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quinzième page

la liste

"Attends mais tu peux conduire cet engin ? Jisung était à la fois très angoissé comme tout excité. Il ne connaissait pas beaucoup Minho et encore moins ses qualités de conducteur de buggy. En voiture ça allait parce qu'il était prudent et ce n'était pas pour rire. Alors savoir qu'ils allaient être tous les deux sur les petits chemins d'Ardèche, c'était tout nouveau.

- J'ai mon permis, et puis c'est un peu pareil que Mario Kart non? Le propriétaire de la voiture se tourna vers eux et après quelques échanges en français, que le châtain clair ne comprit pas, ils partirent se préparer "

Mine de rien, le buggy n'avait rien pour protéger de la boue ou même de la pluie. Le soleil était particulièrement friand encore aujourd'hui mais mieux vaut prévenir que guérir. L'équipement n'était pas fait sur-mesure mais ça empêchait tout de même la crasse de se déposer sur leurs vêtements. L'homme qui leur donnait les combinaisons échangeait avec Minho sur les consignes tandis que Jisung peinait encore à mettre ses baskets et sa combinaison. 

Après quelques minutes, les garçons se dirigèrent vers l'arrière du magasin. Minho transportait dans ses yeux des étoiles en le voyant et Jisung en conclut que ce n'était sûrement pas sa première fois. L'engin était salie mais rien qui n'inquiétait l'ainé. La carrosserie rouge était toujours apparente. Les garçons espéraient sincèrement ne pas finir comme tels.

Le châtain ne savait vraiment pas dans quoi il s'était embarqué. Quand il avait écrit l'activité sur sa bucket list, il s'était dit que ça serait aussi amusant qu'un tour de moto. Mais maintenant qu'il était en face de la voiture sportif, c'était une autre chose. Le stresse montait petit à petit et il assumait de moins en moins l'idée. Minho devait être confiant vue son sourire enthousiaste, et quoi qu'il fasse il l'était de toute façon. 

Jisung ne savait pas vraiment d'où venait ce sentiment si énervant et fatiguant. Il aurait réellement aimé passer un bon moment avec lui. Ses sentiments avaient la fâcheuse habitude de toujours prendre les rênes. Alors il se dit merde, qu'il ne pouvait plus faire retour en arrière. Maintenant que c'est fait, c'est fait. Leurs argents étaient déjà dans la caisse de toute façon.

" Ça va aller? Il remerciait du fond du cœur Minho aussi, qui avait le don de lire en lui comme un livre ouvert.

- Un peu anxieux, mais je te fais confiance alors ça va aller. Le sourire qui essayait de déformer le visage de Jisung était le pire que le brun avait vu jusque là. En tout cas, ça le fit rire. Il voyait bien que son cadet frimait devant lui, mais au fond il tremblait de se faire mal."

Casques vissés sur la tête, gants pour les mains mis, les deux jeunes hommes pouvaient enfin  s'installer dans l'automobile. Minho avec son permis en poche se mit côté gauche, conducteur donc. Il zieuta les pédales ou les mots "STOP" et "GO" était inscrit sur le plastique. Un frein à main les séparait et de nombreux boutons pour signaler des trucs leur faisaient face. Ce qui inquiétait le plus Jisung était qu'il n'y avait pas de portière et que le moteur résonnait un peu trop à son goût. Alors il baissa sa visière et inspira un bon coup.

"Je te jure que si tu nous envoies dans un fossé t'es un homme mort. Sans pouvoir avoir le temps d'inspirer, le buggy se mit à avancer bruyamment vers les sentiers."

C'était assez dur de se relaxer pour le châtain. Il n'arrivait pas du tout à décrocher son regard du conteur qui indiquait leur vitesse, ni de la route. Pourtant, Minho faisait bien attention à ne pas dépasser les 50km/h pour la première fois. Le volant n'avait pas l'air très maniable, les veines de l'aîné qui ressortaient en étaient la preuve formelle. Mais malgré ça, il faisait de son mieux pour ralentir. 

Le buggy bougeait violemment quand le brun voyait de gros trous du côté de Jisung. Avec leur casque et le bruit du véhicule c'était peine perdu d'essayer de crier pour se faire entendre. Le silence n'en était pas un. Ce qui rassurait surtout le cadet, c'était de sentir le bras de son aîné. Parce que dans ce tout petit véhicule il n'y avait pas de place pour deux grands garçons comme eux.

Ça n'avait pas l'air de les déranger, sauf peut-être quand le conducteur devait faire attention à ne pas brusquer le cadet quand il tournait. Dans ses moments, le châtain anticipait et se décalait avant. 

Jisung réussit à se détendre et observait à présent les vignes. Les petites maisons n'avaient pas le temps d'être admirées à cause de la vitesse. Le passager arrivait tout de même à discerner des passants curieux au loin, ou des tracteurs qui récoltaient. La vie en campagne française était sûrement mieux qu'une vie tracée à Séoul.

"Ça va mieux? Minho avait considérablement ralenti la cadence et le moteur fit moins de bruit. Il avait d'ailleurs baissé sa visière pour que la barrière de sa voix soit moins importante.

- Oui t'en fais pas c'est cool en fait! C'était sincère ce qu'il disait. Maintenant qu'il s'était habitué au vibration de l'engin sur son corps et du bruit infernal, ça allait mieux."

Minho lui demanda s'il était à l'aise avec l'idée d'accélérer, et après une réponse positive, il suivit le chemin sur la route goudronnée. C'était plus lisse, moins stressant et surtout ils pouvaient aller plus vite. De nombreux arbres les encerclaient, Jisung s'était même autorisé à observer la posture de son aîné à ses côtés. Ses deux bras seraient à fond le petit volant en face de lui, ses jambes tendues enveloppées de sa combinaison avaient l'air toutes aussi musclés que ses avants bras. Finalement, ce n'était pas si horrible avec lui.

