Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

36.

Leur petite routine de couple s'était déjà bien installée depuis qu'ils vivaient ensemble. Même dans un endroit différent, Minho mettait du dentifrice sur la brosse à dents de Jisung pendant que Jisung se préparait à lui mettre ses gouttes dans les yeux. C'était stupide et vraiment niais, et pourtant ils ne pouvaient pas s'en empêcher. Ils l'avaient fait une fois, avaient recommencé, et en si peu de temps avaient pris une de ces nombreuses habitudes qu'on prenait lorsqu'on emménageait à deux.

Et juste après l'avoir fait, ils avaient fini de s'habiller pour sortir. Jisung avait sorti un simple pull bleu mais dont l'énorme col pouvait le protéger du vent, et c'était fou comme cette couleur lui allait bien. Minho le regardait se recoiffer devant le miroir, et le trouvait d'autant plus beau. En fait il s'embellissait chaque jour. Ses racines se voyaient de plus en plus, et son blond perdait de sa clarté, mais bizarrement ses reflets roux n'étaient pas laids. Ses cheveux étaient décoiffés malgré ses efforts, et tombaient dans sa nuque et par dessus ses oreilles tant ils avaient poussé.

— On part déjà demain, c'est passé hyper vite.

La voix de Jisung le tira de sa contemplation.

— Ça me manque déjà sérieux, c'est le paradis ici..

— Pour gratter du temps on préparera tout au dernier moment t'inquiètes pas.

— Parce que tu crois que j'allais ranger ce soir ? grimaça Jisung.

Minho haussa les épaules. Jisung s'approcha et enroula ses bras autour de sa taille, et Minho répondit à l'étreinte.

— Encore merci pour ce week-end, j'adore.

— Même si t'as mal dormi cette nuit ?

La nuit dernière, Jisung avait encore fait un cauchemar à propos de Felix. C'était récurrent, et même loin de la ville où tout s'était passé il en faisait. Il avait arrêté de les raconter à Minho, ils étaient assez répétitifs, et même si les scénarios ne changeaient pas beaucoup ils continuaient pourtant à le réveiller au beau milieu de la nuit le souffle coupé. Pendant une heure, Minho lui avait parlé et l'avait pris dans ses bras pour l'apaiser. Il lui avait déjà proposé de l'emmener voir un psychologue ou un médecin du sommeil, mais Jisung refusait catégoriquement, il n'avait pas l'argent pour en payer un et n'était pas à l'aise à l'idée de raconter ce traumatisme assez personnel à un total inconnu.

— Tu déconnes ? C'est pas un cauchemar débile qui a gâché tout ça.

Cela rassura Minho, même si il se doutait bien que Jisung mentait à moitié. Mais bon, autant ne pas forcer plus que ça avec ses cauchemars.

Ils sortirent finalement de la petite maison et marchèrent jusqu'à un restaurant, qu'ils avaient vu la veille et qu'ils voulaient tester. Ils y restèrent deux heures, y aillant extrêmement bien mangé — la cheffe cuisinait comme pas deux femme en Corée du Sud — et car ils discutèrent longtemps avec leurs voisins de tablée, un couple à peine plus âgé qu'eux venant de Busan et dont le ventre arrondi de la jeune femme leur avait donné une idée du stade de la relation qu'ils entretenaient. Avec eux ils avaient bien ri et n'avait pas vu passer le temps.

Puis ils avaient visité le petit musée de la ville, qui racontait son histoire et les légendes urbaines qu'il y avait eu par le passé et qui avaient marqué la ville, comme cette histoire de femmes qui se transformaient en sirènes la nuit et qui expliquaient pourquoi certains bateaux de pêcheurs n'étaient jamais revenus. Jisung raffolait de ce genre d'histoires, alors il était comblé, même si leur fin n'était pas toujours joyeuse pour la population.

Et puis ils avaient passé le reste de l'après-midi à se vautrer dans le canapé. Ils n'avaient presque rien fait après leur sortie du jour et ça leur avait beaucoup plu. C'était ça, de vraies vacances.

