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6.




Les parents de Wooyoung avaient été appelés, et l'annonce de leur fils décédé fut douloureuse. Ils n'en l'avaient pas vu depuis un petit bout de temps, toujours occupé entre ses cours et ses amis, la maison familiale étant aussi à l'autre bout de la ville. Voir une mère s'effondrer en cris et en pleurs devant lui suite à une information plus que dure à entendre avait été difficile pour Minho, même si ce n'était pas la première fois.

Le couple avait eu le courage et la responsabilité de venir identifier le corps. La lividité du défunt s'était encore plus accentuée et le spectacle était assez désagréable. Ses obsèques avaient été demandées, mais en attendant la fin de l'enquête ils ne pouvaient pas récupérer le corps de leur fils.

En dehors de ça, Minho avait épluché ses relevés téléphoniques et avait noté les numéros qui revenaient souvent, ainsi que le nom des contacts. Il avait déjà convoqué quelques-uns d'entre eux dans l'objectif de les interroger.

Assis sur sa chaise de bureau, il réfléchissait tout en regardant son tableau de loin, pour essayer de reconstruire morceau par morceau les éléments de l'enquête.

Vers une heure du matin, Wooyoung avait été aperçu pour la dernière fois, entre autre, en passant par la cuisine. Puis, pendant environ une heure, personne ne l'avait vu, mais personne n'y avait prêté attention.  Vers trois heures environ, il avait été retrouvé charcuté aux côtés de Jisung dans une chambre.

Le tueur lui en voulait forcément, puisqu'une violente dispute étouffée par la musique avait dû se dérouler, et qu'il avait prévu de prendre un couteau de cuisine. Peut-être était-ce un règlement de compte ? Avec cette histoire de drogue, c'était difficile de savoir si le coupable était de son entourage proche.

Ses paupières lourdes manquèrent de se fermer une fois de plus. Sa boisson énergisante ne suffisait plus à le garder éveillé. Depuis deux nuits maintenant, il ne trouvait pas le sommeil et passer bien des heures à pleurer contre son oreiller. Ses souvenirs avec Jisung étaient remontés en un clin d'œil, et malgré sa rudesse apparente, Minho était très fragile et un rien le mettait dans un état de stress inconsidérable.

Il aurait menti en affirmant ne pas être un poil ravi de revoir Jisung, mais en comparant, il était plus énervé qu'autre chose.

— Bon mec, la porte s'ouvrît à la volée sur Changbin, une feuille à la main. On a analysé les cheveux de ton gars.

— C'est pas mon-

— Ouais bref, on tient un truc là.

Il releva la tête et s'avança vers son collègue.

— On a trouvé du GHB, classique, donc ça va être dur de retrouver l'acheteur. Par contre on a trouvé en faible quantité de la méthoxétamine, dix milligrammes environ.

— Mais, Minho fronça les sourcils, d'accord le GHB il a pu l'ingérer par accident ou quelqu'un a pu en mettre dans son verre, mais la MXE ça aurait été plus compliqué ? Et surtout un mélange des deux ?

— Tu m'avais pas dit qu'il s'y connaissait en drogue ?

— Il en connaît plus que Pablo Escobar sur la drogue, je confirme.

— Donc il aurait jamais mélangé les deux en sachant que c'était aussi dangereux. Changbin réfléchît et imagina plusieurs possibilités. Il s'est peut-être piqué sans savoir qu'il en avait bu, ou alors quelqu'un a mélangé les deux pour l'assomer.

— Il m'a dit qu'il avait arrêté la drogue, ça m'étonnerait.

— Eh bien il a menti.

Minho lança un regard réprobateur au noiraud qui souriait faussement. Mais il avait raison, et ça l'énervait.

— Tu peux aller vérifier si Wooyoung en avait dans son stock ?

— J'y file Minette.

— Tu m'as appelé comment là ?











La tête posée sur ses genoux, le blondinet commençait à s'assoupir. Ça faisait plusieurs jours qu'il attendait dans cette cellule froide, avec le strict minimum pour se nourrir et peu d'occasion de se laver. Une toute petite fenêtre opaque et protégée par des barreaux lui apportait la lumière du jour par portion.

Son sweat noir ne suffisait plus à l'isoler du froid, et n'ayant plus ses chaussures avec lui, il tremblait de froid. Ses mèches sèches s'emmêlaient sur le haut de son crâne, et pourtant il gardait son charme.

Il savait parfaitement que provoquer Minho avait été une mauvaise idée. Il l'avait blessé une nouvelle fois et il regrettait. Tout ce qu'il voulait, c'était pouvoir lui reparler normalement, sans la police, sans cette tension qui régnait entre eux.

Leur relation avait été un échec lamentable, par sa faute uniquement. Pourtant, il aimait Minho sincèrement, depuis leur première rencontre jusqu'à aujourd'hui. Son cœur ne pouvait d'empêchant se battre dans sa poitrine en pensant à lui.

D'un certain côté, il était stupide de ne pas répondre au policier, en dévoilant ce qu'il savait il serait relâché, mais il n'aurait jamais le courage de venir parler à Minho. Alors son seul moyen de garder contact avec lui était d'attendre dans cette cellule horrible.

Au delà de sa nonchalance et de sa confiance en lui, Jisung n'était pas démonstratif, et cachait sa peur derrière un sourire arrogant la plupart du temps. Il préférait inventer ce genre de stratagème plutôt que d'assumer ses actes ou de parler de ce qu'il ressentait.

Lorsqu'il était au collège, il avait compris que la carte de l'honnêteté ne payait pas toujours. Ce jour où il avait parlé ouvertement de sa sexualité, ce lui avait valu pendant plusieurs mois moqueries et injures, l'avait marqué. Alors il avait joué les indifférents, et ses camarades s'étaient tus. Mais tous les soirs pendant quelques années, après être rentré chez lui, une fois loin de ce lieu qui l'obligeait à revêtir son masque d'intouchable, il pleurait à chaudes larmes dans le noir, seul, coincé entre toutes ses pensées.

A cela, bien d'autres problèmes s'étaient ajoutés, entre ses problèmes familiaux et sa malnutrition, et pour un pauvre jeune homme perdu d'à peine seize ans, ça avait sans doute été l'une des périodes les plus difficiles de sa vie.

Jusqu'au ce qu'il rencontre Minho, après être entré au lycée, timide à en mourir mais tellement gentil, aimable et souriant, si beau avec ses cheveux sombres soyeux et ses yeux rieurs. A partir de là, Jisung n'avait plus pleuré le soir, il avait pensé au visage angélique du brun des étoiles pleins les yeux.

Minho lui avait sûrement sauvé la vie, et pour le remercier, il lui avait offert son amour, un amour pur, sans faux et sans défaut. Une relation d'une puissance telle qu'elle était indescriptible, qui n'avait fait qu'augmenter jour après jour, sans jamais se tarir. Il lui avait donné en retour une importance et quelque chose à quoi se raccrocher dans ce monde à mille à l'heure. La vie était devenue plus simple à eux deux, deux âmes perdues qui ne comprenaient pas comment marchait la vie.

Ils avaient traversé leur ville ensemble, le nombre de cafés qu'ils avaient bus était astronomique. Ils s'étaient perdus, isolés dans leur bulle impénétrable. Ces week-ends qu'ils passaient à se regarder, à se chamailler avec tendresse, à se regarder dans les yeux et à échanger des baisers doux et langoureux. Ils s'étaient aimés pendant deux longues et oue tant courtes années, dans le plus grand des secrets, et pourtant avec une liberté sans pareille. Considérés comme deux meilleurs amis, titre qui les faisait d'ailleurs beaucoup rire, ils passaient leurs journées et même leurs nuits collés, à suivre le pas de l'un ou de l'autre.

Puis sans aucune explication, un samedi matin, pendant l'été chaud qui annonçait la fin de leurs années de lycée, dans la chambre lumineuse et réchauffée par leurs corps et le soleil d'août, Minho avait ouvert les yeux, et Jisung n'était plus là. Jisung avait tout bonnement disparu. Il s'en était rendu compte au bout de quelques minutes, en ne trouvant plus aucune de ses affaires sur le sol de sa chambre, ou dans son armoire. Même ses parents ne l'avaient pas vu partir.

Et ce départ avait fissuré en morceaux le pauvre coeur de Minho. Jisung lui avait tout pris pour s'enfuir avec, comme un voleur au beau milieu de la nuit.

Seul dans la cellule silencieuse, il ressassait en boucle le souvenir qu'il avait de ce départ, lui qui n'avait même pas laissé un mot à son brun. Bien sûr qu'il avait préféré partir en douce et ne devoir aucune explication. C'était tellement plus facile d'être lâche.

Il s'en voulut inconsidérablement à cet instant, pour tout ce qu'il avait fait, il méritait toute la haine du monde pour avoir fait ça. Sa lèvre inférieure trembla, ses yeux s'embuèrent de larmes, et il aurait sûrement inonder ses joues si quelqu'un n'était pas entré à ce moment là, interrompant ses pensées douloureuses.

Il essuya ses yeux du revers de la manche de son sweat trop grand pour lui et se redressa légèrement. Un petit homme assez musclé s'avança vers lui, un trousseau de clé à la main et une jeune femme en uniforme sur ses pas. Il reconnut le coéquipier de Minho, qu'il avait vu lorsqu'il s'était fait embarqué.

Celui-ci le regarda, et par provocation, il lui lança un clin d'œil, auquel le noiraud ne repondit pas et se contenta de lever les yeux au ciel. En quelques secondes, Jisung avait réussi à camoufler ses émotions, et c'était assez effrayant.

— Tu vas devoir faire une déposition.

Le noiraud ouvrit la cellule et lui donna un ordre, puis lui passa les menottes par sécurité.

— Pour me plaindre de l'accueil ?

— On a besoin de renseignements sur cette histoire de drogue.

— Et c'est pas votre collègue qui s'occupe de moi cette fois ?

Changbin s'arrêta, laissant sa collègue partir devant et se tourna vers le suspect, d'un air agacé.

— Vous voulez pas, juste, être un mec normal suspecté de meurtre ? C'est pas une maison close ici, déjà qu'on s'occupe de vous, vous allez pas en plus choisir qui le fait.

Jisung ricana. Il aurait préféré être dans une maison close, mais il préférait se taire et continuer d'avancer vers sa salle préférée. Il se laissa tomber sur la chaise froide en face de celle du policier.

— Bon, dis-moi ce que tu sais sur-

— Laisse Bin, je vais m'en charger.

La porte venait de s'ouvrir inopinément, faisant sursauter les deux personnes présentes. Les yeux de Jisung s'éclairèrent d'un coup : Minho avançait vers lui, d'une démarche assurée, près à l'interroger.

— T'es sûr ? Changbin s'assura d'une voix douce. Parce que la dernière fois....

— T'inquiètes, cette fois je gère.

Le blondinet n'avait pas détourné le regard un instant du visage du jeune policier. Bon dieu qu'il était beau dans cette chemise en coton blanc.

Changbin se leva, et céda sa place à son collègue, légèrement hésitant de lui laisser la main. Mais il avait confiance en lui, il pouvait le laisser gérer tout seul un suspect un peu lourd.

Minho croisa les bras sur la table après que la porte fut fermée, et plongea son regard dans les yeux de Jisung, déterminé à ne pas flancher, un petit sourire en coin au bord des lèvres.

— Parle moi du trafic de Wooyoung, et je te jure qu'après tu pourras me parler de ce que tu veux, et que tu auras un bon repas gratuit.





















un chapitre après 4965 ans d'absence, peu quali je trouve mais nécessaire , avec un max de pavés comme on aime et des ptits souvenirs mi cute mi tristes

(au fait j'ai pas relu encore)

on plonge dans le personnage de jiji et on comprend qu'en vrai c'est un sucre d'orge j'aime bien :) bon un sucre d'orge un fdp de première quand même mais oklm c'est la rue

on le comprend un peu quand même il a vécu des trucs trash et il sait pas poser ses couilles sur la table, on combine les deux ça fait fuite de jiji loin de tout
DEMAIN JESSAIE DE PONDRE UN CHAP parce que après j'aurai plus le temps mdr
gros bizou <3

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