Le volant pivotait de droite à gauche, rendant leur trajectoire incertaine pour le passager. Le vent frappait sa peau puisque la partie basse de son visage n'était pas couverte par son casque. C'était honnêtement énervant mais Jisung se contentait déjà de survivre et de respirer. En tout, il avait dû avoir dix sursauts à force de voir les fossés de près et avait été aidé par son bras pour ne pas passer par-dessus. Il ne critiquait pas Minho, mais juste sa conduite dangereuse. Les deux garçons se retrouvèrent une nouvelle fois sur les chemins terreux où des trous encore plus gros se trouvaient. De temps en temps, ils sautaient sur place. Le cadet ne savait pas si c'était le stress, l'adrénaline ou autre chose qui était amusant mais en tout cas il ne pouvait pas se défaire de son sourire. Il avait finalement pris peur un bon coup quand le conducteur ne put contrôler un énième virage et qu'ils finirent dans un fossé, pas si dangereux.

Il y eut un moment de paralysie, les deux ne disaient rien, plus aucun mouvement de peur de brusquer l'autre. Minho coupa le moteur, parce que de toute façon il ne pouvait plus rouler. Il se tourna tout doucement vers son cadet, très peu sûr. Et sans même s'y attendre, Jisung éclata de rire.

"Tu sais vraiment pas conduire ça en fait. Le châtain se rassurait en pensant qu'il n'avait rien et qu'il ne lui avait pas créé un traumatisme. Et puis il avait piétiné sa fierté et son espoir qu'il le voit sous un meilleur jour.

- T'as vu la taille du truc comparé au guidon? Minho rigolait, ce n'était pas mince à contrôler en plus de leur vitesse."

Ils se mirent à deux pour relever le buggy qui était vachement lourd pour le coup. Le blond mettait toute sa force afin d'aider son aîné du mieux qu'il pouvait. Le brun grognait pour remettre l'engin sur la route. Sans se rendre compte de ce qu'il faisait, Jisung avait arrêté d'aider. Ses bras ne poussaient plus le véhicule, ses yeux eux, admiraient intensément les bras musclés de son chauffeur. Dieu qu'il était beau à cet instant. 

"Ça me dérange pas que tu me regardes comme ça, mais tu pourrais le faire plus tard s'il te plaît? La voix si innocente de Minho énerva presque le châtain. Si en plus il ne pouvait plus admirer en paix ça n'allait pas le faire.

- Je pourrais déposer plainte tu sais?

- Pour? Beauté excessive?

- Non mise en danger d'autrui, conduite en état d'ivresse, et d'arrogance en plus.

- Je suis ivre de toi, pas ma faute. Minho décrocha un sourire en coin de Jisung, et ça le fit sourire intérieurement. C'était bien la première fois qu'on le devançait sur une blague lourde."

Le buggy bougea finalement de son fossé pour se remettre sur ses quatre roues. Les deux garçons se réinstallèrent pour partir, sens inverse, vers la boutique. Le châtain avait bien compris que son conducteur était triste de partir. Leur balade se faisait lente et divaguait dans les chemins pour profiter du dernier vent frais sur sa peau.

En rentrant dans la boutique, Minho discuta plus longtemps avec le marchand. Jisung aimait beaucoup l'entendre parler français. Les mots sortaient tout seuls, sans qu'il ne semble y réfléchir, son accent parfait émerveillait même les natifs. Tout paraissait naturel pour son aîné.

"On y va? Il posa sa main sur le dos de Jisung, et poussa un peu dessus pour avancer. En sortant, ils s'aperçurent que le soleil décidait de tomber du ciel, signalant qu'ils avaient passé la plus grande partie de leur journée à faire du buggy. Ce qui ne lui échappait pas non plus, c'est la mine de son aîné.

- Ça va? Sa réponse resta en l'air, comme suspendue, perdue dans la mélancolie soudaine de son ami.

- Je pense oui. C'était un rêve en fait, de faire du buggy. Et puis là je me retrouve sans rien, avec plus trop d'objectifs dans ma vie.

- Je comprends. Tu sais réaliser un rêve c'est le tuer, enterrer ton toi enfant qui soufflait sur ses bougies pour enfin le réaliser."

Généralement, un fantasme vient de notre imagination, la plupart du temps la nuit. On idéalise cette idée, plus le temps passe plus on en a envie. Ça devient une obsession, une obligation de rester en vie avant. Notre raison de vivre tout simplement. Et quand enfin, finalement, ça se réalise, tout retombe. La pression de ne pas le vivre, le stress de tout louper, l'envie de ne rien oublier. A cause de tout ça, quand tout se passe bien, mais que ça passe trop vite, on devient triste.

Juste avant, on nie le vrai, non ça ne va pas arriver. Puis finalement on y est et c'est déjà fini. On a plus rien, simplement un vide en nous. Parce que le rêve à prit tellement d'ampleur qu'il y laisse un trou infini. A présent, le temps de tout reconstruire commençait, le chronomètre était lancé et les larmes coulaient.

"Tu veux un câlin? Il n'arrivait pas à formuler une phrase correcte, ce sont ses bras qui répondirent en enfermant son cadet sur son corps. Jisung avait été surpris de voir qu'il ne s'était pas fait rembarrer, d'analyser que son aîné restait ouvert à toutes les propositions possibles."

Ça faisait du bien, ce contact doux qui est parfois tabou. Cet échange chaud abondant d'émotions positives entre deux garçons sans arrière-pensée. De sentir, enfin, des bras masculins accepter sa compagnie.



profitez bien du lollapalooza demain pour ceux qui ont la chance d'y aller !!

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