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prologue

beacon hills eight years ago


Les loups-garous. Créatures surnaturelles particulièrement humaines malgré leur apparence monstrueuse. Partageant la même malédiction, ils sont pourtant totalement différent et vivent avec leur clan. Le clan Hale et l'un des plus grand. Inspirant le respect et la tolérance. Cette communauté de loups voue un amour particulier pour la lune bleue. Lors de cette lune dont la couleur est visible seulement pour leurs yeux magiques, ils se réunissent et pratiquent rituels, danses, chants et bénédictions.

Mais depuis des années où l'oppression des chasseurs pèsent sur eux, ils se cachent, essayant de se fondre dans la civilisation humaine et ont bannis les rassemblements pour la sécurité des leurs. 100 ans après, ils ont décidé qu'il était temps de vivre et de ne plus se priver pour cette fête si importante. Le clan Hale a élu domicile dans le manoir de Victor et Talia Hale, la jeune femme étant dans l'incapacité de se déplacer à cause du nourrisson qu'elle berce dans ses bras.

La lune bleue étincelle et propage sa lumière douce entre les branches des arbres dans les bois. Plusieurs loups ont troqués leurs jambes et leurs bras pour des pattes et des poils et hurlent en harmonie. Certains, sous leur forme humaine, tournoient autour d'un immense bucher dont les flammes s'élèvent haut dans l'air en se donnant la main, récitant des incantations et des prières à Sîn, grand Dieu de la lune.

Se mélangent les chants celtiques et les rires insouciants. Ce qui rend ce clan unique n'est autre que les différentes races qui sont liées. On nomme se clan les Half-Blood. Certains sont loups, d'autres démons, sorciers, gargouilles et autres. Tous les visages présent ce soir semblent irradié de bonheur. Des sorcières aux nez crochus tournoient sur leur balais autour du feu, des sirènes comparent leurs cheveux, des elfes comparent leurs muscles, des vampires partagent une biche et certaines petites fées survolent les enfants en faisant pleuvoir des minuscules paillettes.

Talia Hale, une jeune femme dont la bonté se reflète dans sa beauté, caresse doucement la joue de son bébé minuscule tout en écoutant son beau-frère Peter lui raconter son rencard avec une certaine Teresae, une harpie. Talia sent une boule se former au fond de sa gorge et elle tente un piètre sourire mais le secret qu'elle cache à Peter lui pèse trop lourd sur la conscience et elle se promet d'en parler à Victor, il serait temps que la vérité éclate. Une enfant minuscule pour son age arrive en courant et s'enroule autour des jambes de la jeune femme soucieuse.


— Salut crevette, s'exclame Peter en se penchant vers la petite brune. Tu as oublié de grandir choupinette.


— C'est parce que la soupe de papa n'est pas très bonne mais c'est un secret oncle Peter, faut pas que tu lui répète.


— Je te promets que je garde ton secret, rit Peter. Mais pendant que j'y pense, il se pourrait que j'ai quelque chose pour toi.


Les yeux de l'enfant s'agrandissent et un éclat vient y briller. Elle le regarde fouiller dans sa poche de son blouson en cuir et sa frimousse se fait encore plus mignonne. Peter lui tend un petit tissu noir et elle s'empresse de tirer sur les cordons. Sortant l'objet de sa cachette, elle pousse un cri de joie en voyant le plus beau collier qu'elle n'est jamais vu. Un minuscule diadème pendouille au bout de la chaine.


— Merci, merci, merci, cri t-elle en sautant au cou de son oncle. Il est trop beau. Je le garderai toute ma vie.


— J'espère bien, comme ça tu te rappelleras toujours que tu es une princesse, dit Peter en lui passant autour du cou.


— Chérie, dit doucement Talia, demande à Laura de t'accompagner au lit, tu veux bien? Je viendrais plus tard te voir.


— Tu oublies pas, hein?


