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32.




Il faisait très beau ce jour-là. C'était ce genre de journée où on souriait en fermant les yeux car les rayons du soleil étaient agréables à sentir contre ses paupières fines. Ce genre de journée qui vous convainquez qu'il n'y avait aucun problème et que la vie était quand même belle.

Il ne faisait pas trop chaud, une brise printanière rafraîchissait les habitants bien habillés pour se rendre au travail, et pour éviter de se sentir fondre sous le soleil.

Il n'y avait que quelques nuages dans le ciel, et l'indice de rayons UV n'était pas trop élevé. Suffisamment pour laisser une teinte rosée aux joues.

Ça, c'était tous les arguments que Jisung avait sorti à Minho pour le convaincre d'aller faire un pique-nique avec lui au parc. Il l'avait harcelé pendant quatre jours pour le faire, et cette journée était définitivement la meilleure. En plus, il avait déjà repéré un endroit dans le parc pour que le pique-nique soit parfait. Mais Minho disait qu'il avait du travail, et surtout, il préférait être en intérieur que dans un parc, avec d'autres gens autour.

— Alleeeeez !

— Mais au pire on mange chez moi ?

— T'es vraiment un gros casse-couille, se plaigna Jisung. J'suis là, je te propose un rendez-vous romantique et hyper esthétique et toi tu le dis que t'as la flemme. T'es le pire copain de la terre.

— Je rêve, s'exclama Minho en prenant une mine offusquée. Qui t'as fait des crêpes ce matin ?

— Hm, ça compte pas ça, arrête d'essayer de dévier.

— Bon, hésita Minho. D'accord.

Jisung lui sauta dans les bras pour le remercier et lui ordonna de se préparer sur le champ pour partir dans une dizaine de minutes, lui ayant déjà préparé la nourriture et l'ayant rangée soigneusement dans un sac à dos.

Minho le suivait des yeux amusé, il était tout excité à l'idée d'un simple déjeuner et c'était adorable à regarder. Et puis, il avait préparer minutieusement leurs plats, repérer l'endroit où déjeuner, et semblait tellement enjoué qu'il pouvait bien céder. Même si il n'aimait pas particulièrement les endroits où il y avait beaucoup de gens, de plusieurs générations qui plus est, il voulait faire plaisir à Jisung. Et puis il devait avouer que cette idée était séduisante.








Il entraîna Minho dans ce parc qui était bien plus grand que dans ses pensées, avec une diversité de plantes assez étonnantes. Puis finalement, ils arrivèrent devant une grande mare, bordées par des roseaux ainsi qu'un saule pleureur qui touchait presque le sol.

— Oh la vache...

— Non c'est arbre.

— T'es con, souffla Minho. Non par contre, c'est ouf comme endroit.

— T'as vu ça, répondit Jisung plutôt fier. En plus on vient au bon moment y'a presque personne.

Minho entoura son visage de ses mains, faisant légèrement ressortir ses joues. Il l'embrassa puis le regarda.

— Ma vie serait tellement fade sans toi.

Et Jisung rigola avant de lui attraper la main pour l'emmener sous le saule pleureur.

C'était presque féerique, la lumière du soleil se faufilait entre les branches du saule, tachetant l'herbe fraîche joliment. Ils avaient une vue sur l'eau miroitante de la mare, et la barque décorative qui tanguait dessus, en rythme avec la brise.

Plusieurs tons de verts se mêlaient, entre celui de l'herbe, celui du haut de Jisung — à croire qu'il l'avait fait exprès — ainsi que les feuilles du saule, selon leur hauteur ou leurs places au soleil. Minho avait l'impression d'être dans un tableau de Monet, si ce n'est que sa nymphe à lui était un joli brun en blue jean.

Ils s'installèrent sans délicatesse dans l'herbe, s'allongeant quelques instants et profitant du calme. Il était vrai que d'ici, le bruit des voitures était presque imperceptible, les oiseaux chantaient et les clapotis de l'eau créaient une mélodie reposante.

— Tu m'as amené au paradis ou je rêve ?

— Non tu rêves pas je suis bien réel.

— Je sais même pas comment je fais pour te supporter.

— Parce que je t'ai emmené au paradis ?

— J'avoue, sourit Minho.

— En vrai j'ai vu ce parc sur une photo en première page d'un magazine de mode. Je les ai appelés pour savoir où ils avaient fait le photoshoot.

Minho écarquilla les yeux.

— T'as fait tout ça, pour nous ?

— Bah... oui ? Ça vaut la peine quand même.

Minho tourna la tête vers lui et s'approcha pour couvrir son front de baisers papillons, sous les rires de Jisung. L'un était allongé sur le dos, et l'autre était à demi allongé sur le côté.

On pouvait dire que grâce à Minho, qui ensoleillait ses journées et ne cessait de lui remonter le moral, le soutenait dans ce qu'il faisait et était toujours à ses côté, Jisung allait mieux. Beaucoup mieux. La plaie n'était pas totalement refermée, mais il comptait sur le temps pour qu'elle cicatrise. Pour lui, il était encore temps de désinfecter et la couvrir d'un pansement.

— Je nous ai fait deux petits repas, tu m'en diras des nouvelles.

Il sortit du sac deux lunchboxes, qu'il ouvrit en même temps sous les yeux pétillants de Minho.

