Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 2

Le lendemain, Mrs Weasley partit de bonne heure pour le Chemin de Traverse. Elle avait laissé de quoi préparer le petit déjeuner avant de prendre la poudre de cheminette et lorsque les enfants descendirent, Mr Weasley eu tout juste le temps de tous les embrasser avant de transplaner pour le ministère. Charlie s'occupa de préparer une douzaine d'œufs au bacon et Percy coupa quelques tomates pendant que Bill, le seul parmi eux autorisé à faire usage de la magie, dressait la table d'un mouvement de baguette. Alors que Charlie leur servait les œufs un peu trop cuits qu'il s'était efforcé de préparer, Fred et George faisaient leur maximum pour canaliser leur excitation. George, surtout, avait le plus grand mal à cacher sa nervosité. Ça y était, il allait entrer en possession d'une baguette. Il avait toujours su qu'un jour pareil arriverait mais l'arrivée des hiboux de Poudlard avait d'un coup tout rendu plus concret.

Il réprima un bâillement. Fred et lui avaient passé la nuit à imaginer quels pouvoirs surnaturels ils acquerraient une fois leur baguette magique en poche mais même s'il avait dormi seul, George savait qu'il n'aurait pas fermé l'œil. D'une main tremblante il tenta de se servir un verre de jus d'orange et manqua de renverser la moitié du contenu de la bouteille sur Percy, assis à sa gauche. Heureusement, Bill limita les dégâts.

«– Récurvite.

– Tiens, tu t'y connais en sortilège ménagers ? » s'étonna Charlie.

«– Ouais, et tu ferais bien d'en faire autant, je ne serais pas toujours là pour faire ta vaisselle ! » répondit celui-ci avec un geste ample vers les assiettes qui jonchaient la table de la cuisine et les casserole sales qui traînaient un peu partout.

«– Ron, aurais-tu l'obligeance de me passer les tomates ? »

George n'avait que très peu voyagé par la poudre de cheminette. Il avait effectué au total trois allers et retours par ce moyen de transport et chacun l'avait marqué à sa manière.

Les deux premiers voyages avaient eu pour destination la demeure de leur grand-tante maternelle Muriel, une vieille femme avide de ragots, passablement désagréable qui appréciait par-dessus tout critiquer sa descendance. La famille avait pour habitude de se réunir dans sa grande maison du Devon pour fêter Noël, une tradition qui eut tôt fait d'être abandonnée lorsque, fidèle à leur personnalité de farceur, les jumeaux avaient cru bon de faire exploser une Bombabouze sous la chaise de Muriel, après leur deuxième voyage par la voie des cheminées. Celle-ci n'avait apparemment pas apprécié la plaisanterie, à tel point que les deux malfaiteurs avaient dû quitter la maison de Muriel en évitant les sortilèges de Chauve-Furie qu'elle tentait de leur envoyer. Elle restait en effet très vive malgré son âge (une bonne centaine d'années). Mr Weasley avait dû retenir son épouse pour l'empêcher de se précipiter sur les jumeaux pour les étriper. Tous deux avaient été sévèrement punis et, d'après leur père ils avaient été dès lors rayés du testament de Muriel.

La bêtise la plus notable qu'ils avaient commise concernait néanmoins le dernier voyage qu'ils avaient effectué via la poudre de cheminette. Lorsque Mrs Weasley avait le dos tourné, ils avaient chacun utilisé une pincée de poudre pour se rendre sur le lieu de travail de leur père, le ministère de la Magie. Ils n'avaient alors que huit ans (mais les trois pas qu'ils firent dans l'enceinte du ministère de la magie leur valurent l'équivalent de 10 de souffrance).

Enfin bref, c'est sous l'œil attentif de Charlie que Fred, puis George s'avancèrent dans les flammes verdoyantes. S'il était ravi que sa mère leur ai accordé sa confiance (même si c'était à contrecœur), George avait oublié à quel point il était inconfortable de voyager par le réseau des cheminées.

Les coudes au corps, il se sentait compressé, balloté en tous sens. Il retenait son souffle pour ne pas aspirer de cendre mais il ne tarda pas à sentir un poids se former dans sa cage thoracique. Et au moment ou reprendre son souffle devenait réellement urgent, il sentit un sol de pierre sous ses pieds. N'ayant pas été préparés au choc, ses genoux se dérobèrent sous lui. Il tendit les bras devant lui juste à temps pour ne pas s'écraser sur le sol du Chaudron Baveur.

«– Un peu de délicatesse, mon vieux ! » plaisanta Fred en l'aidant à se relever. Epoussetant ses vêtements, George regarda autour de lui. Le pub était presque désert en cette fin de matinée et le barman, un petit homme bossu, essuyait les verres derrière le bar alors que deux hommes tout de noir vêtus discutaient à voix basse à une table dans un coin.