En toute fin de journée, lorsque le bleu du ciel s'assombrit et devint mauve, Jisung proposa qu'ils finissent leur séjour par une pizza dégustée sur la plage, et Minho approuva grandement l'idée. Alors ils finirent assis en tailleur face à la mer aux reflets roses, dans le sable pas totalement sec et qui gelait le cul de Minho — selon lui-même — avec des parts de pizza abondantes en fromage dans les mains, les réchauffant par la même occasion.

— Regarde.

Jisung pointa une mouette qui se tenait juste à côté de Minho, et qui les regardait sans bouger.

— Bouge, lui ordonna Minho comme si elle allait comprendre. Me mords pas s'il te plaît.

— Te mordre ? Au pire elle te met un coup de bec-

Il fut coupé dans sa phrase par ladite mouette qui s'envola et fouetta leurs visages avec ses plumes. Minho rala tandis que Jisung explosa de rire, qui retentit à l'autre bout de la plage presque vide de monde tant il était fort. Il adorait se moquer de Minho.

Puis ils discutèrent, à mesure que le Soleil disparaissait derrière l'étendue d'eau salée, Minho s'étalait sur Jisung, fatigué de se tenir sur un bras, et la nuit enveloppait la ville petit à petit. Une sorte de tension s'installa entre les deux jeunes hommes, et même s'ils ne se voyaient pas beaucoup à cause du soir, ils se regardaient avec amour et avec envie.

Et sans savoir avec exactitude quand et comment, ils se retrouvèrent à s'embrasser longuement, le nez rougi par le vent, les joues rosies par leur baiser. Et ils sentaient quelque chose s'enflammer entre eux. Chacun avait envie de plus qu'un simple baiser, et en un coup d'œil, ils comprirent que ce désir était partagé.

— On rentre ?

— Ouais et vite vite vite ! pressa Jisung en se relevant.

Il se frotta les mains et le pantalon pour enlever l'excès de sable et Minho fit de même, en grimaçant lorsqu'il dut retirer une algue gluante qui s'était collé à son jean. Et Jisung pouffa à nouveau de rire en voyant ça. Puis ils se mirent à courir sur la plage, jusque sur les promenades en bois qui la bordaient. On entendait encore l'eau s'échouer sur le sable d'ici, y effaçant les dernières empreintes de pas laissées par les deux amoureux. Les lampadaires éclairaient parfois leurs sourires sincères et les quelques passants seuls ou avec leurs chiens.

Et eux remontaient leurs rues, s'embrassant furtivement lorsque l'un rattrapait l'autre dans sa course éreintante.

Jisung s'arrêta de courir une fois devant leur maison, essoufflé et encore plus décoiffé qu'avant, et Minho pouvait voir la lumière des réverbères se refléter dans ses yeux rieurs, il aimait se dire que c'était celle de la Lune. Il s'empressa de sortir les clés de sa poche et une fois dans le hall, eut à peine le temps de refermer la porte que Jisung le poussa contre le mur et l'embrassa.

C'était sûrement la première fois qu'il l'embrassait avec autant d'ardeur, autant d'avidité. Minho avait l'impression qu'il allait le dévorer, qu'il était un lion fondant sur sa proie.

L'une de ses mains le retenait contre le mur, tandis que l'autre se glissait sur la mâchoire du policier. Minho pouvait sentir les mèches désordonnées de Jisung chatouiller ses tempes, et son nez frôler le sien. Ils soufflaient de satisfaction et s'acharnaient sur les lippes de l'autre. La main de Minho s'agrippa à son pull, comme pour le tenir encore plus près de lui, pour lui assurer qu'il n'irait nulle part. Il sentait les dents de Jisung cogner contre son arc de Cupidon et sa langue valser contre la sienne. Ils étaient maladroits, dans le noir et les yeux clos, mais c'était comme ça que le moment était parfait.

En quelques mouvements, ils réussirent à retirer leurs chaussures entre deux baisers, les dégageant sur le côté à coups de pieds, et Minho retira rapidement sa veste avant de la laisser tomber au sol. Ils se détachèrent quelques secondes, et malgré la pénombre, leurs pupilles assombries se rencontrèrent, les électrisant au passage.

— J'peux ? susurra Jisung en caressant la hanche de Minho sous son haut.

