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Chapitre 3

Les deux semaines précédant le premier septembre furent étranges pour George. Il souhaitait à la fois qu'elles filent le plus vite possible et les voir s'éterniser.
La veille du grand départ, George ne parvint à s'endormir que très tard et, même là, il n'avait cessé de s'éveiller en sursaut pour aller vérifier qu'il avait bien toutes ses affaires. Au matin, il avait la tête lourde et descendit prendre son petit déjeuner en silence. L'estomac trop noué pour avaler quoi que ce soit, il se contenta de grignoter une tranche de bacon. Fred, quant à lui paraissait impatient mais pas plus anxieux que ça. George avait la sensation d'être extérieur à tout ce qui se passait autour de lui, alors qu'il aidait Mr Weasley à remplir la Ford Anglia de la famille, une vieille voiture moldue bleu turquoise qu'il s'était procuré lors d'une intervention dans le Devon. Réveillés plus tôt exprès pour l'occasion, Ron et Ginny réclamèrent de les accompagner. Consultant sa montre, Mr Weasley hésita. Il eu un coup d'œil pour la voiture, clairement pas pensée pour les accueillir tous les neuf.

«– Bien sûr, je pourrais l'arranger un peu...
– Arthur ! » L'interrompit sèchement Mrs Weasley. « Il me semble avoir été claire concernant tes magouilles avec les affaires moldues. Il est hors de question que tu trafiques une machine qui transportera nos enfants...
– Je peut transplaner avec Charlie, Papa. » proposa précipitamment Bill. « On se retrouvera à King's Cross. »

Cela entendu, le reste des Weasley monta en voiture et Mr Weasley démarra. Tout s'enchaîna très vite, pas assez selon Mrs Weasley mais George se fit la réflexion qu'il aurait tout aussi bien pu s'agir d'un rêve. Fred et lui avaient passé tellement de temps à fantasmer ces moments qu'il avait du mal à réaliser que tout cela arrivait bel et bien. A dix heures un quart, les Weasley arrivèrent à la gare de King's Cross ou les deux aînés les attendaient comme prévu. Ils s'empressèrent de mettre leurs valises sur les charriots avant de se diriger vers les voies neuf et dix. Remarquant quelques regards étonnés, George s'amusa du spectacle étrange qu'ils devaient offrir, une tribu de rouquins chargés comme des mules. Arrivés face au mur qui séparait les deux voies, George ressentit une pointe d'excitation. Il avait déjà traversé cette barrière magique, mais c'était différent à présent.

« – Fred, George allez-y, suivez Percy ! » George regarda son frère foncer dans la barrière et disparaître. Comme trop souvent, il fut saisi d'un doute. Et si la barrière refusait de s'ouvrir pour lui ?
« – Ne t'en fais pas. » George se tourna vers Charlie qui lui souriait d'un air encourageant. « Regarde droit devant toi, respire un coup et vas-y. »
George fixa son regard sur le muret, inspira un grand coup et poussa son chariot, le cœur battant. Alors que le mur n'était plus qu'à une ou deux mètres de lui, il ferma les yeux. Pendant un court instant tous ses sens cessèrent de répondre. Il ne voyait plus rien, n'entendait plus rien. Il resserra sa prise sur le chariot et avança droit devant lui.

Une demi-seconde plus tard, George rouvrit les yeux et soudain, tout sembla se rematérialiser devant lui. Il fut assailli par les exclamations des parents, les hululements des hiboux et le bruit des chariots s'entrechoquant. George rejoignit Fred, Percy et leur père qui montaient déjà les valises dans le train. Ils furent rejoints par Mrs Weasley, Ginny, Ron, Bill et Charlie. Ce dernier aida George à monter sa valise dans le train avant de redescendre pour dire au revoir. Mrs Weasley distribua sandwiches et embrassades tout en multipliant les recommandations.

« – Mangez bien, travaillez dur mais ne vous surmenez pas. Si vous avez oublié quelque chose, envoyez un hibou de l'école. Et donnez de vos nouvelles ! Et surtout... » ajouta-t-elle en se tournant vers les jumeaux. « Ne faites pas de bêtises. »
Un coup de sifflet retentit, appelant les élèves encore sur le quai à monter dans le train.

« – On se verra à Noël ! » lança Bill. Le train s'ébranla à la seconde ou ils refermèrent la porte derrière eux. Le train se mit en mouvement et sur le quai, Ginny se mit à courir pour suivre ses frères jusqu'au bout. George eu un sourire en voyant sa sœur bousculer accidentellement une sorcière haute qui tituba, déséquilibrée sur ses talons aiguille. La fillette dû s'arrêter au bout du quai et il lui adressa un dernier signe de la main avant que le train ne bifurque, la faisant disparaître de leur champ de vision. Percy fut interpelé par des camarades de classe qu'il rejoignit, congédiant le reste de sa fratrie.

« – Allez, on va trouver un compartiment. » proposa Charlie. « Venez avec moi. » Les trois frères prirent donc leurs valises et se mirent en quête d'un compartiment libre. Ils en longèrent plusieurs, tous bondés. Après dix bonnes minutes de recherches, ils croisèrent une jeune fille très brune aux yeux d'un bleu étonnant.

