose, et j'avais écris toutes ses couleurs vives et ternes, en métaphore puis en oxymore, laissant les lettres couler de la mine du crayon de bois vert.

Sans bruit, la Lune était montée sur son perchoir sombre, désormais, la lumière tamisée de la lampe accrochée au plafond ne suffisait plus assez pour éclairer la pièce moins silencieuse que quelques minutes auparavant.

Les gars, vous voulez mangez quoi ce soir ?, j'avais demandé pour percer le calme étouffant.

Comme tu veux. , avait marmonné le noiraud en jouant avec son stylo bille, concentré sur les pages de son carnet sûrement déjà bien remplies.

'Pas faim. , avait ensuite répliqué le blond entre deux insultes contre son appareil électronique.

Bah ça m'aide beaucoup ça tiens.., soufflais-je comme pour moi même.
Sans grande énergie, je me leva de ma place et enjamba Chan qui bloquait l'accès à la cuisine.

La cuisine, c'était peut-être la seule pièce de l'appartement qui était rangée. Les ustensiles retrouvaient toujours leur place attitré, de même pour les boîtes de conserve utilisées comme stockage de bonbons.
Les murs nus renfermaient les odeurs âcres et douces des rares plats préparés ici. Les placards étaient recouverts de stickers et d'affiches noires et blanches regorgeaient de paquets de nouilles et de riz rouges et verts, de différentes épices et sauces souvent en doubles. 

Jetant finalement mon dévolu sur une portion de nouille colorées, je me mis à la tache tout en prenant soin de garder la cuisine dans un état acceptable et de ne rien faire exposer en allumant le feu. Dans la pièce principale, la voix du noiraud résonna. Puis, il rigola et s'esclaffa un peu plus fort; sûrement que sa muse l'avais appelé, coupant court à son écriture intensive.  Ma théorie fut vite confirmée par la venue du blond, son ordinateur sous le bras, sa main jouant avec ses bouclettes décolorées, m'arrachant un petit sourire. 

  — Tu pari combien cette fois ?, rigolais je en détournant mon attention de la casserole remplie d'eau chaude et de pâtes, m'adossant sur le meuble vieillot. 

Chan, qui avait pris place sur une chaise mise ne face de la table en bois claire, releva son regard vers le mien et rigola à son tour. 

 — 3 heures c'est sûr. , souffla t'il en prenant un air faussement exaspéré. Puis, il se re pencha sur ses travaux, redevenant immédiatement sérieux. 

Alors je fis de même, plongeant mon regard éperdu dans les tourbillons que faisaient l'eau au contact des nouilles que je venais de plonger dans la casserole. Et les éclats de rires de Jisung continuaient de sonner jusqu'ici, malgré les murs qui nous séparaient. Quand je me concentra de nouveau sur l'eau bouillante, la lumière des étoiles était devenu bien plus forte, plongeant tout de même la pièce dans un noir presque complet. 

A peine avais-je finis de sortir les pâtes de leur eau et de trouver un plat où les mettent, que, à ma plus grande surprise, le noiraud apparu sur le pas de la porte, se frottant les yeux avec une mine épuisée, son téléphone toujours à son oreille. Quand il arriva à ma hauteur, il zieuta le repas du soir puis tira une des chaises de la cuisine pour s'installer à son tour sur la table. Chan leva les yeux au ciel quand il le vit s'assoir mais les courbes roses et jaunes que faisaient ses émotions le trahissaient. 

C'est sous cette atmosphère douce et agitée que la repas se fit apprécier, sourire aux lèvres et couverts à la mains, sous la lueur jaunâtre de la vieille lampe qui ornait le plafond. 

 — Il faudra qu'on la change un jour cette lampe elle fait plus du tout de lumière. , murmurais-je en la fixant d'un air rêveur. 

 — Et elle est vraiment moche. , ajouta Jisung en enfournant une énième fourchette de pâtes qui trouva place dans ses joues. 

Les rires remplirent la pièce ma éclairée, résonnant dans la nuit tombée depuis bien longtemps. 

—✧—

j'ai mis beaucoup de temps à le finir ce chapitre dit donc :')
(excusez moi pour les fautes je ne me suis pas relu.e)

atiny_m00n

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