«– Elle n'est pas là. » murmura Fred à l'oreille de son jumeau. En effet, pas trace de Mrs Weasley à l'horizon. Les deux rouquins échangèrent un regard.

Tout en sachant parfaitement qu'ils risquaient bien plus qu'un simple dégnomage, les jumeaux se glissèrent hors du pub. Personne ne les retint et ils se trouvèrent face à un mur de brique.

«– Comment on fait pour passer ?

– Charlie m'a dit qu'il fallait toucher certaines briques avec une baguette magique...

– Super, l'ennui c'est qu'on n'a pas de baguette magique. » Fred s'avança vers le mur et toqua. « Tu vas t'ouvrir, oui ? »

A leur grande surprise, les briques se décalèrent, se démenant pour leur laisser le passage. Fred et George échangèrent un regard éberlué puis, sans plus attendre, ils traversèrent l'arcade de briques. Passé la porte, George resta bouche-bée. Devant eux se déroulait une rue bordée d'enseignes. Eylops, Au Royaume du Hibou, Fleury &Bott, Mme Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers...

George ne savait plus où poser ses regards alors que tous deux descendaient la rue.

«– Georgie ! » appela Fred d'un ton surexcité. « Vient par ici ! »

En tournant la tête, George sentit son cœur s'accélérer. Une enseigne en forme de balais se balançait au gré du vent. Elle indiquait : Magasin d'accessoires de Quidditch. Les yeux pleins d'étoiles, les deux garçons se collèrent à la vitrine derrière laquelle était exposé un Margotin 90, dernier bijou des créateurs Blyte et Barker.

Ce doit être un pied de voler là-dessus ! commenta quelqu'un derrière eux.

« – Tu veux y aller ? »

George hocha fébrilement la tête. Plus rien ne comptait. Tout compte fait, il n'avait que faire d'une baguette magique, et encore moins de manuels scolaires...

«– Georgie, tu es avec moi ?

– Quoi ? »

Fred le tirait par la manche, apparemment attiré par quelque chose un peu plus loin. Renonçant à contrecoeur à sa contemplation extasiée, George se tourna vers son frère.

«– Qu'est-ce que...

– Regarde ce type, il est bizarre, non ? »

Il lui indiqua discrètement ou regarder. Un petit sorcier affable aux cheveux d'un vieux roux terne les lorgnait, l'air intéressé. En voyant qu'il était repéré, il s'empressa de resserrer son manteau autour de lui avant de fendre la foule pour s'éloigner d'eux. Les jumeaux, intrigués, échangèrent un regard et, d'un commun accord, se lancèrent à la poursuite du petit homme. Les deux garçons allongèrent le pas avant de franchement se mettre à courir. Devant eux, le sorcier s'était mis à courir également, n'hésitant pas à bousculer les badauds qui faisaient la queue devant le glacier de Florian Fortarome et quelques sorcières en train de faire leurs emplettes. Ils dévalèrent ainsi le chemin de Traverse. La foule se clairsema pour finalement leur laisser la place de gambader tout à loisir. Ils finirent par arriver, or d'haleine à un croisement. D'un côté, il y avait Gringotts, là ou Bill suivait son stage. De l'autre, une allée sombre d'allure crasseuse ou déambulaient toutes sortes de personnages que Mrs Weasley aurait qualifiés de peu recommandables.

Devant eux, le sorcier paraissait tout aussi essoufflé mais se décid finit par se décider à emprunter la ruelle. Mais alors qu'il s'apprêtait à passer la porte du magasin sur les talons du vendeur une voix des plus familières les héla.

«– Puis-je savoir ce que vous fabriquez ? »

Sachant déjà qu'ils allaient passer un mauvais quart d'heure, les jumeaux firent face à leur mère, prêts à encaisser la punition.

Mais à leur grande surprise, Mrs Weasley se contenta de les prendre chacun par un bras pour les entraîner avec elle tandis qu'ils remontaient le chemin.

«– Je croyais vous avoir dit de m'attendre au Chaudron Baveur.

– Mais ce type...

– Peu importe ! »

Elle semblait moins fâchée qu'inquiète et elle ne cessait de lancer des regards alentours, comme si elle avait peur d'être entendue. Elle respira fortement pour se calmer puis, d'une voix radoucie, elle reprit :

«– Il ne faut jamais aller sur le chemin des embrumes, les enfants, c'est compris ?

– Mais maman...

– C'est compris ? » répéta-t-elle d'une voix qui ressemblait déjà beaucoup plus à ses remontrances habituelles.

Abandonnant, tous deux hochèrent la tête. Elle se détendit. Et marmonna dans sa barbe. George cru percevoir un nom, celui de « Mont Dingus Fletcher » mais il n'osa poser aucune question.