Talia enroule bien sa main autour du bébé et s'abaisse un peu pour tendre son autre main à l'enfant. Celle-ci croise son petit doigt avec celui de sa mère en riant.


— Laura elle est avec son amoureux, est-ce que oncle Peter peut m'accompagner? Il me raconte les histoires qui font peur, c'est cool.


Talia lance un regard faussement accusateur à son beau-frère qui se contente de hausser les épaules avant de plonger sur sa nièce et de la jeter sur ses épaules. Balancé comme un vulgaire sac poubelle, l'enfant rit à gorge déployée et ses dents s'entrechoquent légèrement quand Peter grimpe les escaliers. Arrivé sur le palier, le jeune homme dépose la petite Talia miniature et elle court puis saute sur son lit en forme de voiture.


— Tu peux me raconter l'histoire de Sîn? Supplie l'enfant.


— Très bien, alors voilà, commence Peter en s'asseyant au fond du lit, la légende raconte que chaque soir, Sîn grimpe sur sa barque et s'envole dans le ciel. De la terre, la barque forme un croissant de lune. Le garçon projette alors sa clarté sur l'obscurité faisant ainsi obstacle aux forces ténébreuses de l'ombre. Marduk, un grand Dieu, fit de Sîn le maitre du temps et lui dit: Au début du mois, pour briller sur le pays, des cornes tu montreras. Au septième jour, divise en deux la couronne. Au quatorzième jour, tu te placeras face au soleil. Le croissant de lune laissait alors la place à un disque, qui se dessinait dans le ciel comme une couronne étincelante. Ces transformations successives et régulières conféraient d'ailleurs à Sin un certain mystère : aussi le considérait-on comme celui dont aucun Dieu ne pénètre le cœur profond.


—C'est mon histoire préférée, chuchote la petite en serrant son ours en peluche dont une oreille est arrachée.


Nora, car c'est son nom, descend de son lit et s'agenouille devant la fenêtre, le brasier se reflétant sur son visage. Elle ferme les yeux, joint ses mains et prie comme chaque soir, demandant au Dieu qui l'entend de veiller et de protéger sa famille.


—Oncle Peter, dit-elle, pourquoi Derek il s'est disputé avec toi?


— Ceux sont des histoires de grands ma chérie, explique Peter. Quand tu seras en age, tu comprendras.


— Mais il a dit que tu avais été méchant avec Paige, moi je l'aime bien son amoureuse, elle me donne toujours des bonbons.


— Nora, écoute, quand tu seras une belle jeune fille, tu devras toi aussi faire des choix. Parfois, tu auras l'impression de passer pour la méchante parce que tu écouteras ta raison plutôt que ton cœur. Alors certaines personnes penseront que tu es quelqu'un de mauvais.


— Tu as fait un choix alors? C'est pour ça que Derek te trouve méchant?


— Tu es une petite filles très intelligente toi, sourit Peter. Je vais te confier quelque chose et je sais que tu ne vas pas comprendre pour le moment mais ça finira par arriver. Tu es destinée à de grandes choses, il faudra te battre pour la liberté. C'est certain, tu vas avoir des ennemis mais tu auras aussi autour de toi, toutes les personnes qui t'aime.


Nora hoche la tête, consciente que son oncle est sérieux. Le jeune homme se lève du lit et s'approche à son tour de la fenêtre puis lui prend la main.


—Regarde, dit-il en montrant du doigt une étoile filante.


— Maman dit que les étoiles filantes sont des âmes qui s'envolent pour de nouvelles aventures.


Peter sourit à sa nièce et regarde leur famille avec bonheur sans ce douter un seul instant qu'eux-mêmes sont observés par des ombres tapis dans les buissons.


— Allons-y, murmure une ombre en ricanant. Il est temps de leur montrer qui dirige cette ville.


Les silhouettes émergent des ténèbres en faisant toujours attention de rester caché. Levant la tête vers la maison, l'un des hommes s'arrête et serre à s'en faire blanchir les doigts le jerricane. Il laisse sortir un léger cri lorsqu'il croit croiser le regard de la fillette à la fenêtre.


