𝐍𝐎𝐓𝐄

❧ 𝒿𝓊𝓈𝓆𝓊'𝒶𝓊 𝓂𝒶𝓉𝒾𝓃 ... ☙

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NDA : lemon soft, rien d'explicite. Si vous vous sentez mal à l'aise vis-à-vis de ça malgré tout, vous pouvez passer au chapitre suivant :)

⸺ [TO MAKE LOVE IS TO RESPECT] ⸺

Les deux jeunes garçons se dévoraient du regard, le cœur battant à l'unisson. Toutes réalités s'éloignaient de cet instant si précieux alors ils prièrent pour que le temps s'arrête et vivre ce moment pour l'éternité.

Tout était parti de cette soirée encore chaude mais agréable par le souffle d'un vent rafraichissant. Ils avaient pris le chemin du retour après une journée ensemble, une journée rien qu'à eux deux. Jisung ne savait pas s'il avait déjà été aussi heureux une fois dans sa courte vie. Partager des moments forts avec sa moitié, il se demandait s'il existait une chose plus belle encore. La chaleur du soleil lui faisait tourner la tête. Ils avaient beaucoup marché pendant la journée et le petit doré était maintenant fatigué. Alors, enfin, le soleil avait pris congé pour laisser place à une lune qui déversait sa lumière sans retenue. Le ciel était beau, la lune était grande, les étoiles nombreuses, tout était parfait. Oui, tout était parfait pour aimer.

« Hé, Sungie.

- Hm, oui ?

- On est bientôt arrivés jusqu'à chez moi, courage.

- Je vais très bien.

- Tes yeux disent le contraire.

- Bah, le soleil m'a éclaté mais ça va.

- On va faire un gros dodo, tu vas pouvoir te reposer.

- Hm, oui. »

Mais Jisung ne pouvait pas deviner que son amoureux n'avait pas envie de dormir, il voulait encore passer du temps. Tant pis, il le regardera dormir, sa dernière passion. Avec ses joues d'écureuil, l'observer endormi était loin d'être ennuyant. Il aimait observer son adorable doré en général, il pouvait passer des minutes, peut-être même des heures, juste à le dévorer des yeux. Minho ressentait des émotions si puissantes pour ce garçon étrange, il l'aime éperdument, il était fou amoureux de lui. Le temps était passé, l'année avait pris fin, maintenant, ils avaient du temps, et Minho voulait passer chaque seconde de son temps libre avec lui. Il avait besoin de lui à ses côtés, il se sentait vide, autrement. Lorsqu'il était à ses côtés, une chaleur gonflait sa poitrine, mais c'était doux et intense à la fois, il voulait être auprès de lui pour l'éternité.

Ca faisait maintenant trois mois que les deux jeunes garçons sortaient ensemble. Chaque jour était plus beau que le précédent et le suivant n'en sera que meilleur. Toutefois, les jours passaient et Minho ne voulait certainement pas que ces merveilleuses vacances se terminent.

« Par contre, je prends ma douche le premier. » avertit le brun.

« Quoi ? Non, non, non ! C'est moi qui suis fatigué !

- Alors tu avoues que tu es fatigué !

- Hein ? Mais non je—ah merde, allez vous faire voir monsieur Lee Minho.

- Très bien, vous dormirez dehors, Han Jisung. »

Le concerné porta une main à son cœur en faisant mine d'être choqué.

« Ok, salut.

- Tu sais comment rentrer chez toi, au moins ?

- Bah ouais c'est euh—je te déteste.

- Et moi je t'aime.

- Gngngn, je t'aime.

- Quoi ? Tu ne m'aimes pas peut-être ?

- Non.

- D'accord, je vais chercher un papier de divorce.

- On n'est pas mariés, Minho.

- Ah, pas encore.

- Tu veux quoi, toi ? Ce n'est pas l'égal le mariage gay, gros malin !

- Pas grave, j'attendrais que ces conservateurs de merde se bougent.

- Mieux encore, pas de conservateurs au pouvoir.

- Ouh là, ça parle politique !

- Ça parle gay, c'est tout. »

Minho avait simplement ri car aucun d'eux ne se sentait gay, ils étaient simplement Lee Minho qui aime Han Jisung et Han Jisung qui aime Lee Minho.