Il avait fait du riz accompagné de tout un tas de choses, du porc caramel, des petits légumes sautés ainsi que deux feuilles d'algues rectangulaires. Et en plus, dans la partie inférieure de la boîte, un cheesecake à la fraise pour l'un et un cake au citron pour l'autre les attendaient.

— Putain... T'es une femme à marier en fait.

— Range ta bague je fais la cuisine parce que j'ai faim, pas pour séduire ton estomac sans fond.

— Mais tu as déjà séduit mon estomac avec tes crevettes à la saïgonnaise.

— L'homme ne pense qu'à bouffer quoi.

— Et à toi aussi parfois, t'inquiètes.

— À me bouffer ?

— Pas tout de suite, ça.

Il écarquilla les yeux en entendant la réponse de Minho puis explosa de rire.

— Tu m'as contaminé avec ta beauferie !

— Fais genre c'est ma faute.

— Avant j'étais quelqu'un d'innocent.

— Vaut mieux pour un policier.

— Elle est nulle ta blague.

— Ouais je sais, c'est pas ma journée blague j'ai l'impression. Plus ma journée chef.

— Chef ?

— Oui, chef. Tu sais ceux qui font de la nourriture cuisinée, avec des ingrédients et...

— Merci, Sung. J'ai cru que tu voulais dire chef dans le sens de patron, c'est pour ça j'y ai pas cru.

— T'es méchant avec moi.

— Réaliste, corrigea Minho.

— Jaloux ?

— Sous le charme plutôt.

Et il lui adressa un sourire narquois, auquel l'autre répondit par en tirant la langue.

Puis ne pouvant attendre plus, Jisung commença à manger, suivit de Minho, qui le félicita pour ce qu'il avait cuisiné. C'était délicieux, et ils essayèrent sans cesse de voler dans le plat de l'autre.

— Minho ?

L'autre répondit quelques sons indistincts à cause de  sa bouche pleine de riz.

— En fait on est quoi toi et moi ?

Minho se stoppa, sembla réfléchir, puis se dépêcha d'avaler sa bouchée avant de répondre lentement.

— En vie.

Jisung le regarda avec exaspération.

— Non pardon, je rigole. Bah... Deux mecs qui s'embrassent ? Des... gens qui s'aiment ? Un couple ?

Il avait hésité sur ce dernier mot. Car effectivement, ils n'en avaient jamais parlé. Tout simplement car ils n'y avaient pas pensé. Mais le temps passait, et ils ne savaient toujours pas ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Enfin, si, mais si on leur demandait, ils bégayaient et répondaient deux choses totalement différentes.

— J'suis ton Fred t'es ma Daphné.

— Arrête c'est le pire couple, rala Minho.

— Pardon pardon, gloussa Jisung, avant de réfléchir quelques secondes. T'es le gars avec la moto et moi j'suis l'associée.

— Comme dans Fallen Angels ?

— Yep.

— Hm... J'avoue que t'es un peu fou.

— Bon j'ai rien dit.

Minho se mordit la lèvre, c'était presque un jeu. Puis il leva son doigt, comme s'il avait trouvé l'idée du siècle.

— T'es mon... amoureux indéterminé.

Jisung trouva ça mignon, spontané. Il ne sût pourquoi, il adora ce surnom.

— De toute façon, pas besoin de label pour dormir dans tes bras.

Jisung roula des yeux tant cette phrase était ridicule, puis se mit à sourire bêtement en fronçant le nez, et se rapprocha de son « amoureux indéterminé » pour lui faire un bisou esquimau.

Soudain, un chien trottina vers eux, se faufilant sous les branches basses et s'approchant d'eux en les reniflant bruyamment. Jisung le trouvât absolument adorable et le caressa tout en lui demandant son nom, comme si celui-ci allait répondre. Il était très amical, la langue pendante et sautillant de joie autour de l'étudiant.

Puis l'homme qui semblait être son maître vint le récupérer, s'excusant poliment auprès du couple puis reparti avec celui qui s'appelait apparemment Socrate.

Et pendant une vingtaine de minutes, Minho et Jisung s'amusèrent à essayer de deviner sa vie, de lui en inventer plusieurs d'ailleurs. De lui inventer un nom, une profession, une vie amoureuse. Ils adoraient faire cela lorsqu'ils croisaient de nouvelles personnes, cela stimulait leur imagination et les faisaient beaucoup rire.

Minho jeta un œil à sa montre et en voyant l'heure indiquée, rouspéta fortement.

— Va falloir que je retourne au taf.

— Oh non...

— Eh si.

— Au pire on reste ici ?

— Au pire j'ai plus de boulot ?

— Jamais dans l'excès. C'est ça que j'aime chez toi, ton sens des réalités.

— Gngngn.

Il se releva et épousseta son pantalon.

— En plus faut vraiment que j'y aille sinon je pourrai pas te faire ta surprise.

— Ma surprise ? il releva la tête soudainement.

— Hein ? Quelle surprise ? il fit mine de rien.

Il se pencha pour l'embrasser rapidement et commença à marcher en direction de la sortie du parc.

— T'as parlé d'un surprise me prends pas pour un jambon !

— A ce soir mon jambon d'amour !

— Mais dis moi !

Et Minho continua de marcher, un grand sourire aux lèvres.















encore un lieu de date qu'on ne verra jamais dans nos vies 🤣😆🤣😂😂😆🤣😆🤣beliaive hein
bon, chap pas ouf mais qui traine depuis siiii longtemps

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