— Qu'est-ce que tu fais imbécile? Grogne une voix féminine. Tu veux nous faire prendre?


Elle se précipite sur lui et lui arrache le bidon des mains, lui éclaboussant d'essence au passage. L'autre homme avec eux échange un regard hésitant à son ami mais ils finissent par suivre leur chef en retenant leur souffle. Ils s'arrête devant le petit trou de la cave et la femme déverse avec haine le produit nauséabond avant de faire craquer une allumette et de la jeter à l'intérieur. Ils se reculent en courant alors que retenti une explosion.

Des flammes jaillissent de tous les cotés, pulvérisant sur leur passage tout ce qui s'y trouve. Une nouvelle explosion déchire la nuit et le feu se propage, dévorant la maison faite de bois. Peter bondit sur ses jambes a la première explosion alors que les premiers cris se font entendre. Il court vers la porte et se retourne vers sa nièce.


— Tu ne bouges pas, lui ordonne t-il.


Lorsque la porte s'ouvre, une épaisse fumée noire s'invite dans la chambre. Peter plaque sa manche contre son nez et la referme, laissant Nora seule. L'enfant se met à trembler comme une feuille et ses yeux commencent à la piquer. Un cri déchirant la fait sursauter et elle se réfugie dans un coin de la pièce. Des larmes jaillissent et coulent le long de ses petites joues brulantes. Elle sert fort son ours en peluche.

Nora entend un craquement et apeurée, regarde sa porte se faire dévorer par d'immenses flammes. Alors elle se met à crier, à pleurer, à appeler mais le bruit assourdissant des crépitements et les cris qui s'y mélangent ne lui apportent aucune réponse rassurante. La petite fille se lève et prenant son courage, s'approche de la fenêtre qu'elle soulève avec peine.

Elle se penche en avant et ravale un sanglot en voyant la hauteur qui la sépare du sol, lâchant son ours sur le parquet, elle enjambe les barreaux et plonge en fermant les yeux dans un cri qui se perd dans l'air. La chute ne dure qu'une seconde et quand son corps touche le sol, elle éclate en sanglots à cause de la douleur. Un craquement terrifiant retentit quelque part dans ses os.

N'osant plus bouger, elle attend, pleurant et appelant sa mère. Les cris deviennent moins forts et nombreux. Puis des bruits de pas, de brindilles qui craquent résonnent près d'elle. Nora voudrait ouvrir les yeux mais elle a peur alors elle ne bouge pas, respirant à peine. Une main s'enroule autour de sa petite cheville et la tire en avant.

Comme une poupée de chiffon, un sac poubelle, l'enfant et trainée à travers bois, chaque mouvement lui arrache une plainte inaudible et elle a l'impression de mourir. Bientôt, les feuilles mortes laissent placent à la dureté du goudron, la prise autour de sa jambe se relâche et les pas s'éloignent. Nora prend une grande respiration mais s'arrête en entendant un souffle près d'elle suivi d'une voix faible qui semble appeler quelqu'un et avant de sombrer dans l'inconscience, Nora comprend le mot: Malia.

Quand elle reprend connaissance, Nora bat des cils à cause de la vive lumière qui l'aveugle. Elle entend le grésillement des néons au dessus d'elle et le bruit régulier d'une machine. Une femme aux cheveux noir apparait dans sa vision.


— Bonjour ma chérie, je m'appelle Mélissa, dit la femme en souriant, tu peux me dire si tu as mal?


Elle secoue vigoureusement la tête, elle n'a mal nulle part, d'ailleurs, elle ne sait même pas pourquoi elle est ici.


— Bon, reprend Mélissa, tu peux me dire comment tu t'appelles?


La fillette ouvre la bouche mais rien ne sort, elle fronce les sourcils mais impossible de savoir comment elle s'appelle ni qui elle est.