Finalement, ils étaient arrivés devant l'appartement du plus vieux, ils avaient monté les escaliers en étouffant leurs rires pour ne pas réveiller les voisins. Ce soir, la maison de Minho était libre, il avait alors tout naturellement proposé à son petit doré de dormir chez lui.

« Prem's à la douche ! » avait crié Jisung en courant jusqu'à la salle de bain.

Le brun avait abdiqué et l'avait laissé se doucher le premier. Il avait attendu son amoureux dans sa chambre, celui-ci saura très bien le retrouver. Il avait baillé et s'était étiré pour regarder son téléphone, vingt-trois heures.

Et puis Jisung rentra dans la chambre vêtu uniquement d'une serviette autour de la taille. Minho respectait son choix, il ne l'avait jamais forcé à quoi que ce soit, pourtant, il n'était pas un saint et ses désirs le titillaient parfois. Mais il ne le montrait jamais pour ne pas le mettre mal à l'aise.

Cependant, Minho ne savait pas pourquoi mais ce soir, c'était particulièrement difficile. La peau caramel de Jisung, ses mèches blondes encore mouillés lui tombant dans les yeux, et sa taille fine. Il en était fou, il était fou de ce corps. Pour lui, Jisung était une œuvre d'art, tout simplement.

« Euh, ça va Minho ?

- Oui, pourquoi ?

- Je ne sais pas t'es rouge. T'as attrapé un coup de soleil ?

- Ah, ça ? » balbutia-t-il, en touchant ses joues.

Il fit non de la tête et intima d'un geste de la main au doré de venir vers lui. Il colla son front sur le sien et leurs souffles se mêlèrent. Minho se recula.

« Euh, je vais ouvrir la fenêtre, il fait chaud, non ?

- Minho, arrête.

- Hein ?

- S'il te plaît, arrête. »

Il ne comprenait pas.

« J'en ai envie aussi, alors arrête de le cacher.

- Envie de quoi ?

- De toi, j'ai envie de toi.

- C—comment ça ? »

Le cœur du brun faisait des bonds dans sa poitrine, il ne savait même plus respirer. Il avait la tête qui tourne, c'était peut-être vraiment un coup de soleil.

Jisung se leva à son tour et s'approcha de lui. Sa silhouette toujours vêtue d'une simple serviette, ses cheveux mouillés, sa peau chaude, Minho allait devenir fou.

Lorsqu'il fût à sa hauteur, Jisung plaqua ses lippes sur celles de son danseur, il était prêt, il en avait l'intime conviction. C'est quelque chose que l'on ressent au plus profond de soi, ce sont notre corps et notre esprit qui choisissent le moment clé.

It's now or never.

« T'es sûr de toi ? » s'enquerra Minho.

Il ne voulait pas s'emballer trop vite, la température montait d'un cran, il sentait quelque chose de fort grandir en lui. Il ne le connaissait que trop bien, il ne savait pas où ils allaient mais il voulait être sûr qu'ils voulaient aller au même endroit, ensemble.

« Oui, je suis sûr. »

Minho fondit sur ses lèvres, il était dans un état second, c'était violent. Tout devenait plus fougueux, leurs langues se percutent, des soupirs, et la tête qui tourne, et le cœur qui s'enflamme. Il voulait partager ces émotions avec celui qui hantait ses pensées, et plus rien n'avait d'importance.

Soudain, Jisung s'accrocha à lui et ils tombèrent sur le lit dans une étreinte. C'était si bon de sentir sa chaleur contre lui. Au fond, il connaissait déjà sous le prisme de ses songes, mais cette fois c'était réel, il allait le vivre avec lui, ils allaient s'aimer.

Minho laissa ses mains caresser la silhouette du jeune garçon, il pouvait le sentir frissonner sous ses doigts. Mais il voulait savoir une dernière chose, ils allaient se promener sur le fleuve de la passion, ils allaient peut-être toucher les nuages, danser dans ce ciel si clair. Mais il avait peur d'en faire trop ou pas assez.

« On va jusqu'où, Sungie ?

- Jusqu'où tu veux aller ?

- C'est à toi que je demande. Moi, je veux aller jusqu'où tu es prêt d'aller. Je suis ton rythme, toujours.

- Je veux aller jusqu'au bout.

- Ok, mais attends. »

Minho se redressa pour chercher quelque chose dans le tiroir de sa table de chevet. Jisung suivit son geste, intrigué.

« On aura besoin de ça.

- Une capote.

- Bien vu, p'tit génie.

- Pourquoi t'as ça ici ? Embrasse-moi je ne veux pas savoir en fait.

- Si c'est demandé si gentiment. »

Ils valsèrent une nouvelle fois dans les méandres charnels.

Des baisers à n'en plus finir jusqu'à ce que Minho décide d'embrasser le torse du doré, ses lèvres descendent jusqu'à son nombril, Jisung a l'impression qu'il va perdre connaissance. Le brun s'arrêta et releva ses yeux pour demander son accord.

Si Jisung avait cru mourir jusque-là, c'est qu'il ne savait pas encore ce qu'il allait traverser par la suite. Son corps se crispa pour la première fois, il n'était plus en mesure de réfléchir, il voulait juste que Minho continue tout ce qu'il faisait « pitié que ça ne s'arrête jamais » c'était une addiction.

Au bout de quelques petites minutes, Minho reprit son souffle et le plus jeune en profita pour inverser les positions.

« Tu n'es pas obligé, ce n'est pas parce que je fais des choses que tu dois rendre.

- Ecoute, Minho, j'en ai envie. Par contre, ne m'en veux pas, c'est la première fois.

- C'était aussi une première pour moi tu—

- Je peux ? »

Minho étouffa un gémissement lorsque l'auteur de ses supplices retira les vêtements qui faisaient encore barrière. Il ne sut, toutefois, pas retenir un son rauque lorsqu'il embrassa l'objet de ses désirs. Ce n'était pas nouveau pour le brun, mais finalement, c'est toujours une première lorsqu'on découvre un autre.

Jisung se redressa, ils étaient tous les deux à bout de souffles.

« Sungie, tu veux faire—enfin tu veux que ce soit toi ou moi ?

- Tu as une préférence ?

- Bah, je te suis. Réponds, toi. Qu'est-ce que tu veux ? »

Jisung fuit le regard de son danseur.

« Je—j'avais pensé, enfin euh—

- M'en fous, dis-moi, no stress.

- J'avais imaginé que ce serait toi.

- Ok. »

Minho avait souri tendrement pour le mettre à l'aise.

« Fais-moi l'amour, Lee Minho.

- Avec plaisir. »

C'en suivit de longs baisers, des caresses, des vagues dans le ventre.

« Euh, Mi—Minho ?

- Tu veux qu'on s'arrête ?

- Non, non, non, on continue.

- Moi aussi, j'ai peur, tu sais.

- Mais on est deux, alors ça va aller, hm ?

- Evidemment, Sungie. »

Il l'embrassa tendrement, comme s'il était la chose la plus précieuse en ce monde, car aux yeux de Minho c'était le cas.

Alors, il prit soin de son trésor façonné d'or et de lumière. Il l'écoutait, il veillait sur lui, il scrutait la moindre de ses réactions, petit à petit, un, deux, au rythme de Jisung. Ils vivaient ce moment à deux, ensemble.

C'était un peu maladroit, ils se cherchaient, doucement, mais lorsque tous les deux comprirent, c'était devenu fou. Les vagues étaient plus fortes, leurs corps tremblaient, tendus, des souffles courts et bruyants, la promesse d'un soupir. Leurs gémissements dansaient dans la chambre pour embrasser l'ardeur charnelle. Ils avaient touché pour la première fois au corps de l'autre et ensemble, ils voyageaient au cœur d'un dialogue suave, aux pays d'Eros. Leurs échanges étaient bordés de flocons fiévreux, au bord de l'ivresse brulante, une délicate fureur. Les vagues soulevaient leurs bassins, la pression montait encore et encore.

Jusqu'à ce que le ciel ouvre ses portes. La brise après la tornade, un, deux, et le calme s'installe, l'air redevient respirable, de la fièvre en découle l'ataraxie. La quiétude comble leurs corps, tout devient douceur, une délicatesse sur les cours d'eau de l'amour. 

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Première fois que j'écris un smut boys, je sais pas ce que ça donne. 

Allez, la bise ♥