« – Oh, salut Tonks ! » la salua Charlie avec un grand sourire.
« – Hello Char ! » elle eut l'air ravi en voyant que son ami n'était pas seul. « Oh ! Ce sont les petites terreurs dont tu m'as parlé ?
– Exact, » répondit Charlie. « Voici Fred et George.
– Où bien l'inverse. » ajouta Fred. Le sourire de ladite Tonks s'élargit.
« – Enchantée, Fred-et-George-où-bien-l'inverse, mon nom c'est Nymphadora Tonks (elle eut une grimace, comme dégoûtée par ses propres paroles). « Mais je préfère qu'on m'appelle Tonks, ou Dora pour les intimes.» (elle adressa un clin d'œil à Charlie dont le teint paru légèrement plus rose). « Vous cherchez un compartiment ? » demanda-t-elle. « ça tombe bien, moi aussi ! »

C'est donc à quatre qu'ils reprirent leur recherche. Finalement, ils échouèrent dans celui d'un garçon de troisième année nommé Olivier Dubois, ami et coéquipier de Charlie dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Charlie présenta les jumeaux au jeune homme qui occupait le poste de gardien de but (et s'en acquittait très bien, d'après les dires de Charlie).

« – Vous jouez aussi au quidditch ? » demanda Olivier, apparemment ravi de pouvoir discuter de sa passion.
« – Un peu, qu'on y joue ! » répondit aussitôt Fred, en bombant le torse.
« – Pour tout dire, on aurait bien postulé pour jouer dans l'équipe de Gryffondor, » renchérit George. « Mais les premières années n'ont pas le droit d'avoir de balais.
– Tu m'as l'air d'être très sûr d'atterrir à Gryffondor. » remarqua Tonks.
« – On ne peut aller que là, toute la famille est passée par Gryffondor.
– Ça ne veut pas dire grand-chose, tu sais.
– Toute ma famille est passée par Serpentard, à part mon père qui s'est retrouvé à Serdaigle. Et pourtant me voilà, une Poufsouffle pure souche ! » Comme pour appuyer ses propos, ses cheveux pâlirent soudain pour prendre une couleur jaune canari. Fred ne put étouffer un cri de surprise et George balbutia :

« – Qu'est-ce que...
– Ah oui, j'oubliais. » dit Charlie, amusé. « Dora est une métamorphomage. C'est assez rare...
– Je t'en prie, Char... » le reprit Tonks d'un air modeste avec un geste de la main qui signifiait « n'exagérons rien ». Alors que George s'apprêtait à poser une question, quelqu'un toqua à la porte de leur compartiment. C'était une veille femme. Elle poussait un chariot dont chaque centimètres carré paraissait orné de friandises.

« – Vous prendrez bien une petite douceur, les enfants ? » Charlie se leva.
« – Un peu de tout. » demanda-t-il poliment. Il paya et, lorsqu'il referma la porte, Charlie avait les mains remplies de friandises en tout genre.
« – Servez-vous ! » 
« – Comment ça fonctionne, les métamorphomages ? » demanda George à Tonks, intéressé.
– C'est assez simple en fait. Et pratique : on n'a besoin d'aucun artifice pour changer d'apparence. Ça te plairait à toi ? » demanda Tonks. Mais Fred répondit à sa place.
« – Ce serait super, on arrêterait de nous confondre comme ça ! » il prit une dragée surprise de Bertie Crochue et réprima une grimace de dégoût : il était tombé sur le goût brocolis. George, de son côté se rendit compte avec un léger sentiment de honte que les facultés de Tonks ne lui auraient pas déplu. Il fit semblant de ne pas remarquer le regard pénétrant de Tonks et piocha au hasard un chocogrenouille dont il s'empressa de déchirer le premier emballage. Sur la carte, un portrait de Merlin lui adressa un signe de tête poli avant de tranquillement quitter son cadre. Repensant à la collection de Ron, il glissa la carte dans sa poche et se promit de la lui envoyer par hibou.

Le voyage se passa dans une atmosphère détendue. Fred entama une bataille explosive contre Dubois (celui-ci s'indignait régulièrement, il ne cessait de perdre) tandis que George s'était lancé dans une grande discussion avec les plus âgés sur les professeurs de Poudlard.

« – Celui qu'il ne faut vraiment pas se mettre à dos, c'est Rogue, c'est fou ce qu'il peut être hargneux.
– McGonagall aussi peut être assez dure... fit remarquer Tonks.
– Plutôt stricte, rectifia Charlie. Et tu dis ça parce qu'elle l'est avec toi et on peut la comprendre tu es tellement maladroite ! Tu te souviens de la fois ou tu as failli l'éborgner en essayant de transformer un porc-épic en boule d'épingle ?
– Je t'ai toujours dit que la métamorphose n'était pas mon fort...
– C'est quand même un comble, pour une métamorphomage !» Tonks foudroya Dubois du regard.
– Du calme les enfants. Tempéra Charlie avec un sourire. Fred et George sont plus calmes que vous ! Voir Charlie et ses amis parler de Poudlard avec tant de légèreté acheva de rassurer George qui se rendit compte qu'il mourait de faim. Déchirant le papier du chocogrenouille, il l'enfourna goulûment. Sur ses genoux, Merlin, revenu dans son cadre, lui adressa un sourire encourageant.

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