— Hum ... Tu as de la chance, continue Mélissa, tes blessures ne sont pas très graves, tu seras vite sur pieds.


— Pourquoi je suis ici? Demande la fillette.


— Il y a eu un accident, lui apprend Mélissa, tu traversais la route au moment où une famille traversait la ville en voiture.


— Ils vont bien? Je peux les voir? S'enquière la gamine.


— Je suis désolé mais ça ne vas pas être possible.


— Pourquoi?


— La maman est décédée et une des petites filles est dans le coma.


— Et l'autre fille?


— Malia est portée disparue, mais assez parler de cette histoire, dit Mélissa en lui caressant la joue. Il ne faut pas te faire de soucis.


Des voix s'élèvent dans le couloir et un couple fait irruption dans la chambre. L'enfant attrape la main de Mélissa et la sert fort.


— Nora chérie, s'écrie la femme.


— Nous sommes ses parents, Chris et Victoria Argent, dit l'homme à Mélissa. Dès que nous avons vu que notre fille n'était pas dans sa chambre, on a su qu'il y avait quelque chose ... Comment va-t-elle?


— Nora ... c'est un joli prénom, dit Mélissa en souriant à l'enfant puis elle entraine les parents à l'écart. Elle a quelques bleus seulement, c'est un miracle. Elle est en mesure de rentrer avec vous mais il y a quand même un problème au niveau de la mémoire. Elle n'a aucun souvenirs, c'est ce qu'on appelle une amnésie post-traumatique.


— Elle ne va donc jamais se souvenir de quoi que ce soit? Demande Victoria avec un léger sourire presque invisible.


— Un traumatisme comme celui-là est plutôt effacé, elle a mis ce morceau de sa vie dans un tiroir de son cerveau et elle l'a fermé à double tour, ça m'étonnerait qu'elle le fasse sortir un jour.


Nora fini par s'endormir, happée par le sommeil, le vide se fait en elle. Son père signe quelques papiers et soulève le corps de l'enfant jusqu'à la voiture. Victoria observe la petite forme menue.


— C'est une très mauvaise idée Chris, commence la femme. Et si quelqu'un la reconnait?!


— Avant de découvrir la nature de Talia, c'était mon amie, Vic. Je me charge de tout. Dès demain nous partons pour l'Europe, répond Chris d'une voix ferme.


— Quelle idée! Grogne Victoria. Une enfant comme eux!


— Pour le moment, Ce n'est qu'une enfant innocente qui vient de perdre toute sa famille dans un incendie. Elle n'a plus personne.


— Tu aurais pu l'appeler autrement que comme eux!


— Non, je veux qu'elle garde quelque chose de son histoire, il vaut mieux que ce soit son prénom qu'autre chose.


Nora se réveil en sursaut et aperçoit une enfant brune penchée au dessus d'elle, un sourire édenté jusqu'aux oreilles.


— Salut Nora, je m'appelle Allison, je suis ta nouvelle sœur ... Enfin, papa et maman m'ont expliqué que tu te souvenais de rien.


La jeune enfant ne répond pas, elle se contente de jeter un œil à la pièce. Un vieille poupée traine sur une vieille table de nuit, avant qu'elle ne puisse dire un mot, Victoria surgit devant elle.


— Tu es réveillée, très bien, prépare-toi. Nous déménageons.


— Pourquoi?


— Une nouvelle vie commence, maintenant debout, rugit Victoria. Habille-toi et en voiture.


Nora, terrorisée par cette femme à l'air mauvais, obéit et s'habille avec un vieux pantalon de jogging et une chemise trop grande pour elle. Victoria la bouscule, Allison a leur suite, jusqu'au pick-up où Chris est déjà installé. Il fait vrombir le moteur et la voiture démarre dans un nuage de fumée noire. En sentant l'odeur, l'enfant a une drôle de sensation, elle devient livide.


— Ça va? Demande Allison, tu es toute blanche.


— Nora, dit Chris inquiet, respire profondément, c'est juste une crise de panique.



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