«– Bien. Alors allons chercher vos baguettes. »

Coincée entre Wiseacres, équipements pour sorciers et une animalerie, la boutique d'Ollivander n'avait à première vue rien d'extraordinaire. George, qui connaissait la réputation de l'établissement, se trouva un peu déçu devant sa vitrine poussiéreuse. Une clochette sonna au-dessus de leurs têtes lorsque Mrs Weasley entra, ses deux fils sur les talons. Le vendeur était un vieil homme aux cheveux blancs. Il parut enchanté en voyant arriver ses clients. Ils le saluèrent un peu timidement, ce qui eut pour effet d'élargir son sourire.

«– Voilà donc les deux loustics après qui vous couriez, Molly. 

– Hum, oui. Voici Fred et George. »

Sans doute à cause de la nervosité, elle les inversa mais ni l'un ni l'autre ne pipèrent mot. Ça n'avait pas grande importance puisqu'Ollivander ne les regardait même pas, tout occupé qu'il était à fouiller ses étagères. En même temps qu'il parlait, un mètre ruban vint prendre les mesures de Fred. Un peu plus d'une minute plus tard, il eu un exclamation de victoire et revint au comptoir avec entre les mains une boite rectangulaire qu'il tendit à Fred. Avec une pointe de jalousie, George regarda son frère ouvrir la boite et prendre la baguette en main alors que le vendeur bonimentait :

«– Bois de frêne et ventricule de dragon, 27,2 centimètres, rigide, allez-y essayez... »

Un peu nerveux, Fred imprima un mouvement aléatoire. Une gerbe d'étincelles jaillit de la baguette et Ollivander se mit à applaudir.

« – Excellent ! La baguette a été rapide à vous reconnaître, c'est très bon signe... Attaquons-nous maintenant au jumeau. » George apprécia très moyennement cette manière de le désigner, et il apprécia encore moins la manière dont Ollivander lui tendit la boîte qui contenait sa propre baguette.

« – Il s'agit d'un autre exemplaire de cette baguette. » Expliqua-t-il à Mrs Weasley. J'ai toujours voulu savoir si...

La fin de sa phrase fut étouffée le bruit de dizaines de boîtes qui chutaient au sol. George abaissa la baguette, l'air coupable alors qu'Ollivander secouait la tête.

«– Non, j'aurais dû m'en douter. » Marmonna-t-il en remettant tout en place d'un coup de baguette désinvolte. « Votre frère et vous-même possédez deux âmes des plus différentes et la baguette l'a ressenti. Ce ne pouvait être si simple...»  il fouilla ses étagères puis revint avec une seconde boîte. « Tenez, bois d'aulne, crin de licorne, 23,6 centimètres, très souple. » Mais alors que George allait prendre la boîte, le vendeur se ravisa et lui arracha la baguette des mains avant de demander à Molly et Fred d'attendre dehors. « Non, non, non, non... »

Resté seul avec le vendeur qui s'affairait, George sentit son estomac se nouer. Lui trouver une baguette était-elle donc si difficile ? Pourquoi Fred avait-il aussitôt connecté avec la sienne, lui ? Toutes sortes de théories se mirent à fuser dans sa tête. Peut-être n'y avait-il aucune baguette pour lui dans ce magasin, peut-être n'en existait-il tout simplement aucune. Était-il même un sorcier ? Peut-être était-il un cracmol ? Le nœud dans son estomac se resserra encore lorsque le vendeur revint :

«– Essayez plutôt celle-ci... 25 centimètres, bois de noyer, corne de serpent cornu, flexible. Non plus... Ah, en voilà une qui pourrait vous convenir. »

Il ne prit pas la peine de lui faire le descriptif de ce qu'il avait entre les mains. La gorge et l'estomac plus noués que jamais, George pris la baguette en main. L'effet fut instantané. Comme si elle l'avait reconnu, la baguette laissa échapper une gerbe d'étincelles bleues et George sentit aussitôt ses doigts chauffer. Ollivander retrouva rapidement son sourire :

«– 23,5 centimètres, bois de saule et ventricule de dragon, très flexible. Je pense que cette baguette est faite pour vous. » Par la vitrine, il fit signe à Molly qu'elle et Fred pouvaient rentrer.

«– Ah ça y est, monsieur a fait son choix ! » railla Fred. Mais il fut aussitôt corrigé par Ollivander :

«– Ça n'est pas le sorcier qui choisi sa baguette, monsieur Weasley, mais bel et bien la baguette qui choisi son sorcier. »



Oui, je sais, il y a longtemps que je ne me suis pas penchée sur ce compte. L'été arrive et dans une grosse quinzaine de jours, je serais libre comme l'air jusqu'à début septembre ! J'en profiterais pour écrire un maximum et vous proposer plein de jolies choses ^^

Gros bisous et prenez soin de vous <3

writerfromthemoon_

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro