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𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐮 𝐝𝐚𝐧𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢

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Lien de la playlist dans ma bio !

Présence de lemon, l'emoji "🐉" annoncera le debut et la fin pour ceux qui ne souhaitent pas le lire.
J'ai déjà fait quelques préventions dans l'avant-propos pour le thème sombre de cet OS.

BONNE LECTURE <3

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Il faisait sombre dehors, si sombre qu'on ne voyait même plus les étoiles dans le ciel. Paris avait ce soir, un air mélancolique, malgré ses nombreuses lumières. Pourtant, malgré cette ambiance... spéciale, un jeune homme attendait le métro, assis sur les chaises sales, au milieu des fêtards qui étaient là de deux heures du matin jusqu'au lever du jour. Il se fondait bien dans la masse, avec sa tenue faite pour le soir, pour les ambiances tardives. A la station Vent de l'Est, il n'y avait que ça. Des gens qui sortaient la nuit pour voir à quel point le monde était sombre et qui faisaient au petit matin, les frais de leurs débauches.

Vent de l'est ? Étrange comme nom de station.

Le garçon aux cheveux d'un bleu électrique attendait seul, avec un air triste plaqué au faciès, il avait trop de choses dans la tête et trop de choses dans le cœur. Mais ce soir, le bleuté voulait s'amuser. Et tout oublier.

Parce que voyez-vous, Jisung, c'est son nom, avait des choses à faire sortir de son esprit. La pression des cours magistraux, le stress de la ville, le début de la vie d'adulte dont il n'était pas habitué. Il avait comme l'impression qu'il ne vivait que pour vivre. Qu'il était programmé, qu'il vivait ses journées sans vraiment en être conscient. Il était triste au fond, mais avait un sourire de façade toujours affiché. Et ce tous les jours, en boucle, en routine, il tournait comme un logiciel triste.
Mais ce soir-là, ce jeune garçon avait décidé d'oublier son quotidien morne et répétitif en sortant seul tard dans la nuit, les yeux voulant voir autre chose que son appartement et sa salle de classe. Ce soir, dans la capitale, un jeune homme tentait de se reconnecter avec la vie, de profiter de ce que la ville avait à lui offrir.

Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que bientôt, il allait faire l'expérience d'un nouveau monde, d'une nouvelle sensation.

Il allait goûter au poizon.

Comment moi je le sais ?

Chers lecteurs, ce soir vous me connaîtrez comme votre narrateur dans l'histoire étrange que vous êtes sur le point de lire. Et à propos du monde que vous lirez prochainement, il se rapproche du vôtre, mais il n'est pas vraiment le même. Il laisse la place à l'inattendu, à l'incroyable, à l'étrange. Tout ce que vous avez laissé derrière vous il y a bien longtemps. Mais trêve de bavardages, le métro est arrivé et il ne faudrait pas que vous perdiez la trace de ce jeune à la recherche de renouveau.

Il prit place dans le métro, et pour faire barrière au bruit, il posa son casque sur sa tête. Il ouvrit son application favorite de streaming musical et choisis une playlist que l'application lui proposait en fonction de ses goûts. La musique retentit et il se laissa bercer par la musique différente de ce qu'il écoutait habituellement. C'était du rap français, mais un qu'il n'avait jamais écouté. Il ne connaissait pas l'artiste et ne prit même pas la peine de vérifier de qui il s'agissait, car les paroles qu'il entendait lui plaisaient énormément et accaparait son attention.

« Tu te rappelleras de tout surtout de c'que t'as fait de mal
La vie reprend tout c'que t'as, t'laisse que les remords »

Des remords, il n'en avait pas. Ce qu'il avait fait de mal ? Il n'avait aucun souvenir d'avoir fait une action qui aurait pu nuire à qui que ce soit. Parce que Jisung était cette personne-là. Celle dont on se souvient comme étant la gentillesse pure. Comme la personne qu'on va voir quand on a besoin d'un service, car on sait qu'il ne refusera pas. Il avait été élevé comme ça, il devait être la personne au service des autres. C'était comme ça qu'il était et qu'il aimait être. N'être personne de spécial.

Mensonge.

Il détestait ça plus que tout au monde. Devoir se plier en quatre pour pouvoir plaire. Devoir sourire en permanence parce que, c'est ce qu'ils veulent voir. Devoir jouer à l'hypocrite devant le monde et ne pouvoir être lui-même que quand il se retrouvait seul avec ses démons. Ses démons qui lui chuchotent à l'oreille « mais démolis les », qui lui disent qu'il ne faut rien oublier. Mais que pouvait-il faire ? Il n'était que Jisung.

Mais ce soir c'était différent. Il souhaitait ne plus être ce Jisung faux et dissimulé. Ce soir il sortait pour que ses démons puissent se libérer, pour pouvoir exister aux yeux de n'importe qui, n'importe quoi. Ce soir, il voulait être spécial.

Il se rendait dans une boîte de nuit que lui avait conseillé son amie Janelle. C'était l'une des seuls amis qu'il s'était faite ici, à Paris. Elle, elle était tout son contraire.
Sa peau foncée, ses yeux chocolat, son joli visage. Janelle existait. Elle avait l'habitude d'énormément sortir dans la capitale et elle était tombée sur cette boîte qu'elle avait trouvée étrange. La jeune fille y était entrée et avait énormément aimé, alors elle avait conseillé l'endroit à son ami. Elle lui avait vendu le lieu comme différent et elle avait même décrit l'expérience qui l'avait marquée  et qui avait donné à Jisung l'envie de s'y rendre.

« C'était comme si j'étais rentrée dans un monde parallèle. Comme si j'étais dans un rêve étrange. »

Il ne savait pas comment interpréter cela, mais une expérience comme celle-ci était ce dont il avait besoin. Il voulait s'isoler de ce monde, ce monde qui lui faisait du mal.

Alors il sortit du métro une fois arrivé à la station que lui avait indiqué son GPS.

TrinityVille ? Mais toutes les stations ont un nom chelou ou quoi ?

Il sortit enfin du souterrain et fut tout de suite surpris par l'allure du quartier. Une plaque de métal sur un des murs près de lui affichait que le nom du quartier était le même que celui de la station de métro. Et s'il trouvait le nom étrange, ce n'était rien comparé à l'allure que l'endroit avait. Tout avait une lueur verdâtre, des lumières dans les gratte-ciels à celle des lampadaires, les murs, le sol, tout. C'était comme s'il avait des lentilles qui amenaient cette lueur verte à toutes les choses autour de lui.

Mais il n'y fit pas plus attention. C'est vrai quoi, ce n'était pas le premier truc bizarre qu'il voyait depuis tout à l'heure.

Et si vous voulez mon avis, il n'était pas au bout de ses surprises.

Il marcha quelques minutes, non en direction de l'endroit où il allait passer le reste de la soirée, mais à la recherche d'un banc, propre de préférence, pour pouvoir s'affairer à son activité favorite lorsqu'il avait besoin de s'aérer l'esprit. Et lorsqu'il trouva l'objet de sa quête, il s'y assit et sortit ses affaires.

Il avait besoin de fumer. Pas une simple cigarette, vous vous en doutez bien. Il remplit son cône de substances que je ne citerais pas, et l'alluma de son briquet à la couleur nacrée. Il tira une première taff et la moitié de ses soucis s'envolèrent. Une deuxième et là son cerveau était vide. Il finit un pilon à lui seul, à ce stade là c'était une nécessité. Il en avait perdu l'habitude depuis le lycée, de fumer autre chose que du tabac. Mais putain, qu'est-ce que c'était grisant. De sentir  son cerveau s'engourdir, que son esprit se vide, que son corps se savait plus léger. Les lumières environnantes avaient aussi leur effet, et maintenant que Jisung y faisait plus attention, il les trouvait plutôt cool. Alors il se leva, il tangua un peu sous l'effet de la drogue qu'il venait de fumer, mais n'en faisait pas cas. Son casque n'avait pas quitté ses oreilles et le même artiste tournait. Il regarda le titre de la musique qui passait.

Window shopper ? C'est pas un son de fifty ça ?

Il haussa les épaules et continua de marcher en direction de la boîte de nuit qui allait prendre tous ses problèmes ce soir. Son GPS lui indiquait qu'elle n'était qu'à à peine dix minutes de sa position, et tant mieux, le vent qui l'assaillait était plutôt agréable et prendre son temps lui faisait du bien. Il ne pensait plus à rien. Ses problèmes, ses angoisses, tout ça avait été éradiqué plutôt sur le banc écailler de cette partie étrange de la ville. Vous vous inquiétez peut-être pour lui, mais si vous voulez mon humble avis chers lecteurs, je vous dirais que Jisung est sur la bonne voie pour trouver le bonheur, même s'il ne dure peut-être pas bien longtemps.

Mais ne m'écoutez pas, et regardez plutôt le bleuté faire la queue pour pouvoir entrer dans ce lieu de luxure qui l'attend les bras ouverts.

Il y avait beaucoup de gens ce soir, ils avaient tous des tenues incroyables, et discutaient bruyamment devant l'endroit. Il n'était pas trop mal non plus avec son pantalon large noir, son débardeur de la même couleur et son gros bomber vert kaki. Il avait même appliqué un peu de maquillage, histoire qu'on ne voit pas son air fatigué par les cours.
Il y a des gens formidables dans des soirées par ci, dans des soirées par là et Jisung le voyait bien ici. Ils étaient un peu serrés alors, il sentait les corps se coller un peu à lui, mais rien de bien méchant. Il leva la tête pour pouvoir regarder l'enseigne en haut du bâtiment.

Anderson. Un nom normal, c'est cool.

Il attendit quelques minutes avant de pouvoir entrer dans la boîte de nuit et quand il pénétra à l'intérieur, il ne s'attendait clairement pas à ça. L'endroit était beaucoup plus grand que ce que l'extérieur montrait, la boîte avait deux étages, on voyait les tables pour ceux qui réserverait et des couloirs qui menaient à d'autres pièces.

Le rez-de-chaussée, lui, était bondé de monde. Presque une centaine de personnes s'agglutinaient sur la piste de danse et sous les lumières stroboscopiques teintées de vert, et dansaient et chantaient à en perdre haleine sur une musique du rappeur connu, Luidji. Jisung parvint à reconnaître les paroles de « Foufoune Palace » entre les cris saccadés des personnes qui s'amusaient. Il s'avança et prit la décision de continuer ce qu'il avait commencé plus tôt, c'est-à-dire, se mettre une race totale.

Alors il traversa la piste de danse pour se rendre au bar, esquivant les corps pleins de sueurs, les filles et les garçons qui le caressaient dans l'intention de l'attirer pour danser avec eux. Il sentait plein de mains sur son corps mais ça ne le dérangeait pas. Mieux, il aimait ça. Le monde qui tournait autour de lui, les mains qui touchaient tout son corps, c'était si plaisant. On aurait dit qu'elles voulaient l'attirer avec elles, comme des sirènes voulant noyer leur proie. Mais dans son cas, il noierait sa peine, sa frustration, et toute la rage ancrée en lui. Mais, malheureusement,il dût se détacher de ces nouvelles sensations lorsqu'il arriva au bar. Seulement quelques personnes y étaient assis, la plupart étant en train de s'égosiller à réciter les paroles de la chanson qui résonnait dans les basses.

Il s'assit sur un tabouret et attendit que le serveur finisse de donner sa boisson à un client. Il ne savait pas quoi prendre, mais il voulait quelque chose de fort. Une boisson qui lui donnerait mal à la tête et qui lui fera oublier sa soirée entière le lendemain.

"Bonsoir mon vieil ami, qu'est-ce que je te sers ? demanda le jeune barman.

Mon vieil ami ? Il ne le connaissait pas pourtant.

Je vais vous prendre votre boisson la plus forte s'il vous plaît.

Un Pichichi Anderson, c'est comme si c'était fait, répondit le serveur dont le badge accroché à sa chemise laissa voir son nom « Wit. »"

Il s'affaira à faire la boisson du bleuté alors que celui-ci observait encore une fois l'environnement dans lequel il se trouvait. Il comprenait ce que Janelle voulait dire par « entrer dans un monde parallèle ». Tout bougeait à des vitesses différentes, les gens avaient une aura qu'il ne saurait expliquer et on aurait dit que le DJ ne souhaitait mettre qu'un certain type de musique.

Et puis, pourquoi tout était vert ?

C'est Trinity, imbécile.

Mais bon, son cerveau est peut-être trop ankylosé pour pouvoir comprendre où il se trouvait réellement. Et vous aussi, je pense que vous n'avez pas encore compris n'est-ce pas ?

Le serveur posa un verre devant lui, le coupant dans sa contemplation.

Il le remercia et regarda la boisson qu'on venait de lui servir. La couleur verdâtre encore une fois l'intriguait, c'était étrange. Mais encore une fois, ce qu'il avait fumé plus tôt effaça bientôt ses doutes et il vida son verre d'une traite. Il grimaça au goût âcre de l'alcool qui brûla sa gorge, mais la boisson n'était pas si mal. Il pouvait sentir une liqueur spéciale mélangé à de l'alcool fort. Il redemanda un verre au barman qui le servit en à peine une seconde, comme s'il savait qu'il allait en redemander. Alors il but, et il recommença, deux, trois, quatre fois. Il ne s'arrêtait pas, pas avant de planer complètement. Il voulait vivre cette soirée avec un état d'esprit différent, plus libre, faire de ce soir-là, un soir spécial.

Mais alors qu'il allait commander un énième verre, une voix s'éleva à côté de lui, le faisant sursauter.

"Vous semblez mélancolique ce soir."

Un jeune homme avait pris place à ses côtés sans même qu'il ne s'en rende compte, et il le regardait fixement en attendant qu'il ouvre la bouche.

"T'as pas à me vouvoyer, on doit avoir le même âge hein."

L'autre ricana légèrement avant de se tourner vers le barman et de commander un verre. Il était beau, pensa Jisung. Ses yeux étaient semblables à ceux d'un félin, ses pommettes étaient hautes et sa mâchoire bien définie. L'inconnu en face de lui était d'une beauté qu'il n'avait pas observé de nombreuses fois chez d'autres personnes, mais son visage était captivant, raison pour laquelle il le fixait, alors que le jeune étranger se faisait servir son « Akanizer ».

"Je suis si beau que ça pour que tu me fixes de la sorte ? questionna le brun.

Prends tes rêves pour une réalité, c'est bien d'espérer.

Faire genre tu ne me trouves pas incroyable.

Un égo plus gros que ta laideur, putain. Dégage, dit agressivement Jisung.

Zéro douceur, j'y crois pas. C'est pas comme ça qu'on fait de nouvelles connaissances hein. Il leva les yeux au ciel et bu sa boisson d'une traite. Il fit signe au barman de lui en resservir un et il se tourna vers le bleuté. Par exemple, moi je te trouve charmant.

Flemme d'avoir un pervers sur le dos, franchement.

Je te fais un compliment et tu m'insultes, t'es pas chiant toi."

Qui était cet inconnu ? Pourquoi il s'était assis à côté de lui ? Il ne voulait pas vraiment lui parler. Il était beau, c'est vrai, mais il était bizarre. Trop beau pour être vrai. Alors il ne lui répondit pas. Le brun dont on ne connaissait pas encore le nom s'était tût et ne faisait que fixer Jisung alors que lui enchaînait les verres dans le but de se saouler jusqu'à ce qu'il ne puisse plus marcher.

Pourquoi il n'y arrivait pas ? Il avait l'impression de boire de l'eau tellement la boisson n'avait pas d'effet sur lui. L'inconnu à côté de lui sirotait sa boisson, en secouant légèrement les glaçons qui se trouvaient dans son verre à l'aide de sa paille. Mais le silence était présent, enfin, silence entre ces deux-là. La musique résonnait à un volume pas très raisonnable, arrachant les tympans des uns, mais faisant la soirée des autres.

"Te soûler ne te fera pas oublier tes problèmes tu sais ? dit soudainement l'inconnu."

Jisung se tourna vers le brun qui le regardait avec un sourire circonspect.

"Et qu'est-ce que t'en sais ?"

L'étranger ne fit que sourire, tandis que le bleuté fronçait les sourcils. C'était qui ce type à la fin ? Il était séduisant dans son cargo noir, son débardeur blanc et sa chemise sombre, mais qui était-il sérieux ?

"Parce que tu n'es pas le seule à avoir été triste, parfois. Fuis tes problèmes et ils reviendront à la charge quand tu seras fatigué de courir."

Qu'est-ce qu'il raconte celui-là ?

"Ouais, ok, ta gueule.

Tu préfères fuir, donc ?

T'as tout compris. Et il bu son énième verre cul sec. Il ne grimaçait même plus au goût, même sa gorge s'était habituée en à peine quelques minutes à la liqueur qui allait bientôt remplacer l'eau qu'il y avait dans son corps. Je suis lâche et froussard, je suis vide et inutile. Alors laisse-moi tranquille et va-t'en.

Soit. Mais si je m'en vais, tu m'accompagnes ?

Mais t'es qui en fait ? Il est je ne sais pas quelle heure, on est dans une putain de boîte de nuit, va t'amuser, vas serrer je sais pas, mais lâche moi, merde !"

Le brun ricana et pencha la tête sur le côté pour le regarder. Jisung ne comprenait vraiment pas. Qu'est-ce qu'il se passait aujourd'hui bon sang ! Il avait déjà assez de problèmes sur le dos et il fallait qu'en plus un mec bizarre dans une boîte vienne l'emmerder ?

"Mec, juste dégage.

Je peux t'aider si tu veux, tu sais. Je suis généreux, je t'offre mes services pour t'aider à tout oublier.

Tu veux vraiment pas comprendre en fait ? Je veux rien de toi, barre-toi ! Jisung n'avait même pas la force de le pousser ou d'élever la voix. Il était fatigué, il en avait marre. Des mois qu'il subissait, des mois qu'il pleurait de l'intérieur, et ce soir il voulait juste se libérer de tout ça. Alors pourquoi, pourquoi quelqu'un voulait gâcher sa soirée de la sorte ? Laisse-moi tranquille, bordel ! T'es qui ? Personne, alors bouge !

Je viens de te le dire je ne suis qu'une simple âme généreuse qui voit que la tienne est triste et mélancolique. Il rapprocha son siège de celui du bleuté. Tu cherches à oublier quelque chose et je peux t'aider si tu le souhaites. Je suis personne, moi, comme tu viens de le dire. Si ça peut t'aider à te libérer, parle. Hurle-moi dessus, crache ta peine si ça te chante. Moi, j'ai décidé que ce soir, j'allais t'aider, et je ne vais pas te lâcher. Le bleuté le regarda de ses yeux ronds, sa main posée sur son verre, vide."

Parler ? A quoi cela servirait-il ? Il s'était parlé à lui-même, avait hurlé ses maux qui n'avaient fait que ricocher sur les murs de son appartement. C'était vain, inutile. Alors pourquoi soudainement, il en avait envie ? Pourquoi, alors que cet inconnu ne faisait que lui taper sur les nerfs depuis tout à l'heure, il avait d'un coup l'envie de lui confier ses tourmentes ? Et vous, vous vous demandez sûrement : « Il ne va pas déballer sa vie à un inconnu qu'il ne connaît que depuis quelques minutes et qui EN PLUS, l'emmerde depuis tout à l'heure ? ».

Je n'ai pas la réponse à toutes ces questions, mais seulement des suppositions

Jisung n'est qu'un être vulnérable et imprévisible. Une oreille pour l'écouter, il n'y avait jamais pensé, parce qu'il n'en avait jamais eu, mais il en avait peut-être besoin finalement. Il est humain après tout, et Dieu sait comment la race humaine est instable et changeante. Il avait tout de suite pensé à boire et à fumer pour mettre un pansement sur ses mots, comme les autres faisaient, comme ce qu'il voyait habituellement, mais la méthode qu'on lui proposait là avait l'air beaucoup plus saine que ce qu'il s'acharnait à faire depuis le début de la soirée. Alors oui, il allait peut-être dire ce qu'il avait sur le cœur, parce que de toute manière, ce garçon n'était qu'un inconnu qu'il ne reverra jamais.

Il se mit alors à parler.

"Je suis qu'un gars lambda. Un gars lambda qui vient oublier ses problèmes avec des méthodes peu recommandable et qui se lamente sur son sort comme une grosse merde. J'ai fait les mauvais choix et j'en paie les frais, et je peux m'en prendre qu'à moi-même.

Qu'est-ce qui te fais dire que t'es qu'un "gars lambda" ? demanda l'autre en formant des guillemets avec ses doigts.

T'en connais beaucoup toi, des gens exceptionnels qui sont dans une filière qu'ils détestent, font des études seulement pour se faire bien voir par la société et ses parents, et qui parlent de tout ça à un inconnu alors qu'ils sont à moitié défoncé ? Il avait dit ça d'un ton évident et en haussant les sourcils, comme si la question posée était idiote. Je suis qu'un moins que rien, qui est même pas foutue de se mettre une race, et qui après des verres et même un joint, reste lucide. Putain mais comment est-ce que c'est même possible ? ragea-t-il en secouant ses cheveux de frustration."

Il releva la tête lorsqu'il entendit son vis-à-vis éclater de rire. Il riait tellement fort que d'autres personnes près d'eux se retournèrent, pour voir qui était dans une hilarité aussi forte pour être entendue au-dessus des basses.

Jisung ne voyait pas ce qu'il avait dit de drôle. Il venait de lâcher une bombe qu'il retenait depuis le début de l'année scolaire, quelque chose qui le rongeait de l'intérieur, et le brun n'avait rien trouvé d'autre à faire que rire. Peut-être que finalement, ce n'était pas plus mal de garder ses problèmes pour soi, surtout si on riait à son histoire. Mais même s'il riait, Jisung était en quelque sorte soulagé. Il avait parlé à quelqu'un. Même s'il n'était pas rentré dans les détails, il avait soulagé sa conscience, et surtout son cœur qui le suppliait depuis des lustres d'effacer cette vive douleur. Alors il ria lui aussi, tant qu'à faire, il pouvait bien s'en donner à cœur joie. Vaut mieux en rire qu'en pleurer comme on dit.

La soirée est déjà chelou, nique sa mère j'en profite.

Il riait lui aussi. Faisait sortir quelques grammes de sa tristesse par son rire, les remplaçant par des grammes de bonheur, même si celui-ci n'était qu'éphémère. Il tourna sa tête un instant pour admirer celui qui partageait son hilarité, et putain, le brun était beau. Jisung le voyait très bien de son siège à peine à quarante centimètres de lui. Il pouvait voir tout son visage qu'il avait déjà fixé et admirer son sourire qui était tout aussi charmant que le reste de son faciès. Il ne me connaissait pas, mais bordel, il était magnifique. Il avait l'impression d'être victime d'un sort à ce stade. Il le trouvait beaucoup trop magnifique pour que ce soit normal, et lui racontait trop de détails de sa vie pour que ce soit commun.

Il se passe quoi, purée.

"Tu sais quoi ? Moi je pense pas que tu sois « lambda ». Jisung haussa les sourcils. Je le vois juste ici, il montra les yeux de Jisung qui recula de surprise.

Alors, fais gaffe t'as failli me crever les yeux bolosse.

Je suis passer de personne à bolosse, putain, quelle avancée, ria-t-il.

Un humour aussi plat que le cul de la meuf qui te regarde depuis cinq minutes."

Le brun tourna sa tête et vit une jeune femme, le regarder avec un sourire aguicheur aux lèvres. Il mima une expression de dégoût, ce qui eut pour effet d'effacer le sourire de cette pauvre fille, qui pensait qu'elle allait pouvoir finir la soirée avec lui. Il se reconcentra sur son voisin qui ricanait à cause de son action précédente.

"Bref, soyons sérieux deux secondes. Moi je vois que t'es pas juste un gars lambda. Je vois ce que tu es réellement et tu sais pourquoi ? Parce que dans tes yeux ça se voit, ça brûle. Tu ne veux pas faire comme les autres et ça je le remarque. Je sais pas quel est ton vrai but, ta vraie passion, mais moi je te le dis, il le menaça de son doigt, accroche-toi mon gars."

Jisung ria jaune. Le feu dans ses yeux s'était consumé au fil des années et ça, il le savait très bien. Il n'y avait plus rien dans ses prunelles, si ce n'est que de la tristesse.

" Mon but ? Ma passion ? Tout ça c'est fini. Ça n'existe plus.

- Et pourquoi ça ?

- Parce que faire du rap ne m'est d'aucune utilité gros. Il en avait les larmes aux yeux à présent. Il avait jeté cette partie de lui, l'artiste incroyable qu'il avait toujours été. Il ne voulait même pas s'en rappeler parce quelques larmes qui coulaient à présent sur ses joues rebondies étaient déjà assez. J'ai essayé, putain, de toutes mes forces, je le jure, j'ai essayé..."

Il sentit les mains de l'inconnu prendre son visage et essuyer ses larmes. Larmes qui étaient restées au coin de ses yeux depuis des lustres et qui n'attendait qu'une chose, sortir et voir le monde. Lui aussi aurait voulu voir le monde, dans son intégralité, le parcourir tout en exerçant sa passion pour le rap, mais ce rêve était resté attaché à la pénombre de la nuit et n'avait jamais vu le jour.

Il sentit sa main se faire prendre et quand il ouvrit les yeux qu'il avait fermé lors de sa crise de larmes plus tôt, il vit le brun debout, qui l'invitait d'ailleurs à faire de même.

"Ça ne fait que dix minutes qu'on se connaît, dix minutes que je te fais chier, mais les prochaines heures, toi et moi on va s'amuser. On va vivre comme si demain n'existait pas, comme si le monde était à nous, pour que tu réalises. Que tu comprennes à quel point t'es spécial."

Ça ne fait que dix minutes ?
Hein ?

L'inconnu tira alors sa main qu'il n'avait pas lâché, mais Jisung l'arrêta tout de suite.

"Comment je peux te faire confiance, je ne te connais même pas ? Ça c'était bien vrai."

Et d'ailleurs tu devrais peut-être penser à lui demander son nom, non ? Parce que ça me chier de l'appeler l'inconnue depuis tout à l'heure.

" Je ne connais même pas ton prénom."

Le brun sourit et s'approcha de son oreille pour être sûr qu'il l'entende bien.

"Appelle moi Minho, trésor."

Et cette fois-ci il le tira réellement hors du club, et le bleuté était bien forcé de le suivre.
Les mains qui touchaient Jisung plus tôt à son arrivée, qui l'enivraient et qui l'avaient bien plu le délaissèrent cette fois-ci et ils sortirent tous les deux de l'endroit sans encombre.

Ils furent directement frappés par la fraîcheur du dehors qui contrastait avec la chaleur qui les enveloppait depuis plusieurs minutes.

Putain, seulement dix minutes ?

"Bon, allez, suis-moi.

- T'es drôle toi, t'as ma main dans la tienne donc j'ai peut être pas le choix du con, fit remarquer le bleuté en pointant leurs mains entrelacées."

Pourtant, Minho ne le lâcha pas et raffermit davantage sa prise sur sa main.

"Parfait, tu pourras pas t'échapper. Ils entamèrent un chemin que Jisung ne connaissait pas, comme absolument tout ce quartier en fin de compte.
Il ne savait même pas, au final s'il était encore dans la capitale ou non.

- C'est un kidnapping ça pour le coup. Vingt ans de réclusion criminelle et soixante-quinze mille euros d'amende. En liquide ou en carte ?

- Tu fais peur, comment tu sais tout ça ? Tu t'es renseigné au cas où tu t'fais pété ou ?

- J'suis en fac de droit imbécile. Minho se tourna vers lui sans stopper sa marche et lui lança un regard des plus dégoûtés. Ouais je sais ça craint."

Vos gueules, l'auteure veut en faire.

Ils continuèrent de marcher, parlant très peu mais sortant des idioties quand ils l'ouvraient. Pendant quelques minutes où aucun des deux ne faisait de commentaires, Jisung se permit d'observer la ville. C'était beau, tout ce néon, tout ce vert dans l'aura sombre et terrifiant de la nuit. Il ne savait pas qui avait eu l'idée de remplacer les lumières par cette nouvelle couleur, mais il le remerciait du fond du cœur.

"On va où ?

- Je sais pas, tu veux aller où ? Jisung se stoppa, incrédule.

-Donc tu me traînes depuis tout à l'heure et tu ne sais même pas où on va ?!

- Arrête de crier, c'est pas la ville à ton père."

Alors déjà, jeune homme c'est « de » ton père et ensuite, logique, c'est la mienne de ville.

Minho souffla du nez, et tira le plus petit à travers des rues différentes de celles qu'ils venaient de voir. Alors que là où ils étaient était plutôt chic, ils se retrouvaient là dans des lieux plus banlieusards, plus sincères. Même si Jisung aimait beaucoup l'aspect sophistiqué qu'avait cette partie de la ville, elle puait l'hypocrisie et l'argent dépensé à outrance. Dans ces rues qu'ils parcouraient là, on voyait la sincérité des demeures, l'honnêteté des bâtisses et même l'histoire de leurs propriétaires. Mais il n'eut pas plus de temps pour admirer ces ruelles, que celles-ci disparurent pour laisser voir une sorte de place, avec un parc, vide à cette heure.

Mais quoi ? Zéro transition entre les endroits, où je suis bordel ?

Ils se dirigèrent vers l'entrée du parc qui était fermé à clé.

"On escalade ? Minho se tourna vers l'autre en lui montrant le cadenas posé sur la grille.

- Ça doit être ça ouais, répondit Jisung en s'en allant dans la direction opposée.

- Oh arrête c'est pas la mort non plus.

- Tu veux que je t'étrangle pour voir ?"

Minho leva les yeux au ciel et tira sur les bras du plus petit qui essayait de se débattre tant bien que mal en tirant pour pouvoir s'échapper. Mais Minho était un peu plus grand et un peu mieux bâti que lui alors il ne lâcha pas prise même avec les gesticulations du bleuté. Ils finirent par vraiment escalader le portail et le brun tira l'autre vers le fond du parc qu'il semblait bien connaître. Des jeux pour enfants ayant l'air de dater du siècle dernier mais qui tenaient toujours debout se présentait devant eux.

" Après toi, princesse, dit Minho en faisant une révérence boiteuse.

- Frérot tu me tends mais d'une manière, j'vais finir par t'éclater. Il se dirigea vers les vieilles balançoires aux chaînes un peu rouillées et s'assit sur un des sièges.

-Je tends beaucoup de choses chez toi ? Il sourit d'une manière bizarre qui fit monter le dégoût chez Jisung.

- T'es trop à l'aise."

Minho ria et l'autre se permit un sourire.

Rien n'allait ce soir, et pourtant, il se sentait bien. Il ne s'était pas passé grand-chose mais le brun à ses côtés le mettait dans une sorte de bulle confortable étanche à ses pensées néfastes. Depuis que le brun avait décidé de le sortir de ce club, son esprit s'était instinctivement tourné vers cet inconnu étrange qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, de résoudre le casse-tête qu'était le brun qui était sorti de nulle part pour guérir tous ses maux.

"Viens on fait connaissance. Parce qu'en vrai on se connait pas, et toi tu viens accaparer ma soirée.

- Ça me va, mais tu commences alors, répondit Minho.

- Très bien. Han Jisung, vingt-deux ans, en étude de droit. Rêvait de devenir rappeur mais la génitrice m'a mis un stop donc, big flop. Je me retrouve donc à déprimer dans un club plein de néons verts avec un inconnu qui me garantit que je vais oublier tous mes problèmes.

- Enchanté Jisung, il fit un signe de tête. Lee Minho, mais tu peux m'appeler bébé. Jisung grimaça de dégoût. Vingt-trois ans, passionné et fier danseur qui vit de sa passion. Je sortais parce que je m'ennuyais mais j'ai fini par trouver un kassos qui déprimait alors je lui ai proposé mon aide. Il reçut bien vite un coup sur l'épaule de la part de l'autre, vexé de ses dernières paroles.

- C'est stylé, la danse. J'en ai jamais fait mais ça à l'air cool.

- La danse c'est un moyen d'expression tellement beau et tellement puissant c'est incroyable. Par les simples mouvements de ton corps tu peux transmettre tout une idée, raconter tout un récit. Ça aide à se libérer l'esprit, à faire le vide dans la tête et à se concentrer que sur soi-même."

Les yeux de Minho brillaient quand il parlait de cet art qu'il aimait tant, et ça donna un pincement au cœur à Jisung. Lui aussi voulait avoir cette même passion dans les yeux quand il parlait de ce qu'il faisait, mais non. Son visage arborait un air morose et dépité à chaque fois qu'il effleurait le sujet de ses études actuelles.

"Tu vis de ta passion, c'est grave admirable. J'aimerais pouvoir en faire autant...

- Et pourquoi tu ne pourrais pas ? questionna Minho en se balançant doucement. Je parle de la danse, mais la musique c'est tout aussi libérateur, l'art en général en fait. Écrire, peindre, danser, chanter, rapper, ... Tout ça, ça aide à savoir qui tu es ou qui tu veux devenir. Et tu peux très bien le faire si c'est ce que ton cœur désire."

Jisung ricana. Il ne comprenait pas, il ne pouvait pas comprendre. La pression sociale, la pression parentale, la pression tout court. Quand tout le monde à les yeux rivés sur toi, quand les autres attendent de toi la perfection mais que vous n'avez pas tous la même définition. Pour ses parents, c'était faire de longues études, être parfait. C'était d'être hétéro, c'était d'avoir un métier haut placé, de se marier et d'avoir des enfants par la suite.
C'était d'être « l'exemple » pour les autres.     
Que ces « autres » le jalousent, l'envient, le maudissent.

" Et ce que les autres désirent ? Jisung explosa. Il gardait ça depuis trop longtemps. Cette rage, cette frustration, il en avait marre. Ce que eux veulent de toi ? Ils ont tous mis leurs espoirs sur mes épaules, tout ce qu'ils veulent, c'est moi qui suis censé le réaliser. Et alors quoi ? Je déçois tout le monde et je passe le reste de ma vie à avoir ma famille et mes proches qui me tournent le dos ?"

Des larmes coulaient déjà pour la deuxième fois de la soirée. Il pensait que ça allait lui faire du bien d'exploser, mais ça faisait encore plus mal. De dire sa peine à voix haute, sans filtre, sans métaphore, c'était juste horrible en fait. Il se dit même que si c'était aussi douloureux d'ouvrir son cœur, il avait peut-être eu raison de ne pas avoir choisis la voix de l'écriture de rap.

Ah Jisung, Jisung. Quand est-ce que tu t'en rendras compte bonhomme. Moi, je t'ai vu, toutes ces nuits, devant ton IPod cassé, écrire des lignes et des lignes sur des bouts de papier. C'était pas ouf mais au moins t'essayais, pendant que les autres ne faisaient que bégayer.

" Vivre pour les autres c'est l'enfer Minho. Et je commence même à croire que je deviens cet enfer. Minho se leva de son siège de balançoire et vient s'agenouiller devant le bleuté qui avait baissé la tête pour laisser couler ses larmes tranquillement.

- Jisung, l'enfer c'est les autres, l'enfer c'est pas nous. Il commença à caresser son genou en faisant des mouvements circulaires avec son doigt, pour pouvoir consoler le plus jeune. Ta vie, elle t'appartient, à toi et seulement toi. Ces « autres » dont tu parles, qui ils sont ? Pas toi en tout cas. Maintenant tu vas m'écouter attentivement ok ? Il posa ses mains sur son menton, et lui releva le visage pour qu'il puisse le regarder dans les yeux. Quand tu te regardes dans le miroir, avoue que tu ne te reconnais pas, tu te dis que c'est la vie et qu'la vie, ça doit être une pétasse. Mais c'est toi qui tires les reines Jisung. C'est toi qui décides de ce que tu veux être, de ce que tu veux devenir et de la personne que tu ne veux plus être."

Jisung avait arrêté de pleurer mais après les paroles du brun, ses larmes avaient redoublé. Il voulait être comme Minho, penser comme lui, vivre comme lui le faisait. Et la clé pour ça, c'était de l'écouter lui, ce mec qu'il ne connaissait que depuis le début de cette soirée, cette soirée étrange. Pour pouvoir battre de ses propres ailes, il devait écouter le brun qui lui disait d'écouter son cœur, de vivre comme lui l'entendait et de ne pas écouter l'enfer qui l'entouraient.

Minho lui sourit et essuya les larmes qui coulaient de ses yeux depuis plusieurs minutes maintenant. Par un simple geste, cette simple caresse, il avait essuyé sa peine, sa douleur, ses traumatismes. Le brun se rassit sur son siège et attendit que l'autre prenne la parole.

" J'ai une question...

- Vas-y beau gosse. Jisung lui lança un regard désabusé.

- Comment fais- tu pour vivre comme ça ? Tes parents, ils sont fiers de toi ? Ils t'aident financièrement ?

- Ça fait trois questions là. Mais, non. Je ne leur ai pas adressé la parole depuis genre quatre ans, et je me débrouille pour tout payer. Pour vivre son rêve, il faut être prêt à faire des sacrifices. Il haussa les épaules en gardant ce sourire qu'il n'avait pas effacé de son visage depuis le départ.

- Comment tu fais pour être aussi insensible à ça ? Jisung était impressionné. Même s'il faisait semblant de détester ses parents pour toute cette pression, il les aimait profondément. Il ne pouvait pas les quitter, il était comme dépendant de leurs amours, le seul amour qu'il pensait être sincère.

- Confonds pas insensible avec souffrir en silence, lâcha Minho. Quitter sa famille, les personnes qui sont le plus chers à tes yeux, ceux que tu aimes plus que tout. Ça fait mal. Mais quand tu vois dans qu'à leurs yeux tu n'es qu'un pantin, une sorte de réceptacle de leurs idées, de leurs rêves et de leurs envies, tu comprends que tu dois t'en aller. Un célèbre auteur, compositeur, interprète belge à écris cette phrase :
« Comme la mort n'a qu'une seule vie ». Si même elle ne vit qu'une fois, est-ce que je suis seulement vivant ? J'en sais rien, et je veux pas savoir. Je veux juste profiter des moments que cette vie, ou demi-vie, peut bien m'offrir. Et je vais passer ces moments à faire ce que je veux faire et pas ce qu'ils veulent de moi.

- Cinq mots pour citer Damso tu te fous ma gueule ? Rigola Jisung.

- Ce mec est un poète, il mérite d'être cité, s'offusqua Minho. Il attrapa la sacoche qu'il avait sur lui, et que Jisung n'avait bizarrement pas remarqué, et sortit de quoi fumer, faisant sourire le bleuté. Toute philosophie mérite un joint, t'es pas d'accord ?

- Mec, t'es un champion."

Minho ricana et s'affaira à rouler leur prochain objet de plaisir. Jisung le regardait, son visage harmonieux, son sourire charmant, ses yeux pétillants,... Il était si beau que la tête de Jisung en tournait. Il l'avait déjà remarqué plus tôt, mais il avait l'impression que la noirceur de la nuit et la lumière de la lune faisait ressortir le blanc de sa peau et la beauté pure de son corps.

"J'suis magnifique je sais, mais je vais finir par tout fumer tout seul, ce serait dommage dit Minho en mettant le joint dans sa bouche.

- J'vais te gifler tellement fort, tu vas voir des étoiles. Il lui prit le cône qu'il avait dans sa bouche et le mit dans la sienne. Le brun secoua la tête, amusé et vint allumer le bout qui dépassait de la bouche de Jisung avec son briquet. Celui-ci tira une taffe en regardant Minho dans les yeux et souffla de plaisir en extériorisant toute la fumée. Il la prit entre ses doigts et la posa dans la bouche du brun sans briser le contact visuel. Minho tira une fois à son tour et souffla sa fumée sur le visage de Jisung qui était hypnotisé par les lèvres de l'autre."

Oui, je rajoute de la romance, y'a un problème ? On les a pas tous ces moments de joie et de douceur hein.J'ai pas eu ça dans mon histoire, moi.
Flemme de donner des explication mais à ce qu'on dit, j'suis attachant mais j'suis nocif.

Ils étaient proches. Bien trop proche. Ils fumaient chacun leurs tours, sans arrêter de se regarder. Ils avaient ouvert leurs cœurs à l'un et à l'autre en se racontant leurs problèmes, ils étaient maintenant dans un état de vulnérabilité qu'ils n'avaient jamais connu jusqu'alors, surtout qu'ils étaient de parfaits inconnus. C'était jouissif.

Offrir tout à quelqu'un qu'il ne connaissait pas, c'était étrangement jubilatoire. Parce que tout, c'était leurs passés, leurs traumatismes, leurs pensées profondes. Ils ne se connaissaient pas, et c'est ce qui était si plaisant là-dedans. Certains avaient une peur de l'inconnue, eux, ils en faisaient leur chimère.

Sublime. C'était le terme exact à ce que les deux ressentaient en regardant les pupilles de l'autre. Effrayant, mais magnifique.

Raison pour laquelle ils s'étaient avancés vers l'autre en même temps, étant déjà très proches. Le pilon se consumait, leurs genoux se frôlaient, leurs souffles se croisaient, leurs yeux eux, avaient une discussion silencieuse.

Qu'est-ce qu'il me fait ce mec putain... Pourquoi tu m'intéresses ?

Minho fut celui qui mit fin à cette discussion. Il avait fermé les yeux et avait appuyé ses lèvres sur celles de Jisung, qui répondait avec joie. Ils s'embrassèrent lentement, mais c'était si bon, si plaisant. C'était lent et pourtant leurs cœurs battaient vite. C'était si doux, si bon, mais en vrai, n'était-ce pas nocif ? Embrasser un garçon, qui plus est qu'il ne connaissait pas, dans un vieux parc, tard dans la nuit, ... Il allait à l'encontre de tout ce que ses parents lui avaient toujours interdit. Jisung goûtait au prohibé, et Dieu, qu'il aimait ça. C'était nocif, oui, mais quel autre goût pourrait avoir cette liqueur.

Ce poizon.

Celui qu'ils goutaient tous les deux, en faisant valser leurs langues ensembles, en faisant balader leurs mains sur le corps de l'autre, à tout simplement vivre.

Ils se détachèrent et se regardèrent, les lèvres gonflé et rosé, et le cœur en vrac. Et ils recommencèrent parce que, putain, ce poizon était délicieux. Tellement que Minho se leva entraînant l'autre avec lui, mais sans couper court à leur échange. Il l'attrapa par les hanches et le colla à lui, pour le sentir plus proche de lui, pour pouvoir sentir chaque parcelle de son corps contre le sien. Jisung lui, sentait tout, toutes ces sensations qui faisaient vibrer sa peau. Il avait fumé deux fois ce soir. Le premier pilon c'était pour voir, le deuxième c'était pour tout voir. Et il voyait tout ce qu'il y avait à voir à ce moment précis. Toutes les choses qu'il avait raté en se contrôlant, en ayant été l'enfant parfait.

Le brun se détacha finalement de lui et ils se regardèrent encore, leurs iris ne voulant pas se lâcher.

"T'es sûr de toi ?  Minho avait chuchoté sa demande près des lèvres de l'autre, voulant rester le plus proche possible.

- Plus que jamais, Minho. Et celui-ci l'embrassa encore, et encore. Il laissa un baiser rapide avant de lui prendre la main et de courir vers la sortie de ce parc."

Avec ce qu'ils avaient fumé plus tôt, leur course était bancale, ils rigolaient fort, s'arrêtaient pour s'embrasser, et reprenaient leur course effrénée. Jisung ne savait même pas où Minho l'emmenait, mais il n'en avait rien à faire, il le voulait juste lui. Lui tout entier.

Connaître ce gars qu'il lui était totalement inconnu, le connaître en long et en large et inversement. Il n'y avait pas d'amour là-dedans, non pas du tout, c'était juste une nouvelle addiction que les deux avaient trouvé. Mais après tout c'était ce qu'ils cherchaient.

L'un avait des défis à vivre, l'autre avait les yeux dans le vide. Le poizon était là pour répondre à la requête évidente de l'un et silencieuse de l'autre.

Ils arrivèrent après plusieurs minutes de trajet et une chute hilarante de Minho qui voulait aller trop vite. Devant eux, se dressait un bâtiment qui avait fière allure avec ses grandes fenêtres en verre, et sa couleur sombre qui se fondait dans la nuit noire. L'immeuble avait l'air jeune, comme s'il venait de se faire construire. Le quartier dans lequel ils se trouvaient tous les deux était rempli de maisons plus pimpantes les unes que les autres et de ce grand immeuble qui avait un air luxueux. Minho s'avança vers la grande porte d'entrée tout en sortant ses clés, et il bipa son badge à l'entrée pour que la porte s'ouvre sur le hall.

" Purée, la danse ça paye, souffla Jisung d'admiration. Le sol du hall était composé d'un carrelage pimpant et quelques tableaux décoraient également les murs.

- J'habite au troisième."

Ils ne prirent même pas la peine de prendre l'ascenseur et montèrent les escaliers quatre à quatre, leur excitation n'étant pas redescendue depuis. Était-ce parce qu'ils avaient fumé et que leurs émotions étaient décuplées ? Ils n'en savaient rien, mais ils avaient tellement envie de l'autre à ce moment-là que les escaliers étaient le meilleur moyen pour aller plus vite.

Ils arrivèrent dans le couloir du troisième étage et parcoururent l'aller qui avait l'air interminable. Arrivé devant la porte Jisung ne tenait plus en place et Minho encore moins, le plus jeune étant en train de le toucher de toutes part et de lui embrasser le cou, il était vachement difficile d'ouvrir la porte à l'aide de ces fichus clés qui ne voulaient pas rentrer dans la serrure. Le bleuté le rendait fou, il n'arrivait même pas à réfléchir correctement quand ils sentaient ses mains qui le rendait si fiévreux.

"Putain..."

Il réussit finalement à ouvrir la porte de son appartement et ni une, ni deux, il prit la main de Jisung pour l'emmener directement dans sa chambre. Il n'avait pas de temps à perdre, surtout pas pour le bleuté. Ce n'était pas vraiment un fantasme de coucher avec un inconnu, mais si Jisung rentrait dans l'équation, alors là oui, ça en devenait un.

Au bar, il lui avait tapé dans l'œil, c'était le seul gars qui avait l'air différent, il avait l'air spécial. Là où tout le monde s'amusait mais avait les yeux vides, lui ne s'amusait pas et pourtant dans ses yeux, ça brûlait.

De même que sa peau qu'il était en train de toucher de toutes parts, de ses lèvres qu'il était en train de goûter, il était spécial.

Ils avaient passé la porte de la chambre de Minho et le bleuté eut à peine le temps de regarder les posters accrochés aux murs, que Minho le poussa délicatement sur le lit et qu'il le surplomba en mettant une main sur ses hanches et l'autre à côté de sa tête pour garder l'équilibre et ne pas écraser le plus jeune.

🐉

" Putain mec t'es magnifique c'est pas humain, murmura le brun en regardant le plus petit en dessous de lui. Jisung était beau, tellement que Minho en avait le souffle coupé. Ses joues rebondis et opaline qui rougissait sous le soudain compliment et sous la chaleur ambiante, ses grands yeux qui brillaient d'une intensité grâce au feu qui dansait dans son regard, ses lèvres pulpeuse et bien dessiné qui offraient un sourire en forme de cœur lorsque le plus jeune riait. Il était putain de magnifique et Minho en était émerveillé."

Il embrassa chaque parcelle de son visage, ce qui fit rire doucement le plus jeune et qui contrastait drôlement avec la tension qui était présente depuis un bon bout de temps.

"Tes cheveux me chatouillent attends, il éloigna une mèche du brun pour la coincer derrière son oreille. Il se redressa faisant faire la même action à l'autre, puis prit son visage en coupe et l'embrassa."

D'abord tendrement, leurs lèvres valsaient ensemble lentement, puis tout devint plus chaotique, moins contrôlé mais encore plus beau. Les mains du plus vieux ne voulaient pas quitter ses hanches, elles étaient bien là où elles étaient et ses mains à lui était en train de jouer avec ses cheveux, de les faire passer sous ses doigts. C'était beau, c'était bon, mais ce n'était pas assez.

Chacun voulait plus, ils voulaient sentir le corps de l'autre encore plus proches qu'ils ne l'étaient déjà. Les mains du brun quittèrent leur endroit favori pour descendre plus bas, faisant frissonner le bleuté. Elles continuèrent leur chemin jusqu'à effleurer la bosse visible sous son pantalon, puis remontèrent sur le torse du plus jeune et vinrent cette fois, effleurer son téton gauche, lui arrachant un gémissement.

"Minho s'il te plaît..."

Celui-ci vint nicher son visage dans le cou du plus jeune et vint embrasser tendrement les parcelles de sa peau qu'il pouvait atteindre. Puis il suçota et mordilla son cou en continuant de jouer avec son téton. Jisung se tordait de plaisir sous les mains de l'autre, il n'avait jamais ressenti un truc pareil, de même pour Minho.

Entendre les gémissements du plus jeune lui faisait quelque chose de délicieux, ça sonnait comme une douce harmonie à ses oreilles. Si Jisung avait déjà un début d'érection, le brun était dans le même cas. Ils n'avaient encore rien fait, avaient encore leurs vêtements sur le dos, mais étaient déjà à bout.

Jisung ne pouvait plus attendre, c'était trop, il voulait sentir Minho de tout son cœur et de tout son corps. Il lui prit les mains, surprenant le brun, et les repoussa. Alors que Minho allait lui demander s'il y avait un problème, le bleuté fit échanger leurs positions, Minho allongé sur le lit, et lui s'assit sur ses cuisses. Il lui retira sa chemise et attrapa les pans du débardeur du plus âgé pour faire passer le vêtement au-dessus de sa tête, le brun se retrouvant torse nu.

Là, Jisung remarqua un tatouage positionné sur son flanc gauche. C'était une phrase qui s'y trouvait là et elle fit quelque chose au cœur du plus petit.

« J'suis différent, j'en suis pas désolé »

Il était différent des autres, il faisait ce que son cœur lui dictait et faisait des sacrifices pour y arriver.
Le mot « autre » n'était pas une généralité, les « autres », c'étaient ceux qui voulaient les tenir prisonniers d'un enfer qui ne leur était pas destiné. Ceux qui tenaient absolument à leur dicter quoi faire, quoi être. Par ces quelques mots, Minho affirmait sa personne, affirmait ses choix, et le bleuté trouvait cela magnifique.

Alors après avoir enlevé son propre t-shirt, il vint embrasser le brun, avec une passion qu'il ne lui connaissait pas. Il quitta ensuite ses lippes pour descendre lentement jusqu'à son cou en passant par ses joues et sa mâchoire, tout en laissant de simples baisers. Il prit d'assaut son cou et suçota sa peau jusqu'à y laisser une marque, une trace qui prouvait que ce gars, sorti de nulle part pour lui ouvrir les yeux sur la personne qu'il voulait être, existait bien.

"Oh putain Jisung, l'autre soupirait de plaisir sous les baisers et marques que lui faisaient le plus jeune."

Celui-ci continua d'ailleurs sa course, en baisant sa gorge, ses clavicules et arriva à ses pectoraux. Comme le plus âgé l'avait fait plus tôt, il prit son téton droit entre ses doigts et commença à jouer avec tout en suçotant le gauche, arrachant un long gémissement au brun.

Celui-ci était aux portes du paradis rien qu'en voyant le tableau qui se déroulaient sous ses yeux.
Bon Dieu, que Jisung était magnifique. Ses yeux brûlant d'une émotion différente qu'avant, ses joues rouges et ses lèvres pulpeuses. Cette vision était fatale pour le brun qui s'excitait de plus en plus. Mais il en voulait davantage, il réclamait plus de l'autre, il voulait tout de lui. Il commença à onduler son bassin ce qui eut pour effet de faire gémir le bleuté, une décharge de plaisir se propageant dans tout son corps à la friction de leurs érections toujours emprisonné dans leurs pantalons.

Jisung lâcha alors les tétons de son vis-à-vis pour descendre plus bas, toujours plus bas, descendant de ses cuisses pour se placer entre elles, baisant ses abdominaux au passage et finissant par s'arrêter au-dessus de sa ceinture. Il fit croiser leurs polaires et vit Minho complètement déboussolé et noyer sous le piètre plaisir qu'il venait de recevoir ce qui arracha un rictus au bleuté.

"Mec, on n'a encore rien fait, tu vas tenir ? se moqua Jisung.

- Mais ferme ta gueule pour voir, le brun détourna le regard, rouge d'être aussi faible aux caresses de l'autre.

- T'es sûr que tu veux que je la ferme ?"

Minho tourna brusquement sa tête vers le plus jeune qui lui s'était penché vers sa verge, enfermé sous le tissu. Il n'eut même pas le temps de parler que Jisung avait posé sa langue sur son érection.

"Putain de bordel de merde. Il balança sa tête en arrière et passa sa main dans les cheveux du bleuté qui continuait de le taquiner de sa langue, avec lequel il avait rajouté une main pour malaxer l'érection du plus vieux."

A ce train-là, Minho n'allait pas tenir longtemps. Même à travers son pantalon, il sentait l'humidité de la langue de Jisung ajoutée à sa main qui lui faisaient voir des étoiles.

Jisung finit par ouvrir le bouton du bas de l'autre, impatient, faisant soupirer de plaisir Minho. Il lui retira son pantalon en même temps que son caleçon et libéra sa verge tendue par le plaisir. Il la prit en main et passa sa langue de bas en haut, faisant frissonner l'autre qui était hypnotisée par le bleuté. Il était agenouillé là, entre ses cuisses, le regardant avec des yeux brillants lui donnait un air adorable, mais ce qu'il faisait en revanche était loin de l'être. Le plus jeune passa sa langue sur la pointe de son érection, récoltant un nouveau soupir de sa part.

"Je peux ? demanda-t-il en regardant Minho dans les yeux, un rictus aux lèvres, ayant conscience du pouvoir qu'il avait sur le plus vieux."

Mais celui-ci n'était pas d'accord. Il n'allait pas être sous le joug de l'autre aussi facilement, ce serait trop facile. Alors au lieu de lui donner son accord, il se leva et prit la main de Jisung qui était encore à la base de son sexe pour le faire monter sur le lit à sa place, sous les yeux confus du bleuté. Il échangea les rôles et se mit entre les jambes du plus jeune, puis refit exactement la même chose que lui, traçant une ligne de baisé jusqu'à son pantalon qui recouvrait le haut de son bassin. Jisung se perdait dans ses soupirs et gémissements, faible sous le touché du plus grand qui le rendait complètement fou. Il sentit son érection se faire libérer du tissu qui l'enfermait lui aussi, mais Minho ne lui avait pas retiré son caleçon et il en gémit de frustration.

Le brun lui, s'amusait bien à tester les réactions du plus jeune, le voir se perdre sous le plaisir et devenir frustré lorsqu'il s'arrêtait ou que sa main ne le touchait plus. Il ne lui avait pas enlevé son dernier vêtement dans le but d'accroître sa frustration et il constata que ça marchait plutôt bien, quand il releva les yeux vers Jisung qui le regardait déjà, les sourcils froncés.

Il posa des baisers sur l'érection du plus jeune qui sentait bien les lèvres du plus vieux à travers son sous-vêtement. Minho embrassait sa verge à travers le tissu et c'était putain de bon. Les baisers humides qu'il sentait sur toute sa longueur, c'était délicieux mais très frustrant.

"Purée, Minho, enlève le..."

Il sentit Minho rire, mais il ne retira pas le caleçon pour autant, s'affairant à caresser les bourses du plus jeunes avec le bout de son ongle le faisant frissonner encore plus.

" Et c'est moi qui suis faible ? se moqua Minho.

- Nique bien ta race."

Le brun ria et finit par libérer Jisung du tissu, le faisant soupirer. Minho se redressa et tendit la main vers la petite commode qui était à côté du lit. Il ouvrit l'un des tiroirs et en sortit deux préservatifs et un petit flacon de lubrifiant. Il lança au sol près de lui le lubrifiant et un des préservatifs, il déballa ensuite l'autre sur la verge tendue de Jisung.

"Hein, mais...

- Chut, il vient claquer un baiser sur la joue du plus jeune, je m'occupe de tout, ne t'inquiète pas."

Il se repositionna entre les cuisses du plus jeune et s'approcha de son érection. Il déposa de fins baiser sur toute la longueur alors que Jisung se retenait de gémir en mordillant sa lèvre. Pourtant, il ne put retenir un gémissement bruyant remplir la pièce lorsque le plus vieux laissa balader sa langue sur la pointe de sa verge, et lorsque le brun le prit finalement dans sa bouche, il se laissa totalement aller. Sa respiration était saccadée, ses gémissements plaintifs venaient caresser les oreilles de Minho de leurs douces mélodies.

Sa langue roulait consciencieusement autour du sexe du bleuté faisait voir des étoiles, ses mains se crispaient en attrapant le drap sous lui. Sa vision était brouillée, sa respiration saccadée tellement son plaisir était immense. La chaleur dans laquelle était entourée son sexe était plus que plaisante et la langue de Minho effectuait un travail exceptionnel alors qu'une de ses mains le masturbait en même temps.

Il sentit bientôt un des doigts de l'autre descendre plus bas et caresser ses bourses, lui faisant découvrir un plaisir nouveau. Minho se retira une seconde de son sexe pour pouvoir saisir la bouteille de lubrifiant et en déposer une noisette sur ses deux doigts qu'il frictionna.

"Je te prépare hm. Tout est okay ? demanda-t-il.

- Bordel oui, répondit Jisung."

Un sourire apparût sur le faciès du brun alors qu'il reprenait le sexe du plus jeune en bouche et que son index prenait le chemin vers l'antre de celui-ci. Il taquina de caresses le contour faisant frissonner encore plus le bleuté. Il pénétra finalement son doigt dans l'antre de Jisung et le bleuté rejeta sa tête en arrière dans un cri de plaisir. Il commença alors à bouger doucement en lui laissant Jisung savourer cette douce torture. Il continua ses mouvements et après un moment ajouta son majeur à l'équation.

"Oh oui... Putain, Minho..."

Les jambes du bleuté tremblaient sous le plaisir que l'autre lui donnait. Ses doigts étiraient doucement son intimité, lui faisant grimper son excitation. La substance qui coulait dans leurs veines n'était en aucun cas la raison de l'ébullition dans la tête des deux. Les mouvements des doigts du plus vieux à l'intérieur de Jisung le rendait complètement fou, ajoutant à cela la magnifique image peinte devant lui. Le brun était entre ses cuisses lui faisant une fellation et le préparant en même temps, c'était une image érotique qu'il voulait graver dans sa mémoire à tout jamais.

"Minho si... si tu continues..."

Minho se retira dans un bruit de succion et retira ses doigts de Jisung ainsi que le préservatif. Il se leva pour se pencher au-dessus du plus jeune qui avait du mal à respirer après tout ça. Il embrassa sa joue droite, puis gauche et vint terminer par ses lèvres. Sa propre érection était tendue et il avait été chamboulé juste en voyant le plus jeune prendre du plaisir.

Il ne s'était pas touché, préférant s'occuper de Jisung et ça lui faisait déjà savoir que le plus petit aimait ce qu'il lui faisait. Jisung pendant ce temps avait tendu son bras vers le sol où se trouvait le préservatif, et déballa la protection sur la verge Minho cette fois-ci. Les doigts du bleuté s'enroulèrent autour de son sexe alors qu'il avait niché sa tête dans son cou. Il commença à le masturber, lui faisant ouvrir la bouche pour faire passer de l'air, tant sa verge était devenue sensible.

" Par pitié, Minho rends moi aphone.

- A vos ordres, princesse. Il déposa un baiser contre son cou avant de diriger son sexe contre l'antre dilaté du bleuté."

Il le pénétra alors, venant trouver ses lèvres en même temps. Il s'enfonça presque complètement mais resta immobile pour laisser Jisung s'habituer à la sensation et pour savourer la sensation de se sentir entouré des chairs du bleuté. Celui-ci avait placé ses mains dans le dos nus de Minho et le caressait doucement pour se calmer et s'habituer à la sensation. Au bout de quelques temps, il se sentit mieux.

"Bouges... s'il te plaît..."

Minho commença alors à onduler son bassin contre celui du plus jeune, y allant d'abord doucement pour ne pas brusquer le plus jeune. Après tout, il ne connaissait pas ses expériences passées alors il faisait attention.

"Purée, murmura Minho."

Jisung vint encadrer son visage de ses deux mains et alla retrouver ses lèvres auxquelles il était addicte. Il était enivré par celle-ci, envouté, il avait goûté au poizon. Et il était complètement à la merci de ce plaisir qu'il lui donnait, il en devenait ivrogne et dépendant.

"Plus vite Minho...plus ..."

Alors il s'exécuta. Il accéléra ses coups de reins, pilonnant l'antre de Jisung qui y répondait en gémissant de plus en plus fort. Minho s'enfonçait entièrement en lui, le rendant encore plus fou à chaque coup de bassin. Il avait ce qu'il voulait, ce qu'il cherchait depuis le début de cette soirée. Oublier tous ses problèmes. Et avec Minho il ne s'était pas arrêter à ça, non, c'était plus qu'oublier à ce stade.

Un des coups de rein fut plus puissant encore que les autres et atteignit le point sensible de Jisung qui cria de plaisir sous la stimulation. Et après avoir trouvé le renflement caractéristique du bleuté, Minho s'acharna dessus, le pilonnant avec force faisant crier sans relâche le plus jeune. Lui-même était complètement extatique, les chairs de Jisung se resserrant autour de lui, lui procurant l'un des plus grands plaisirs qu'il ait pu ressentir. Jisung était si bon, ça lui faisait tourner la tête.

Jisung n'en menait pas large et ses gémissements devinrent plus gênant encore, alors il essaya de les contenir en se mordant la lèvre inférieure, presque à sang.

"Laisse moi t'entendre crier princesse, demanda Minho en remarquant le traitement qu'il s'affligeait. Alors Jisung se lâcha et remplit la pièce de cris et de gémissements plus sonores les uns que les autres."

Jisung était presque à bout avec ce que Minho lui faisait et l'image qu'il lui renvoyait. Il s'était redressé et avait agrippé les hanches du bleuté pour mieux atteindre sa prostate. Ça avait l'air si irréel, lui avait l'air si irréel.

"Minho je vais ...

- Bordel, ensemble ?"

Il hocha frénétiquement la tête, sentant son orgasme proche. Minho enchaîna les coups de reins encore plus rapidement sentant que lui aussi allait bientôt rendre les armes. Il vint prendre d'assaut agressivement les lèvres du plus jeune et l'embrassa maladroitement et chaotiquement. Ils finirent par jouir en même temps, Minho dans sa protection et Jisung entre leurs deux corps, en un même gémissement et en un même soupir.

Minho s'était effondré sur le plus jeune, épuisé par leurs ébats. Il se retira lentement du plus jeune et retira sa protection pour la jeter dans la poubelle, et revint s'allonger sur Jisung.

🐉

"Putain t'es lourd, se plaignit Jisung. Et en plus tu colles de sueur.

- Comme toi et pourtant je ferme ma gueule. J'ai un peu la flemme de bouger, tu ne m'en voudras pas."

Jisung ria, content au fond de sentir la peau du plus vieux contre la sienne. C'était dur pour lui de croire qu'en une soirée, ce garçon dont il était complètement enivré avait réussi à lui faire passer la meilleure nuit de sa vie. Il lui avait fait oublier ses problèmes, mais lui avait également donné la clé pour les résoudre, et ça, ça n'avait aucun prix aux yeux de Jisung.

Ils restèrent comme ça un bon moment faisant redescendre la pression. Jisung caressait le dos de Minho tandis que celui-ci passait ses mains sur ses flancs. En une seule soirée, les deux avaient fait quelque chose que d'autres mettraient des années à accomplir.

Ils s'étaient connus, s'étaient fait confiance, et s'étaient livré l'un à l'autre comme ils ne l'avaient jamais fait.

"Jisung ?

- Hm ?

-Tu peux me promettre un truc ? Il redressa sa tête pour regarder le plus petit dans les yeux.

- Je t'écoute.

- Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, crois en toi. Crois en tes rêves, suis ton cœur et va là où il te dicte. Même si parfois ton plan peut échouer, accroche-toi, lâches rien. Parce que y'a que comme ça que tu peux être qui tu es et que tu pourras être heureux. N'écoute pas les autres, parce que toi, t'es différent. Je sais que tu vaux mieux, Jisung t'es spéciale !"

Jisung fit valser son regard entre les deux iris sombres de Minho et ne prit même pas la peine de parler. Il l'embrassa, passionnément. Il goûta encore une fois à ce poizon qui, finalement était plus guérisseur que nocif. Il lia leurs lèvres et lia ainsi une promesse non verbale. Celle d'écouter son cœur, et d'attiser la flamme qui brûlait dans ses yeux.

Ils s'endormirent finalement dans les bras de l'autre, le cœur lié d'un sentiment différent de l'amour, mais plus fort encore.















































Ça aurait été beau si ça se finissait comme ça non ?








































Quand Jisung se réveilla, il s'attendait à sentir la chaleur de Minho près de lui, les draps doux du lit sur son corps et la lumière du soleil traverser la fenêtre pour se déposer lentement sur leurs deux corps. Mais non.

Ce qu'il trouva quand il émergea c'était quatre murs qui l'encadraient, dans une pièce de taille assez moyenne et complètement vide de meuble. Le noir était la couleur des murs mais sur ceux-ci, des lignes de codes verdâtre était inscrites sur toute leur largeur. C'était un peu comme dans Matrix, c'était bizarre.

Il se leva alors qu'il était allongé sur le sol et fit un tour sur lui-même pour inspecter les lieux. Là, il sursauta en voyant un jeune homme assis sur une chaise fumant une cigarette le lorgnant du regard. Il ne savait pas depuis combien de temps il était-là, s'il l'avait regardé dormir ou si lui-même hallucinait à cette heure, mais il était complètement perdu.

Il y a peine ce qu'il pensait être quelques heures, il était dans les bras de Minho, passant la meilleure nuit de sa vie et là il se retrouvait dans une pièce angoissante en compagnie d'un homme qu'il ne connaissait pas.

Pourquoi tout devait toujours être étrange ? Il commença à paniquer, et à respirer très fort pour faire passer l'air dans ses poumons. Il s'était fait kidnapper ? Le brun l'avait vendu pendant la nuit ? Il l'avait abandonné ? Tout un tas de scénario défilait dans sa tête, agrémentant une nouvelle d'angoisse.

"Calme toi bonhomme, respire."

L'homme qui était assis sur la chaise en face de lui venait de lui parler, le ramenant brutalement au moment présent.

"J'suis où ? Vous êtes qui ? Où est Minho ? Qu'est-ce que je fais là putain... Des larmes de panique commencèrent à couler le long de ses joues. Il ne comprenait vraiment pas ce qu'il se passait. Son cœur lui faisait mal, sa tête tournait et ses yeux étaient noyés de larmes.

- Respire j'ai dit. L'homme leva les yeux au ciel. Je vais répondre à toutes tes questions t'inquiète, alors calme toi et assieds-toi."

Jisung fronça les sourcils, il allait devoir s'asseoir par terre ? Mais alors qu'il y songeait, il vit une chaise derrière lui qui n'était pas présente plus tôt. Il alla s'y asseoir, méfiant.

"Bon commençons. Où est-ce que tu es ? Dans le programme Trinity.

- C'est quoi ça ?

- Une question à la fois gamin. Donc, qui je suis ? Ton prédécesseur. Celui qui à servit de cobaye juste avant toi et qui connait tout ça par cœur. Je sais exactement ce que tu ressens ne t'inquiète pas. Après tout, tout ça à été créé pour moi à la base."

Jisung était complètement perdue. Il était dans un programme ?

COMME DANS MATRIX PURÉE.

Mais qui était cet homme ? Son prédécesseur, ok c'était bien beau, mais ça n'expliquait pas grand-chose. Pourtant, il préféra se taire et laisser l'inconnu parler.

- Ensuite tu m'as demandé où était Minho, c'est bien ça ? Il tira une bouffée de nicotine alors que l'autre opinait du chef. Il est là, avec nous.

Jisung tourna sa tête dans tous les sens pour voir si le corps de Minho avait échappé à son examen de la pièce plus tôt, mais non. Pas de traces du brun.

"- Bah il est où ? A peine sa question posée, sa chaise se rapprocha si rapidement de l'autre homme qu'il fut surpris de le voir aussi près de lui en un instant. L'autre pointa son doigt en plein dans le cœur du bleuté.

- Juste là gamin."

Minho était dans son cœur ? Son cerveau ne comprenait pas ce que ça voulait dire. Il n'aimait pas Minho, il ne le connaissait pas, mais ressentait autre chose pour lui qui était très différent du sentiment amoureux. Alors qu'il soit dans son cœur ? Il leva un sourcil sceptique.

"Ecoutez, je ne sais pas ce qu'il y a dans votre cigarette, mais je pense que vous devriez arrêter monsieur.

- Contre son camp pour le coup. Mais bref. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'a jamais existé ce mec-là, Minho."

Minho n'avait jamais existé ? Non, il se foutait de sa gueule, ce n'était pas possible. Tout ce qu'ils avaient vécu cette nuit, il ne l'avait pas rêvé. Toutes les sensations et émotions qu'il avait ressenti pendant cette soirée étaient réel, il en était sûr. Avant qu'il n'ait pu protester, l'autre reprit la parole.

"Je vais tout expliquer parce que je ne pense pas que tu comprennes bien ce qu'il se passe, gamin. Tu vois, les gens comme toi et moi, on n'a pas eu une vie facile, hein. Alors on a tous les deux fait la même chose. On a inventé un alter-égo. On s'est réfugié dans un personnage qu'on avait inventé de toute pièce, mais qui nous représentait si bien. Cet alter-égo , c'était notre idéal, ce qu'on voulait atteindre. Trinity s'en est servi pour te faire comprendre quelque chose. Ce personnage que t'as créé toute ta vie, Minho, c'était peut-être pas son nom, mais il fallait bien que tu ne t'en rendes pas compte, il finit en souriant."

Bizarrement, qu'on lui dise que cette soirée n'était pas réelle ne le choquait pas tellement que ça. Il s'en était douté tout le long, tout était trop étrange, mal coordonné. Mais Minho avait noyé toutes ses imperfections, et qu'on lui dise qu'il n'était pas une personne à part entière, ça c'était dur à entendre.

" Donc ce que vous me dîtes, c'est que Minho n'a jamais vraiment existé en tant que tel ? Qu'il était là seulement pour me faire rendre compte de quelque chose ? Mais de quoi ?

- Que t'es spécial Jisung ! Je te suis depuis le début, depuis le métro et même avant. En à peine une soirée t'as évolué, t'as grandi."

« T'es spécial. »

Cette phrase, Minho l'avait répété à plusieurs reprises. Jisung ne comprenait pas tout, et il n'était même pas sûr d'y croire, mais c'était bizarrement assez logique pour qu'il continue à poser des questions.

- Mais pourquoi avoir choisi quelqu'un, en l'occurrence Minho, pour me révéler ça ? En quoi est-ce que je serais spécial ? Et comment vous le saurez ? Et d'ailleurs, pourquoi moi au juste ?

- Parce que premièrement, plus on est, plus on rit, plus on est fou. La folie c'est ce qui se trouve au fond de tes pupilles. Dans tes yeux ça se voit, ça brûle. Tu ne veux pas faire comme les autres et c'est ce qui te rend si spécial. Pourquoi toi ? J'aurais pu en choisir plein d'autres dans ton cas, mais toi Jisung, tu m'as rappelé qui j'étais avant. J'avais le même rêve que toi à l'époque, celui de briller, de faire le tour de l'atlas en partageant mon avenir pour la musique. Un avenir radieux s'annonce à toi, mais pour l'atteindre, trouve qui tu es. J'ai pas choisi ce garçon, c'est toi qui l'a inventé. Tu avais besoin d'amour, d'un pilier, de quelqu'un sur qui t'appuyer. N'oublie pas, tu as fait une promesse à ce « Minho », à toi-même. Celle de croire en tes rêves. Trinity t'as conçu un programme pour que tu prenne conscience de ta valeur gamin."

Il voulait être convaincu par ces dires mais il n'y arrivait pas. Parce qu'au fond de son cœur, Jisung doutait encore. Il ne savait pas réellement si c'était le bon choix, si tout ça allait vraiment marcher. On pouvait bien se dire que sur un coup de tête ça pouvait fonctionner, mais son esprit rationnel ne voulait pas y croire. Pas croire en ce rêve, pas croire en cette soirée, pas croire en cet homme qu'il ne connaissait pas non plus. Il était empli de doutes et bon sang qu'il en avait honte.

- Tu t'poses encore des questions ? L'autre posa une main sur son épaule et le regarda droit dans les yeux. C'est pas important c'que j'suis, c'est c'que tu es qui est important. Et si j'te suis depuis l'début de ton aventure, c'est pour t'aider à comprendre ça. Tu t'en es pas rendu compte, mais t'as évolué et j'suis fier de toi. J'espère que tu continueras à avancer dans c'tunnel, même si tu n'vois pas la lumière qui est au bout. Parce que c'est pas la fin qui compte, c'est l'chemin la clé, ton chemin, c'est ton histoire, alors écris la, coûte que coûte.

Même si elle est...

Étrange."





























yo 🥣

Une semaine et des poussières apres l'avant-propos voici POIZON, mon bébé sur lequelle j'ai passé quand meme du temps (12k de mots jpp, g relue en vif).
J'espère que vous avez capté toutes les refs (en vrai si vous avez pas capté ça veut dire jss smooth tah les fous) et surtout que vous avez apprécié les mecs 🤪 ( eleha_na, skzwondership_, LINOSAUR, Shannah_mr vous êtes servies là purée)

VOUS AVEZ RECONNUE LE NARRATEUR OUUUUUUU ?🕺🏾😻
J'ai un peu mélangé Trinity et L'Étrange Histoire de Mr Anderson mais qui va me blamer même?

Chose a retenir : n'ecoutez pas les autres surtout quand cela touche vos rêves, vos espoirs ou vos passions. Faites ce que vous aimez sans vous préoccupé de personne et foncez 🤭

Je finis l'avant-propos en vous disant que je vous aimes les bg et surtout

ECOUTEZ DU LAYLOW PURÉE (supplement Josman et Luidji + Orelsan mon chouchou)

BYE 🖖🏽😤

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