Celui-ci hocha la tête, son torse se soulevant à chaque respiration.

Alors Jisung loucha sur sa bouche entrouverte et haletante, et glissa sa main jusqu'à son jean, commençant à le déboutonner. Il s'attaqua à nouveau aux fines lèvres rougies du policier et glissa délicatement sa main à l'intérieur de son jean, lui causant un soupir de soulagement. Il le massa à l'aide de sa paume, du mieux qu'il put malgré l'étroitesse, et il sentait le souffle court de Minho s'échouer sur son visage, lui causant une autre vague de chaleur. Son membre gonflait de plus en plus sous les caresses de Jisung et ses yeux se fermaient à chaque nouvelle vague de plaisir. Il inclina sa tête en avant de sorte à caler son visage dans la nuque de Jisung et l'embrassa doucement.

La main du blondinet était encore fraîche et elle contrastait avec le bas ventre brûlant de Minho. Il suçotait avec lenteur le cou de Jisung pendant que celui-ci attardait son pouce au bout de son membre gorgé de sang, et le bruit de leurs exhalations résonnait en écho avec celui de leurs lippes avides de leurs peaux.

Jisung dut retirer sa main lorsque le noiraud voulut lui ôter son pull, ses dextres froides frôlèrent sa peau qui, soudainement exposée à l'atmosphère de la pièce peu chauffée, frissonna. Mais le contact du policier l'enflamma quelques secondes plus tard. Lui aussi se sentait de plus en plus serré dans ce jean, les soupirs obscènes du noiraud avait un effet trop puissant sur lui. Il le défit en un clin d'œil et se retrouva à moitié nu dans le hall d'entrée, causant à Minho un petit rire.

Celui-ci repoussa gentiment Jisung, stoppant d'un seul coup leur baiser, et le fixa pantelant, le regard incertain. Son jean lui tombait sur les hanches et il lui restait son t-shirt. Jisung fronça les sourcils ne comprenant pas, mais il n'eut pas le temps de plus réfléchir que Minho lui attrapa l'arrière des cuisses et le souleva sur le meuble de l'entrée. Il laissa échapper un geignement de surprise et entoura sa nuque de ses mains pour mieux se tenir.

— Tu veux pas aller dans la chambre plutôt ? souffla Jisung.

— J'vais te porter accroche toi.

Jisung serra les cuisses autour des hanches de Minho, et lorsqu'il se sentit décoller du meuble, leurs corps se rencontrèrent et ils gémirent simultanément lorsque leurs érections cognèrent l'une contre l'autre. Minho grimpa les escaliers difficilement, perturbé par le torse brûlant de Jisung contre lui et par ses baisers humides contre sa jugulaire.

Ils arrivèrent finalement dans la chambre, la climatisation ronronnait encore et le reflet de la Lune sur la mer apportait un éclairage bleu foncé à la pièce, doux et sombre. Jisung se détacha de lui et inversa leurs positions pour le pousser sur le lit, et se mettre à califourchon sur Minho. Les genoux enfoncés dans les draps et une vue en hauteur du corps encore vêtu de Minho lui donnèrent un frisson. Il attrapa le bas de son t-shirt et lui intima de lever les bras pour lui faciliter la tâche, et quelques secondes plus tard, il voyait le torse délicieusement épais du policier.

D'un coup de main habile, celui-ci réussit à s'extirper en partie de son pantalon, et Jisung gloussa en le voyant galérer ensuite, l'enlevant en agitant les jambes comme il pouvait. Puis il se pencha pour lui mordiller la mâchoire, lui laisser des taches couleur vin sur sa pomme d'Adam, lui effleurer les clavicules.

Ils avaient déjà couché ensemble par le passé, quand ils étaient sortis ensemble la première fois, mais encore une fois ils voulaient prendre le temps, y aller étape par étape. Alors ils s'étaient mis d'accord sur le fait de ne pas coucher ensemble ce soir là et de s'en tenir à des préliminaires. Ils avaient aussi peur d'être retenus par l'appréhension, alors que pour l'instant, leur désir mutuel les guidait.

— T'es magnifique, chuchota presque Jisung à l'oreille de Minho.

Ce simple compliment lui fit un effet dingue, et il regarda Jisung un instant. Si il savait à quel point il l'était aussi... Et sans que Jisung ne le voit venir, en un clin d'œil, Minho le poussait sur le matelas et se retrouvait au dessus de lui.

— Ah t'es comme ça toi ? le nargua Jisung.

— Ouais, tu commandes un peu trop depuis tout à l'heure.

— Et c'est ton côté policier qui veut absolument me maîtriser ?

Minho se pencha davantage sur lui, sa mèche de devant tombait sur son front.

— C'est pas toi qui voulais que je te passe les menottes ?

Jisung gloussa.

— Regarde on s'en sort très bien sans...

Minho esquissa un sourire et replongea sur les lèvres du blond. Ils arrêtèrent leur dialogue inutile pour se reconcentrer leurs échanges charnels.

Les mains de Jisung se baladaient sur ses épaules contractées, et la bouche de Minho dérivait petit à petit vers le ventre de Jisung, laissant une traînée de baisers derrière elle. Jisung balança la tête en arrière et laissa un gémissement discret passer la barrière de ses lippes rougies, son corps se cambrait sous la chaleur de sa langue et sous la fraîcheur de ses doigts contre sa cuisse. Il perdait peu à peu la tête face aux caresses de l'homme qu'il aimait.

Le brun s'arrêta pour lui ôter son boxer et Jisung tendit la main, s'attendant à ce que Minho revienne l'embrasser, et il releva la tête pour voir ce qu'il faisait. Son coeur loupa un battement lorsqu'il le vit s'apprêtant à embrasser son aine, et il laissa retomber sa tête dans les draps défaits lorsqu'il sentit sa bouche englober son membre.

C'était trop pour lui. La main de Minho qui glissait contre son abdomen, sa langue chaude ondulant contre son intimité gonflée et les bruits de succions qu'il produisait sans gêne. Il ne pouvait s'empêcher de gémir, de murmurer le prénom de son amant. Ses mèches brunes chatouillait son bas-ventre brûlant, et lorsqu'il reprenait sa respiration, son souffle survolait la peau de ses cuisses luisantes. Le tableau était plus qu'érotique et le moindre coup d'œil que Jisung lançait à Minho lui provoquait un nouveau tressaillement.

Dans un élan il se releva et attira le noiraud contre lui, toujours encerclé par ses cuisses tremblantes. Il le laissa s'allonger contre lui, leurs deux corps brûlants commençaient à briller dans la pénombre, et l'espace entre eux était presque imperceptible.

Minho s'installa un peu plus de côté et entrelaça leurs jambes ensemble, lentement, comme une pause dans leurs mouvements brusques et impatients. Il agrippa l'arrière de la cuisse de Jisung, dont le muscle se contracta sous ses doigts, et ondula contre son corps. Ils soupirèrent à l'unisson, leurs deux membres en érection glissaient l'un contre l'autre, la friction qu'ils produisaient les rapprochaient lentement mais délicieusement de la jouissance. Minho alternait entre des mouvements brusques, qui arrachait à Jisung de soudains gémissements au creux de son oreille et qui lui tordait le ventre. Et Jisung suçotait la peau maintenant humide de sa nuque, aux couleurs écarlates par sa faute.

À l'abri des regards, loin du Soleil endormi depuis peu, ils s'agrippaient l'un à l'autre comme si leurs vies en dépendaient jusqu'à ce qu'il apparaisse timidement à l'horizon. Ils se retrouvaient une énième fois, leurs corps en osmose, leurs silhouettes ondulant en harmonie sur ces draps, et leurs cœurs battant en rythme l'un pour l'autre.










woops 😗😗😗 AUAYZYDIJ
DEUX MOIS SANS RIEN je sais je sais g des excuses mais je dirai rien
g calé le mot mouette marion rpz
j'ai écrit une partie dans le train . tah le malaise
SURPRISE LOL (sauf aima elle a eu un spoil ;P) g menti j'avais dit je ferais pas ça
bon j'espère que vous allez bien sinon les reufs
mtn jvais sagement ouvrir une bible prck là g honte haha🤞🥰 la biz

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro